Selon Jean-Luc Mélenchon, « personne n’aime les Allemands » car ceux-ci n’aiment pas la vie. Les socialistes, eux, aiment la vie, la vraie : celle qu’ils sacrifient.
Un billet d’humeur de Baptiste Créteur.
Les socialistes sont humanistes, altruistes, de sympathiques génies qui ont compris avant tout le monde que les rapports de domination éloignaient l’homme de sa liberté réelle. À chaque fois que l’innovation, le talent et l’investissement d’un chef d’entreprise sont récompensés par la part des profits qu’il se verse ou permis par celle qui demeure dans l’entreprise, les travailleurs sont spoliés. Pire : ils n’ont pas le choix, car il faut travailler pour gagner sa vie ; les chômeurs sont là pour assurer des bas salaires.
À moins qu’ils ne soient d’immenses abrutis qui ne comprennent pas que chaque produit ou service incorpore une part d’esprit humain, d’intelligence, de réflexion. Que le profit n’est pas la résultante de l’exploitation des travailleurs, qui ont choisi librement de signer un contrat de travail précisant tâches et rémunération. Et que la liberté ne peut s’appliquer qu’à l’action, garantir que personne ne peut interférer tant que les droits individuels d’autrui ne sont pas menacés mais en rien garantir qu’on donnera à chacun les moyens de « faire valoir ses droits ».
Personne ne peut exiger qu’on lui donne les moyens de faire valoir sa liberté d’expression en lui accordant un passage télé ou radio. Jean-Luc Mélenchon n’en a pas eu besoin ; c’est librement qu’il a été invité pour dire que personne n’a envie d’être Allemand. Et pourquoi n’aurions nous pas envie d’être Allemands ?
Tout simplement parce que les Allemands n’aiment pas la vie. C’est une évidence.
On est quand même contents d’avoir des gosses. Dans quinze ans, nous allons être plus nombreux que les Allemands. Les Allemands, c’est un modèle pour ceux qui ne s’intéressent pas à la vie. […] Mais, pour ceux qui s’intéressent à la vie, personne n’a envie d’être allemand. Ils sont plus pauvres que la moyenne, ils meurent plus tôt que les autres, ils n’ont pas de gosses, et leurs immigrés foutent le camp parce qu’ils ne veulent plus vivre avec eux, c’est dire.
Ben voyons. Les Allemands sont plus pauvres ? Même en se cantonnant au PIB par habitant, et sans tenir compte de la surévaluation du PIB français, l’Allemagne est au-dessus de la France. Bon. Ils meurent plus tôt que les autres ? Statistiquement, un peu plus jeunes qu’en France, mais le résultat est tout autre si on s’intéresse à l’Allemagne de l’Ouest. En Allemagne de l’Est, l’espérance de vie est bien moindre ; on ne rattrape pas en l’espace de vingt ans les méfaits de plus de soixante ans de socialisme. Je dis plus de soixante ans parce qu’il ne faudrait pas oublier que le nazisme était un socialisme, un de ces socialismes qui aiment la vie, comme les aiment monsieur Mélenchon.
Les socialistes aiment la vie, pas les Allemands. Les socialistes aiment la vie des uns avec l’argent des autres. La mairie de Paris n’hésite pas à s’engager pour lutter contre le SIDA en Afrique, sans se demander si c’est bien son rôle : tant que la cause est louable, la fin justifie les moyens. Peu importe que les gens soient d’accord, on choisit à leur place pour leur bien.
D’ailleurs, les socialistes sont altruistes. Tant que quelqu’un aura faim, personne n’aura le droit de manger plus que le strict nécessaire. À chacun selon ses besoins, ou selon ses désirs. Il ne faudrait pas que ceux qui gagnent moins ne puissent pas jouir des mêmes plaisirs matériels que les autres, il ne faudrait pas que les individus ne puissent satisfaire que les désirs qui sont à leur portée. Tout désir est légitime, et c’est aux autres de réaliser les autres pour vous, sauf si vous pouvez le faire vous-mêmes.
Les socialistes aiment la vie, ils sont cannibales. C’est pour ça qu’ils n’aiment pas les Allemands qui, de temps en temps, affirment qu’on ne peut pas demander trop de sacrifices aux individus et entreprennent de réformer l’État-providence. Quand on aime la vie comme un socialiste, on demande à ceux qui peuvent vivre leur vie eux-mêmes d’y renoncer. On commence par leur demander de renoncer aux fruits de leur travail ; après tout, ils ne sont pas seuls au monde, ils ne peuvent pas être seuls à mériter leur fortune. Puis, on leur demande d’abandonner leur volonté, leur responsabilité ; après tout, ils font partie du collectif, de l’espèce humaine, et l’égalité matérielle ne sera jamais atteinte si on leur demande leur avis. Puis, leurs valeurs et leur intégrité ; après tout, agir selon ses propres principes est individualiste et petit-bourgeois.
Quand on est prêt à sacrifier l’individu, ses aspirations, ses rêves, ses ambitions ; à le priver de la possibilité de les réaliser par lui-même pour donner à d’autres de quoi succomber à leurs caprices et fantaisies ; à ériger des monuments à la gloire de la nation ou de la classe ouvrière, sans s’apercevoir que les plus beaux monuments sont l’édifice d’une vie, pas le sacrifices de millions de vie ; alors, on n’aime pas la vie. Les socialistes n’aiment pas la vie. Jean-Luc Mélenchon n’aime pas la vie.
Dans ses principes, le socialisme est prêt à sacrifier quelques vies au sens de l’histoire, à écraser les rêves sous le poids du collectif, à jeter la création et l’échange en pâture aux parasites et aux pillards. Dans les faits, il les amène à la mort – parfois lentement, toujours sûrement. Quand sacrifier ce qui fait d’une vie autre chose que de la chair et des os ne suffit plus, l’avant-garde du bonheur pour tous exige de la sueur, puis du sang.
C’est marrant la politique en France. On fait le moindre stéréotype sur les populations africaines, on est un gros raciste, mais pour les allemands ça va.
Justice et égalité pour tout le monde en France, sauf pour toi, sale allemand!
… ou sale Américain, sale Chinois, sale Japonais, sale Anglais, là c’est open-bar, sans risque de voir une quelconque association monter au créneau.
En France, on aime que les pouilleux, pauvres et aigris, qui viennent se réfugier dans les jupons de maman Etat quand la vie est vraiment trop injuste et attendent que les autres règlent leurs problèmes à leur place.
Merci Baptiste de remettre ce pitre à sa place , je crois qu’il est invité car il fait rire ce clown !
Cela n’empêche qu’on le voit (entend) beaucoup trop lorsqu’on songe à sa minuscule légitimité … ainsi va la France rouge ..
si c’était un parti de droite qui disait cela on le traiterait de raciste…..mais merdelanchon peut tout dire!
Melenchon c’est le nivellement par le bas comme l’ont pratiqué les pires dictatures communistes avec leur cortège de mort et de souffrance
J’espère, Baptiste, que vous avec envoyé copie de ceci au sieur Mélanchon !
Demandez-lui au passage pourquoi les allemands rigolent, tandis que le paradis français fait la tronche et se lamente !
Et rappelez-lui que cet amour de la vie qui pousse à se multiplier, et qui fait la gloire de la natalité française, est le fait de mères d’importation.
Quand on est socialiste (Edit Cresson), on peut dire que « Les Japonais qui travaillent comme des fourmis », dire que les anglais sont tous des homosexuels (d’ailleurs, est-ce xénophobe ou homophobe dans sa bouche, ou les deux ?).
Mais Canteloup est traité d’homophobe par Delanoë. Oui, mais Delanoë est socialiste, lui il a le droit alors que Canteloup, non !
Jean de la Fontaine avait déjà parfaitement résumé cette histoire dans une fable : La Cigale et la Fourmi…
Rien n’a vraiment changé depuis… Si, un truc à changé : maintenant les fourmis sont sommées d’aider les cigales !!! C’est bien cela qui est triste…
Cela peut se résumer ainsi :
La Cigale et la Fourmi (version classique)
La fourmi travaille dur tout l’été … dans la canicule; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide; elle rit, danse et joue tout l’été.
Une fois l’hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid n’a ni nourriture ni abri et meurt de froid.
FIN
La Cigale et la Fourmi (version moderne) :
La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule. Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l’été.
Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d’être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et faim. La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table couverte de provisions.
Les français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d’autres vivent dans l’abondance. Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi. Les journalistes organisent des interviews et demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu’elle paie “sa juste part”.
En réponse aux sondages, la ministre de la justice rédige une loi sur l’égalité économique et une loi rétroactive à l’été d’anti-discrimination.
Les impôts de la fourmi sont augmentés et elle reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide. La maison de la fourmi est réquisitionnée par les autorités car celle-ci n’a pas assez d’argent pour payer son amende et ses impôts. La fourmi quitte la France pour s’installer avec succès en Allemagne, où elle est accueillie à bras ouverts. La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée. Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin. L’ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière ne fait rien pour l’entretenir.
Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens.
Le gouvernement injecte des millions en logement social.
La cigale meurt d’une overdose.
Une commission d’enquête est mise en place, qui coûtera deux millions d’euros.
TF1 , France 2 et les principaux médias commentent l’échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales. La maison est squattée par un gang de cafards qui organisent un trafic de drogue et terrorisent le quartier. Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.
FIN.
Je connaissais la version dans laquelle la fourmi retrouva la cigale qui circulait en Ferrari, la fourmi s’interrogeât ! La cigale répondit : « lorsque je vous avais demandé de me supporter, vous m’aviez envoyée chier, j’ai suivi vos conseils, j’ai dansé, un procureur m’a remarqué, et maintenant je suis bien friquée ». Avec pour moralité qu’on s’en sort toujours mieux par soi-même.
La cigale et la fourmi :
Venant d’un canard de droite , on ne pouvait espérer mieux!!!
très bon article qui manque cependant des références aux amis de mélenchon. Hugo Chavez aimait beaucoup la vie lui aussi, financée avec l’argent du pétrole. Il est reconnu que les enfants de Chavez se sont très bien adaptés à la mentalité consumériste, et au folklore américain grâce à l’argent des vénézuéliens dont les étals ne croulent pas sous le poids des aliments.
Quel imposteur.
Je rappelle ici que la germanophobie nous a conduit à 2 guerres mondiales.Je ne veux pas d’une 3 ème!Je suis un méchant con aurait mieux fait de se taire encore une fois!
Pourquoi Mélenchiasse a-t-il attendu que le jeune Méric soit mort pour s’intéresser à lui ?
Mélenchon : « …leurs immigrés foutent le camp parce qu’ils ne veulent plus vivre avec eux, c’est dire »
Au contraire :
Eh bah moi j’aime les Allemand, les Suisses et (surtout) les Lituaniens, mais j’aime pas Mélenchon !
salaire annuel brut moyen allemand : 42.400€/an
salaire annuel brut moyen france : 36.155€/an
plus pauvres les allemands ?
Merci Baptiste, une fois encore.
Disons à J.L. Melenchon, à l’instar de JFK le 26 juin 1963:
« Ich bin ein Berliner! »