L’Union européenne a renoncé au plan de la dernière chance pour ranimer un “marché” des crédits carbone moribond.
Par Walter Russell.

Le Parlement européen vient juste de rejeter une mesure qui tentait de ranimer le marché des émissions carbone, ce qui en provoquera probablement la lente agonie et la mort. C’était le dernier effort de l’Union européenne pour ranimer les prix des droits d’émissions carbone afin d’inciter aux réformes écologiques, et c’est un échec.
Le marché des droits d’émission de CO2 de l’Union européenne était le programme phare de ses efforts écologiques. Idéalement, il aurait motivé les entreprises à émettre le moins de CO2 possible. Celles qui émettaient moins que leur quota étaient autorisées à les revendre à celles qui en avaient besoin. Mais les autorités ont distribué trop de quotas, et lorsque la crise économique a frappé, les prix de ces quotas se sont effondrés. Le vote d’aujourd’hui était destiné à sauver le programme en corrigeant cette trop forte distribution, en créant une pénurie artificielle qui aurait à nouveau fait grimper les prix ; mais au milieu d’une crise financière, le Parlement européen a choisi l’industrie sur l’idéologie écolo. Le Wall Street Journal rapporte ainsi:
“C’était un vote de raison,” explique le ministre de l’Environnement polonais, Marcin Korolec. La Pologne, un des États européens les moins influents, avait été désavouée dans son opposition aux mesures de quotas, dont elle expliquait qu’ils pouvaient entraver le développement économique. […]
Après le vote, les prix [des crédits d’émission de CO2] ont chuté à 2.55€ avant de remonter un peu à 3.2€ … alors qu’ils étaient à presque 30€ en 2008.
Sans ce plan de secours visant à créer une pénurie de droits d’émission, “le marché va certainement s’effondrer,” explique Kash Burchett, un analyste basé à Londres pour la firme de consultants IHS Energy.
L’Union européenne est un laboratoire global pour tester l’agenda écolo et voir comment il fonctionne. L’actualité montre que le cobaye est mort ; le plus beau morceau d’interventionnisme écolo dans l’histoire est devenu un flop coûteux et embarrassant. Il est difficile d’exagérer l’importance de ceci pour tous les écologistes du monde : si l’Union européenne n’arrive pas à faire marcher l’agenda écolo, il est fort improbable que qui que ce soit d’autre tente à nouveau sa chance.
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Article original – Traduction Contrepoints
Ceci est un tournant majeur. Les eurodéputés ont -malgré le blocus général de la politique et des médias- vu qu’augmenter encore les prix de l’énergie pour des prétextes indéfendables, ne passerait plus. Merci à tous ceux qui ont oeuvré, malgré le blocus, pour ouvrir le plus d’yeux possibles sur cette question. Ce n’est qu’un début.
Il convient maintenant de s’attaquer avec virulence au projet criminel de transition énergétique et aux diverses taxes écologiques déjà présentes dans la fiscalité.
Enfin un espoir de raison à appliquer dans l’automobile et sa répression tout azimut
Vif soulagement que la fin de ce trafic d’indulgences …
Ce n’était finalement qu’une lourde taxe sur les entreprises productives, au profit de celles qui, étant à l’agonie, ne produisaient plus rien … pas même de la pollution !
Il faudrait faire le compte que ce que l’idéologie pastèque a coûté à nos économies !
dans le cul, les ecologistes !! ca fait plaisir.
quand on ment tout le long de la ligne, on finit par etre pris pour ce que l’on ait: des menteurs, comme chirac.
les nitrates: pas dangereux pour l’homme, ni pour le nourisson.
le rechauffement climatique: baliverne
le loup n’attaque pas l’homme: lire les livres de l’historien j-m moriceau.
pas le droit de construire dans les villes: prix du terrain habitable multiplié par trois en 15 ans a la campagne.
dire que ces saloperies sont encore au gouvernement pendant 4 ans. GRRRR !!!
L’Ecologie politique a détruit l’Europe.
Ouf on a eu chaud!!