G20 : l’irresponsabilité au sommet

Les plus hauts responsables des pays du G20 appellent ouvertement au laxisme budgétaire. Irresponsable.

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G20 : l’irresponsabilité au sommet

Publié le 23 février 2013
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Les plus hauts responsables des pays du G20 appellent ouvertement au laxisme budgétaire. Irresponsable.

Par Patrick Smets, depuis Bruxelles, Belgique.

Le communiqué final du dernier G20 confirme implicitement que la dette publique est hors de contrôle. Les objectifs de réduction de la dette sont remis à plus tard à cause des conditions économiques mondiales et les pays sont invités à « prendre en compte les conditions économiques à court terme ». Ce langage codé signifie simplement que les gouvernements ne doivent plus prendre en compte une quelconque limite à leurs déficits budgétaires.

Cet appel au laxisme budgétaire intervient après des prises de position similaires du FMI et la remise en cause de la norme des 3% dans de nombreux pays européens. Nous constatons une fois de plus qu’il est impossible pour les institutions étatiques de se placer durablement dans une perspective de rigueur budgétaire. Rappelons que les déficits publics ne peuvent être financés que par le recours à l’emprunt et qu’ils sont la cause directe de l’augmentation de la dette publique.

Les dirigeants du G20 appellent donc concrètement à la continuation de la politique d’endettement permanent, malgré les dégâts évidents causés par cette politique partout dans le sud de l’Europe.

Il est inutile d’espérer une amélioration des finances publiques dans ces conditions et il est donc absurde de croire à un possible remboursement des dettes publiques occidentales.

En Belgique, seul le Parti Libertarien propose une véritable stratégie de sortie de crise face au système technokeynésien incapable de se réformer. Il faut commencer par apurer la situation budgétaire en annulant la dette publique. Ensuite, il convient de restaurer une monnaie saine appuyée sur un étalon-or. Enfin, la relance ne pourra venir que d’une baisse drastique de la pression fiscale et du poids de l’État.

Sous ces trois conditions seulement, nous parviendrons à éviter de nous retrouver dans la situation de la Grèce.


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