Frédéric Van Roekeghem, l’homme qui vous a coûté 60 milliards €

Le président de la CNAM Frédéric Van Roekeghem refuse la transparence des données (open data) mais est prêt à transmettre beaucoup trop aux autres administrations.

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Frédéric Van Roekeghem, président de la CNAM

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Frédéric Van Roekeghem, l’homme qui vous a coûté 60 milliards €

Publié le 11 mai 2013
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Le président de la CNAM Frédéric Van Roekeghem refuse la transparence des données (open data) mais est prêt à transmettre beaucoup trop aux autres administrations.

Un article de l’Initiative Transparence Santé.

Il est responsable depuis son arrivée à la tête de la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) en 2004 d’un déficit cumulé de plus de 60 milliards d’euros.

Incapable de juguler l’explosion des dépenses de santé, celles notamment liées à la consommation de médicaments ou encore aux pratiques tarifaires des professionnels de santé, Frédéric Van Roekeghem a laissé le système de soins dériver jusqu’à la lie.

Non content de ce bilan déjà peu glorieux, le directeur de la Cnam ergote face à la demande citoyenne d’ouverture des données publiques de santé. En s’appuyant sur des arguments fallacieux dont il ne peut pourtant ignorer qu’ils ne tiennent pas deux secondes la route.

Un blocage coupable

L’accès aux données que l’Initiative transparence santé réclame depuis plusieurs mois fournirait de puissants outils afin d’assainir les finances publiques et offrir aux citoyens de bien meilleures garanties en matière de sécurité sanitaire.

Les responsables du blocage, le directeur de la Cnam en premier lieu prend de lourdes responsabilités. C’est aussi le cas du Ministère de la Santé ou encore de la Direction de la Sécurité sociale qui, en dépit des apparences, semblent clairement opposés à ce que la société civile puisse disposer des informations lui appartenant pourtant de plein droit.

Echanges de données entre amis

Si ces différents acteurs affichent leur dédain face à une réelle transparence, ils ne voient en revanche aucun problème à ce qu’un nombre de plus en plus grand de services administratifs ou d’agences accèdent à des données potentiellement nominatives.

C’est ce qu’a découvert l’Initiative qui s’est procuré l’ordre du jour de la dernière séance du comité d’orientation et de pilotage de l’information interrégimes (Copiir). Inutile de dire que ces arrangements sont discrètement entendus à l’insu des principaux concernés, les Français eux-mêmes.

Lu dans la presse

« Administrations, collectivités, une masse infinie d’informations brutes sont désormais accessibles au public…, peut-on lire dans une enquête publiée par le quotidien Libération le 28 avril. Et des start-up s’empressent de les exploiter ».

Certaines peinent encore à trouver le bon modèle économique. La lecture de cette enquête ne laisse toutefois aucun doute sur le potentiel de création de valeur qu’on peut envisager avec l’Open data. Seul hic : Celles relatives à la santé particulièrement, qui « font partie des plus prisées ». On se demande bien pourquoi.

La mobilisation est plus que jamais nécessaire, sur le web et les réseaux sociaux notamment. Faites passer cet article à vos contacts, publiez sur vos blogs ou relayez sur Twitter !

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  • Titre mensonger…. nous sommes tous co responsables….

  • La dérive des dépenses de santé découle aussi de décisions démagogiques: ainsi du remboursement de la contraception (orale notamment pilule) et de l’avortement… Le tout déresponsabilisant d’autant les « bénéficiaires » qui peuvent consacrer davantage à la consommation de tabac et autres stupéfiants… consommation dont les conséquences sont également à la charge de la collectivité. Heureusement nous n’allons pas tarder à avoir des salles de shoot, financées par…

  • Le minimum, devant une telle débâcle, serait que la totalité des données soit soumise à examen d’une commission parlementaire.

  • « Frédéric Van Roekeghem »

    Vous connaissez son surnom dans le milieu médical ? 😉
    ..
    ..
    ..
    ..
    ..
    …… Rocky

  • « Incapable de juguler l’explosion des dépenses de santé ».

    C’est une grave erreur de croire que la maîtrise des dépenses ait jamais pu être dans le mandat de ce haut fonctionnaire. Bien au contraire, indéboulonnable malgré l’illusion des alternances politiques, il a organisé le néfaste monopole de telle sorte que les dépenses publiques de santé augmentent sans cesse et le plus rapidement possible, en inventant de nouvelles dépenses ou en interdisant à ses services toute possibilité de contrôle et de maîtrise comptable. Les rares contrôles de dépenses mis en oeuvre n’ont eu d’autre objet que la communication destinée à faire croire à la maîtrise, en vérité abandonnée depuis 2004.

    Au-delà de la santé (et de la responsabilité de Rocky), l’essentiel des moyens des services de l’Etat et de ceux de la Sécu sont destinés au contrôle des recettes (ces salauds de patrons riches), le contrôle des dépenses (gentils bénéficiaires pauvres) restant marginal, pour ne par dire anecdotique.

    L’idée générale, de l’aveu éhonté de nombreux syndicalistes « gestionnaires » qui n’hésitent pas à s’en vanter publiquement, est de forcer la collectivisation du pays par le biais des dépenses de santé (les trois autres vecteurs de la collectivisation étant les dépenses étatiques nationales ou locales, les subventions sociales et les retraites par répartition forcée), jusqu’à atteindre un niveau, qu’ils espèrent de non-retour, de plus de 66% du PIB consacré aux dépenses publiques, soit par les prélèvements obligatoires, soit par la pression de la dette accumulée sans relâche qu’il faudra bien rembourser demain.

    C’est à une politique délibérée de collectivisation de l’économie française, menée pas à pas, progressivement mais sans jamais faiblir, que nous devons faire face.

  • tous co-responsables, surement pas, quand nous sommes malades on essaie de se débrouiller avec le naturel, par-contre si au bout de 2 semaines c’est pas passé on va au docteur, le hic c’est que bien souvent quand on y va, on doit y retourner parce que le traitement n’est pas adéquate ou inefficace qui est responsable dans ce cas ? j’ai l’ex aussi de perte de temps et d’argent, le cas de mon mari problème de dos, il a fini par avoir droit à une radio (via le médecin de remplacement qui a examiné autrement) et oui il y avait un problème sérieux, mais pendant ce temps avec le médecin traitant, il était sur médicament depuis plusieurs semaines (qui en plus agissait sur son comportement et donc au travail, endormissement), je devais faire le taxi parce qu’il ne pouvait plus rouler en moto, toutes les petites conséquences, pour finalement devoir aller à l’hôpital, mal diagnostiqué, parce que les médecins ont des quotats, et qui est mal soigné c’est celui qui cotise, ensuite les circoncisions, ça aussi personne n’en parle et pourtant ici ça se fait remboursé à 100%, cout 600 euros l’opération, par des médecins complices car ils font passere ça sous maladie alors que c’est religieux pour l’immense majorité, ensuite les pays qui ne remboursent pas la facture (algérie par ex), quand il y a des accidents bien souvent ça ne passe pas par les assurances (quoi que la aussi on paie tous la facture)…..par-contre oui il y en a, ça y’est on tousse une fois ils courent au médecin…ce qui est triste c’est qu’on paie cher, on est mal soigné, mal remboursé, finalement ça devrait être gratuit pour tout le monde, puisque les étrangers ne paient rien, ne cotisent pas et sont super bien soignés, ont de belles lunettes et de belles dents, nous qui cotisons, on doit donner nos fiches de paies pour continuer à avoir nos droits !!!!!!!!!!!!! je n’ai pas une bonne mutuelle donc je ne peux avoir de bonnes lunettes et mon problème de vue ne s’améliore pas, les dents je ne fais pas non plus ce que je dois faire, l’orthodonthie de mes enfants je ne le ferais pas non plus, et pourtant on travaille, ensuite les caisses, se regroupaient avec des gens compétents, ça coûterait moins cher en frais de fonctionnement, ils travailleraient plus vite moins de personnel, on cotise mais combien ça nous coûte en fonctionnement et personnel, les voyages qu’ils font….avant de dire c’est notre faute, et les fraudeurs, la c’est le pompom vu les articles que je vois et pas des petites sommes et pas par des français, les français en ont marre, et quand je vais à la pharmacie que je vois ex les roms près de chez moi qui repartent avec de gros plastics et ne paient rien et moi qui dit non remboursé je ne prends pas…vous croyez que ça insite à vouloir accueuillir….ils devraient baisser les salaires, maintenant la contraception devrait être remboursée, vu le nombre de viols qu’il y a, et éviter les avortements, ça n’a qu’à coûté moins cher, et quand on voit que maintenant certains disent que les femmes c’est 14 ans, je ne vois pas un bon avenir pour nos filles…beaucoup de choses, dont on ne sait pas, j’ai vu un reportage sur les cures thermales, dans ce cas je devrais en avoir droit, et jamais mon docteur me l’a proposé, mais y’en a ce sont des vacances….on ne sait pas tout, et l’ancienne ministre avec son vaccin qui a participé avec d’autres à une note (Bachelot je crois) est ce que elle est les autres ont remboursée quoi que ce soit ??? non et en plus elle n’a pas été virée et touche un salaire excessif….des ministres qui n’ont jamais été médecin ça nous coûte cher aussi…la corruption avec les labos….arrêtez de dire c’est notre faute, c’est parce que je n’ai aucun moyen d’agir

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