Dégradation de Moody’s… et alors ?

Une seule agence de notation fait semblant d’y croire encore, elle appartient à un Français…

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Dégradation de Moody’s… et alors ?

Publié le 24 novembre 2012
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Après la décision de Moody’s, une seule agence de notation fait semblant d’y croire encore, elle appartient à un Français…

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Un ministre allemand, le périodique anglais le plus lu, une agence de notation américaine, tout ça en une semaine…

Techniquement, la note long terme de la dette de la France a été abaissée d’un cran par Moody’s. Cette décision intervient deux ans après la dégradation par Dagong (agence chinoise) qui l’avait dégradé dès juin 2010 et un an après qu’Egan Jones ne la dégrade pour une première fois, puisque cette agence de notation, en juin dernier, a abaissé de nouveau la note de la France à BBB. Tout le monde se souvient de S&P qui avait aussi dégradé la note de la France. Oui, clairement, la dette de la France est pourrie et à part Fitch qui, bien que de nationalité américaine, appartient à un Français, personne ne peu, sans perdre sa propre crédibilité, oser prétendre le contraire.

Il faut bien voir qu’en l’espace d’une semaine, nous avons eu le ministre de l’Économie allemand qui lâche avoir préparé un plan de relance pour la France, le premier périodique économique britannique qui parle (enfin) ouvertement de la France comme de la bombe à retardement de l’Europe et la très sélecte et politiquement correct Moody’s qui dégrade avec perspective négative ! Perspective négative, même pas stable, né-ga-ti-ve.

Des marchés déconnectés et avides de liquidités

Mais, allez vous me dire, cela n’a aucune importance puisque le CAC n’a pas bougé et les taux sont stables. Il faut comprendre que la bourse est désormais aux mains des financiers spéculateurs beaucoup plus que dans celles des investisseurs. Or, le monde de la finance aime les situations critiques. Pourquoi ? Parce que les banques centrales, BCE en tête désormais, répondent à toute situation de crise par un lâcher de liquidités. Ces liquidités se retrouvent dans le circuit financier (et non économique) et alimentent la spéculation.

Aucune perspective positive

La particularité de la dégradation de Moody’s, c’est qu’elle intervient tard, très tard par rapport à la réalité de la situation. C’est là que cette note peut être interprétée comme un total désaveu de la politique gouvernementale. Moody’s a attendu de voir avant de se prononcer. Elle a laissé le temps au gouvernement de se mettre en place, de prendre ses premières décisions, d’afficher ses objectifs et ses orientations. C’est à la vue de ces éléments qu’elle a considéré que rien ne lui permettait de penser que la France prenait le chemin de la normalisation, tant du côté de la gestion de sa dette que du côté de sa relance.

Depuis des mois, on nous raconte que le gouvernement est « obligé » d’afficher sa volonté de maintenir le cap des 3% de PIB de déficit (25% de ses recettes) afin de conserver sa crédibilité auprès des marchés et préserver ses taux d’emprunts. Raté. La dernière agence de notation qui faisait semblant d’y croire jette l’éponge. 3% de déficit, elle n’y croit pas, 0,8% de croissance, elle n’y croit pas, le rééquilibrage du budget par l’unique pression fiscale, elle n’y croit pas, la relance par l’étatisation, elle n’y croit pas. Même si elle cite le pacte pour la compétitivité comme une bonne orientation, c’est aussitôt pour en minimiser la portée et l’échéance. Irrémédiablement, la France glisse vers les pays insolvables, les pays qui ne paieront pas leur dette ou au prix d’une paupérisation de sa population rarement connue dans notre histoire.

Mais tout cela n’est pas nouveau. Nous le savons déjà depuis plusieurs années. Ce qui est nouveau, c’est que le ministre allemand de l’économie, la presse allemande et la presse britannique, la très sélecte Moody’s le disent. Si la loi du silence et du consensus se rompt, c’est que l’échéance s’approche.

—-
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  • Je n’ai eu de cesse de lire dans les médias francais que tout ceci relevait
    du complot…. Et oui, les francais persistent dans le déni….

  • AAA vers AA = actif pourri?
    Mais en fait c est cet article qui est pourri, juste un vieu tracte sans argumentation ou reflexion.

    • Il est par contre clair que votre argumentation à vous transpire la saine réflexion.

      • Je n argumente pas, je pose une question pourri, sur un article pourri et je constate, faut suivre.

        • nico: « Je n argumente pas, je pose une question pourri, sur un article pourri et je constate, faut suivre »

          Avant le grand crash la Grèce aussi étais très bien notée. Pour l’instant elle est a « C » ce qui ne semble pas dramatique mais correspond à un défaut.

          Maintenant si vous avez des faits qui démontrent qu’après 38 ans de dépenses 25% plus élevées que les rentrées on peut continuer encore longtemps avec en plus des impôts et une dette au taquets ou encore que les prévisions de croissance des gouvernements depuis 20 ans correspondent à la réalité, il est effectivement possible que cet article soit « pourri ».

          Mais la probabilité que vous ne compreniez rien à la situation économique de la France est bien plus élevée. Il est vrai que les médias ayant leur bonne part de responsabilité dans 38 ans de gabegie n’insistent pas trop dessus.

        • Comme le disait mon père : « d’un bourricot, on ne fera jamais un cheval de course ! » Hein mon nico ?

          • Je suis ravi que votre papa ai des réflexions aussi poussées, j’espère qu’il vous les a transmises. Vous lui transmettrez mes sincères salutations.

    • « AAA vers AA = actif pourri? »

      Pour de nombreuses sociétés de placements, oui. Leurs statuts leur interdisent de conserver des titres obligataires ayant perdu leur AAA et les obligent donc à s’en débarrasser.

  • nico

    et quand la France se cassera la figure, vous crierez  » c’est la faute des spéculateurs ! ».

    Quand on n’y comprend rien, on n’y comprend rien.

    • Pauvre nico…

      Vous êtes plutôt à plaindre !

      Allez, un effort, et ça ira mieux…

    • Quand la France se cassera la figure? Mais qu’est ce qu’on entend par se casser la figure?
      Ne plus rembourser sa dette? Oulalala, c’est vrai que ce n’est jamais arrivé dans l’histoire Française !
      Des fautifs? pourquoi chercher des fautifs? Il y en a toujours deux: Celui qui prête et celui qui emprunte.
      Les deux spéculent dans ce cas là. Donc oui ce sera la faute aux spéculateurs (mais pas dans le sens où vous l’entendez).

  • la réalité c’est que les gestions de fonds doivent placer de la dette. et la france est un pôle de stabilité

    croyez-vous que la situation de la gB soit plus enviable?

    article décliniste et défaitiste. un patron pas pigeon

    • Oui, vous avez raison. La France est en excellente forme écocomique. Tout ceci n’est qu’un complot orchestré par un pacte secret germano-anglo-saxon. Nous pouvons être rassurés, la croissance, qui va revenir avec vigueur en 2014 selon Hollande, va nous permettre de rembourser notre dette publique gigantesque en un minimum de temps. NB : La politique de l’autruche a de tout temps démontré sa grande inefficacité…. Sur ce, bonne soirée tout de même !

      • « Oui, vous avez raison. La France est en excellente forme écocomique.  »

        Tout est une question de comparaison, la Chine a besoin de plus de 8% de croissance sinon elle développera du chomage en masse. Sa population vieillit à une vitesse accélérée. La Chine est-elle dans une excellente forme économique?
        « Quand la Chine se réveillera, le monde tremblera »? Ok, mais combien de temps?

        « NB : La politique de l’autruche a de tout temps démontré sa grande inefficacité…. »
        Je vous avoue que la politique de l’indicateur unique est tellement plus efficace….

    • avi: « la réalité c’est que les gestions de fonds doivent placer de la dette. et la france est un pôle de stabilité »

      Vous tirez votre savoir économique de Mickey parade ou vous vous droguez ?

      • Non non je ne comprend rien, vous avez raison!
        Enfin en attendant, comparer la Grèce et la France me parait tellement bas de gamme que je ne vais pas répondre.
        Mais on peut aller encore plus loin si vous voulez comme on joue aux notes: Les subprimes étaient très bien noté jusqu’en 2007 hein! après tout!
        Mais si on va dans cette direction? dans ce cas qu’est ce que signifie une notation? Rien?
        Pour la Grèce, on passe de AA à C et pour vous la notation signifie encore quelque chose?
        Pour les subprimes, n’est ce pas notre superbe agence Moody’s qui les notaient AAA? Qui, d’ailleurs, les a dégradé d’un coup.
        Oulala on voit qu’il y a de la reflexion profonde dans leur manière de noter dis donc, des perspectives et des calculs sur le long terme ! (ironie bien évidemment)

        Mais, comme je le disais, en fait c’est cet article qui est pourri, juste un vieu tracte sans argumentation ou réflexion.

        • Nico: « Mais on peut aller encore plus loin si vous voulez comme on joue aux notes: Les subprimes étaient très bien noté jusqu’en 2007 hein! après tout! »

          On s’en fout des notes, en 2007 tout le monde était euphorique (A part les libéraux qui voyaient croitre au delà du raisonnable les états) et beaucoup d’œillères sont tombées depuis.

          Mais t’as toujours rien à répondre sur les 38 ans de déficits continu les 25% de dépenses en plus depuis 38 ans, la dette à 90%, les impôts et le chômage au taquet qui n’est jamais redescendu alors qu’a coté un pays fait 2.8% avec une dette à 30% ?

          Moody c’est une chose (on s’en fout) mais tu devrais être alerté au moins par la danse complètement incohérente en apparence de Hollande. C’est le socialisme qui se confronte à la réalité de la France. Ils n’en sortiront pas, ils ne peuvent économiquement et politiquement pas, pas en france.

          Nico: « Enfin en attendant, comparer la Grèce et la France me parait tellement bas de gamme que je ne vais pas répondre. »

          Pourquoi, tu crois que les portugais, les espagnols, les italiens et les grec sont tous des singes dégénérés et que le phââre de la civilisation, la frâonce ne peut pas faire faillite même si elle continue à faire de la dette pendant 100 ans et à dépenser comme un gouvernement grec ou espagnol ?

          Et tu pense qu’une faillite c’est juste tirer un trait sur une feuille et on repart ?

          Nico: « Non non je ne comprend rien, vous avez raison! »

          Évidemment, t’as juste de vague ra gna gna sur ces cochonneries d’agence (Et on est même d’accord vu leurs principaux clients… les états) mais aucun faits économique. Rien, nada, zob, nib !

          • « (A part les libéraux qui voyaient croitre au delà du raisonnable les états) »

            Oui parce que tu vois mon petit Nico: Qu’un état force les banques à prêter à des gens quasi insolvable (crise des supprimes via le community reinvestment act), tripote les taux d’intérêt et imprime des billets comme si il en pleuvait, puis sauve les banques avec l’argent gratuit des autres quand elles se cassent inévitablement la gueule ça c’est un truc —qu’aucun libéral n’accepterait—.

            Dans l’euphorie d’avant 2007 les seuls qui tiraient la gueule et criaient attention ce sont les libéraux, pas moody’s, ni les keynésien ni surtout nos cher élites.

            La conclusion qui s’impose de plus en plus mais que nous, nous savions déjà c’est que plus on laisse les politiques tripoter l’économie, plus elle part en couille avec des soubresauts parfois très violents.

            Mais là, 2007 c’est loin et on vit maintenant une crise -de la dette des états-! et devine quoi ? les politiques tripotent à mort, particulièrement les français ! Ils espèrent planquer les dépenses sous le tapis avec des flots d’argent « gratuit » et de montage foireux à base de banques publique (toujours financées avec l’argent gratuit des autres).

            Le résultat est prévisible et dans 4 ans tu fera la liste de ceux qui ont dis « casse-cou » !

            Après 38 ans de claquage en masse de l’argent du peuple, tu pense si les élites et les médias subventionnés vont t’expliquer que c’est de leurs faute, ils préfèrent le plus romantique « tout de la faute des autres [salaud] ».

            Pourtant même ta grand-mère savait que personne ne peut dépenser plus qu’il ne gagne. L’économie c’est simple comme une soustraction en fait.

          • Déjà une chose, parce que j’en ai vraiment marre d’entendre un terme aussi débile pour un Etat.
            Un Etat NE PEUT PAS FAIRE FAILLITE! Un Etat ne va pas fermer, c’est pas possible! Il ne sera pas placer en liquidation judiciaire! Dans le pire des cas, il vendra ses actifs et licenciera son personnel parce qu’il ne pourra pas les payer mais lui ne fera pas faillite, c’est un Etat!

            « alors qu’a coté un pays fait 2.8% avec une dette à 30% ? »
            De quel pays parle t-on la? De la Suisse? Du Luxembourg? Non parce que quand on compare le PIB, c’est pas la même chose…

            « Moody c’est une chose (on s’en fout) mais tu devrais être alerté au moins par la danse complètement incohérente en apparence de Hollande. C’est le socialisme qui se confronte à la réalité de la France. Ils n’en sortiront pas, ils ne peuvent économiquement et politiquement pas, pas en france. »
            J’adore l’utilisation d’un anti socialisme primaire, comme si le socialisme français avait une quelconque affaire là dedans. Parlons de l’étatisme si vous voulez mais le socialisme…..
            En passant cet article parle de Moody’s si on se fou de cette agence, je ne vois même pas pourquoi on commente l’article en fait.

            « Pourquoi, tu crois que les portugais, les espagnols, les italiens et les grec sont tous des singes dégénérés et que le phââre de la civilisation, la frâonce ne peut pas faire faillite même si elle continue à faire de la dette pendant 100 ans et à dépenser comme un gouvernement grec ou espagnol ? »
            Ce que je crois surtout c’est que les activités de ces pays n’ont rien de comparable avec l’activité en France, ils ne produisent pas les même choses, n’ont pas les même spécificité, ni la même culture, ni la même histoire. Il convient de comparer ce qui est comparable.
            De comparer les fondamentaux de leur économie, leurs actifs, leur influence mondial, etc….
            Et justement, tout est une question de comparaison!
            Si 100% des pays sont noté AA, dans ce cas, ça devient de fait la meilleur note, c’est aussi simple que ça.

            « Et tu pense qu’une faillite c’est juste tirer un trait sur une feuille et on repart ? »
            Évidemment que ça se limite à ça sur le très long terme.

            « Évidemment, t’as juste de vague ra gna gna sur ces cochonneries d’agence (Et on est même d’accord vu leurs principaux clients… les états) mais aucun faits économique. Rien, nada, zob, nib ! »
            Mais croyez ce que vous voulez!

          • Nico: « Un Etat NE PEUT PAS FAIRE FAILLITE! »

            Mais tu es bête en plus ?

            Quand il ce casse la gueule tout le peuple est gravement impacté d’autant plus que l’état à un poids important. (56% du PIB en France, 6 millions d’acteurs direct ou indirect sur 20 millions de travailleurs)

            Il ne va pas disparaitre pouf mais tu iras dire aux argentins aux grecs ou au espagnols qu’un état ne peut pas faire faillite.

            Nico: « Évidemment que ça se limite à ça sur le très long terme.  »

            A long terme on est tous mort alors bon la pauvreté ou la richesse des gens hein… ? Qu’importe pour Nico !

            Nico: « comme si le socialisme français avait une quelconque affaire là dedans. »

            Trouve moi un socialisme qui n’est pas étatiste.

            C’est pas seulement en économie que t’es un brèle dis donc ? T’as pris tout le pack « ignorance 2.0 »

            :facepalm:

        • « Mais, comme je le disais, en fait c’est cet article qui est pourri, juste un vieu tracte sans argumentation ou réflexion. » : hihi, elle est comique celle-là ! Merluch vous a payé combien pour nous la sortir ?

          • « Pourtant même ta grand-mère savait que personne ne peut dépenser plus qu’il ne gagne. L’économie c’est simple comme une soustraction en fait. »
            N’importe quoi, on va aller loin avec une phrase aussi basique. Surtout que ça change tout si la soustraction (qui est en fait une addition au départ) se trouve avant l’addition et ensuite on a une soustraction:

            + X (prêt) + Y (recettes) – W (remboursement du prêt + intérêts) = +/- W (résultat)
            Le problème c’est que Y = F(X)
            Ça change déjà de la soustraction de ma grand mère.

          • Nico: « N’importe quoi, on va aller loin avec une phrase aussi basique. »

            Très bien, alors démontre en quoi 38 ans de déficit continu n’est en aucune manière un problème et d’où sont censées venir les ressources manquantes ?

            Pour les taux d’intérêt trouve moi une personne qui se prive de sa richesse pour prêter aux autres gratuitement et démontre comment une dette même gratuite qui augmente constamment n’est pas un problème et encore une fois -pour finir- d’où viendraient les ressources manquantes ?

            Il y a bien un moment ou t’es à court d’imbéciles qui se privent pour rien en te filant leurs richesses gratuitement.

    • « la france est un pôle de stabilité »

      Réputation désormais usurpée, c’est un secret de polichinelle.
      Nous sommes en sursis maintenant: La déroute sera brutale, comme toutes les faillites.

  • Ce que l’on appelle ici « spéculation » est en fait un phénomène de reconcentration du risque. Et c’est un phénomène très utile, qu’il n’y a pas lieu de stigmatiser.

    La crise déclenchée en 2007-2008 et aggravée plusieurs centaines voire milliers de fois par l’intervention des gouvernements américains et européens, c’est une crise du risque. En premier lieu, le risque que des politiciens véreux ont incité de nombreuses familles américaines démunies à prendre en achetant de l’immobilier – risque qui s’est réalisée pleinement quand les taux sont remontés. Ce risque a été transféré aux banques américaines qui avaient avancé les sous à ces familles – les banques avaient accepté uniquement sous la menace de dégradation des notes CRA et grâce à la carotte de la garantie de Freddie et Fannie. Puis ce risque a été rediffusé cette fois dans les institutions financières par les crédits subprime, poussé encore par la garantie de l’état via Freddie et Fannie. Et enfin, quand tout ce risque s’est réalisé en 2008 et qu’une banque en est décédée, les états ont récupéré ce risque pour le mettre sur le dos du contribuable, à travers la dette publique.

    Maintenant ce sont eux qui sont malades du risque. Ce que l’auteur appelle « spéculateur » c’est en fait celui qui va acheter de l’économie saine et revendre de l’économie pourrie pour se prémunir du risque qui la condamne.

    Un exemple concret ? Je « spécule » contre l’euro en achetant des métaux précieux: je me débarrasse ainsi du risque que font porter sur l’euro et le dollar les banques centrales FED et BCE qui participent à la diffusion du risque dans toute l’économie. Je « spécule » contre « la France » (comprendre: l’état français) quand je vends des obligations du trésor français avec rabais d’une « décote de risque » (la valeur négative concrète du risque que porte l’état français depuis qu’il a renfloué les banques avec notre argent) à un hedge fund trop heureux, lui, de jouer à la roulette contre les états et de prendre du risque à tous ceux qui n’en veulent plus.

    Voilà pourquoi « la spéculation » est salutaire: elle permet de faire progressivement ce que l’état a refusé que le marché fasse dès le départ: séparer les morceaux pourris des morceaux sains de l’économie, et laisser faire faillite tout ce qui est trop infecté par du risque réalisé. On aurait pu en finir avec cette crise dès 2008 en laissant les banques portant le risque initial carafer…

    • « On aurait pu en finir avec cette crise dès 2008 en laissant les banques portant le risque initial carafer… »
      Tout à fait d’accord. D’ailleurs avec le reste aussi de ce commentaire.

      • « + X (prêt) + Y (recettes) – W (remboursement du prêt + intérêts) = +/- W (résultat)
        Le problème c’est que Y = F(X) »
        Correction:
        + X (prêt) + Y (recettes) – W (remboursement du prêt + intérêts) = +/- Z (résultat)
        Le problème c’est que Y = F(X)
        Pour ceux qui voudraient le soulevez, évidemment que c’est ultra simpliste.

        • « Nico: « Un Etat NE PEUT PAS FAIRE FAILLITE! »

          Mais tu es bête en plus ?

          Quand il ce casse la gueule tout le peuple est gravement impacté d’autant plus que l’état à un poids important. (56% du PIB en France, 6 millions d’acteurs direct ou indirect sur 20 millions de travailleurs)

          Il ne va pas disparaitre pouf mais tu iras dire aux argentins aux grecs ou au espagnols qu’un état ne peut pas faire faillite.

          Nico: « Évidemment que ça se limite à ça sur le très long terme.  »

          A long terme on est tous mort alors bon la pauvreté ou la richesse des gens hein… ? Qu’importe pour Nico !

          Nico: « comme si le socialisme français avait une quelconque affaire là dedans. »

          Trouve moi un socialisme qui n’est pas étatiste.

          C’est pas seulement en économie que t’es un brèle dis donc ? T’as pris tout le pack « ignorance 2.0″

          :facepalm: »

          T’as besoin de traiter les gens de brêle quand ils sont pas d’accord avec toi? Il s’agit d’un sentiment d’infériorité ou quoi?
          Tu crois que tu vas me donner des leçons d’économie en mélangeant micro et macro et en pondant n’importe quoi:
          1) Un Etat ne peut pas faire faillite. Non il ne va pas disparaitre et ce qui lui reste pour rembourser ses dettes, que tu le veuille ou non. Il ne remboursera tout simplement pas ses dettes. Donc il ne fait pas faillite!

          « Il ne va pas disparaitre pouf mais tu iras dire aux argentins aux grecs ou au espagnols qu’un état ne peut pas faire faillite. »
          2) Aucun de ces Etats n’a fait faillite jusqu’à nouvel ordre. L’Argentine a refuser de rembourser ses dettes, la Grèce une partie et l’Espagne va peut être le faire, on verra.
          Ne pas rembourser ses dettes = faillite? Même pour une entreprise ce n’est pas toujours le cas, alors une Etat…. ouaw sacré raccourci.

          « Quand il ce casse la gueule tout le peuple est gravement impacté d’autant plus que l’état à un poids important. (56% du PIB en France, 6 millions d’acteurs direct ou indirect sur 20 millions de travailleurs) »
          3) Non l’Etat ne se casse pas la gueule, ses finances oui.
          Mais en fait c’est toi qui est stupide….
          C’est une bénédiction quand un Etat se casse la gueule, toutes ses activités non régaliennes peuvent être remplacer par le marché dans ce cas.

          « A long terme on est tous mort alors bon la pauvreté ou la richesse des gens hein… ? Qu’importe pour Nico ! »
          4) Alors franchement, je m’en tape royalement, on est dans un monde, pas seulement un pays. C’est très drole de voir un pseudo libéralisme nationaliste dénué de sens.

          « C’est pas seulement en économie que t’es un brèle dis donc ? T’as pris tout le pack « ignorance 2.0″ »
          5) T’es mignon, reste avec tes discours de grand mère s’il te plait et laisse ceux qui s’y connaissent un minimum en parler fiston.

          • « Très bien, alors démontre en quoi 38 ans de déficit continu n’est en aucune manière un problème et d’où sont censées venir les ressources manquantes ?

            Pour les taux d’intérêt trouve moi une personne qui se prive de sa richesse pour prêter aux autres gratuitement et démontre comment une dette même gratuite qui augmente constamment n’est pas un problème et encore une fois -pour finir- d’où viendraient les ressources manquantes ? »

            Il y a bien un moment ou t’es à court d’imbéciles qui se privent pour rien en te filant leurs richesses gratuitement. »
            Mais alors ça…. parce que c’est vrai que l’histoire n’a pas démontré que les richesses/ressources soit on les prenait sur place, soit on allait les chercher. (que ce soit en faisant marcher la planche à billet ou au moyen age en faisant les croisades, le principe est le même.)

          • nico: « C’est une bénédiction quand un Etat se casse la gueule »

            Autant qu’une guerre, tout ça de cancers en moins dis donc. T’es un gros humaniste toi.

            nico: « (que ce soit en faisant marcher la planche à billet ou au moyen age en faisant les croisades, le principe est le même.) »

            Ah ben ouais, pour créer de la richesse il suffit d’imprimer des billets on est con. Sinon on peut aussi au feutre rajouter des zéros. Au pire on n’a qu’a partir en croisade.

            C’te gagnant du pack 2.0 😆

  • « Un Etat ne peut pas faire faillite. »

    Cesser de payer ses créances, c’est quoi du g***** ?

    • « Autant qu’une guerre, tout ça de cancers en moins dis donc. T’es un gros humaniste toi. »
      Humaniste? non surement pas. Mais c’est tout le concept de la guerre qu’elle soit au sens propre ou économique.

      « nico: « (que ce soit en faisant marcher la planche à billet ou au moyen age en faisant les croisades, le principe est le même.) »

      Ah ben ouais, pour créer de la richesse il suffit d’imprimer des billets on est con. Sinon on peut aussi au feutre rajouter des zéros. Au pire on n’a qu’a partir en croisade. »
      Moi aussi je sais retirer une partie de la phrase, je commente et jferai mon malin.
      Enfin bref, comme t’es pas très très doué.
      Faire marché la planche à billet ou créer de la monnaie ou dévaluer consiste à spolier le prêteur, notamment en créant de l’inflation (on se sert = prêt gratuit comme t’as dis avant!).
      Tu as des concept d’économie monétaire un minimum ou tu te contente de crier « DETTE DETTE » partout? Monnaie-dette? tout ça te dis quelque chose ou rien du tout?

      Sinon pour les croisades, c’était pas rapport aux faits historiques. Je ne sais plus quel roi français avait liquidé ses créanciers et les croisades c’était notamment pour aller chercher les ressources financière là où elle se trouvait, mais comme tu écoutes les conseil de grand mère… tu prends tout au premier degré héhé.

      Pour Théo31:
      « Cesser de payer ses créances, c’est quoi du g***** ? »
      Alors déjà, on ne cesse pas de payer ses créances, vu qu’on va plutôt chercher à les récupérer.
      Et non, cesser de payer ses dettes (et pas ses créances) ne signifie pas une faillite.

      • nico: « Faire marché la planche à billet ou créer de la monnaie ou dévaluer consiste à spolier le prêteur,  »

        Et l’épargnant et finalement le peuple en entier. C’est un impôt déguisé pour continuer la dégustation gratuite sur le dos des gens.

        J’ai un truc pour toi, le bouquin d’économie ne se limite pas au résumé au dos, il y a plein de petits caractères à l’intérieur aussi.

        nico: « (on se sert = prêt gratuit comme t’as dis avant!). »

        On a des champions ici mais tu rentre direct dans le top ten.

        -« Vivez gratuitement sur le dos des autres et sans aucune conséquences par nico le grrrand magicien »

        • « Et l’épargnant et finalement le peuple en entier. C’est un impôt déguisé pour continuer la dégustation gratuite sur le dos des gens. »
          Passionnant, je ne compte plus le nombre de fois où j’ai vu ça ici, niveau pensé unique c’est pas mal, on voit le niveau de débat et de réflexion.

          « J’ai un truc pour toi, le bouquin d’économie ne se limite pas au résumé au dos, il y a plein de petits caractères à l’intérieur aussi. »
          Ah bon? Et y a des chiffres et tout? berk.

          « On a des champions ici mais tu rentre direct dans le top ten. »
          T’as fais le classement? Comment on fait pour devenir top 1? Quels sont les critères? Y a un jury?

          « -« Vivez gratuitement sur le dos des autres et sans aucune conséquences par nico le grrrand magicien » »
          Évidemment, c’est l’histoire de la vie!

          • Nico: « niveau pensé unique c’est pas mal, on voit le niveau de débat et de réflexion. »

            Si t’as moins de dette à rembourser parce que ton papier monnaie est un torche-cul tu paie aussi tout ce qui vient de l’extérieur y compris les matière premières plus cher, c’est l’ensemble de l’économie qui est impactée. C’est une logique qui n’échappe à personne en principe.

            nico: « Évidemment, c’est l’histoire de la vie! »

            La tienne peut-être mais l’humanité c’est une relation symbiotique, c’est à dire des échange mutuellement profitable et pas du parasitisme.
            Le socialisme lui tend vers une forme de parasitisme c’est pour cela que ça échoue systématiquement quand les hôtes crèvent, ce tirent ou appauvris perdent leur status d’hôtes pour aller grossir les rangs des parasites. (sens littéral)

            nico: « T’as fais le classement? Comment on fait pour devenir top 1? Quels sont les critères? Y a un jury?  »

            Il faut allier le déni des faits une absence de culture et de logique à une remarquable résistance à toute forme de compréhension. C’est assez restrictif mais tu as toute tes chances.

            Comme ça fait un un moment que t’es la comme un con sans rien trouver à répondre aux arguments ton dossier avance bien.

  • « Si t’as moins de dette à rembourser parce que ton papier monnaie est un torche-cul tu paie aussi tout ce qui vient de l’extérieur y compris les matière premières plus cher, c’est l’ensemble de l’économie qui est impactée. C’est une logique qui n’échappe à personne en principe. »
    Sauf qu’en échange, tu exporte pour moins cher. Il y a largement de la marge, l’euro étant encore plus haut de 30% par rapport dollar malgré tout.

    « La tienne peut-être mais l’humanité c’est une relation symbiotique, c’est à dire des échange mutuellement profitable et pas du parasitisme.
    Le socialisme lui tend vers une forme de parasitisme c’est pour cela que ça échoue systématiquement quand les hôtes crèvent, ce tirent ou appauvris perdent leur status d’hôtes pour aller grossir les rangs des parasites. (sens littéral) »
    Tu regarde trop de film de science fiction faut arrêter.

    « Il faut allier le déni des faits une absence de culture et de logique à une remarquable résistance à toute forme de compréhension. C’est assez restrictif mais tu as toute tes chances.

    Comme ça fait un un moment que t’es la comme un con sans rien trouver à répondre aux arguments ton dossier avance bien. »
    Des arguments? quels argument? t’as donné des arguments? ou?
    Parce qu’à part évoquer une vieille haine du socialisme des années 70 jvois pas trop.
    Ah si t’as crier 3 fois dettes et t’as parler d’une grand mère.

    • nico: « Des arguments? quels argument? t’as donné des arguments? ou? »

      Ceux auxquels tu as répondu « rheuuu y a qu’a faire des croisades ou imprimer des billets »

      C’te winner ! 😆

      • La réalité c’est qu’on ne peut pas comprendre ce qu’on dit soit même si on n’a pas la distinction entre l’infinitif et le participe passé. Le drame de ce XXIème siècle c’est qu’on se retrouve à parler de questions graves, sur leur propre avenir, à des types si maltraités par l’EdNat qu’ils n’ont même pas la compréhension la plus élémentaire de la langue la plus simple; Alors évidemment, comprendre des idées, des concepts, des faits, des données.

        • Oui je vais m’appliquer à parler bien sur des commentaires d’un site rempli de sectaires perdus dans leur idéologie…. surtout que j’ai déjà essayé et ça n’a pas fonctionné, mais tu as raison.

          Sinon, des idées? Mise à part répéter les mêmes idées depuis + de 100 ans, les libéraux…. mouais.

          Des concepts? j’en vois pas là dans cet article.

          Des données? Ca tombe bien, il n’y en a pas non plus dans l’article.

          Des faits? Haha.

          • nico: « Des concepts? j’en vois pas là dans cet article.
            Des données? Ca tombe bien, il n’y en a pas non plus dans l’article.
            Des faits? Haha. »

            Voilà, c’est exactement ce que M de Cusa t’explique: Tu ne serais même pas capable de retourner la page dans le bons sens si elle tombait.

            Du coup on peut aussi bien te copier/coller des poèmes, pour ce que tu y comprend de toute façon.

      • « Très bien, alors démontre en quoi 38 ans de déficit continu n’est en aucune manière un problème et d’où sont censées venir les ressources manquantes ?

        Pour les taux d’intérêt trouve moi une personne qui se prive de sa richesse pour prêter aux autres gratuitement et démontre comment une dette même gratuite qui augmente constamment n’est pas un problème et encore une fois -pour finir- d’où viendraient les ressources manquantes ? »

        C’est ça tes arguments? Relis les.
        Que voulais tu que je te réponde? « c’est mal de s’endetter »?

        Pour moi il n’y a qu’une seule solution, qui te dérangera surement, une bonne dévaluation. Après on récupère des marges de manœuvre et on limite l’État si t’as envi.

        A part tergiversé sur « on augmente les impôts, on les diminue, on diminue les dépenses », « quand? comment? envers qui? »
        Pendant ce temps là, on fait joujou à payer les intérêts de la dette qui sont devenu le premier pôle de dépense de l’État.

        • « Voilà, c’est exactement ce que M de Cusa t’explique: Tu ne serais même pas capable de retourner la page dans le bons sens si elle tombait.

          Du coup on peut aussi bien te copier/coller des poèmes, pour ce que tu y comprend de toute façon. »

          Monsieur de Cusa (lol.), dans son infini sagesse, n’a rien d’autre à foutre que de regarder des fautes de conjugaison….
          Je pense sinon que Fitch a dû (comme ça De Cusa est content) changer (il est encore content) de propriétaire.
          Donc comme je le disais, article pourri.

  • « Si la loi du silence et du consensus se rompt, c’est que l’échéance s’approche. »
    La loi du conformisme.

    « Or, le monde de la finance aime les situations critiques. Pourquoi ? Parce que les banques centrales, BCE en tête désormais, répondent à toute situation de crise par un lâcher de liquidités. Ces liquidités se retrouvent dans le circuit financier (et non économique) et alimentent la spéculation. »
    Bel éclairage.

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