Les pays émergents investissent plus dans les pays développés que l’inverse

Selon PwC, les pays à forte croissance investissent désormais plus dans les pays développés que l’inverse. Un constat qui vient souligner l’intérêt économique de l’ouverture des frontières pour les pays développés.

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Les pays émergents investissent plus dans les pays développés que l’inverse

Publié le 12 mars 2013
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Selon PwC, les pays à forte croissance investissent désormais plus dans les pays développés que les pays développés dans les pays émergents. Un constat qui vient souligner l’intérêt économique de l’ouverture des frontières pour les pays développés.

Par Alexis Vintray.

Selon une nouvelle étude du cabinet d’audit et de conseil PwC, les pays à forte croissance investissent désormais plus dans les pays développés que l’inverse. C’est ainsi 161 milliards $ qui ont été investis dans les pays développés entre 2008 et 2012, contre 151 milliards $ « seulement » par les pays développés dans les pays émergents. Surtout, la tendance est très clairement à la hausse pour les premiers : en 2012, les marchés à forte croissance ont réalisé 32,6 milliards de dollars de transactions dans les marchés matures, près de trois fois plus qu’en 2005.

Le cabinet a retenu la Chine, l’Inde, les États du Golfe et l’Arabie Saoudite, la Russie et le Brésil dans le groupe des pays émergents. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Australie, le Japon et le Canada constituent quant à eux les marchés matures. La tendance est portée en particulier par les investisseurs chinois, qui réinvestissent dans le monde entier les fruits de la croissance forte des dernières années. La France n’est pas étudiée par le cabinet, pourtant très présent dans le pays. Illustration de la marginalisation d’une économie qui s’enfonce dans la crise ?

Selon PwC, « la hausse du nombre d’entreprises issues de marchés à forte croissance qui investissent dans les marchés matures est de nature à insuffler une dynamique nouvelle aux fusions-acquisitions internationales au cours des prochaines années ». Cela en particulier en raison de la diversification croissante de ces investissements : « Les secteurs ciblés sont de plus en plus nombreux, couvrant tout l’éventail des industries et des services, de l’énergie aux biens de consommation, en passant par les matières premières, l’ingénierie, les médias et la distribution. »

Une tendance qui souligne l’internationalisation croissante des grandes entreprises des pays émergentes, qui entendent devenir des leaders mondiaux. Selon Nicolas Granier, avocat associé chez Landwell & Associés, en charge des transactions dans les pays émergents, « En investissant dans des réseaux de distribution, des marques et savoir-faire bien établis, ces entreprises offrent à leurs produits des débouchés dans de nouveaux pays. De plus en plus d’entreprises issues de marchés à forte croissance ont déjà entamé cette transition d’un leadership national vers un leadership mondial. Les fusions-acquisitions stratégiques leur permettent d’accélérer ce processus. »

De tels résultats renforcent aussi l’argument économique en faveur de l’ouverture des frontières, pour bénéficier aussi de la manne financière que représente ces investissements croissants. Alors que la fiscalité tue le peu de capital restant dans le pays, l’économie française peut-elle se passer de ces investissements des pays émergents ?

 

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