C’est suite à un document de l’IREF et de Contribuables Associés que le Conseil Constitutionnel a été saisi et a censuré une partie de la loi de finances 2013.
Article publié en collaboration avec l’Aleps.
Mauvaise fin d’année pour le Président et le gouvernement : le Conseil Constitutionnel a retoqué les articles de la loi de finances qui concernaient la taxation des hauts revenus à 75% et d’autres dispositions jugées confiscatoires. En fait, si l’on a beaucoup parlé des 75%, c’était l’arbre qui cachait la forêt.
La véritable question en effet était celle du plafonnement de l’ISF. Dans une précédente décision, le Conseil avait rappelé le principe suivant lequel nul ne peut payer un montant d’impôts supérieur à celui de ses revenus. Qu’à cela ne tienne : les experts de Bercy ont donné au gouvernement une parade astucieuse : il suffit de gonfler artificiellement le montant des revenus. Donc, le projet de loi de finances pour 2013 permettait d’intégrer dans le calcul du revenu des sommes qui en étaient jusqu’à présent exclues, et même des gains potentiels comme des plus values non encore réalisées, mais susceptibles de l’être. Ainsi passait-on d’un impôt calculé sur les gains réalisés à un impôt déterminé par la capacité contributive des assujettis.
Il s’agissait donc non seulement d’un tour de passe-passe, mais d’une discrimination systématique au détriment de ceux qui ont un potentiel d’enrichissement plus important, donc sans doute les créateurs, entrepreneurs, innovateurs, investisseurs et autres ennemis du peuple.
C’est ce glissement qui a été dénoncé dans un document conçu par l’IREF et Contribuables Associés, signé par Jean Philippe Delsol et Benoîte Taffin, qui l’ont transmis aux parlementaires de l’opposition en leur demandant de saisir le Conseil Constitutionnel. L’argumentation a été retenue. Le succès remporté montre l’efficacité redoutable d’un dialogue entre élus et experts, entre société politique et société civile. C’est dans cette voie qu’il faut engager l’avenir des réformes. L’art de la politique étant de rendre possible ce qui est souhaitable, il appartient aux citoyens de dire ce qui leur semble souhaitable, et aux élus de le réaliser.
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Cela reste éminemment grave que devoir rappeler l’impôt ne doit pas être supérieur aux revenus de la personne.
Principe qui n’est de toutes façons pas respecté. Dans le cas des droits de succession les impôts à payer peuvent être tout à fait supérieur au revenu de l’héritier, et rendre obligatoire une vente partiel de ses biens ou un endettement.
C’est un signe encourageant pour les contribuables qui se mobilisent et font entendre leur voix !
Plus d’infos sur cette action de l’IREF et Contribuables Associés :
http://www.contribuables.org/2013/01/02/plafonnement-de-lisf-victoire-de-contribuables-associes-et-de-liref/
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Ah oui, en effet . Big deal !!
On a baissé l’impôt pour certains de 100% à 99% !!
Avec ce genre de raisonnement, lorsqu’on vous crache dessus vous dites que ‘est la pluie !!
Comme d’habitude, la droite a pris la defense des plus riches, qui ont accumule patrimoine et revenus en exploitant de manière immorale les plus pauvres qu’ils méprisent.
contrairement à la gauche, qui prend la défense des pauvres en leur empêchant d’accumuler patrimoine et revenus en exploitant de manière immorale la classe moyenne qu’elle méprise.
La différence ? Le ptit méluche qui n’aime pas les riches, avec ses revenus de plus de 11000€ par mois ne s’embête pas à appliquer ses principes à lui même
Enfin en attendant la flat tax?Avec une allocation universelle a la place de toutes les aides actuelles?