Obama soutient le mini-nucléaire

Obama est le premier dirigeant d’un pays occidental à agir en faveur du nucléaire.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
small-modular-nuclear-reactors_68192_600x450

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Obama soutient le mini-nucléaire

Publié le 31 juillet 2013
- A +

Obama est le premier dirigeant d’un pays occidental à agir en faveur du nucléaire.

Par Richard North, depuis Bradford, Royaume Uni.

Dissimulé dans le récent plan mal nommé « Plan d’Action pour le Climat » (Climate Action Plan, CAP) du Président Obama, se cache un engagement d’investissements dans les nouvelles technologies de l’énergie, comme de nouveaux bio-carburants ou de nouveaux modèles nucléaires – y compris de petits réacteurs modulaires.

Nous donnons l’impression d’apporter cette information régulièrement, mais nous n’avons fait mention de cette technologie pour la première fois qu’en mars 2010 – il y a seulement trois ans. Nous avons également évoqué la question du réacteur nucléaire Hyperion en 2010. Mais ce n’est que l’année dernière que nous avons constaté que la suprématie économique et technologique des mini-réacteurs était incontestable.

Malgré tout ce qu’on peut lui reprocher, Obama est le premier leader du monde occidental à agir en faveur du nucléaire. Et, selon National Geographic, les mini-réacteurs sont en passe de devenir une réalité. Le premier petit réacteur nucléaire sera opérationnel en 2022. Il y a donc toujours de l’espoir.


Sur le web. Traduction Eriul/Contrepoints.

Voir les commentaires (14)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (14)
  • mouais, c’est bien beau de se gargariser de news US ; si bonnes soient-elles ; mais il est aussi bon de rappeler qu’en France aussi il existe un programme identique, dont personne ne parle.
    on est vraiment nul en com.

  • Dans les faits, ces mini-réacteurs sont en fait des réacteurs de type militaires utilisant les technologies permettant de les utiliser dans des navires à la taille limité.. C’est beaucoup plus clair avec les propositions de DCNS … La difficulté est que les gros réacteur fournissent un gain de prix très important en diminuant le nombre d’équipement pour une puissance beaucoup plus grande. Il faut donc compenser la perte de l’effet d’échelle par un gain sur l’effet de série pour récupérer le même prix. La nuance vient surtout des contraintes de sécurité. Il est en effet peut être possible d’assurer plus facilement la sécurité de petits réacteurs. La quantité d’énergie a évacué d’un réacteur actuel en cas d’arrêt est par exemple immense, ce qui fait qu’un refroidissement passif, bien que possible est extrêmement compliqué. Le démantèlement de tels réactuers serait peut être aussi plus simple et moins coûteux, la partie nucléaire pouvant être transporté dans une usine spécialisée.

    • Deres : « La difficulté est que les gros réacteur fournissent un gain de prix très important en diminuant le nombre d’équipement pour une puissance beaucoup plus grande.  »
      ——————————-

      Le problème des petits réacteurs n’est pas dans le manque d’effet d’échelle ! Au contraire, leur faible puissance permet un design basé sur la sécurité passive donc sans une multitude d’équipements de sécurité active obligatoires d’une grosse centrale, en particulier les systèmes de pompage multi-redondants et leur alimentation de secours, qui ne servent pas 99,99% du temps mais qui coûtent une fortune en investissement, en certification et en maintien. De même, la petite taille permet de fabriquer en série à l’usine tout en élargissant le choix des fournisseurs au lieu de faire du sur-mesure donc justement d’avoir un effet d’échelle que ne peut pas offrir les gros réacteurs (le seul au monde qui sache produire les cuves de l’EPR est… Japan Steel, même (ex) Framatome n’est pas capable de les forger, on imagine le coût d’un tel monopole !)

      De même, ce n’est pas non plus un problème de rendement, vu que le coût en combustible est négligeable en nucléaire (contrairement au gaz ou au charbon).

      Le problème des petits réacteurs est ni technique, ni économique mais purement réglementaire, car telles que les lois sont faites actuellement, il coûte autant, en temps et en argent d’obtenir l’homologation d’une centrale de 10 GWt (environ 2 réacteurs EPR) que d’une centrale 20x moins puissante. C’est comme si on imposait l’air bag, la ceinture, le port du casque et une caisse renforcée à un charriot à boeufs, c’est grotesque mais c’est exactement ce qui se passe dans le nucléaire !

      Tant que cette absurdité bureaucratique reste, et on peut compter sur les socialauds et leurs alliés pastèques pour imposer le status quo, les petites centrales n’ont aucun avenir commercial dans les pays occidentaux. C’est ça le véritable problème !
      Car ces petits réacteurs nucléaires n’ont rien de nouveau, c’est une technologie éprouvée et largement utilisée depuis des décennies dans les brises-glaces russes, en toute sécurité, même dans les conditions les plus atroces (les conditions d’exploitation en Arctique sont atroces !). Et je ne parle même pas des milliers de mini-réacteurs militaires utilisées depuis plus d’un 1/2 siècle sans causer le moindre accident radioactif.
      On peut les installer dans les dizaines de milliers de cargos et supertankers qui sillonnent le globe à la place de moteurs diesels qui polluent à mort, tout de suite, si on le voulait. Les seuls freins à ces réacteurs sont les freins qu’on s’est imposé à nous-même, par pur obscurantisme.

  • La technologie à surgénérateur est utilisable pour de petites centrales (comme Phénix), car pour des centrales importantes, le problème du fluide caloporteur n’est pas résolu (le sodium liquide est trop dangereux).

    Nous pourrions aussi développer la filière thorium. Avec la filière thorium, qui nécessite des financements pour la recherche et pour une centrale expérimentale, nous pourrions disposer d’énergie électrique pendant plusieurs milliers d’années, sans intermittence de production, à prix du kWh compétitif, ce qui est beaucoup plus intéressant que les EnR, dont les défauts sont rédhibitoires. D’autant que ces deux filières sont à neutrons rapides, et donc le contrôle est beaucoup plus facile que dans les centrales classiques à uranium enrichi.

    A noter que le surgénérateur utilise comme combustible fissile le plutonium, déchet hautement radioactif des centrales classiques, et de l’uranium 238 non enrichi, et qu’il peut fonctionner en sous-générateur pour éliminer si nécessaire du plutonium.

    Enfin, ces 2 technologies produisent peu de déchets, et leur radioactivité résiduelle à 300 ans est 10000 fois plus faible que celle des déchets des centrales actuelles.

    • « donc le contrôle »

      Quel contrôle?

    • jipebe29 : « La technologie à surgénérateur est utilisable pour de petites centrales (comme Phénix), car pour des centrales importantes, le problème du fluide caloporteur n’est pas résolu (le sodium liquide est trop dangereux).  »
      —————————-
      Le sodium liquide est très bien maîtrisé, sa prétendue dangerosité est une pure fabrication par les antis. Ce qui est extrêmement dangereux, c’est l’eau surchauffée et pressurisée à 300 bars avec le risque d’apparition d’hydrogène (et donc d’explosion comme à Fukushima) dans les réacteurs PWR, pas le sodium à pression atmosphérique !
      Un gros surgénérateur avec le sodium caloporteur comme le BN-600 fonctionne depuis 30 ans et a un des meilleurs taux de disponibilité et de sécurité de la filière nucléaire. Le sodium est justement très bien adapté aux gros réacteurs, pour les petits réacteurs, la filière plomb ou plomb-bismuth (réacteurs BREST) est bien plus mature.

  • Etant personnellement pro-nucléaire, une question qui se posera alors :

    « Quelles mesures de sécurité spécifiques et à quel coûts » ?
    Car les reproches adressés par les Verts européens à nos centrales actuelles (centrales bourrées de dispositifs sécuritaires redondants et sophistiqués), vont aussitôt rejaillir dans l’esprit étroit de ces cinglés anti-tout !
    Alors, quelles dispositions prendre pour calmer le jeu ? Réponse ouverte.

    • Combien de morts par GWh le nucléaire, le charbon, le gaz et, si on veut pleurer sur l’infâme gâchis, l’éolien ? Quelle industrie s’approche un tant soit peu du nucléaire en termes de santé – sécurité ? Pourquoi juste accepter leurs termes du débat ?

    • La seule disposition qui puisse « calmer » les verts, c’est d’arrêter toute la filière nucléaire.
      Pour un pastèque, les réponses, les faits et la logique ne veulent rien dire.

      • les Allemand l’ont fait…

        kWh qui explose (et encore, la hausse est limitée à grand coup de subventions green),
        centrale à charbon et gaz qui fleurissent partout,
        particuliers-producteurs qui gaspillent littéralement dans le but de faire tourner leurs compteurs sortants,
        coût très élevés des systemes de production d’énergies vertes qu’il faudra ré-engager pour le maintient en condition opérationnelle,
        faillite de la filière solaire en à peine 3 ans….

        bravo, je bande.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

À l’inverse du nucléaire durable, le multirecyclage du plutonium dans les réacteurs actuels à eau pressurisée (REP, EPR et EPR2) est une idiotie car ces réacteurs dits à neutrons lents (RNL), transforment le plutonium, matière fissile stratégique, en déchets tout en continuant de consommer la précieuse ressource uranium 235 (U235). Le bilan net est un gaspillage de ressource et une production accrue de déchets « pénibles » de haute activité à vie longue (HAVL). 

 

Incompétence ou mensonge ?

Depuis l’arrêt du prototype de re... Poursuivre la lecture

Il faut dire au public que, en 1997, la récente élue du NFP n’apporta que la touche finale à une machination ourdie de longue date avec la complicité des amis d’Alain Juppé et de François Bayrou, en tant que chargée de mission antinucléaire par une coalition politique analogue au NFP. L’histoire d’une connivence politique tragique tend, hélas, à se répéter.

 

Réputée avoir eu la peau de Superphénix, Dominique Voynet ne fit en réalité que cueillir les fruits de l'inlassable travail de sape accompli par Corinne Lepage durant ... Poursuivre la lecture

Cet article analyse les composantes du prix de l’électricité, et son évolution depuis le début de la crise énergétique en 2021. De cette analyse découlent les conclusions suivantes : 

Il existe dès à présent une marge de diminution de 15 à 20 % du prix de l’électricité en France pour les particuliers et les TPE, sans grever les finances publiques par une diminution de la TVA à 5,5 %. EDF et plusieurs fournisseurs proposent dès à présent des offres marché 15 à 20 % en dessous du tarif régulé. Le Tarif Régulé de Vente de l’Électricité (T... Poursuivre la lecture
Voir plus d'articles