Privatiser l’école

Privatiser l'école n'est pas un gros mot mais une nécessité, qui permettrait enfin aux jeunes de recevoir une formation appropriée
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Privatiser l’école

Publié le 7 mars 2013
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Privatiser l’école n’est pas un gros mot mais une nécessité, qui permettrait enfin aux jeunes de recevoir une formation appropriée.

Par Michel de Poncins.

Le titre de cet article n’est ni un gros mot ni une galéjade et en évoquant l’école nous couvrons évidemment tout l’ensemble éducatif français, l’équivalent d’une armée soviétique d’après les connaisseurs. Il rassemble environ 15 millions d’élèves et étudiants ainsi que 1 million d’enseignants. Un objectif  raisonnable pour un gouvernement soucieux du bien commun serait de privatiser ce Mammouth. À se limiter aux aspects économiques qui ne sont pas – et de loin – les seuls, les avantages seraient immenses. Les économistes savent que toute privatisation diminue les dépenses de moitié grâce à l’amélioration de la qualité des services rendus. Plus la fonction à privatiser est importante plus il s’impose de la faire.

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Le budget de l’Éducation Nationale est grosso modo de 60 milliards d’euros, l’importance de l’enjeu est donc immense. Vu l’énormité du Mammouth des étapes seraient nécessaires, les bienfaits suivant chaque étape.

Un supposé ministre

L’événement nouveau depuis quelques jours est que Vincent Peillon, le supposé ministre de l’Éducation Nationale, a mal à la tête, se prenant régulièrement les pieds dans le tapis et jetant dans la rue des quantités d’enseignants. Il n’est qu’un supposé ministre ; à lire la liste des membres du gouvernement il est accompagné et surveillé par plusieurs collègues ayant leur mot à dire. Cette pyramide incertaine reflète tout bêtement l’avidité financière des politiques et l’absurde règle de la parité ; le résultat est évidemment pour chaque mouvement les ridicules réunions interministérielles avec leurs cacophonies habituelles. Nous avons même vu dans le passé de grandissimes parlottes organisées dans la France entière pour brasser du vent sans aucun résultat.

Plus grave, il s’ajoute derrière cette façade l’ombre portée des syndicats seuls et largement maîtres de la manœuvre avec à leur tête le FSU. Plusieurs des prédécesseurs de Vincent Peillon s’étaient plaints de ce que les syndicats étaient informés avant eux des évènements.

Comme tous les Mammouths qui rongent la France, l’Éducation Nationale s’efforce d’agrandir son territoire. Elle tente de capter la formation professionnelle des adultes et, depuis peu, la petite enfance avec pour objectif final de la faire échapper à l’influence légitime des parents.

Les conséquences

Les résultats, indépendamment de l’effet de ruine évoqué plus haut, sont fortement négatifs. Sur le plan de la réussite scolaire et de l’apprentissage des fondamentaux, la France n’est pas dans les meilleurs. Parallèlement la qualité s’est écroulée non seulement par développement de l’illettrisme mais aussi par baisse générale de  tous les niveaux. En première année d’Université, certains présumés étudiants ne savent pas vraiment lire.

Ayant véhiculé l’idée du bac  pour tous, le Mammouth a déprécié l’importance du bac en laissant entrer à l’Université de faux étudiants. La fausse idéologie du « bac plus tant» joue un rôle formidablement destructeur dans tout le corps social. Pourquoi ne pas aller à un bac plus vingt pour ensuite faire valoir des droits acquis à une pré-retraite ?

Être étudiant devient un métier. Mieux vaut gagner sa vie en faisant de fausses études que de s’escrimer à aller dans un marché du travail incertain et, en cas de succès dans la recherche du boulot, de devoir se lever tôt le matin pour aller en fait payer des impôts. La création d’une catégorie administrative spéciale de logements, le logement étudiant, que l’on veut, bien à tort, encourager est un fait. C’est d’autant plus facile que ces étudiants, certains ne sachant presque pas vraiment lire, ont retenu au moins de leurs premières études que le droit au logement ferait partie des droits de l’homme, seul horizon qui leur est proposé.

Une obligation scolaire prolongée abusivement après treize ans  décourage des élèves imperméables aux études abstraites d’aller vers les enseignements professionnels où ils auraient trouvé leur avenir.

Force est enfin de constater que sous l’influence de  gauchistes et même sous des gouvernements de la prétendue droite, les manipulateurs du Mammouth ont diffusé des idéologies délétères comme la théorie du genre, nouvelle fausse idole du monde contemporain.

Se libérer du mammouth

Quel serait le chemin pour nous libérer du Mammouth par étapes ? La privatisation pourrait commencer par le bon scolaire qui permettrait aux parents de s’adresser à l’école de leur choix ceci dans une saine concurrence. L’absence du bon scolaire est une véritable punition infligée aux parents qui choisissent l’éducation de leurs enfants et qui doivent payer deux fois. L’observation d’exemples  positifs à l’étranger ferait gagner du temps dans la mise au point des détails. La population serait, à coup sûr, favorable ainsi qu’on avait pu le voir lors de la célèbre manifestation nationale pour la liberté de l’enseignement après l’arrivée au pouvoir de Mitterrand.

La mise en vente des universités serait relativement facile à faire. L’incroyable prospérité des universités américaines indépendantes avec la grande qualité de leur formation est bien connue. La vente de certains lycées célèbres pourrait suivre.

Si ce rêve ne se réalise pas le Mammouth risque de mourir à petit feu dans sa mauvaise graisse, pour le plus grand dommage des moins favorisés qui ne savent pas ou ne peuvent pas échapper à son emprise.

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  • Ah ah, elle est bonne celle-là, je cite: ‘toute privatisation diminue les dépenses de moitié grâce à l’amélioration de la qualité des services rendus’… de quelles dépenses parlez-vous? ma fille est dans une école privée, qui nous coûte fort cher… comme cela elle est dans une école bilingue avec de vrais profs étrangers, elle a cours chaque mercredi matin, les profs ne font pas grève,… mais l’effort financier ne repose pas sur l’état bien sûr; mais peut-être voulez-vous avancer que les impôts payés par les Français pour leur école publique sont mal gérés? on pourrait en convenir tant il y a de décalage entre ce qu’il est demandé aux jeunes de savoir en fin d’études et ce qu’un simple Bac franco-français fournit.

    • Comment se compare ce que vous payez pour votre fille à ce que l’état consacre à une élève du public ayant le même âge ?

      • Je ne sais pas précisément bien sûr car il y a beaucoup de composantes dans le budget d’une école. Mais je préfèrerais que l’état me rembourse ce que je paie en impôt et que ma fille ne consomme pas.

    • Justement, avec ce système, vous avez un cheque-éducation, où que vous le dépensiez tant que c’est dans une école. Dans votre cas, vous payerez la partie du coût de votre école qui est en plus du montant de votre cheque si vous voulez des professeurs réputés.

      Mais prenons votre voisin qui pense ( comme moi) que la qualité de l’école n’est pas si important et qu’il vaut mieux économiser pour permettre à mon enfant d’étudier à l’étranger, je vais dans une école qui ne proposera pas de surcoût. Et vu le budget par élève de l’éducation nationale actuelle, je pense pas que avec un chèque de 5000 euros par élève ce sera une école moins bien que dans le système actuel.

      • 5,000€ … par an? c’est peu pour une école privée ou bien vous ai-je mal compris?

      • Pour la qualité de l’ école, je crois que c’est très important parce que c’est un long chemin de former un enfant; le manque de qualité tout au long est une difficulté supplémentaire à ensuite franchir pour votre enfant; uniquement pour parler des langues, car c’est souvent la pointe de l’iceberg , ma fille a 50% de ses cours en anglais; elle sera full bilingue à peu près en 5 ème , avec des possibiltés de passer un bac étranger plus tard, donc une ouverture immédiate vers les écoles supérieures à l’étranger; elle a aussi une 3ème langue depuis toute petite… c’est un choix l’école, mais je comprends bien aussi votre plan sans y adhérer.

        • J’ai oublié: 5000euros c’est peut-être suffisant en primaire, mais pas assez au moins dès la mi-secondaire. En ce qui concerne les études à l’étranger ensuite il faut intégrer un circuit d’échange car individuellement ce sera hors de prix… et même il y a un bon paquet de dollars à mettre de côté pour la vie courante.
          Ceci étant il faut admettre que nos impôts servent aussi a payer pour nos universités, nos labos, nos chercheurs…. donc on ne peut pas être dédouané de tous les frais éducatifs et connexes.

  • Deux question pour l’auteur, si celui-ci à la bonté de répondre à un humble commentateur du net :

    1/ Est-ce que malgré la privatisation du service, vous vous placez tout de même dans la lignée de Condorcet, pour qui l’Etat avait une obligation de résultat, devant s’assurer que chaque citoyen français dispose d’un genre de trousse à outils intellectuelle lui permettant de garder sa liberté et vivre en autonomie ?

    2/ Comment d’après vous pourrait se perpétuer l’identité nationale française sans la perpétuation, via l’école Républicaine, d’un socle de valeur communes ?

    3/ Dans le cas où la préservation de l’intégrité de la nation française vous paraisse être un objectif secondaire face à la préservation des libertés individuelles, comment répondez vous à ceux qui prétendent que cela mènerait inévitablement à une guerre civile abominable ?

    • Un socle de valeur commune ?
      Vraiment ?
      Comme quoi ? Il faut être fonctionnaire, l’entreprise, c’est le mal, le profit est un vol ? C’est le seul tronc commun que je vois actuellement …

      • Les 10 années, si pas plus, d’enseignement d’histoire à l’école, c’est pour faire joli ou faire plaisir à quelques universitaires, selon vous ?

        Que l’objectif ne soit pas atteint, certes, vous avez des finkielkraut et compagnie qui le rabachent à longueur de journée, mais l’objectif est là.

  • Quel serait le chemin pour nous libérer du Mammouth par étapes ?

    1) autonomiser les établissements.
    En théorie, juridiquement, se sont déjà des « établissement publics », autonomes, avec un conseil d’administration, etc. En pratique ils sont totalement sous la coupe du grand machin. Pourquoi ? Parce que c’est le ministère qui en nomme tous les personnels, dont le directeur qui n’a en réalité aucun pouvoir puisqu’il ne nomme personne.
    Les modifications à faire sont juridiquement minimes : il faut juste donner à ces établissement un fonctionnement normal, avec un directeur nommé par le conseil d’administration, et avec des pouvoirs normaux pour un directeur (nomination, promotion, etc.).
    Obligation d’équilibre du budget.
    Dotation scolaire par enfant, fixe (préfiguration du bon scolaire)
    Ainsi peut naitre une diversité sans laquelle aucune sélection n’opére.

    2) bon scolaire, mais seulement dans un second temps. Ca ne sert à rien d’offrir un choix théorique, si l’offre est entièrement sous la coupe du Mammouth, comme c’est actuellement le cas. il faut d’abord que les établissement développent une identité propre.

    • Et que faites-vous des 5 ans de grèves de l’ensemble des personnels à l’annonce du plan ?
      Sans compter les grèves « de solidarité » de toutes les autres professions protégées ?

  • « L’incroyable prospérité des universités américaines indépendantes »

    Mettre en parallèle l’incroyable endettement des étudiants.

    • Mettre en parallèle l’incroyable endettement de l’Etat et la faiblesse d’un grand nombre d’universités qui forment des chômeurs.

    • Payer pour son éducation assure la motivation de l’étudiant.
      Qu’il soit endetté pour ses études, ou qu’il soit bombardé d’impôts toute sa vie, il payera. La différence est que le système américain fait payer celui qui profite du service, avec une dette chiffrable et remboursable, en comparaison à la dette perpétuelle de chaque citoyen français à l’état …

  • ça marche pas alors on privatise? Pathétique, ça évite de réfléchir aux vrais problèmes:
    – le statu de fonctionnaire des profs qui les rends intouchables et empêchent de mieux payer ceux qui font des efforts.
    – l’absence totale de liberté pédagogique: tous les 5 ans un bande de crétin décide ce qu’on doit apprendre aux enfants et comment.
    – l’incapacité de l’école à rattraper le très faible niveau culturel voir linguistique de certaines populations.
    On peut garder une école publique tout en réglant ces problèmes. Il suffirait d’un décret pour mettre les profs en CDI, supprimer les inspecteurs et laisser les chefs d’établissement la liberté de recruter.

    • Le problème, c’est que l’administration publique amènerait forcément des dérives et est inévitablement accompagnée d’une paperasserie et bureaucratie gargantuesque, etc… Au fond, privatiser avec un chèque éducation ne changerait pas vraiment de ce que vous proposez. il s’agirait plus de couper le cordon de manière plus radicale. Mais privatiser amènerait, très probablement, ce que vous proposez.

    • Surtout pas de recrutement par les chefs d’établissement… Là plus de liberté pédagogique, mais seulement du libéralisme à outrance !

  • « Être étudiant devient un métier. Mieux vaut gagner sa vie en faisant de fausses études que de s’escrimer à aller dans un marché du travail incertain et, en cas de succès dans la recherche du boulot, de devoir se lever tôt le matin pour aller en fait payer des impôts. »

    C’est une impression ou le « journaliste » se fout de nous ? Pourtant, je m’étais habitué à une information de qualité bien supérieure sur contrepoints. être étudiants, c’est tout sauf un métier et si vous comptez gagner votre vie en étudiant, vous allez vite déchanter. Visiblement, M. de Poncins n’a jamais collé les pieds dans une université ni interrogés les étudiants, lesquels préféreraient largement travailler que continuer la fac, sont par ailleurs souvent obligés de faire les deux en même temps. De loin, ils préféreraient largement travailler que devoir faire Bac +3 minimum pour décrocher un emploi. Considérer les étudiants comme des profiteurs de ce système qui veut allonger indéfiniment les études, c’est prendre le problème à l’envers. Ils en sont bien plus victimes, car le temps qu’ils passent à étudier, c’est du temps qu’ils ne passent pas à travailler, ou à cotiser pour une retraite qu’on ne verra, par ailleurs, jamais. Ne pouvoir devenir indépendant financièrement que passé les 23 ou 24 ans, ça n’amuse personne.

     » La création d’une catégorie administrative spéciale de logements, le logement étudiant, que l’on veut, bien à tort, encourager est un fait. »

    Ces logements n’ont été créés par l’Etat que pour pallier à un manque de logements abordables pour les étudiants, qui est probablement du à un marché de l’immobilier réglementé n’importe comment et qui fait de l’immobilier français l’un des plus surévalués.

    « C’est d’autant plus facile que ces étudiants, certains ne sachant presque pas vraiment lire, ont retenu au moins de leurs premières études que le droit au logement ferait partie des droits de l’homme, seul horizon qui leur est proposé. »

    Personnellement, j’ai jamais vu un étudiant ne pas savoir lire. Merci de nous faire profiter d’un dénigrement gratuit, méchant et sans fondement ni intérêt des étudiants. Enfin, je pense que les étudiants sont très bien placés pour savoir que le logement ce n’est pas un droit.

    • quand on voit la situation de certains etudiant americain, qui sont obligés de ce mettre en faillite personnel, car ils ne peuvent pas payer leurs etudes, leurs systeme ne semble pas si parfait.
      quand au cout du logemnt des etudiants dans les grandes villes, sans commentaire.
      une solution peut etre de travailler a mi-temps et de poursuivre ses etudes par correspondance, ce que j’ai fait quand j’etais jeune, mes parents ne voulant pas payer mes etudes: le liberalisme, chez les pauvres, c’est : aide toi, le ciel d’aidera, ou :  » tu as qu’a te demerder !

  • « de fausse études ». A oe carrément, dite moi vous êtes au moins Einstein, ou Pasteur, ou, pourquoi pas Gutemberg pour prétendre avoir ne serai-ce que quelques-unes des gouttes de l’océan de légitimité intellectuelle qu’il est nécessaire d’avoir pour prononcer décemment ce genre de chose? Vous vous prenez pour qui en fait? Je n’ai pas l’impression que mes études furent fausse, j’ai un travail grâce à elles qui d’ailleurs me plait, avec qui plus est, la certitude d’être bien plus utile qu’un petit trader prétentieux. Je suis en outre bien heureux de n’avoir pas du m’endetter pour les mener à bout. Me contentent de travailler tout les étés. Donc vos poncif du 18em quant au libéralisme et à sa place dans l’éducation si vous alliez les prêcher en terre sainte, du genre les USA vous feriez du bien aux français.

    • Vu le nombre de fautes d’orthographe que vous alignez dans chacun de vos commentaires et la médiocrité flagrante de votre culture qui transparaît dans vos arguments, vous êtes au contraire la preuve vivante de la vacuité du système éducatif français.

      • Moi c’est la partie « la certitude d’être bien plus utile qu’un petit trader prétentieux » qui m’a bien fait rire.
        Al serait-il Einstein, Pasteur ou Gutenberg, pour reprendre sa référence ?

      • @Raphaël Marfaux

        Un peu de condescendance c’est tellement facile et agréable.

        • et ca « Donc vos poncif du 18em quant au libéralisme et à sa place dans l’éducation si vous alliez les prêcher en terre sainte, du genre les USA vous feriez du bien aux français. » c’est pas condescendant?

  • Le mammouth est un rongeur… j’apprendrai ça à mes élèves lundi…
    Bon, le privé, subventionné par les entreprises ET l’Etat, ce sera pour les riches, les autres iront dans des écoles de pauvres…

    Quant aux étudiants, ils seront endettés avant d’avoir un emploi et un salaire… donc corvéable pour le premier boulot venu non qualifié… Belle société que vous nous promettez là!

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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