Inévitablement, le socialisme tourne au vinaigre

L’Argentine et le Venezuela montrent à la France que le chemin du socialisme mène systématiquement à la ruine.

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Inévitablement, le socialisme tourne au vinaigre

Publié le 11 février 2013
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Au cours de l’Histoire, on a pu vérifier que le socialisme, même à petites doses, provoquait quelques effets secondaires fâcheux. Quand bien même, certains pays persistent dans leurs erreurs. L’actualité récente nous fournit quelques exemples limpides, illustrant à merveille les expériences qu’il faudrait éviter à tout prix.

Pour commencer, prenons le cas de plus en plus dramatique de l’Argentine. Je dis « dramatique » à raison, puisqu’on parle ici d’un pays qui avait réussi à se hisser, au début du 20ème siècle, parmi les pays les plus riches de la planète (7ème rang mondial en 1930) et s’était forgé une réputation telle qu’on avait vu, en France par exemple, l’émergence d’une expression telle que « riche comme un Argentin », et qui dégringole doucement dans les classements, pendant que sa population s’appauvrit, au point qu’on voit maintenant fleurir les blogs comme celui de Ferfal qui explique plutôt comment survivre à l’effondrement en cours.

Et depuis les années 2000 et l’arrivée de Nestor Kirchner, le pays aura résolument décidé de s’orienter vers un socialisme de plus en plus pur (ou dur, selon l’opinion), politique d’ailleurs suivie avec entrain (et une main lourde contre les manifestations d’opposants) par sa femme, Christina. Assez rapidement et en conformité avec l’idéologie collectiviste, le marché libre a été relégué à la partie congrue de l’économie, soi-disant pour favoriser une justice sociale qui s’est traduite par une plus grande injustice, une plus grande pauvreté, et, comme systématiquement dans les pays socialistes, la concentration croissante des richesses et du pouvoir dans les mains d’un petit nombre d’apparatchiks et leurs amis.

Communism : it's a party

De façon fort intéressante, le déclin argentin observé sous les Kirchner s’accompagne d’une inflation galopante, d’une joyeuse impression de papier monnaie et d’un effondrement progressif des mécanismes de marché.

Ce qui devait arriver arriva : le 4 février, dans l’indifférence des médias occidentaux qui avaient d’autres chats à fouetter, Kirchner a décidé de fixer purement et simplement les prix des biens vendus en supermarchés pour une période de deux mois. Comme on peut d’ores et déjà s’en douter, les consommateurs un peu avisés vont se ruer sur les produits dont ils vont avoir besoin pendant les deux prochains mois, sachant que lorsque la fixation tombera, le 1er avril prochain, les prix vont bondir pour rattraper l’inflation.

Bien évidemment, cette fixation autoritaire des prix intervient après des mesures coercitives fortes sur les mouvements de capitaux, une restriction de l’accès au dollar américain (utilisé par le peuple pour se prémunir de l’inflation du peso argentin) et une augmentation subite des Credit Default Swaps sur la dette argentine. Et pour compléter le tableau de la montée en puissance de l’interventionnisme d’État, le gouvernement argentin vient d’interdire les publicités des supermarchés et des revendeurs d’électronique dans les principaux journaux du pays. L’idée derrière cette interdiction est d’empêcher les journalistes du cru de récolter les prix à la consommation et d’établir ainsi un indice des prix plus solide que celui produit par le gouvernement, largement sous-évaluée (sous-évaluation qui a d’ailleurs valu des mesures de sanction par le FMI).

Pas de doute, le socialisme argentin est en train, comme tous ses précédents avatars historiques de par le monde, de tourner dictatorial, avec un effondrement économique complet à la clef, hyperinflation comprise.

communism party is over

Dans le même temps, l’autre grand pays joyeusement socialiste d’Amérique Latine, le Venezuela, continue de s’enfoncer dans un marasme dans une trajectoire descendante que même la provisoire sortie de crise de 2010 (qui a plutôt bien profité à l’Argentine ou d’autres pays voisins) n’a pas réussi à redresser. Depuis l’avènement de Chavez au pouvoir, le pays, pourtant fort riche en pétrole, n’enregistre aucune révolution autre que bolivarienne, une inflation à deux chiffres et une gestion de sa monnaie particulièrement complexe.

Là encore, ce qui devait arriver arriva : samedi dernier, le bolivar a dévissé de plus de 30%. Concrètement, cela signifie que les Vénézuéliens viennent de s’appauvrir un bon coup, à savoir … 46% (le bolivar perd 32% de sa valeur face au dollar, ce qui veut dire que tous les biens d’importation cotés en USD deviennent 46% plus chers)

Tout ceci ne doit, malheureusement, rien au hasard. Il faut bien comprendre que ces petites manipulations honteuses sur la monnaie ne sont que le résultat parfaitement prévisible et prévu d’une incompréhension compacte de l’économie par les dirigeants socialistes de ces pays. Et ce qui est à l’œuvre en Argentine et au Venezuela n’est que l’illustration de ce qui va inévitablement arriver dans les autres pays qui tentent les mêmes recettes idiotes. Ainsi, les efforts colossaux de la BCE pour créer une inflation durable, pour le moment contrés par le désir du secteur privé d’apurer aussi vite que possible sa situation (d’où la faible création actuelle de crédit), aboutiront inévitablement à réduire la valeur de l’Euro dans des proportions énormes. De la même façon, les bidouillages monétaires spasmodiques de Ben Bernanke à la Fed américaine affaiblissent tous les jours un peu plus le dollar qui ne doit sa survie actuelle qu’à la position américaine dominante et à l’intérêt bien compris des principaux opérateurs du système actuel à faire tenir le rêve éveillé aussi longtemps que possible.

che vador

Parallèlement à ces expériences socialistes calamiteuses en Argentine et au Venezuela, il est ironique de constater que l’expérience chilienne, même modérément libérale, aura apporté à ce pays (qui ne dispose pas des ressources pétrolières de Chavez, par exemple) des bénéfices constants que les actuels sociaux-démocrates au pouvoir ne veulent surtout pas remettre en question. Il faut dire que l’expérience socialiste chilienne a montré là encore sans ambiguïté que la catastrophe est toujours au bout.

Chaque jour, les expériences qui sont en cours dans tous les pays du monde pointent dans la même direction : les gouvernements qui savent tenir un budget (sans déficits), qui laissent le marché aussi libre que possible et qui limitent les interventions de l’État aux stricts domaines régaliens (armée, diplomatie, police, justice) sont les pays qui cumulent à la fois les indices de liberté, de développement humain et économique les plus élevés. Chaque gouvernement qui introduit, même à petites doses, des principes libéraux de gestion publique, de libéralisation, de subsidiarité et de moindre interventionnisme, obtient de façon systématique des effets positifs et bénéfiques documentés. Inversement, chaque gouvernement qui s’entête dans des politiques keynésiennes dépensières, qui fait fi de l’équilibre budgétaire, chaque gouvernement qui assoit sa légitimité démocratique sur la distribution de prébendes, d’avantages sociaux de plus en plus éloignés du régalien, chaque gouvernement qui intervient sur tous les marchés pour orienter les comportements des consommateurs, en bon constructiviste, chaque gouvernement qui empile ces habitudes collectivistes et socialistes finit systématiquement par conduire le pays à sa ruine.

La France et plus généralement l’Europe ou les États-Unis ont ouvertement choisi ces voies socialistes. Tout comme le Venezuela et l’Argentine, la ruine sera au bout, inévitable.

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  • Mais c’est moi sur la photo ! Hélas j’ai perdu mes pouvoirs, mais je compte bien sur Disney pour équilbrer le monde de la force. Ceci dit on peut se poser la question : pourquoi ces cons continuent à utiliser le socialisme de grès ou de force ? Pourquoi ces cons de Français ne bougent pas ? Je crois que ces Français n’ont toujours pas compris que la caisse de l’Etat est vide, mais que celui ci lorgne sur les comptes épargnes avec des gros yeux baveux, bouffis et des gros doigts boudinés sales….attention, bientôt le mariage à 3 avec un inspecteur des impôts !

  • Même un ancien collaborateur Kirchnerista confirme la débâcle. L’ex ministre argentin de finances, Mr. Roberto Lavagna, dit en début de février 2013: « Il est très possible, qu’après les élections législatives d’octobre, on assistera à un fractionnement du taux de change(…), le gouvernement n’arrive pas à contrôler l’économie et chaque mois fait face à des problèmes majeures. » Il y a de plus en plus d’écart entre le taux du dollar de la « Calle Florida » (le Blue Dollar fixé par le marché) et le dollar officiel (taux fixé par le gouvernement). Tandis qu’en Décembre 2012 le gouvernement décrétait le taux du peso face au dollar comme étant de 4.92, le Blue disait 6.8. Tandis qu’en Janvier 2013 le gouvernement décrétait le taux comme étant de 4.98, le Blue disait 7.92. Certains parlent d’un taux pour le bleu de 10 à la fin de l’année si le gouvernement continue avec ses émissions.

  • Z’avez oublié de mettre le cas de l’Uruguay qui se débrouille pas mal du tout aussi
    Bon le Brésil est vite fait socialiste, ils commencent à prendre leur envol aussi…

  • Si les dictateurs socialistes pouvaient s’ inspirer de l’acte au combien responsable et digne de Benoit XVI, alors le monde ne s’ en porterait que mieux.

  • C’est fatal : quand on mélange la médiocrité à l’excellence, on tue l’excellence.

  • Comment est-il possible d’être à ce point sans aucun libre arbitre intérieur ? Perdu dans votre zone de confort, petit-bourgeois, prenant sans cesse dans cet article les pauvres arguments néolibéraux appris dans ces miteuses écoles de commerce et très bien vomis par la suite. Ce qui vous intéresse par dessus tout, c’est le libre accès des riches à un marché mondial, que dis-je une jungle terrible où l’on recherche toujours l’exploitation la plus diabolique. Vous le voulez sans entraves, tant que les esclaves produisent pour vous, tant qu’ils se saignent pour votre porte-monnaie en crocodile. Tant qu’ils fassent seize heures par jours, comme un chinois, qu’ils dorment dans ces usines lugubres, serviles d’une condition que vous, petit occidentaux, vous feignez de voir. La Chine n’a rien de communiste, c’est le pays le plus capitaliste, le capitalisme appliqué, une production essentiellement répressive et une consommation « déesse » absolument permissive. Tantôt esclave de ma production, tantôt maitre de consommer, déformation schizophrénique du libre marché ne visant à faire des hommes, des consommateurs abrutis. Bergson, le philosophe français, disait « si vous donnez plus de puissance aux hommes, il faudra qu’ils aient un supplément d’âme ». Aujourd’hui, on ne veut pas que les gens soient libérés dans leur être, mais simplement de bons consommateurs pour que les plus riches s’enrichissent sans qu’ils ne craignent aucunes révoltes de la masse serviles, tant elle est sous hypnose devant la publicité, le culte de l’argent et le totalitarisme marchand. Sans le savoir, certainement, puisqu’en allant si loin dans le dénigrement du « socialisme », vous ne faites que montrer votre ignorance de ce que c’est. Je ne le suis pas pour ma part, mais je reconnais que Marx est le plus grand penseur d’économie politique. Que l’on soit d’accord où pas, sa façon de reprendre Feuerbach et Hegel, dans le matérialisme historique et le rapport capital/travail, personne n’était allé si loin dans la compréhension des rapports de production. D’expliquer aussi l’aliénation au travail.

    « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude … » Aldous Huxley.

    Le problème dans votre approche est de voir la monnaie, l’argent (Le sang du pauvre, Léon Bloy) avec plus d’importance que la condition humaine elle-même. C’est nier l’homme avant tout pour des profits privés qui ne seront jamais reversé aux individus. Vous prenez l’exemple du Venezuela mais sans prendre en compte l’histoire du pays, sa démographie et les changements intervenus sous Chavez. Vous occultez l’aspect humain de sa politique. Pendant cent ans, le Venezuela a été sous l’égide plus ou moins coloniale des USA, volant leurs ressources naturelles, avec plus de 80% de pauvreté dans un pays extrêmement riche en pétrole (le plus riche même, avec trois cent milliards de barils). Une élite blanche s’est accaparée les bénéfices colossaux du pétrole sans rien reverser aux autochtones vénézuéliens. Chavez a nationalisé le pétrole, et les revenus parviennent aujourd’hui aux peuples défavorisés, avec l’installation de logements sociaux, une éducation, une démocratie participative. Tout n’est pas parfait mais les résultats sont là et la pauvreté à largement baissé passant de 80% à 50% en 13 ans. Avant de penser à ce que les riches s’en mettent pleins les poches, sans entraves dans leurs marchés monopoliesques, il faudrait penser à regarder l’importance du facteur humain sur l’argent.

    Le bonheur et la transcendance sont d’ordre moral, la sagesse s’acquiert par l’être et non par l’avoir. Le paraitre (la pub), l’avoir (culte de l’argent et de la possession) sont d’ordre purement profane et n’engendre que la luxure de l’esprit. Il s’agit de ne pas prendre à la légère la nature philosophique des choses. Défendre une idéologie qui fait passer l’avoir avant l’être, est extrêmement dangereuse et fait courir l’homme à sa perte.

    « Je crois profondément, que le véritable fascisme est celui que les sociologues ont appelé, de façon trop débonnaire, la « société de consommation ». Une définition qui semble inoffensive, purement indicative. Mais il n’en est pas ainsi. Si l’on observe bien la réalité, et surtout si l’on sait lire dans les objets qui nous entourent, dans le paysage, dans l’urbanisme et surtout dans les hommes, on voit que les résultats de cette insouciante société de consommation, sont les résultats d’une dictature, d’un véritable fascisme. Dans le film de Naldini, nous avons vu des jeunes encadrés, en uniforme… Avec une différence, cependant. Les jeunes d’alors, au moment-même où ils enlevaient leur uniforme et reprenaient le chemin pour retrouver leurs familles et leurs champs, redevenaient les italiens d’avant, avant le fascisme.
    Le fascisme les avait rendus, en réalité, des pantins, des serfs, et les avait peut-être même en partie convaincus, mais il ne les avait pas touché sérieusement. Au fond de leur âme, dans leur façon d’être.
    Ce nouveau fascisme, cette société de consommation, par contre, a profondément transformé les jeunes, il les a touchés dans leur intimité, il leur a donné d’autres sentiments, d’autres façons de penser, de vivre, d’autres modèles culturels. Il ne s’agit plus, comme à l’époque mussolinienne, d’une non-règlementation superficielle, de parade, mais d’une non-règlementation réelle qui a volé et changé leur âme. Ce qui signifie, en fin de compte, que cette civilisation de consommation est une civilisation dictatoriale. En somme, si le terme fascisme signifie arrogance du pouvoir, la société de consommation a bel et bien réalisé le fascisme. » Pier Paolo Pasolini

    Si vous voulez vous ouvrir un peu sur le sujet, et écouter les autres qui ne sont pas forcément vos ennemis mais qui pensent différemment (qu’ils soient socialistes ou pas, cela ne doit pas être un problème normalement), je vous propose de regarder le documentaire très bien réalisé par JF Brient, « De la servitude moderne » : http://www.dailymotion.com/video/xitxs9_de-la-servitude-moderne-jean-francois-brient-fr-2009_webcam

    Et lire des auteurs comme Christopher Lasch, Michel Clouscard, Jacques Ellul ou Pier Paolo Pasolini. Peut-être prétendument de « gauche » mais c’est de l’intelligence que d’écouter et de comprendre les autres arguments. Au moins pour pouvoir les réfuter.

    Bien à vous.
    Accatone.

    • La consommation est le socialisme. Être libre est le libéralisme. Vous vous êtes donc obligé à écrire un texte faux et hors sujet. Normal 1 symbolise t’il vos valeurs ? Pourtant il est tres riche et il est monté sur la tête des autres pour arriver à son poste…

    • La chine est devenu riche car elle a été utilisée par le monde entier pour produire des biens, marchandises. De pays pauvre elle est passée à riche. Dans nos pays nous avons supprimer l’outil production au profit du service d’Etat qui ne produit rien et au contraire mange l’argent du peuple. Votre argent donc. Pas le mien, car je ne suis plus Français. Non pour l’argent, mais pour fuir la dictature des médias, des politiques et de ses habitants. Je ne voulais pas que mes enfants soient endoctrinées au socialisme dans les écoles. Et j’en avais ras le bol de me faire narguer par des fonctionnaires et leurs 32 heures/mois qui savent exactement comment faire pour bien vivre dans ce système sans avoir à payer d’impots. Alors oui, la France est une dictature, et oui les Français aiment ça. Libre à vous d’y rester pauvre….

    • Hors sujet. Epic fail.

    • C’est ça, continuez à essayer de nous prendre pour des cons avec votre pseudo-marxisme à deux balles, vos contes de fées à la mord-moi-l’noeud (genre vivre d’amour, d’eau fraiche et -j’allais oublier- d’air pur).

      Mais, voyez-vous, le monde dans lequel nous vivons n’est pas un dessin animé à la Walt Disney. Et, contrairement à ce que vous croyez, il n’y a pas que des cons en face de vous.

      Dont acte.

      • En France il y a quand même une majorité politique socialiste. C’est pas pour le bien du pays. En même temps à droite ils ne font pas très fort. Cela laisse fortement l’envie de vivre d’amour et d’eau fraiche (et d’air pur) au moins c’est plus concret. Pour les cons, hélas il en existe de partout. J’ai quand même l’impression que cela ne va pas s’arranger avec le temps : essai missiles en Coree par exemple. Quant à Disney c’est une belle réussite économique qui fait rêver petits et grands. Cela n’avance pas le débat, est hors sujet mais prouve que nous autres humains n’arriveront jamais à évoluer vers autre chose que notre propre nature humaine. C’est triste, surtout avec des gens intelligents.

    • Mon pauvre Accatone, vous devez être le fils spirituel d’un croisement de José Bové et de Nomie Klein qui aurait été mis au monde par Marx.

      A la vérité, on ne peut pas vous en vouloir, vous avez été formaté par l’éducation nationale française, comme nous tous… Nous n’avions pas le choix. Mais libre à vous d’en sortir.

      L’auteur ne fait qu’un constat réaliste. La véhémence de vos écrits montrent les limites de votre intelligence. 🙂

    • Mr. Accatone, Même les gens de gauche seront (bien que certains approuveront sa « contribution » à la lutte sociale) d’accord sur le fait que Marx a fait un grand mal à l’économie comme science. Ils vous diront que les thèses de Marx en matière d’économie ne sont pas scientifiques et elles peuvent juste être qualifiées en tant que idéologies politiques. Ils vous diront que la politique ne peut pas se mélanger avec la science (ce qui fait Marx). Il existent beaucoup d’économistes de gauche qui vont pas hésiter à mettre l’étiquette de pseudo-science au marxisme et qui vont pas hésiter à critiquer de concepts pseudo-scientifiques (marxistes) comme le modèle de la « Rose de Peters ». Votre commentaire est le digne exemple, il est surchargé d’idéologie et pas de vérités scientifiquement prouvables.

    • arrêtez de carricaturer les libéraux. vous montrez juste à quel point vous ne savez pas ce qu’est le libéralisme. le néolibéralisme n’existe pas, personne ne se dit néolibéral. le « taux de pauvreté » est une des plus « belles » escroqueries intellectuelles de l’économie. Il est défini généralement (car ça change selon les pays!) comme étant égal à 50% du salaire médian. Et a donc tendance à mesurer les inégalités.
      Dans un pays composé de 80% de milliardaires en euros et de 20% de millionnaires en euros, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté serait élevé! Ou encore: augmentez le revenu des plus pauvres de 10% et augmentez les revenus des plus riches de 20% et le nombre de gens vivant sous le seuil de pauvreté… augmente! Alors que le sort des plus pauvres s’est amélioré. les études sur la pauvreté, non pas en valeur relative telle que donnée par les stats officielles mais en valeur absolue, en terme de disponibilité de l’eau potable, de quantité de calories/jour, de micro-onde, télé, conso d’électricité (quand électricité il y en a), soins médicaux, scolarisation des enfants…sont beaucoup plus intéressantes. Comme on peut facilement s’y attendre, un « pauvre » américain est bien plus riche en valeur absolu qu’un riche du tiers-monde.

    • le libéralisme permet l’enrichisssement généralisé (y compris des plus pauvres) tandis que le socialisme c’est l’appauvrissement généralisé. d’ailleurs, ce n’est pas pour rien que les socialistes sont omnibulés par les inégalités et incapablent de comprendre que le vrai problème s’est la pauvreté. faut il mieux un gros gateau réparti en part inégale ou un petit gateau réparti en part égale ?? « une démocratie participative » museler les médias, arrêter les opposants, frauder les élections,….vous avez une drôle définition de démocratie. « Chavez a nationalisé le pétrole » on voit le résultat: le vénézuela l’un des pays avec les plus grosses réserves de pétrole est aujourd’hui obligé d’importer du pétrole alors qu’avant, elle en exportait. « Une élite blanche s’est accaparée les bénéfices colossaux du pétrole » oui cette élite a été remplacé par l’élite chaviste. votre pote chavez était millardaire (tout comme ses proches). l’élite chaviste a beau hair les usa, ils ont de jolis maisons à miami. dites moi vous savez ce qu’est la maladie hollandaise ??manifestement non.

    • « Vous occultez l’aspect humain de sa politique » on voit le résultat de sa politique populiste. chavez n’a pas amélioré la situation des plus pauvres, il a fait des pauvres sa clientèle électorale. il a fait d’eux des assistés sauf qu’aujourd’hui, il n’y a plus de fric pour continuer à financer cette clientèle. donc le régime en place utilise des méthodes de plus en plus dictatoriales. la pauvreté augmente au vénézuela. l’ensemble de la population s’appauvrit sauf les proches du pouvoir qui s’enrichissent grace au pillage du vénézuela. aujourd’hui, il y a des pénuries partout au vénézuela sans parler du problème de la violence qui est devenu endémique. le vénézuela est ruiné grace à la politique de chavez.

    • « Tant qu’ils fassent seize heures par jours, comme un chinois, qu’ils dorment dans ces usines lugubres, serviles d’une condition que vous, petit occidentaux, vous feignez de voir » Si ces gens acceptent de faire ça au lieu d’autres choses, c’est qu’ils ont quelque chose à y gagner, sinon ils ne le feraient pas. Il faut aussi regarder le cadre préexistant sinon c’est caricatural, exemple : en Chine de nombreux agriculteurs du Changjiang préfèrent quitter la campagne pour rejoindre les villes, afin d’y trouver un emploi manufacturier basique (exemple de Foxconn à Shenzhen), car ils jugent que les conditions de vie y sont meilleures qu’avant.
      Bien qu’il soit vrai que les conditions de vie ne sont pas « occidentales », l’augmentation de la demande et l’accroissement de la spécialisation, provoque un boom des salaires, avec une croissance qui permet une augmentation de la consommation intérieure et de financer des infrastructures meilleures, bref pour ces pays les délocalisations sont bonnes, et au nom de quoi n’auraient-ils pas le droit de nous faire concurrence ? Au nom de la loi de la majorité ?
      Comment peut-on se prévaloir d’aider les pays pauvres, et ne pas vouloir de leur concurrence ?
      Les pays riches peuvent se permettre des avantages comparatifs qu’eux ne peuvent pas, ainsi il faut miser sur la formation, l’innovation, la recherche, comme le font la Suisse, la Suède, la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, le Luxembourg, Le Japon, la Corée du Sud, etc.

    • Les théories socialistes ont été démontées propre en ordre. Les économistes ont montré que ces théories n’ont aucune structure interne cohérente (lisez par exemple Bohm-Bawerk pour ne citer que lui), et qu’elles reposent sur des conceptions erronées, notamment de la valeur du travail, de l’échange, du capital ou du profit. Il n’y a pas un économiste sérieux qui défende les conceptions de Marx. Il n’y a pas une faculté d’économie où l’on enseigne son modèle économique comme on enseigne le modèle IS-LM, la théorie du consommateur, etc. Dans les facultés d’économie Marx fait partie de l’histoire des idées comme Freud en psychologie. Il a été montré mathématiquement que la planification de l’activité économique était moins efficace que l’économie de marché. Allez lire la démonstration de Barone 1908, c’est un bijoux. L’économétrie durant tout le 20ème siècle a massivement montré que les mesures socialistes (contrôle des prix, salaire minimum, etc.) ne permettent pas d’atteindre les objectifs souhaités et/ou produisent des effets secondaires qui sont plus problématiques que le problème qu’on essaye de solutionner.De même, les mesures comparatives montrent sans ambiguïté que plus les pays protègent la propriété, plus il y a de liberté économique, plus ces droits entrent en force dans la réalité grâce à un système de tribunaux efficaces, et plus à l’arrivée on a un revenu réel élevé par habitant y compris pour les plus pauvres. Allez lire par exemple De soto. En d’autres termes, l’économétrie a montré dans toute sorte de domaines économiques ce que les mathématiques avaient anticipé. Finalement, l’histoire a également montré que chaque fois qu’on a essayé le socialisme, et on l’a essayé plusieurs comme on répète en science une expérience pour voir la robustesse du résultat, ça finit très mal. http://www.institutcoppet.org/2013/02/16/de-l%E2%80%99impossibilite-du-socialisme-par-hans-hermann-hoppe/

    • le fascisme est une idéologie totalitaire qui est, on ne peut plus opposé au libéralisme. le fascisme est du national socialisme, cette idéologie propose un état qui controle tout, un état surpuissant. l’argument du fascisme est tjs le même argument utilisé par les communistes. franchement, changez de disque avec le fascisme. car l’idéologie fasciste a bcp de points communs avec l’idéologie communiste. je vous conseille de lire Ernesto Galli della Loggia, un professeur renommé d’histoire moderne et contemporaine qui a beaucoup étudié le fascisme ainsi que la propagande des communistes et des partis de gauche avec l’Antifascisme. Galli della Loggia distingue donc deux antifascismes, pour mettre fin à cette déformation de l’histoire : un antifascisme avec un a minuscule qui est celui de tout démocrate, opposé de facto au fascisme, et un Antifascisme idéalisé qui appartient à la propagande communiste. l’historien français François Furet dans Le Passé d’une illusion a aussi analysé la propagande qui a entouré le mouvement Antifasciste. comme disait Revel, l’argument selon lequel le communisme serait démocratique parce qu’il a contribué à la lutte antifasciste n’est pas plus recevable que celui qui consisterait à dire que le nazisme fut démocratique parce qu’il a participé à la lutte contre le stalinisme. Que le communisme ait participé au mouvement qui a fait tomber le nazisme ne doit pas empêcher une analyse sur les similitudes entre ces totalitarismes et sur le caractère structurellement liberticide et inefficace du communisme.

    • la glorification de la consommation et la surconsommation ne viennent ni du libéralisme ni du capitalisme mais du keynésianisme qui est l’idéologie économique proné par les gauchistes. http://www.contrepoints.org/2012/11/29/106085-revenir-a-la-sobriete-originelle-du-liberalisme
      un conseil lisez la route de la servitude d’Hayek. vous serez un peu moins ignorant.
      le problème s’est que vous dites tellement de connerie que je ne sais pas où commencer pour vous contredire. en plus, si je devais démonté toutes vos affirmations ridicules, j’en aurais pour des heures

    • le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
      cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté. A LIRE : « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
      C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre. le capitalisme est un sytème parfaitement morale contrairement à ce que disent les anticapitalistes: http://nicomaque.blogspot.fr/2013/02/le-capitalisme-est-il-moral-ce-que-vos.html http://www.contrepoints.org/2012/01/31/66856-le-capitalisme-le-systeme-le-plus-vertueux-jamais-invente

    • je vous conseille de lire ces articles tres intéressants qui expliquent ce que c’est le libéralisme :
      http://www.wikiberal.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme
      http://www.contrepoints.org/2013/12/22/150897-quest-ce-que-le-liberalisme-2
      http://www.contrepoints.org/2013/04/07/120782-oui-le-liberalisme-est-social
      je vous conseille de lire les différents articles d’idées recues sur le libéralisme: http://www.contrepoints.org/?s=id%C3%A9e+recu+lib%C3%A9ralisme

  • pouvez-vous, s’il vous plait, la prochaine fois, mettre plus de chiffres ou d’exemples concrets car quand je donne certains articles à mes collègues d’extrème-gauche, ils n’y voient que des mots aussi idéologique qu’eux. Je suis d’accord avec vous mais donner des chiffres (l’inflation, les pays qui chutent dans les rangs mondiaux, les pays qui montent, les IDH, le taux ppa..) Merci pour l’article

  • Merci à Accatone d’avoir écrit longuement et d’avoir mentionné la vidéo « De la servitude moderne ». Comme je me pose encore la question de savoir si le socialisme a du bon, je suis à la recherche des écrits intelligents qui le défendent. Mais Accatone ne fait pas la distinction entre l’outil et celui qui le tient. Après tout, si l’homme était intelligent, non prédateur, et se sentant lié à son congénaire-adversaire (ce qui viendra peut-être), même le communisme aurait pu marcher… Mais ce n’est pas encore le cas, et il faut se demander quel est le système qui fera le moins de catastrophes. L’avantage de la démocratie, de la subsidiarité et de la concurrence, c’est justement qu’on ne peut pas faire n’importe quoi. Jamais dans l’histoire la « démocratie » n’a été une évidence ; une population blessée spirituellement est vouée au malheur car aucun système ne peut la faire correctement fonctionner. Une guerre, une oppression, un choc culturel (l’accéleration actuelle du savoir en est un) peuvent faire des dommages longs à réparer. H16 porte une conclusion convainquante à son article.

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L’école du libéralisme est un cycle de conférence-débats conçu pour découvrir et approfondir notre connaissance du libéralisme. Le cycle se compose de matinées (des samedi). Il est ouvert aux jeunes, étudiants ou professionnels. Il est animé par des universitaires et chercheurs : économistes, juristes, historiens, philosophes… car le libéralisme n’est pas qu’une affaire d’économie !

Au programme du samedi 14 décembre :

9:00 – 9:30 : café, croissants et accueil

9:30 –... Poursuivre la lecture

Des leçons utiles et passionnantes, pour y voir plus clair sur quelques-unes des grandes questions économiques contemporaines.

Douze ans après ses 8 leçons d’histoire économique, Jean-Marc Daniel nous propose 10 nouvelles leçons. Toujours avec l’idée qui lui est chère que les événements qui se produisent paraissent souvent inédits, exceptionnels, voire particulièrement dramatiques, à ceux qui les vivent. Ces derniers omettant toutefois que, dans nombre de situations, les leçons du passé auraient p... Poursuivre la lecture

Les Français ont redécouvert avec surprise, il y a quelques années, l’inflation, qui avait presque disparu depuis une génération. Ils en ont vu les conséquences sur leur pouvoir d’achat, leur épargne ou les taux d’intérêt de leurs emprunts. Certes, presque partout dans le monde, l’inflation a récemment diminué, mais elle n’a pas disparu et peut revenir en cas de dérapage monétaire ou d’une gestion budgétaire trop laxiste. Selon l’OCDE, l’inflation est encore en 2024 (communiqué du 4 septembre) de 5,4% en moyenne, de 6,7% pour le G20 e et de 2... Poursuivre la lecture

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