Tout est changement climatique

L’été froid et mouillé, preuve du « changement climatique ? Et toutes les fois où il a été écrit qu’il donnerait des étés chauds et secs ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Contrepoints 389 changement climatique

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Tout est changement climatique

Publié le 12 juillet 2012
- A +

L’été froid et mouillé, preuve du « changement climatique » ? Et toutes les fois où il a été écrit qu’il donnerait des étés chauds et secs ?

Par le Dr. Richard North, depuis le Royaume-Uni.

Eté pluvieux record

Suite à l’été le plus humide depuis l’aube des temps, et même avant, la communauté du changement climatique palpite d’excitation, et leur passion se répand sur les pages du Guardian.

« Les scientifiques attribuent les météos extrêmes au changement climatique causé par l’homme », claironne ce vénérable journal. Les chercheurs ont pour la première fois attribué les récentes inondations, sécheresses et vagues de chaleur au changement climatique induit par l’activité humaine.

Maintenant, c’est dans la poche. Tout ce temps pluvieux est causé par … le changement climatique. Et tant pis pour l’objectivité scientifique : « Attribuer les évènements météorologiques individuels, tels les inondations, les sécheresses et la vagues de chaleur, au changement climatique causé par l’homme, plutôt qu’à la variation naturelle des systèmes complexes du climat de la planète, est depuis longtemps le but des scientifiques du changement climatique » déclare l’un des journaux les moins préférés du pays.

Dommage pour les gens qui compilent les sites web du gouvernement, pourtant, et pour tous les changements qui ont été apportés à leurs sites (le changement climatique, mais pas comme nous le connaissons). Il vont tous devoir travailler dur pour mettre à jour le message.

Par exemple, en plus du site du DECC (département de l’énergie et du changement climatique, NDLR), le site principal Directgov nous dit toujours sévèrement de nous préparer pour le changement climatique, nous informant que « en moyenne, le Royaume-Uni va faire face à des étés plus chauds et plus secs et des hivers plus chauds et plus humides, comme résultat du changement climatique ».

Dans le courant de ce siècle, nous dit-il,

… les températures estivales moyennes au Royaume-Uni pourraient grimper de 3 à 4°C. Les vagues de chaleur et les pluies torrentielles ayant comme résultat des inondations, vont probablement devenir plus communes. En moyenne, les étés seront plus secs et les hivers plus humides.

Ils ne sont pas seuls, bien sûr. En 2008, le grand sage du climat Boris Johnson nous a dit « Pour Londres, les scientifiques prévoient actuellement des hivers plus chauds et plus humides, et des étés plus chauds et plus secs, associés à une augmentation de la fréquence des évènements météorologiques extrêmes, et à la montée du niveau de la mer ».

Il était soutenu par le WWF qui a sorti son propre Rapport d’Evaluation de la Vulnérabilité de la Tamise, montrant que « le changement climatique aura probablement comme résultat des étés plus chauds et plus secs et des hivers plus chauds et plus humides ».

Friends Of The Earth y étaient arrivés plus tôt. En 2005, ils notaient « la tendance récente d’étés plus chauds et plus secs » et nous disaient qu’il pourrait y avoir des pénuries d’approvisionnement en eau dans le futur, et des impacts négatifs sur l’environnement.

Tout cela provient de la projection d’impact du climat du Royaume-Uni (UKCIP), hébergée par l’institut du changement climatique, à l’université d’Oxford. Elle nous dit que les premiers scénarios « officiels » du changement climatique du Royaume-Uni ont été produits en 1991 comme une part du travail du Groupe de Revue des Impacts du Changement Climatique (CCIRG). Leurs résultats suggéraient généralement un Royaume-Uni plus chaud et plus pluvieux, à l’exception des précipitations estivales, pour lesquelles les cinq modèles utilisés n’étaient pas d’accord sur la direction du changement

Arrivé en 1996, la seconde tentative de prédictions donnaient des hivers plus chauds et plus humides pour l’ensemble du Royaume-Uni, mais des étés plus secs dans le Sud et plus humides dans le Nord. Le troisième lot de scénarios de changements climatiques était similaire mais, rendus en 2002, la légende s’était affermie. Nous étions enfermés dans un cycle d’hiver chauds et humides, avec un haut risque d’inondations, et d’étés chauds et secs.

En 2002, le Danube a débordé de ses berges, et inondé une grande partie de l’Europe centrale. C’étaient les pires inondations depuis 400 ans. L’année suivante, cependant, la zone a subi une vague de chaleur qui était la plus chaude depuis 250 ans. Les prédictions se sont affermies, que les étés deviendraient plus chauds et plus secs, et que les hivers seraient plus doux et beaucoup plus humides.

En 2007, nous étions dûment avertis par Peter Falloon du Centre Hadley de l’Office Météorologique, que le changement climatique causait déjà le « glissement dramatique » [observé] dans les saisons climatiques. Comme les températures allaient monter encore plus dans les décennies à venir, disait-il, « nous allons avoir des étés plus chauds et plus secs, et des hivers plus chauds et plus humides ».

La BBC, en 2009, s’est joyeusement jointe au choeur des « hivers plus chauds et plus humides, étés plus chauds et plus secs », rapportant que le Hadley Centre avait produit « un site web interactif pour les consommateurs, afin que nous puissions tous être informés sur les probables hivers plus chauds et plus humides ou étés plus chauds et plus secs, dans lesquels nous vivons ».

Malheureusement, Mère Nature n’est pas obligeante. En premier, nous avons commencé à avoir des hivers froids et enneigés, malgré les célèbres projections de Dany Viner. Et ensuite sont venues les pluies d’été. Peu importe si on les avait déja eues avant, et que, comme le confirme Watts Up With That, une météo extrême fait partie intégrante du climat de la Terre.

Oubliez tout ça. Des hivers froids et enneigés et des été froids et humides sont le changement climatique, tout comme des hivers chauds et pluvieux et des étés chauds et secs sont le changement climatique. Tout est le changement climatique. Vous savez que ça a du sens.

—-

Sur le web.

Voir les commentaires (109)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (109)
  • Pour accéder à une autre information sur le sujet : http://www.pensee-unique.fr
    Cela permet, entre autres, de se faire une vraie opinion !
    On voit également la désinformation générale que nous subissons au quotidien depuis des années sur le « réchauffement » climatique !!!

    • Très bon site, tout comme http://www.skyfall.fr

    • Euh, vous rigolez, là? Pour « se faire une vraie opinion », vous conseillez, suite à un article sceptique les deux principaux sites sceptiques francophones, par ailleurs pas spécialement réputés pour leur sérieux? Qu’auriez-vous dit si « pour se faire une véritable opinion » de la vie en URSS, on vous avait conseillé (s’ils avaient existé à l’époque) le site du Parti Communiste et le site de l’ambassade d’URSS?

      Alors à moi de proposer quelques sites pour contrebalancer un peu:

      http://www.skepticalscience.com/ > les principales erreurs, approximations et arguments tarte-à-la crème climato-sceptiques expliquées, corrigées et mises en perspective

      http://www.realclimate.org/ > l’actualité des sciences du climat par des spécialistes de la question, avec (généralement) des discussions d’assez haut niveau en marge des articles (on ne peut dire que c’est « de la propagande » comme je l’entends parfois: les divergences, les limites, les incertitudes sont discutées)

      http://www.elic.ucl.ac.be/repomodx/elic/index.php?id=316 > quelques exercices pratiques et amusants pour ne pas se laisser embobiner par les alter-climatologues sceptiques (en français)

      Cordialement,
      Bat

      • Et donc vos sites sont super sérieux de par leur démarche scientifiques? Pardon mais j’ai un peu de mal à me retenur de rire. Sinon vous avez d’autres pseudo sites serieux sous la main? Mais rassurez vous la meilleure preuve que les alarmistes sont tous sauf des prophètes, c’est la planète elle-même. Le reste, c’est du vent.

      • Le gang Gavin Schmidt / Michael Mann / Phil Jones / James Hansen. Les coupables du climategate. Si c’est tout ce que vous avez à proposer, ça démontre bien que toutes ces salades ne reposent sur rien de bien substantiel.

        • Parce que Papy Duran ou Skyfall, c’est substantiel, peut-être? 😉

          Ce n’est pas un concours de qui a la plus grande. La question n’est pas de savoir qui a la démarche la plus scientifique (contrairement à ce que semble penser koris): quand on est sur un blog, on n’est pas dans la science, mais dans le commentaire de la science (la science se fait dans des labos, dans des séminaires, dans des publications). Si vous voulez comprendre la science du climat, c’est là que vous devez aller, pas chez Jacques Duran.

          Par contre, dans une logique de « se faire une opinion », il y a quand même moyen de ne pas se limiter à une petite clique de sites qui disent tous la même chose non pas parce que ce qu’ils disent est vrai, mais simplement parce qu’ils se citent les uns les autres. Tony Watts fait un billet de blog, et toute la blogosphère sceptique francophone le traduit ou brode autour de celui-ci dans les jours qui suivent. Je recommande simplement des sites de commentaire de la science qui montrent en quoi d’autres sites qui font la même chose sont truffés d’erreurs. C’est quelque chose qui devrait intéresser ceux qui cherchent à « se faire une opinion », savoir que les sites sceptiques « de référence » sont, pour beaucoup, truffés d’erreurs. Non?

          Dire le contraire revient à avouer que vous ne cherchez que confirmation d’une opinion préconçue qui n’est fondée sur rien, si ce n’est des opinions personnelles ou des croyances idéologiques. Mais là, on est loin d’une démarche critique…

          • Oui, Jacques Duran, c’est substantiel. Ce qu’il dit, c’est scientifique. Que cela vous ennuie beaucoup, c’est un autre débat.

          • Si vous voulez comprendre la « science » du climat, je vous invite à prendre des cours de physiques.
            Le climat est une machine thermodynamique.

            « Petites erreurs » en vrac des réchauffistes :
            – Le CO2 de l’atmosphère réchauffe la terre. Ce qui est impossible car l’atmosphère est toujours plus froide que le sol. Hors les échanges de chaleur se font du chaud vers le froid, et pas l’inverse. C’est de la physique. Et cela dans tout les cas de figure (par conduction, convection ou radiation). Sinon il serait possible d’obtenir de la chaleur à partir d’un corps froid…
            – Le CO2 absorbe les infra-rouges. Erreur des réchauffistes = prendre tous les IR dans leurs modèles. Alors que dans la réalité de notre atmosphère le CO2 n’absorbe qu’à trois longueur d’onde seulement.
            – Le CO2 ré-émet les infra-rouges absorbés. Les modèles des réchauffistes prennent 100 % de ré-émissions. Hors la physique nous explique que c’est seulement 1 / 10 000 (Voir les travaux de Mitchell 1954, et Lapp 1962).
            – le CO2 reste dans l’atmosphère entre 100 et 500 ans, ce qui a un effet amplificateur. Hors toutes les études (depuis 50 ans) ont montrés que le CO2 ne reste dans l’air que 12 à 15 ans maximum.
            – Selon les modèles du GIEC les Infra-rouges émis par la terre sont absorbés par le CO2 entre 8 et 12 km d’altitude. Hors le coefficient d’absorption du CO2 fait que les IR absorbables le sont tous dans les 100 premiers mètres au dessus du sol. Ce qui est très difficile à comprendre c’est par quelle « magie » les IR émis par la terre pourraient monter jusqu’à 8000 m sans rencontrer une seule molécule de CO2.
            – Selon les modèles du GIEC, entre 8 et 12 km, là où sont justement « absorbé » les IR, il devrait exister une « bulle d’air chaud ». Hors personne n’a jamais trouvé cette « bulle ». Elle n’existe pas, alors qu’elle est prévue depuis 1996…
            – Les réchauffistes utilisent le LTE (Local Thermic Equilibrium) dans leurs modèles. Hors le LTE n’est applicable qu’à des corps denses, et permet d’expliquer la conduction thermique. Il ne peut être utilisé dans des gaz, car cela équivaut à supprimer les phénomènes de convection…
            – Les variations passées du climat montrent que des réchauffements rapides ont déjà eu lieu (10 °c en 50 ans, il y a 6000 ans), et que le réchauffement actuel est LENT et de TRES FAIBLE AMPLITUDE.

            Etc etc etc

          • @ Célestin:

            Non, ce que fait et dit Duran dans son site n’est pas scientifique. Il utilise son autorité scientifique (dans un autre domaine), il utilise certains codes de la science, il traduit des travaux scientifiques et parfois les vulgarise, mais sa démarche n’est pas scientifique.

            Il aborde les questions de climat sans méthode et sans contexte ni mémoire. Sans méthode car il fait n’importe quoi (il n’y a pas de travail systématique), sans contexte ni mémoire car il le fait en faisant abstraction de tout ce qui existe autour des travaux qu’il aborde. Son travail consiste essentiellement à mettre en avant des articles choisis, qu’il explique, et dont il montre qu’ils remettraient en cause tels ou tels résultats. Sauf que, contrairement à un vrai chercheur, il ne relie pas ces travaux à l’ensemble des publications dans le domaine (comme si elles n’existaient pas), sauf qu’il ne s’intéresse pas à leurs références et présupposés, sauf qu’il ne dit rien des contradictions entre les résultats qu’il met en avant (des travaux qui proposent des explications incompatibles entre elles sont utilisés pour « prouver » la même chose). Et je ne parle même pas de ses références plus ou moins folkloriques qui suffiraient seules à le discréditer, comme son intérêt pour la « physique » de Robitaille (qu’il a effacée de son site après l’avoir utilisé comme auteur de référence: bel exemple du contraire de ce qu’on fait normalement en science) ou la grande confiance qu’il semble porter dans les « travaux » de Fred Singer sur le climat.

            La « vérité » scientifique n’est pas dans un papier, mais dans les résultats annoncés dans des papiers en lien avec tous les autres résultats, qui permettent d’évaluer, de comprendre et de mesurer la portée des résultats considérés. En somme, Duran aborde les sciences climatiques comme les médias bas de gamme qui disent que « une étude américaine a montré que… », et qui semblent considérer qu’on a là quelque chose d’attesté, d’irréfutable et de définitif, sans aucune idée de l’origine de ce résultat ni de la manière dont il convient de l’interpréter. On est entre la science gadget pour enfants (on a fait une manip, c’est rigolo, on a un résultat) et la science strass et paillettes (de supposées vedettes feraient leur show).

            @ daniel: Les erreurs des climato-sceptiques dont je parles et les erreurs imputées aux « réchauffistes » dont vous parlez sont de natures très différentes.

            Les erreurs auxquelles je fais allusion sont vérifiables par toutes et tous, sans compétence particulièrement développées: affirmations factuellement fausses (comme le fait que la « corsse de hockey » ne serait pas dans l’AR4), prêter des propos à des auteurs qui ne les ont pas tenus (comme dire que le MET aurait « reconnu » qu’il n’y a plus de réchauffement depuis 15 ans), graphiques ou résultats tronqués utilisés comme « preuve » (Duran, justement, est spécialiste de la question), référence à des papiers ou des auteurs inexistants (Allègre), etc.

            Les erreurs auxquelles vous faites allusion contestent certains fondements même de nos connaissances: certains mécanismes physiques, certaines mesures, etc. Bien sûr, un modèle peut être erroné, bien sûr une mesure peut être fausse, bien sûr un mécanisme physique peut être mal compris. Mais il faut pouvoir le prouver, et pour le prouver, il faut être scientifique, il faut aller en labo, il faut faire des manips, il faut refaire des mesures, il faut proposer des explications aux observations problématiques, etc. (bref, il faut faire de la science), soit autant de choses inaccessibles au commun des mortels et à 98% des sceptiques qui l’affirment. On ne démonte pas ce genre d’erreurs (ou présumées telles) en confrontant deux-trois articles (comme Watts ou Duran), ou en triturant infiniment les mêmes données jusqu’à ce qu’elles finissent par ne plus rien signifier (comme Mc Intyre et Mc Kitrick). Pourquoi n’y a-t-il que quelques égéries sceptiques à considérer que les éléments que vous citez sont des erreurs vraiment problématiques? Simplement parce que, manque de chance, les gens qui savent faire cela, dans leur immense majorité, le considèrent pas ces erreurs comme telles, ou montrent que, lorsqu’elles sont attestées, elles ne remettent pas en cause de façon significative les résultats convergents qui existent par ailleurs (toujours ce problème de contexte et de mémoire, dont fait abstraction Duran).

            Il n’y a donc que deux conclusions possibles: soit vous avez tort, soit il existe un grand complot mondial qui implique 99% des scientifiques du monde entier pour masquer la vérité sur ces erreurs. Si j’applique à ces hypothèses le principe du rasoir d’Occam (auquel on fait régulièrement allusion ici ou sur Liberaux.org): quelle est l’explication la plus simple?

            Bref, la lecture que vous faites des sciences climatiques est une lecture kabbalistique (recherche du sens caché dans les données), et non une lecture qui comprend la démarche scientifique.

          • Bat : « soit il existe un grand complot mondial qui implique 99% des scientifiques du monde entier pour masquer la vérité sur ces erreurs. »
            —————————
            Argument d’autorité des « 99% des scientifiques » sorti du chapeau, donc direct poubelle.
            Les scientifiques ne sont d’accord sur rien et comme par magie, 99% d’eux seraient d’accord sur quelque chose ??? Si vous y croyez réellement, pas étonnant qu’on peut vous faire croire à n’importe quelle foutaise.

          • miniTAX, ce n’est pas un argument d’autorité, c’est un constat simple. Vous connaissez beaucoup de papiers scientifiques (des vrais papiers scientifiques dans des revues scientifiques, pas des billets de blogs, pas des interviews de chercheurs qui ne travaillent pas sur la question mais donnent leur avis en « démontant » des modèles qu’ils ne connaissent que très peu, pas des réinventions de la physique par des génies méconnus dans leur garage, pas des physiciens des matériaux granulaires à la retraite qui s’occupent en traduisant des articles pêchés au hasard sur le net, pas des économistes qui entendent expliquer la thermodynamique par les lois du marché) qui soutiennent les thèses sceptiques avec des arguments scientifiques et des données, qui ne sont pas réfutés ou contredits, et dont les résultats permettent aux autres chercheurs d’avancer?

            Vous connaissez beaucoup de scientifiques qui travaillent sur le climat qui connaissent ces travaux et estiment qu’ils sont suffisamment solides pour qu’on en tienne compte?

            Si d’importantes proportions de scientifiques compétents dans le domaine le faisaient, on aurait un vrai courant de recherche alternatif avec des théories solides qui pourraient permettre d’avancer. On n’a rien, juste quelques papiers individuels, souvent dans des revues de seconde zone, et qui n’éclairent pas grand chose (pas d’impact sur la recherche) quand ils ne se révèlent pas truffés d’erreurs.

            Faites les comptes comme vous voulez: 95, 98 ou 99%, peu importe combien ils sont (après tout ce sont les sceptiques qui aiment dire que la science ne se fait pas à la majorité), ils sont inexistants dans la littérature.

            Mais je crains prêcher dans le vide: allez chez Duran, allez sur Skyfall, allez chez Laframboise, c’est tellement plus facile et rassurant.

          • Ah, les fameux 97 % …
            J’adore cet argument parce que c’est le meilleur « fool detector » qui soit.
            La version « skeptical science » :
            http://www.skepticalscience.com/global-warming-scientific-consensus.htm
            et la version avec des morceau d’esprit critique (donc de science)
            http://opinion.financialpost.com/2011/01/03/lawrence-solomon-97-cooked-stats/
            qui croire ? ceux qui vous balance un % avec un résumé à l’arrache qui vous expliquer ce que vous DEVEZ en pensez, ou ceux qui vous donnent toutes les informations (source : thèse, auteur etc. ; nombre de départ : 10,257 Earth scientists ; sous-population sélectionnée : 77 ; nombre en accord avec la proposition : 75 ; nature précise de la proposition : « humans contributed to climate change », ce qui est quand même difficile à nier ; en fait je soupçonne les 2 sur 77 qui on répondu non d’avoir compris qu’on se foutait de leur gueule avec cette question et qu’on allait leur faire dire autre chose que ce qu’ils pensaient).
            Moi je dis que la réponse est évidente. Pas vous ?

            Noter que « skeptical science » n’est pas à l’abri d’une vérité par ci ou par là (arf !), mais ça ne doit pas être de leur faute. 🙂

          • @Bat
            Pour votre info, voici la référence précise où  » le MET [a] »reconnu » qu’il n’y a plus de réchauffement depuis 15 ans.  »
            Notez qu’on trouve ça très facilement sur la wiki anglaise….

            http://www.metoffice.gov.uk/media/pdf/j/j/global_temperatures_09.pdf
            « The trend after removing ENSO (the « ENSO-adjusted » trend) is 0.00°±0.05°C decade–1, implying much greater disagreement with anticipated global temperature rise.  »

            voila : un réchauffement de 0 °/ decade c’est bien jusqu’à preuve du contraire une absence de réchauffement. Même si (dans le même document) le CRU se refuse à le dire lui-même et appelle ça pudiquement un « ralentissement du réchauffement (ce qui en toute rigueur n’est pas faux, c’est juste du foutage de gueule …)

          • P, je ne parle pas des 97% de l’étude de Doran citée par Skeptical Science, je fais simplement mention du fait que les thèses sceptiques principales sont inexistantes, ou à peu près, dans la littérature.

            Si vous avez lu le billet de Skeptical Science que vous référez, vous aurez remarqué qu’il mentionne également une étude d’Oreskes (2004) portant sur les abstract de 928 articles référencés sous le mot clef « climate change » parus dans les revues référencées dans la base de données ISI pendant 10 ans. Qu’observe Oreskes dans ces 928 articles?

            « The 928 papers were divided into six categories: explicit endorsement of the consensus position, evaluation of impacts, mitigation proposals, methods, paleoclimate analysis, and rejection of the consensus position. Of all the papers, 75% fell into the first three categories, either explicitly or implicitly accepting the consensus view; 25% dealt with methods or paleoclimate, taking no position on current anthropogenic climate change. Remarkably, none of the papers disagreed with the consensus position.

            Autrement dit: aucun papier ne met en cause l’existence du consensus contesté par les sceptiques. Savoir si les 97,5% sont calculés sur 77 ou 11000 scientifiques n’a donc que peu d’intérêt: personne ne publie d’article affirmant les thèses sceptiques. C’est aussi simple que cela.

            Mais puisque vous voulez vous amuser à comparer ce post de Skeptical Science qui cite Doran 2009 et l’article du Financial Post qui critique Doran 2009, faisons l’exercice jusqu’au bout, c’est très instructif.

            1. Le Financial Post n’est pas exactement une revue scientifique, donc j’éviterais de parler de science, esprit critique ou pas, mais c’est un détail. L’article est une opinion de Lawrence Solomon, un écrivain canadien surtout connu pour son livre « The Deniers » consacré aux scientifiques qui contesteraient le consensus scientifique sur le changement climatique. L’ouvrage a défrayé la chronique, plusieurs scientifiques qu’il a interviewés l’accusant d’avoir déformé leurs propos et commis diverses erreurs factuelles, et l’un d’eux a même révélé ne pas avoir été interviewé par Solomon alors que celui-ci l’affirme! Dès lors, on peut se demander si Solomon est le mieux placé pour donner des leçons d’esprit critique. En face, Peter Doran est scientifique et si l’étude publiée est basée sur un travail menée avec une étudiante, il convient de remarquer qu’elle a été publiée dans EOS (donc avec comité de lecture, pas en sciences sociales, mais on n’est pas dans une configuration d’un travail relu par personne): l’argument implicite du « ce n’est qu’un travail d’étudiant » donc, sous-entendu, peu sérieux est donc à nuancer. Je propose toutefois de faire abstraction de ces aspects personnels, car la critique serait trop facile et ne porterait pas sur le fond.

            Voyons le fond, donc.

            2. Solomon met en avant que « most didn’t consider the quickie survey worthy of response — just 3,146, or 30.7%, answered the two key questions on the survey », comme pour fragiliser les données. Pourtant, les auteurs s’en expliquent: « This is a typical response rate for Web-based surveys [Cook et al., 2000; Kaplowitz et al., 2004] ». Il n’y a rien d’inhabituel: il n’y a pas de problème avec cette enquête, c’est ce qui est rencontré dans toutes les enquêtes de ce type (je suis sociologue, et je vous confirme qu’on a la plupart du temps autour de 30% de réponses).

            3. Un des deux arguments phares de Solomon est que les auteurs montent en épingle un score de97,4% (et non 97 comme il le dit) d’accord chez les scientifiques qui ne porterait que sur 77 répondants, autrement dit peanuts en regard des presque 11.000 scientifiques initiaux. Sauf que ce n’est pas ce que font Doran et sa collègue: ils n’éliminent personne, ils font des sous-groupes dans leur échantillon de répondants en fonction de la spécialité (103 géologues économiques, 36 météorologues, etc., soit des sous-échantillon du même ordre de grandeur que pour les climatologues), et comparent le taux d’accord dans chacun des sous-groupes. Ce taux est le plus élevé chez les scientifiques du climat (97,4%), mais il est aussi très élevé dans les autres groupes: 82 % sur l’ensemble de l’échantillon. Dès lors, Solomon peut tant qu’il veut sous-entendre que ces 77 scientifiques ne représentent pas grand chose, on constate que les autres scientifiques pensent très majoritairement la même chose que les climatologues.

            4. L’autre argument phare de Solomon est que les questions sont à la fois vagues et évidentes, et que par conséquent on ne mesure rien du tout. L’enquête est simple, c’est vrai, mais il faut la référer à ce qu’essaient de savoir les auteurs: existe-t-il un débat sur la réalité du réchauffement depuis l’ère industrielle et sur l’origine principalement humaine de celui-ci? Des questions simples permettent de mesurer cela, même si la mesure est peu subtile (on ne connaît pas le degré de confiance des répondants, le type de mécanisme qui m’expliquerait selon eux, etc.), car s’ils avaient des doutes, les questions permettent de les exprimer.

            5. Enfin, le dernier argument de Solomon est que l’étude éliminerait tous ceux qui pourraient avoir une opinion contraire (les spécialistes de l’espace, les paléontologues, les océanographes, etc.), créant ainsi un consensus artificiel. L’argument pourrait être recevable, mais est discutable. D’une part, le but des auteurs est d’étudier les earth scientists. On peut regretter qu’ils n’aient pas étudié les océanographes ou les sociologues de la religion, mais la critique est hors du champ de l’étude (même si, personnellement, j’aurais trouvé intéressant qu’ils expliquent la pertinence de ce choix). D’autre part, et surtout, Solomon n’avance lui-même aucun argument à l’appui de sa thèse implicite, à savoir que le résultat aurait été différent dans d’autres disciplines: y a-t-il des indications qu’ils ont des explications alternatives au consensus avancé? y a-t-il eu d’autres enquêtes comparables sur ces communautés? On n’en sait rien, c’est juste l’intuition de Solomon qui fait une critique pour faire une critique, pas parce qu’il aurait un argument sérieux pour contester le choix des auteurs.

            Comme quoi, mon cher P, être (vraiment) sceptique, ce n’est pas seulement se précipiter sur ce qui semble contredire la thèse mainstream, mais c’est aussi (et peut-être surtout?) appliquer le même esprit critique aux arguments contestataires.

          • @daniel
            « – Le CO2 de l’atmosphère réchauffe la terre. Ce qui est impossible car l’atmosphère est toujours plus froide que le sol.  »
            attention, cet argument ne vaut rien. Certes les réchauffistes utilisent une formulation de merde (sans doute parce qu’il prennent les gens pour des cons), et il devraient dire en toute rigueur « le CO2 réduit la perte de chaleur par la terre », mais l’effet reste le même : la température d’un corps chaud est plus élevée en présence d’une couche intermédiaire qu’en son absence. Exactement comme une couverture de survie, pourtant nettement plus froide que le corps, contribue à maintenir une température plus élevée que si elle n’était pas là.

            terre de se refroidir

            Hors les échanges de chaleur se font du chaud vers le froid, et pas l’inverse. C’est de la physique. Et cela dans tout les cas de figure (par conduction, convection ou radiation). Sinon il serait possible d’obtenir de la chaleur à partir d’un corps froid…

          • @Bat
            post trop long et pourtant parfaitement creux, qui se résume à « moi je fais confiance au consensus et la preuve que j’ai de l’esprit critique c’est que je suis capable de critiquer les opposants. »
            Vous êtes sociologue, et vous accordez la moindre confiance à la notion de consensus ? c’est une blague ?

            Et venir nous parler de « vérité scientifique », c’est juste prouver votre ignorance. Dune part la vérité n’est pas scientifique (elle est, point barre) ; d’autre part la science ne produit pas de vérité, mais des théories compatibles avec les faits (ou pas, dans le cas qui nous occupe par exemple).
            De ce point de vue, la théorie du réchauffement a cette qualité qu’elle produit des prédictions comme la fameuse bulle d’air chaud à mi-hauteur dans l’atmosphère tropicale, qu’on a cherché et qu’on n’a pas trouvé ; ce qui signifie que la théorie est fausse selon ses propres critères. Çà ce n’est pas grave en soi, une théorie fausse peut servir de base pour une théorie qui tiendrait la route (on progresse comme ça).
            Ce qui est grave en l’occurrence c’est que cette théorie est fondée sur l’hypothèse d’une instabilité fondamentale du climat (rétroaction positive : une petite variation s’amplifie ) ce qui est une façon de dire que le climat dont nous parlons … n’est pas un climat, mais juste un état passager du système météorologique (en somme, on peut dire que cette théorie du réchauffisme catastrophique c’est très littéralement du négationnisme climatique ) ! C’est tellement stupide qu’il faut soit une absence totale de compréhension des systèmes dynamiques, soit des raisons non scientifiques pour soutenir cette croyance (et de ce point de vue le comportement de gens comme Pachauri ou Glieck, pris la main dans le sac, se comprend parfaitement).

            Cela étant, un sociologue devrait comprendre que le fond du problème est ailleurs. Il est dans le fait qu’on exige des béotiens qu’ils approuvent une théorie à laquelle il ne peuvent rien comprendre, et qu’il subissent un grand nombre de couteuses contraintes basées sur cette théorie. C’est déjà très mal accepté quand la théorie n’est pas elle-même discutée par les opposants (critique de la technocratie, du « gouvernement des experts », etc.), alors dans le cadre d’une théorie pour le moins douteuse, vous pensez …

  • La chronologie de la théorie des Khmers verts est rigolote.
    Ca a commencé y a 30 ans avec les fameuses pluies acides qui étaient responsable de la destruction des forets allemandes. Pot catalytique pour tout le monde (augmentation de la conso et du prix de vente de toutes les voitures).
    Ensuite, le fameux trou de la couche d’ozone. On allait tous mourir d’un cancer de la peau. Ou en est ou ?? Plus personne n’en parle !
    Ensuite on nous a dit que la planète se réchauffait et que nous allions tous mourir grillé. Sauf que des vagues de froid et des inondations spectaculaires ont mis à mal la théorie alarmiste des khmers verts.
    On a donc parlé de dérèglement climatique et non plus de réchauffement. C’était toujours bien sur de la faute de l’homme.
    Quand on apprendra que les variations du climat sont dus au soleil, que vont-il inventer pour nous obliger à aller au bureau à pied, à manger des légumes de saison (c’est bon les topinambours !) et de partir en vacance à vélo ?

    • « On a donc parlé de dérèglement climatique et non plus de réchauffement. »
      ———————
      Quelque part, dérèglement est le bon terme.
      Le climat est tellement déréglé qu’il fiche en l’air toutes les prédictions de la climastrologie réchauffiste.

    • Dérèglement climatique ? Bientôt, j’imagine qu’on parlera de néolibéralisme climatique…

  • Evidemment, le site de Duran (pensee-unique) dérange énormément et depuis longtemps les activistes du climat.

    En effet, Duran collecte et rapporte sur une partie des articles scientifiques (peer-reviewés et publiés) qui ne vont pas dans le sens des alarmistes.
    Il en donne les références, les résumés et les conclusions originales en anglais ainsi que leurs traductions en français + quelques graphiques importants.
    Ces articles, très nombreux dont quelques uns sont mentionnés par Duran, sont publiés, existent, et tout est vérifiable. Ils ne sert à rien de les ignorer.
    A titre d’exemple, voir cette page :

    http://www.pensee-unique.fr.oceans.html

    Désolé pour les activistes du climat qui, depuis des années, utilisent tous les moyens y compris les plus dégradants (bien cachés par l’anonymat des pseudos) pour essayer (vainement) de discréditer ce site très scientifique et très fréquenté par ceux qui veulent s’informer…

    • @ Joss

      Non, les explications de Duran sont quasi systématiquement biaisée, et il rechigne à mettre un lien direct vers l’article original, histoire que ses manipulations ne se voient pas trop.

      un exemple récent, c’est même le dernier billet en date:

      http://www.pensee-unique.fr/oceans.html#bjork

      (petite parenthèse sur les techniques « Duranienne » de désinformation: il prend bien soin de ne pas mettre en toute lettre le titre de l’article original dans son billet, histoire que vous deviez le retaper dans un moteur de recherche pour le retrouver… Or l’article est dispo en pdf : http://nyheder.ku.dk/alle_nyheder/2012/2012.5/gletsjere_gronland_klimaforandringer/ngeo1481.pdf/ )

      Duran essaie de nous faire croire que cet article montre que le retrait des glaciers du SE du Groenland était aussi rapide dans les années 30-40 qu’actuellement. Or ce n’est pas ce que montre l’étude, la fig 4 est explicite sur ce point (figure qui n’est pas présentée dans le billet de Duran !). Les auteurs disent « Of all glaciers, 35% show higher retreat rates during the 1930s and 20% show similar retreat rates. For land-terminating glaciers 42% were faster during the 1930s and 33% similar. However, more glaciers retreated during the 2000s. » Ce qui veut dire que globalement, 65% (donc la majorité) des glaciers étudiés reculent plus vite cette dernière décennie que durant la décennie 30-40.

      Deuxième point (encore une figure non montrée par Duran), l’étude révèle que le taux moyen de retrait est actuellement 2x plus élevé que celui des années 30. « The retreat in the 2000s is more uniform
      with only 5% of the 132 glaciers advancing. The highest retreat rates observed in the study occurred in this latest period. »

      Bref, une étude présentée de manière totalement biaisée par Duran…

      • warm, tu es cinglé. Duran met le titre, la revue, les auteurs et leur pédigree complet, et toi tu prétend qu’il cherche à cacher l’article (mon dieu, il faut taper dans un moteur de recherche pour le trouver, quelle horreur …) ???? Il souligne lui même et avec le même niveau de graisse la phrase « les glaciers qui se jettent dans l’océan se sont retirés plus rapidement durant le réchauffement récent.  » que la phrase « beaucoup de glaciers qui se terminent sur terre ont subi un retrait plus rapide durant les années 1930 que pendant les années 2000 », et toit tu prétend qu’il cherche à minimiser le second phénomène en mettant en valeur seulement le premier ???

        Duran a sans doute un biais mais franchement, si tout le monde avait autant d’honnêteté que lui je crois que cette histoire de bon vieux temps qui n’est plus ce qu’il était et de climat détraqué par (cochez la case selon l’époque : le CO2 / la chimie / les avions / les usines / le train / la pomme de terre / les juifs… ) n’aurait même pas quitté les tabloids fantastiques pour nous pourrir la vie.

        • Ben oui, Duran ne le cache pas et il annonce la couleur.
          Il ne prétend pas être exhaustif. Il dit dans son blog qu’il rapporte sur les articles « oubliés » par les médias francophones, pour rétablir (un petit peu) l’équilibre singulièrement biaisé chez nous (mais moins à l’étranger). Pour montrer la face cachée de ce que les médias (unanimes) racontent à l’unisson.
          Dans ce sens, c’est un biais, ou plutôt, c’est un complément (salutaire).

        • « warm, tu es cinglé. Duran met le titre, la revue, les auteurs et leur pédigree complet, et toi tu prétend qu’il cherche à cacher l’article (mon dieu, il faut taper dans un moteur de recherche pour le trouver, quelle horreur …) ???? »

          Et pourquoi pas de lien directe vers l’article disponible in extenso et gratuitement ? Duran prétend lui même qu’il donne les liens… c’est tout simplement faux

          « Il souligne lui même et avec le même niveau de graisse la phrase « les glaciers qui se jettent dans l’océan se sont retirés plus rapidement durant le réchauffement récent.  » que la phrase « beaucoup de glaciers qui se terminent sur terre ont subi un retrait plus rapide durant les années 1930 que pendant les années 2000″, et toit tu prétend qu’il cherche à minimiser le second phénomène en mettant en valeur seulement le premier ??? »

          Tout à fait, il minimise totalement le fait que le retrait des années 2000 est plus important (vitesse de retrait plus rapide en moyenne). L’idée que retient le lecteur de ce billet, c’est que le Groenland se porte bien, et que la fonte de ses glaciers n’ont rien d’exceptionnel, voilà sa conclusion qu’il souligne en gras:

          « la situation actuelle des glaciers SE du Groenland est proche de celle qui a prévalu durant les années 30-40 »

          C’est faux, puisque justement les auteurs souligne que la situation est différente… je cite la traduction de Duran « Nous montrons que beaucoup de glaciers qui se terminent sur terre ont subi un retrait plus rapide durant les années 1930 que pendant les années 2000, tandis que les glaciers qui se jettent dans l’océan se sont retirés plus rapidement durant le réchauffement récent.  » Il y a donc bien une différence…

      • C’est faux. Argument fallacieux. Cherry-picking éhonté, :mais ce n’est pas étonnant de la part de Warm qui, depuis des années se cache sous un pseudo et n’a jamais eu le courage de critiquer PU sous son vrai nom.
        Pas un peu honte, quand même ?

        Duran indique toutes les références nécessaires des articles qu’il commente. Y compris, le plus souvent la copie de l’entête d’accueil.

        Evidemment, certains de ces articles ne sont accessibles qu’en payant ou à partir d’un site universitaire autorisé et ne sont donc pas téléchargeables sur le WEB.

        Cela n’empêche pas qu’ils existent et que vous aimeriez visiblement les cacher au public.

        Je ne vois pas comment on peut « biaiser » un article en en reproduisaht intégralement les titres, les résumés et les conclusions…où les auteurs expriment évidemment l’essentiel de l’article.

        C’est vous qui faites du cherry-picking en interprétant et extrayant des paragraphes du contexte de l’article. Si vous écriviez des articles scientifiques (comme moi), vous sauriez que l’essentiel et le message important se trouvent dans le résumé (et les conclusions).

  • En Belgique, on a eu droit il y a quelque semaines à une explication « scientifique » comme quoi s’il faisait un temps aussi tempéré, c’est parce que la Belgique était à l’abri du changement. Le problème, c’est que ça ne compense pas le nombre de fois où ces mêmes gens disaient que les températures records, les hivers doux ou les hivers rudes étaient la preuve du RC… Et le pire, c’est que les réchauffistes ont fait remarqué suite à ces remarques qu’on avait ici une vraie analyse scientifique alors que les autres fois, c’était du sensationnalisme… auquel ils adhéraient à chaque foix, indeed…

    Enfin, c’était juste pour démontrer que les réchauffistes sont totalement incohérents, donnent mêmes des causes différentes aux mêmes effets…
    On n’est vraiment plus dans le domaine scientifique.

    Enfin, l’argument des réchauffistes évolue de plus en plus en un «les voies du changement climatique sont impénétrables.»

    • « On n’est vraiment plus dans le domaine scientifique. »

      Pour y rester, il faut s’attacher à lire des revues spécialisées ou directement les publications des laboratoires, mais ce n’est pas donné à tout le monde… Sur les blogs, on fait dire n’importe quoi au premier graphique venu, c’est navrant et ça enfume les lecteurs.

      • Je suis un lecteur assidue depuis plus de 30 ans de science et vie, des articles avec thèses et antithèses au réchauffement, j’en ai lu quelques-uns.
        Ce qui en ressort, c’est que le constat est très clair, il y a bien un changement climatique brutal, que c’est bien un réchauffement que nous vivons (ne regardez pas par la fenêtre).
        Les causes sont très probablement Anthropiques, le CO² a assurément un rôle important dans tout cela mais n’est sans doute pas le seul. Le soleil est en phase de sous activité depuis 12 ans alors que le réchauffement est observé avec accélération.
        Ce sont maintenant les biologistes et les naturalistes qui le constatent.
        Ils ont établi que l’augmentation du CO² a bien précédé le réchauffement, c’est donc bien l’homme qui a lancé le processus avec une augmentation de 30% de CO² dans l’atmosphère.

        La question qui peut être discutée serait plutôt de savoir maintenant si on serait en mesure aujourd’hui, avec toute notre bonne volonté, d’enrayer le phénomène puisque le réchauffement engagé dans l’Arctique dégage dans l’atmosphère d’énorme quantité de méthane des terres en décongélation et même de la fonte des glaces de mer. Le phénomène s’auto-entretient.

        L’emballement est bien là, il est exceptionnel, sommes-nous seulement en mesure de le limiter, rien n’est évident.

        • « science et vie »
          Je pense que vous auriez pu éviter le ridicule en vous abstenant.
          Ils sont d’un parti-pris qui percute largement la faute professionnelle.
          J’ai arrêté mon abonnement il y a quelques temps déjà.

          • Si vous pensiez lire une publication scientifique en lisant « Science et vie », vous avez bien fait d’arrêter votre abonnement. « Science et vie » n’est pas une publication scientifique, mais une revue de vulgarisation relativement grand public.

            Quand on parle de publications scientifiques, on parle de ceci: http://fr.wikipedia.org/wiki/Publication_scientifique

            Les vraies publications scientifiques sont toutefois généralement inaccessibles au commun des mortels: il faut être spécialiste pour comprendre. D’où l’intérêt des revues de vulgarisation qui visent à rendre accessibles à un public non spécialiste les résultats produits et communiqués par les spécialistes entre eux.

            Ce que je ne comprends pas, c’est ce que vous appelez le « parti-pris qui percute largement la faute professionnelle » de Science et vie. Vous pourriez donner un exemple, histoire qu’on comprenne?

            Si vous voulez dire que sur la question du climat, tous les articles vont grosso modo dans le même sens, c’est normal: toutes les publications scientifiques (la fameuse littérature primaire, entre spécialistes, inaccessible au commun des mortels) va dans ce sens. Il est normal que les travaux de vulgarisation en soient dès lors le reflet.

            Vulgariser, c’est expliquer ce que disent les scientifiques, et pas rapporter ce que disent les scientifiques d’un côté et aller interviewer un blogueur qui penserait le contraire de l’autre au nom d’une supposée « balance » journalistique. On donne différentes interprétations si ces interprétations divergentes existent chez les scientifiques. Sur le climat, elles existent peu (on revient à la question du consensus), les opinions divergentes se retrouvant partout sauf dans la littérature scientifique.

            Pour prendre une analogie simple, on ne demande pas à un traducteur de donner à son auditoire l’opinion inverse du propos qu’il traduit en même temps que sa traduction. C’est la même chose avec la vulgarisation.

          • Attention, il faut nuancer tout de même… Une revue de vulgarisation scientifique peut se permettre de faire un choix avec des critères propres à son équipe de rédaction, d’où certains parti-pris sur des thématiques encore sujettes au débat. Les revues spécialisées quant à elles font appel à un groupe d’experts pour juger de la pertinence et de la valeur des articles qui seront publiés. Cela tient surtout du contenu, des arguments apportés par les auteurs et non de la convenance de la thèse avec les théories actuelles… même si malheureusement on se retrouve souvent à traiter des questions secondaires pour parvenir à publier dans des revues renommées.
            Résultat, on trouve également des publications traitant du non-réchauffement de la Terre ou de l’inanité de l’intervention humaine dans le changement climatique (par exemple concernant l’activité solaire, etc).
            La science ne se construit pas à partir de concensus immuables, mais au contraire par une constante remise en question…

          • @ Lamarse:

            Toute revue, qu’elle soit scientifique ou non, fait nécessairement des choix rédactionnels avec des critères spécifiques. A commencer, pour les revues scientifiques, de ce qui relève du champ qu’elle couvre ou de ses objectifs (diffuser des résultats de recherche, se focaliser sur les méthodes, faoriser les discussions croisées entre auteurs, etc.)., sans même parler des numéros thématiques ou autres.

            Les revues de vulgarisation scientifique ont une place bizarre: elles relèvent de la presse, mais sont à comprendre (aussi) en lien, avec la littérature primaire: la vulgarisation est à bien des égards, un « entre-deux » (entre deux types de textes, deux types d’énonciation, deux types de légitimation, deux types d’interlocuteurs, etc.).

            Quand Ray parle de « parti-pris », il faut voir ce qu’il entend par là, d’où ma question. S’il s’agit de constater qu’on n’y accorde pas de place aux thèses sceptiques (et, pour tout vous dire, je n’en sais rien dans ce cas précis), je met en lumière le fait que c’est normal. S&V vulgarisant la science et le gros du discours sceptique étant situé hors de la science, il est logique qu’on ne le retrouve pas dans S&V, comme on n’y parle généralement pas des élections présidentielles, du tour de France ou du violeur de l’est parisien. On ne peut pas appeler cela du « parti-pris », c’est juste que la revue se tient à son créneau…

  • Duran dérange beaucoup parce qu’il brise la ligne maginot climatique en relayant les études non-politiquement correctes soigneusement mises sous le tapis par le mainstream francophone.

    • D’où tenez vous que les études « non-politiquement correctes » ne sont pas diffusées ?
      Comment expliquez vous alors que Vincent Courtillot, climato-sceptique reconnu, puisse continuer ses conférences dans de nombreuses universités à travers la France ?
      Le véritable danger est l’intrusion des politiques dans le domaine scientifique, en dehors de cela, les chercheurs respectent globalement le travail de leurs confrères.

      • @Lamarse
        Ray parle de diffusion par le « mainstream francophone » et vous répondez par « conférences dans de nombreuses universités », pffff, hors sujet intégral !

        • @miniTAX

          Mainstream francophone ?
          Encore aujourd’hui, j’étais persuadé que c’était les chercheurs qui faisaient la science… et jusqu’à preuve du contraire, on en trouve beaucoup dans nos universités. Mais il est sûr que si vous vous attachez au journal télévisé de TF1 ou au premier journal papier gratuit, la diffusion scientifique ressemble plus à une caricature tragique qu’à une transmission des savoirs !!

          • Comme Libé et le Monde, d’ailleurs.

          • Qui devraient s’en tenir au faits divers… :-°

          • @Lamarse
            « Les chercheurs font la science », non sans blague !
            Mais à part pondre des fatuités pour faire délibérément de la rhétorique (car vous savez très bien que se pose la question du financement de ces chercheurs par la politique), vous avez quoi à répondre sur ce qui a été dit et que visiblement vous êtes incapable de percuter ? A savoir que le catastrophisme climatique n’a rien à voir avec la science mais a été montée de toute pièce par les médias mainstream avec la complicité des politiciens, des bureaucrates (en particulier du lobby nucléaire) et une poignée de chercheurs activistes en censurant les scientifiques sceptiques ?

          • « A savoir que le catastrophisme climatique n’a rien à voir avec la science mais a été montée de toute pièce par les médias mainstream avec la complicité des politiciens, des bureaucrates (en particulier du lobby nucléaire) et une poignée de chercheurs activistes en censurant les scientifiques sceptiques ? »

            Ah mais ça je suis d’accord avec vous, pourtant certains continuent de penser que la multitude de blogs climato-sceptiques/réchauffistes qui peuplent l’internet sont le flambeau de la vérité… Les gens oublient trop souvent qu’ils essayent de traiter de la science avec les analyses « super-documentées » du premier savant qui leur passe sous la main. On a le droit à un énorme brouillard de fadaises en tout genre, qui camoufle le véritable travail des chercheurs. Est-ce un mal de rappeler des principes simples, même si cela ne vous parait qu’un ramassis de « fatuités » ?

  • Bat : « Vous connaissez beaucoup de papiers scientifiques (des vrais papiers scientifiques dans des revues scientifiques, pas des billets de blogs, pas des interviews de chercheurs qui ne travaillent pas sur la question  »
    ————————-
    Bah oui, cette bonne blague ! Il y a plus de mille papiers scientifiques qui fichent en l’air le réchauffisme : http://www.populartechnology.net/2009/10/peer-reviewed-papers-supporting.html . Et des papiers de ce genre, il en sorte de plus en plus par an (il suffit de lister ce qui a été publié dans ce sens dans Science ou Nature depuis janvier), preuve que la « théorie » du RCA est en bonne voie de rejoindre le musée de la pseudo-science aux côtés de la phlogistique, de la génération spontanée et de l’homme de Piltdown.
    Dans l’autre sens, on attend toujours de trouver un papier, UN SEUL qui fasse l’attribution réchauffement-activités humaines-CO2 de manière scientifique et quantifiée. Au lieu de brasser du vent, vous devriez penser un jour à le chercher pour nous le montrer mais bon, je ne retiendrai pas mon souffle en attendant.

    Vos persiflages ne font donc que démontrer le vide absolu de vos arguments. Mais merci quand même pour vos tentatives désespérées d’enfumage. Qui sait, sur des gogos, ça pourrait encore marcher.

    • « Qui fichent en l’air le réchauffisme »?

      Mais vous ne comprenez décidément rien à la science, miniTAX. Ou alors vous sortez des arguments bling-bling qui n’impressionneront que les gens qui n’y connaissent rien: diantre, 1000 articles, c’est beaucoup!

      Vous sombrez dans la même erreur que celle de Duran: considérer la littérature scientifique de manière isolé, décontextualisée et sans mémoire. Bien sûr qu’on peut trouver des papiers qui mettent en cause tel ou tel élément, qui critiquent telle ou telle mesure, qui contestent tel ou tel résultat. Peut-être même 1000 (en mélangeant un peu tout et n’importe quoi). Mais il ne « fichent en l’air » rien du tout si on ne les considère pas par rapport à l’ensemble de la littérature scientifique, et sans proposer aucune explication alternative valide.

      Les auteurs de votre catalogue de 1000 articles (un truc par ailleurs assez éculé que j’ai vu sortir sur je ne sais combien de forums) le reconnaissent eux-mêmes: la plupart des articles en question ne sont pas écrits par des sceptiques, et ne défendent aucune thèse sceptique. Simplement, quelque part dans le papier, il y a prise en compte d’un argument que des sceptiques ont, un jour, avancé: c’est le soleil, c’est les nuages, c’est je-ne-sais quoi. Et alors? Ce qui compte, ce n’est pas savoir si tel ou tel argument a été soulevé, mais ce qu’on en fait. Or, avec vos 1000 articles, les arguments sceptiques « supportés » partent dans tous les sens et sont très largement incompatibles entre eux. Il ne ressort donc de ce corpus aucune mise en cause du consensus: ce papier-là, on l’attend toujours.

      Pour prouver les vues sceptiques, ce qu’il faut, ce n’est pas accumuler des article, c’est expliquer comment ces arguments se goupillent entre eux. Bref, proposer une théorie, un modèle qui intègre tout ça. Et la littérature scientifique ne présente, je le répète, aucun modèle qui le fasse.

      L’édifice est bien plus robuste que vous ne voulez le faire croire.

      • « L’édifice est bien plus robuste que vous ne voulez le faire croire. »

        C’te blague, des prédictions à 100 ans d’un modèle chaotique présentée comme rigoureusement exacte malgré celles des dix dernières années qui ne collent pas du tout.

        Vous avez sacrément oublié quelques préceptes de la science en passant (doute, vérification) et les innombrables foutaises catastrophiste des 40 dernières années pourtant soigneusement peer reviewed dont aucune ne c’est produite.

        Robuste effectivement.

        De toute façon vous êtes convaincue mais vous n’avez pas changé de vie d’un iota, on consomme et dégage vous et moi les mêmes quantités et si il y avait actuellement une solution verte l’Allemagne ne dégagerais pas autant de Co2.

        Conclusion, vous vous asseyez sur vos convictions avec une allégresse qui pourrait surprendre si votre lecture étrange de la science ne nous avait pas déjà prévenu.

        • llmryn, ce que j’affirme n’a rien à voir avec mes convictions, ni avec une démarche militante ou avec les politiques environnementales. Il s’agit d’expliquer comment fonctionne l’activité scientifique.

          Prétendre, comme le dit miniTAX, qu’il y a 1000 articles « fichant en l’air le réchauffisme », quand on s’intéresse aux articles en question, témoigne simplement qu’il ne comprend rien (ou ne veut rien comprendre à la démarche scientifique).

          La science, c’est le doute et la vérification, comme vous le dites, mais pas tout seul et sans méthode. Sortez de votre vision de Popper façon reader digest qui laisse à penser qu’il suffit d’un papier critique pour remettre définitivement en cause toute la connaissance.

          La robustesse à laquelle je fais allusion ne consiste pas à dire que tout est compris à 100%, que tout est définitif et qu’il n’existe pas de zones d’ombre ou d’incertitude. Il s’agit de dire que nous disposons d’un ensemble de constructions théoriques cohérentes entre elles qui dans l’ensemble rendent bien compte des observations, et que les observations et travaux nouveaux tendent, dans leur majorité, à confirmer. Pour « fiche en l’air » cela, il faut plus que quelques observations divergentes ou arguties statistiques: il faut d’une part démonter rigoureusement, étage par étage, cet ensemble de constructions, qui impliquent une part considérable de nos connaissances. Vaste chantier! Je ne dis pas que c’est impossible, mais en l’état c’est largement improbable: aucune production sceptique sérieuse, même acharnée, ne le fait, sauf peut-être des gens qui sont passés dans la 4° dimension et qui n’ont plus aucune démarche scientifique depuis longtemps, comme Robitaille qui a réinventé la physique. D’autre part, une fois que vous aurez montré que ce que vous appelez « le réchauffisme » aura été foutu en l’air avec méthode, il faut reconstruire: expliquer les observations, élaborer des modèles pour dire comment ça marche, etc. Là aussi, il y a eu ça et là quelques tentatives d’explications alternatives, mais la plupart se sont ramassées pour cause d’amateurisme (dois-je vous rappeler les erreurs de calcul de Courtillot et son équipe dans ses travaux sur l’influence du soleil?), ou sont largement incompatibles entre elles. On est donc très loin d’un modèle alternatif crédible.

          • « aucune production sceptique sérieuse, même acharnée, ne le fait, sauf peut-être des gens qui sont passés dans la 4° dimension et qui n’ont plus aucune démarche scientifique depuis longtemps »

            Enfin bref il faut douter mais tout ceux qui doutent et présentent des conclusions qui ne vont pas dans le « bon » sens ont tort et sont des guignols.

            Clap clap clap, ça c’est de la science.

          • @Bat
            « Pour « fiche en l’air » cela, il faut plus que quelques observations divergentes ou arguties statistiques : il faut d’une part démonter rigoureusement, étage par étage, cet ensemble de constructions, qui impliquent une part considérable de nos connaissances. Vaste «  »
            NON et NON
            Une observation divergente, une seule, suffit à foutre en l’air une théorie. Même quand la théorie a 1 million de bonnes vérifications et application concrètes qui marche. Même quand on a strictement aucune théorie alternative cohérente à proposer à la place de l’édifice précédent.
            exemple récent : l’émoi lorsque une particule aurait pu voyager à une vitesse supérieure à c. Notez que, plutôt que de contrarier des physiciens qui pourtant ont d’excellentes raisons d’être satisfaits, ça les a plutôt excité.
            Les réchauffistes, eux, dont la théorie est totalement bancale, ils répondent par des insultes (« négationnistes », etc. ) à la seule évocation de l’idée qu’il pourraient se tromper, aux demandes de données (parfois « perdues » !!! ) etc.

          • @ P: j’ai essayé de suivre votre petite baston…

            « Une observation divergente, une seule, suffit à foutre en l’air une théorie. Même quand la théorie a 1 million de bonnes vérifications et application concrètes qui marche. »

            J’ai cru comprendre que vous étiez scientifique de modélisation quelque chose. Avec des conceptions pareilles de la science, j’ai du mal à l’imaginer, et du coup des doutes sur le sérieux des productions de votre labo…

            En somme, quand vous dites que la science c’est n’importe quoi et que les modèles sont tous pourris, vous savez de quoi vous parlez!

        • « C’te blague, des prédictions à 100 ans d’un modèle chaotique présentée comme rigoureusement exacte malgré celles des dix dernières années qui ne collent pas du tout. »

          Affirmation gratuite et non documentée => poubelle

          « Vous avez sacrément oublié quelques préceptes de la science en passant (doute, vérification) et les innombrables foutaises catastrophiste des 40 dernières années pourtant soigneusement peer reviewed dont aucune ne c’est produite. »

          Aucun rapport…

          • Ah, si on part du principe que tous les plantages prouvés, établis ET marqués du prestigieux sceau « peer reviewed », n’ont aucun rapport, alors, bien sûr vous gagnez à tous les coups. C’est un peu la devise réchauffiste, ça, « à tous les coups l’on gagne », d’ailleurs, n’est-ce pas ?

      • Merci Bat, pour toutes vos analyses si intéressantes.

    • « Bah oui, cette bonne blague ! Il y a plus de mille papiers scientifiques qui fichent en l’air le réchauffisme : http://www.populartechnology.net/2009/10/peer-reviewed-papers-supporting.html . Et des papiers de ce genre, il en sorte de plus en plus par an (il suffit de lister ce qui a été publié dans ce sens dans Science ou Nature depuis janvier), preuve que la « théorie » du RCA est en bonne voie de rejoindre le musée de la pseudo-science aux côtés de la phlogistique, de la génération spontanée et de l’homme de Piltdown. »

      Et dans cette liste de 1000 articles, vous pouvez en sortir combien de récent qui construit une théorie explicative du climat sur ces 150 dernières années sans impliquer le CO2 ?

      « Dans l’autre sens, on attend toujours de trouver un papier, UN SEUL qui fasse l’attribution réchauffement-activités humaines-CO2 de manière scientifique et quantifiée. Au lieu de brasser du vent, vous devriez penser un jour à le chercher pour nous le montrer mais bon, je ne retiendrai pas mon souffle en attendant. »

      Il y a pléthore d’études de détection / attribution… Les plus significatives et récentes:

      Detection of Anthropogenic Climate Change in the World’s Oceans
      http://www.sciencemag.org/content/292/5515/270.abstract

      Estimation of natural and anthropogenic contributions to twentieth century temperature change
      http://www.agu.org/pubs/crossref/2002/2000JD000028.shtml
      Detecting and Attributing External Influences on the Climate System: A Review of Recent Advance
      http://journals.ametsoc.org/doi/abs/10.1175/JCLI3329.1

      Penetration of Human-Induced Warming into the World’s Oceans
      http://www.sciencemag.org/content/309/5732/284.short

      Combinations of Natural and Anthropogenic Forcings in Twentieth-Century Climate
      http://journals.ametsoc.org/doi/abs/10.1175/1520-0442%282004%29017%3C3721%3ACONAAF%3E2.0.CO%3B2

      Anthropogenic Warming of the Oceans: Observations and Model Results
      http://journals.ametsoc.org/doi/abs/10.1175/JCLI3723.1

      A new perspective on warming of the global oceans
      http://www.agu.org/pubs/crossref/2009/2009GL039491.shtml

      Anthropogenic forcing dominates sea level rise since 1850
      http://www.agu.org/pubs/crossref/2009/2009GL040216.shtml

      A Multimodel Update on the Detection and Attribution of Global Surface Warming
      http://journals.ametsoc.org/doi/abs/10.1175/JCLI3964.1

      Human-induced global ocean warming on multidecadal timescales
      http://www.nature.com/nclimate/journal/v2/n7/full/nclimate1553.html

      • J’ajoute à mon intervention le lien vers le PDF de l’article de Glecker qui vient de sortir:

        Human-induced global ocean warming
        on multidecadal timescales

        http://re.indiaenvironmentportal.org.in/files/file/global%20ocean%20warming.pdf

        « We have identified a human-induced fingerprint in observed
        estimates of upper-ocean warming on multidecadal timescales,
        confirming the results of previous D&A [Detection and attribution] work. »

      • Ca semble fort se concentrer sur les océans, zone immense, et celle où l’on a le moins de mesures (déja, sur les continents …).

      • « Et dans cette liste de 1000 articles, vous pouvez en sortir combien de récent qui construit une théorie explicative du climat »

        On s’en tape parce que justement on vous chante sur tout les airs qu’on n’a pas la réponse actuellement. Celui qui présente les manquement d’une théorie n’a pas à fournir une alternative pour que la critique soit valable.

        • « On s’en tape parce que justement on vous chante sur tout les airs qu’on n’a pas la réponse actuellement. Celui qui présente les manquement d’une théorie n’a pas à fournir une alternative pour que la critique soit valable. »
          ———–

          Donc, d’après vous, on ne peut absolument rien dire du climat futur ? Dans 100ans, il pourrait faire 10 degré de moins ou 10 degré de plus en France ? Si c’est ce que vous pensez, vous êtes un dangereux alarmiste ! Dans le cas contraire, si vous pensez que le climat sera pareil qu’aujourd’hui, c’est que vous avez une théorie du climat capable d’un haut pouvoir prédictif: on retourne à la question du début: montrez nous donc des articles présentant des théories alternatives du climat parmi les 1000 articles de la liste mis en lien…

          • « Donc, d’après vous, on ne peut absolument rien dire du climat futur ? Dans 100ans, il pourrait faire 10 degré de moins ou 10 degré de plus en France ? Si c’est ce que vous pensez, vous êtes un dangereux alarmiste ! »

            Qu’est ce que vient foutre l’alarmisme dans le fait de dire qu’on ne sait pas et que les Cassandre qui prétendent savoir (comme leurs innombrables ancêtres qui ce sont tous planté) ce foutent le doigt dans l’œil ? C’est quoi cette logique pourrie ?

            Et je ne vois aucune raison de s’exciter les réchauffiste ce comportent exactement comme tout les autres: ils consomment et relâchent comme des porcs malgré leurs convictions y a donc vraiment rien qui presse. Quand vous serez des millions dans des villages sans électricité et sans transport on en reparlera.

            Ou pas.

          • Arf… Warm tu es vraiment risible. On te dis « ce bâtiment est en train de s’effondrer » et toi tu répliques « ah ouais donc d’après toi c’est impossible de fabriquer le moindre bâtiment ? ou bien on peut construire absolument n’importe quel bâtiment ? ».
            Socrate pensais que la sagesse c’était de reconnaitre qu’on ne sait rien. Toi tu tires argument du fait que le savant, le vrai, reconnait son ignorance, et ne se sent pas capable de tirer la moindre conclusion pour le futur, pour lui dénier le titre de savant…
            Ça en dit long sur l’état de confusion mentale qui est le tien. Le réchauffisme rend fou.

          • « Le réchauffisme rend fou. »

            C’est plutôt parce qu’on est fou qu’on reste réchauffiste. Biais de confirmation.

  • @Bat
    Quand je dis « se faire une vraie opinion », je veux dire, qu’en consultant ce site, on peut lire un discours tout à fait différent de ce que nous recevons à longueur de journée par les médias ! Ensuite, c’est à vous de faire jouer votre libre arbitre…
    Vous admettrez, que dans le domaine, les médias sont dans la « pensée unique » !!!!!!!!!!!!!!!!

    • Bien sûr, vous pouvez faire cela. Vous vous demandez si le nouveau Woody Allen est un bon cru pour savoir si vous y emmenez votre épouse ce soir. Vous allez voir ce qu’en disent les critiques de 2-3 journaux, ce qu’en pense votre collègue qui l’a vu hier, voire ce qu’en disent les internautes sur divers forums, et vous vous faites votre opinion.

      Sauf que sur une question scientifique, tout ne se vaut pas.

      Pour vous « faire une vraie opinion » sur vos douleurs abdominales, vous pouvez aller voir un médecin, ou aller consulter le grand marabout dont vous avez reçu la carte publicitaire en sortant du métro. Leurs deux avis ont-il la même portée?

      Comparer un article de Climate of the Past et un échange sur Skyfall, c’est exactement la même chose que comparer l’avis de votre médecin et celui de votre marabout.

      • Pour être sur de bien vous comprendre. Le marabout, c’est bien celui qui construit une courbe via un mode de calcul qui, quel que soit l’ensemble de données qu’on y rentre, produit toujours la même courbe ? Je pense que nous sommes bien d’accord sur ce genre d’énergumènes hautement suspects.

        • « Pour être sur de bien vous comprendre. Le marabout, c’est bien celui qui construit une courbe via un mode de calcul qui, quel que soit l’ensemble de données qu’on y rentre, produit toujours la même courbe ? Je pense que nous sommes bien d’accord sur ce genre d’énergumènes hautement suspects. »
          —————

          Propos digne du café du commerce. A demi-mot on comprend que vous faites allusion à une affaire vieille de 10ans qui se reporte à une étude vieille de 14 ans… Que vous recycliez systématiquement le même argument éculé montre bien le peu la minceur du dossier « à charge » des pseudos-sceptiques…

          • Je crois au contraire qu’il fait référence à une affaire toute récente : la chercheuse obligée de retirer en catastrophe un article

            En science un dossier à charge peut se résumer à une feuille A4, voir moins. à la limite une seule phrase comme « nous avons observé une particule voyageant à une vitesse supérieure à c » suffit pour foutre en l’air un siècle de travail sur la base de la relativité…

            Mais comme vous le dites vous même : « Que vous recycliez systématiquement le même argument éculé montre bien le peu la minceur du dossier « à charge » des pseudos-scientifiques anti-sceptiques… »

          • Oui, bon, vous n’avez rien sorti de bien nouveau non plus à part Yamal et « l’arbre le plus influent de planète YAD061 » et les sédiments de Tiljander « inversés ». La recommandation, ça serait de sortir quelque chose de non grotesque une fois. Ca vous ferait un bien fou.

            Et après il y a toute l’affaire de l’archivage des données avec cet acharnement désespéré à ne pas partager ses données, et ce à l’encontre de toute norme scientifique. Etrange, non ?

      • Le problème de cette histoire de RCA, c’est que ce n’est pas resté dans le milieu des scientifiques où il est normal de débattre d’une manière contradictoire sur des faits scientifiques.
        Le problème c’est le GIEC qui est une machine de guerre qui veux nous imposer par la contrainte leur point de vue de la société.

      • Le problème c’est que le débat sur le RCA devrait rester un débat entre spécialistes du climat
        Le problème c’est le GIEC qui est tout sauf une entité scientifique qui prétend vouloir nous imposer leur point de vue sur l’organisation de la société, solution collectiviste forcement collectiviste.
        Le RCA c’est devenu une religion, il suffit de voir débouler Warm dès que le site de contrepoint ose émettre un opinion dissidente.
        Intolérance à toute pensée différente, à tout pensée sceptique.

      • @Bat
        « Sauf que sur une question scientifique, tout ne se vaut pas.  »
        Exactement. Et justement là de quoi parle-t-on ?
        De climat ? en fait, pour l’essentiel, non. On parle surtout de statistiques (probabilité qu’un échantillon de reliques plus ou moins corrélés à la température de l’époque nous donne une fourchette raisonnable de ces températures, recherche des paramètres ayant la meilleure valeur explicative, etc.), et de modèles (projections à partir des paramètres identifiés plus haut, et non à partir des paramètres sortis d’un chapeau). Plus parfois plein d’autre sciences comme par exemple comme la croissance végétale (usage de « treenometre »), la diffusion gazeuse à basse température dans la glace poreuse (mesure des gaz en carotte glaciaire), etc.
        Ce que peut raconter la clique des catastrophologues auto-peer-reviewés dans leur revues maisons, c’est très intéressant mais ça n’a aucun rapport avec la question : la science, elle ne peut être que dans des revues de statistiques, de modélisations, et des branches de la science qui s’occupe spécifiquement des « proxy » utilisés. Je doute fort que M. Mann aurait pu publier sa fameuse courbe dans une revue de stat ou de biologie végétale (les spécialistes de la croissance des arbres), et lui il n’a même pas essayé… Sur un plan scientifique, la valeur de cette courbe est donc rigoureusement nulle, et pourtant…

        Notez que curieusement ce sont les sceptiques qui appellent à la rescousse les spécialistes de ces branches de la science, pas les catastrophistes…
        Par exemple pour ce qui me concerne, ma formation de base inclus les stat, le comportement des système dynamiques, et la modélisation. C’est parce que j’étais inquiet que j’ai appliqué ma propre expertise à la matière, et là j’ai vu à quel point on se foutait de la gueule du monde. D’un coté ça a dissipé mon inquiétude, de l’autre ça m’a méchamment foutu en rogne (j’ai cru naïvement des choses qui se sont révélées fausse, et ça, c’est insupportable). Et on voit bien que je ne suis pas le seul.
        Comme on dit : »fool me once, shame on you ; fool me twice, shame on me »

        • Même expérience, réchauffiste acharné j’ai bien étudié le sujet pour contrer les arguments des sceptiques mais plus j’étudiais plus je voyais les biais et les erreurs grossières pour finir révolté par cette distorsion de la science.

        • P, ce que vous dites n’a strictement aucun sens. Mais il faudrait un article de 1 page pour démonter chacune des distorsions, contre-vérités et affirmations boiteuses que contient votre intervention!

          N’ayant pas le temps, je me contente juste de lister vos bêtises principales pour pointer ce qui coince dans votre raisonnement:

          -« On parle surtout de statistiques »: les statistiques ne sont qu’un aspect de la question. Réduire cela à une question de statistique est tomber dans l’entourloupe des 2 Mc (Intyre et Kitrick). Par ailleurs, vous oubliez totalement que la théorie du RCA n’est absolument pas basée sur les reconstructions paléoclimatiques, celles-ci ne disant pas pourquoi la température monte.

          -« Sur un plan scientifique, la valeur de cette courbe est donc rigoureusement nulle »: là, je ne sais que dire tellement c’est n’importe quoi. Vous dites, en gros, que parce qu’un travail dans une discipline X n’a pas été soumis à une revue d’une discipline Y, il n’a aucune valeur scientifique. Comprenne qui pourra.

          -« Notez que curieusement ce sont les sceptiques qui appellent à la rescousse les spécialistes de ces branches de la science, pas les catastrophistes… »: Grande nouvelle. Vous pensez à quoi/qui? Vous pensez qu’aucun biologique ou géographe n’a jamais contribué à des travaux concernant l’évolution du climat?

          -« C’est parce que j’étais inquiet que j’ai appliqué ma propre expertise à la matière, et là j’ai vu à quel point on se foutait de la gueule du monde. » Faites un vrai papier scientifique et soumettez-le à publication, alors! J’adore l’argument qu’on rencontre souvent sur les forums sceptiques consistant à dire: « je suis un génie, j’ai regardé et j’ai tout compris », mais ça ne débouche jamais sur grand chose…

          • @Bat
            vous avez déjà prouvé que vous étiez capable d’écrire une page et plus, plus haut, dans un post parfaitement creux, alors ne vous gêner pas pour « démonter chacune des distorsions, contre-vérités et affirmations boiteuses que contient [mon]intervention!  » même si « il faudrait un article de 1 page « .
            Chiche. Je suis tout ouïe. Vous avez quelques arguments corrects, mais il faut plus que ça, il faut que TOUS vos arguments soient corrects pour que l’ensemble tienne debout, et il y en a trop de mauvais. Du coté sceptique, il y a sans doute quelques arguments foireux (Cf. plus haut par exemple celui qu’un corps froid ne réchauffe pas un corps plus chaud) mais il suffit d’une seule critique justifiée pour faire fondre le château de sable. Si vous n’avez pas réussit à réfuter TOUTES les critiques, absolument toutes (pas 95 ni 99% : 100%), vous avez faux. Dommage pour vous…

            Prouvez moi, prouvez nous, que
            * nous somme sur autre chose que des stats. Stat échantillonnage, stat de seuil d’incertitude, etc.
            * une revue de discipline X est l’endroit parfait pour parler d’une discipline Y (qui est plus à même de juger d’un travail de croissance des plantes ? un climatologue bien sûr, surement pas un biologiste végétal !)
            * il faut avoir publié un papier (où ?) pour pouvoir l’ouvrir sur internet ; seul les gens oint du sceau de la peer-review ont le droit de détecter des erreurs, et bien sûr il n’arrive jamais que la peer-review laisse passer des erreur à la portée d’un profane
            * j’ai tort dans cette analyse : l’appellation de « climat » implique un minimum de stabilité (stabilité ou métastabilité) qui n’est pas possible dans le cadre d’un système soumis à des rétroactions positives tant qu’il est dans état « normal » (éventuellement, une fois poussé « trop loin », des divergences sont possible mais encore faut-il les justifier…). Or les pseudoscientifiques du CAGW prétendent que ce sont des rétroactions positives qui sont d’ores et déjà à l’œuvre : c’est impossible.

            Au fait, le Mc Intyre que vous critiquez, ne serait-ce pas celui qui vient tout récemment de forcer le retrait d’un article peer-reviewé mais foireux ? Si tous était aussi « incompétent » que lui, on n’en serait pas là …

            Avant d’examiner « pourquoi’ d’un phénomène, le B-A BA de la science c’est quand même de s’assurer de l’existence de ce phénomène… Comme je sais que vous êtes friand d’homme de paille, je précise : le phénomène dont on parle ici ce n’est pas le réchauffement récent, c’est son caractère soi-disant exceptionnel et brutal, et générateurs d’événements météo catastrophique, le tout jamais vu depuis des milliers voire des millions d’années. alors que dans les années 1910-1940 par exemple…

          • P, je vous ai déjà dit que j’avais peu de temps pour le moment.

            Pour être brève, votre raisonnement n’a pas de sens car ce n’est qu’un pseudo-raisonnement: vous faites croire que vous avez des objections scientifiquement sérieuses à la théorie du RCA, et vous me mettez en demeure d’invalider toutes vos critiques sans quoi, prétendez-vous, la théorie s’effondre. Sauf que vos critiques n’en sont pas, ou sont largement incompatibles entre elles: comme de nombreux sceptiques, vous affirmez en même temps blanc et noir, tout et le contraire de tout. Bref, vous faites des moulinets avec les bras en donnant l’impression que les scientifiques (les vrais) ne savent pas répondre à vos objections alors que s’ils ne le font pas, c’est que la plupart du temps il ne s’agit pas d’objections.

            Exemple: vous dites que les travaux de Mann et al. ou de Gergis et al. n’ont pas de valeur scientifique parce qu’ils ne sont en rien validés par des spécialistes de la croissance des plantes. Mais en même temps, votre seule objection est purement statistique et émane d’un diplômé de second cycle en mathématiques et prospecteur minier, qui n’est spécialiste ni en croissance des plantes, ni en statistiques. Lui-même n’avait d’ailleurs pas vu le problème potentiel (ce qui relativise la critique des incompétents reviewers vs le compétent Mc Intyre), et n’y est revenu qu’après qu’elle ait été détectée par d’autres, probablement en voyant l’exploitation médiatique qu’il pourrait faire de cette affaire.

            Par ailleurs, en vous focalisant sur la question de traitement statistique, outre que vous évacuez votre propre argument sur le développement des plantes, vous ramenez le problème à un mauvais échantillonnage comparable à ce que ferait un sociologue pour étudier une question dans une population donnée (ils auraient choisi les mauvais proxies, en gros). C’est oublier un peu vite qu’on n’est pas dans ce cas de figure: les scientifiques travaillent avec les proxies disponibles, ils ne sont pas infinis, pas nécessairement bien répartis, et pour la plupart récent (manque de données pour le passé lointain). En vous focalisant sur cette question d’échantillonnage, soit vous êtes de mauvaise foi, soit vous montrez que fondamentalement vous ne comprenez pas ce que font ces scientifiques.

            Par ailleurs, vous ne citez jamais les papiers que vous critiquez. Je ne sais si c’est fait exprès pour laisser entendre que la science dans son ensemble pose problème, mais il est bon de recontextualiser de quoi on parle: d’un seul article (Gergis et al.) dont la publication est suspendue le temps de vérifier le traitement des données, et qui quelque part pose problème, et d’une série de travaux de Mann et al., qui n’ont jamais été pris en défaut (et ce n’est pas faute de tentatives de la part des sceptiques). Ces travaux sont combattus par les sceptiques car ils pensent y trouver argument pour « prouver » que la montée récente des températures n’est pas inédite, en oubliant un peu vite que ces travaux sont loin d’être les seuls. La plupart sont convergents, et ce en utilisant différentes techniques (allez par exemple voir les nombreux auteurs cités dans l’AR3: http://www.grida.no/publications/other/ipcc_tar/?src=/climate/ipcc_tar/wg1/069.htm ; ou encore Huang & al. 2000, Esper & al. 2002, Osborn & Briffa 2006, etc.). Qu’en faites-vous?

            Contrairement à vous, je ne me permets pas de dire, du haut d’une connaissance que je ne possède pas (ce n’est pas ma spécialité), que les scientifiques en question ont tort ou raison. Je vous montre comment fonctionne la science, et comment la manière dont vous l’abordez est incompatible avec ce fonctionnement. Quand vous aurez compris ce problème, vous comprendrez pourquoi il serait pertinent que vous publiiez les résultats révolutionnaires que vous dites avoir acquis, et aussi pourquoi ils sont très probablement impubliables.

  • On est sur la bonne voie, certains rechauffistes deviennent septiques mais pas l’inverse, ça va etre long mais a terme il ne restera que des rechauffistes « religieux » devant l’evidence de l’absence de rechauffement catastrophique et l’absence de plages à Rennes. (ca aurait été sympa pour eux 6° de plus et l’océan à 2 kms).
    Il est bon de rappeler aux écolos qu’à ce jour, l’esperance de vie dans le monde n’a jamais été aussi grande et qu’il y a moins d’humains qui meurent de faim aujourd’hui qu’il y a 30 ans… mais bon pour eux les humains ….

  • «  »Donc, d’après vous, on ne peut absolument rien dire du climat futur ? Dans 100ans, il pourrait faire 10 degré de moins ou 10 degré de plus en France ? Si c’est ce que vous pensez, vous êtes un dangereux alarmiste ! »

    Qu’est ce que vient foutre l’alarmisme dans le fait de dire qu’on ne sait pas et que les Cassandre qui prétendent savoir (comme leurs innombrables ancêtres qui ce sont tous planté) ce foutent le doigt dans l’œil ? C’est quoi cette logique pourrie ? »
    ————-

    Si, l’incertitude totale est alarmiste… Pour preuve, admettons que vous devez conseillez, vous, ignorant total et sceptique, un gros investisseur qui veut mettre 1millard d’euro pour une nouvelle zone portuaire: il voudrait savoir si il peut espérer un retour sur investissement à très long terme après 50 ou 100ans. Vous allez lui dire qu’il ne faut surtout pas investir, parce qu’il y a de forte chance que le niveau de la mer soit 5m plus bas ou 5m plus haut qu’aujourd’hui dans 100ans, puisque le niveau de la mer futur est totalement imprévisible…

    Si au contraire vous lui dites qu’il peut investir sans risque, parce que le niveau de la mer ne bougera quasiment pas, c’est que vous avez une théorie climatique très performante… Et j’aimerais bien la connaître…

    • Raisonnement encore vicié, Warm.

      Si un gros investisseur vous demande vos prévisions en matière de hausse du niveau des océans, et si vous êtes un scientifique sérieux ey honnête, vous pouvez aussi répondre que vous n’en savez pas assez pour faire des prédictions.
      Nul besoin d’une « théorie climatique très performante ».

      Simplement, le réalisme et l’humilité des véritables scientifiques qui ne craignent pas de reconnaître leurs incertitudes.

      D’ailleurs, à ce propos, les élus de Caroline du Nord viennent justement de rejeter les prédictions catastrophistes de Rahmstorf et de se baser sur l’extrapolation de la hausse actuelle du niveau des mers, pour décider des investissements publics à réaliser dans les prochaines décennies.
      Il semble qu’il existe encore des responsables raisonnables.

    • « Si, l’incertitude totale est alarmiste… »

      Eh bien avec ce genre de sottise on est fixé sur vos capacités d’analyse et de logique.

      L’incertitude est un fait pas une attitude politique: on sait ou pas avec tel ou tel degré d’incertitude, encore une fois que vient foutre l’alarmiste là dedans ?

      Et coté investissement vous prétendez sur des prédictions absolument pas vérifiées ni scientifiquement vérifiable actuellement changer toutes nos civilisations et leurs faire investir des milliard de milliard d’euro.

      Le médecin vous prédis un cancer dans 40 ans et prétend qu’il faut vous couper les jambes tout de suite. La vache d’alarmisme !

      • « Eh bien avec ce genre de sottise on est fixé sur vos capacités d’analyse et de logique.

        L’incertitude est un fait pas une attitude politique: on sait ou pas avec tel ou tel degré d’incertitude, encore une fois que vient foutre l’alarmiste là dedans ? »

        Sont taxés d’alarmisme ceux qui prédisent une élévation du niveau de la mer de 50cm à 1m50 à l’horizon 2100…

        Mais question est: comment appeler ceux qui prétendent que le climat étend totalement imprévisible, finalement, ça pourrait bien être +5m, avec autant de probabilité que 0m ou -5m ?

        • « Mais question est: comment appeler ceux qui prétendent que le climat étend totalement imprévisible, finalement, ça pourrait bien être +5m, avec autant de probabilité que 0m ou -5m ? »

          C’est d’un débile comme logique, hallucinant !

          Tu ne sais pas ce que tu fera le 23 février, tu pourrais donc de suicider, te couper une jambe, tuer 47 personnes, manger un bébé ou le dernier panda. (ça c’est grave, Gaïa va ce fâcher !)

          Ne pas savoir fait donc de toi un alarmiste !!!!

          On sait pas on sait pas zut à la fin, y a que des malades qui y collent le pire et on un besoin pathologique de croire le premier prédicateur d’apocalypse venu. C’est pas nouveau d’ailleurs, de famine en épidémies et d’un milliard de morts à l’autre même les articles peer-reviewed sont bourré de ce genre de chose depuis les débuts de la science et même bien avant. L’angoisse de la mort va savoir en tout cas c’est inhérent à la nature humaine et ça biaise pas mal de choses.

          « nous ne savons pas ce que le climat fait. Nous pensions le savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des ouvrages alarmistes – y compris de ma plume – parce que cela semblait clair, mais cela ne s’est pas produit ».

          James Lovelock – ton (ex) maitre à penser !

          • « C’est d’un débile comme logique, hallucinant !

            Tu ne sais pas ce que tu fera le 23 février, tu pourrais donc de suicider, te couper une jambe, tuer 47 personnes, manger un bébé ou le dernier panda. (ça c’est grave, Gaïa va ce fâcher !)

            Ne pas savoir fait donc de toi un alarmiste !!!!  »

            C’est votre logique qui est biaisée… : transposer l’incertitude totale que vous prônez pour le climat au taux de suicide, c’est prétendre qu’on ne peut absolument pas savoir combien de gens vont se suicider dans l’avenir, et que finalement, la moitié des français pourrait bien décider d’en finir l’année prochaine… Ce propos n’est-il pas alarmiste ? Si par contre, on établi un modèle basé sur le taux de suicide passé, que l’on essaie de comprendre les facteurs qui influencent ce taux, on peut rester raisonnable et dire que seulement une petite proportion de français va se suicider l’année prochaine… De même, ma position pour le climat c’est (en gros, on peut pinailler sur les bornes) qu’à l’horizon 2100, il y a 95% de chance que le niveau de la mer se situe entre 50cm et 150cm plus haut qu’aujourd’hui… La votre c’est que Paris pourrait bien se trouver sous les eaux ? N’est-ce pas bien plus alarmiste ?

  • « Simplement, le réalisme et l’humilité des véritables scientifiques qui ne craignent pas de reconnaître leurs incertitudes. »
    ———-

    Être sûr de ne rien savoir, je n’y vois pas là reconnaître une incertitude :-). Je suis sûr (et la communauté scientifique également) que la terre n’est pas plate, qu’elle a bien plus de 10’000 ans, et qu’elle tourne autour du soleil, sûr également que plus de CO2 (et autres GES) dans l’atmosphère, c’est une planète plus chaude.

  • Une mauvaise nouvelle et une bonne.

    La mauvaise c’est que les trolls réchauffistes sont à la solde du gouvernement, c’est à dire qu’ils propagent leur sale propagande avec vos sous, dans le but d’en prendre plus, et qu’en plus, pire encore, ils ont carte de blanche pour passers leur journées, à vos frais (éh oui, à vos frais) pour accumuler des messages trollesques aussi innombrables qu’interminables. C’est se moquer à votre face de l’argent qui vous est pris de force pour le dépenser en pure perte, en gâchis intégral.

    La bonne nouvelle, c’est qu’ils sont aux abois.

    • Théorie du complot, délire de persécution…

      En tout cas, ce qui n’est pas du délire, mais bien un fait, c’est que j’ai un message en modération depuis hier soir qui n’a pas été publié, alors qu’il ne contient que des faits scientifiques, et aucune insulte ni insinuations dégradantes…

      C’est qui qui est aux abois ?

      • Euh, vous pensez que toute l’équipe de Contrepoints est sur le pont prête à valider votre message, écrit un 14 juillet à 1h du mat’ !!??…

        Je viens de le valider.

        • Merci !

          « Euh, vous pensez que toute l’équipe de Contrepoints est sur le pont prête à valider votre message, écrit un 14 juillet à 1h du mat’ !!??… »

          « La mauvaise c’est que les trolls réchauffistes sont à la solde du gouvernement, c’est à dire qu’ils propagent leur sale propagande avec vos sous, dans le but d’en prendre plus, et qu’en plus, pire encore, ils ont carte de blanche pour passers leur journées, à vos frais (éh oui, à vos frais) pour accumuler des messages trollesques aussi innombrables qu’interminables. C’est se moquer à votre face de l’argent qui vous est pris de force pour le dépenser en pure perte, en gâchis intégral. »
          —-

          Vous remarquez comme les fonctionnaires français sont zélés, ils travaillent un 14 juillet à 1h du mat ! De vrai bourreaux de travail… vous devriez être fier de payer vos impôts !

          • Ménon. En tant que troll moyen, tu tiens absolument à avoir le dernier mot (d’où le 1h du matin) et prouver à la face du monde que tu es un trou du cul, ce que tu réussis avec brio.

        • Ce que fait systématiquement Warm (alias Olivier, chez Huet et ailleurs), est un procédé trollesque bien connu. ça s’appelle du « flooding » : Interdit dans beaucoup de forums.
          Cela consiste à surcharger les fils d’une kyrielle de citations plus ou :moins bidons et qu’il n’a, le plus souvent, même pas lues ni comprises comme cela a été démontré plusieurs fois sur Skyfall.

          Quant aux abois : Vous avez aimé Copenhague, Durban et Rio +20 ?

          C’est carrément la débandade.

          Plus personne n’y croit depuis le Climategate (enfin, je parle de ceux qui ont pu les lire et auxquels on ne les a pas dissimulés) et la stagnation des températures.

      • Si vous n’êtes pas rémunéré par l’argent public, écrivez le simplement et n’en parlons plus, au lieu de recourir aux grands mots avec une théâtralité de drama queen.

  • « Ménon. En tant que troll moyen, tu tiens absolument à avoir le dernier mot (d’où le 1h du matin) et prouver à la face du monde que tu es un trou du cul, ce que tu réussis avec brio. »

    Insulte directe, propos grossier… Et la modération laisse passer ?

    Je remarque que c’est tout ce qu’on a à m’opposer par ici…Bref, La science des pseudos-sceptiques est celle des sophismes et de l’insultes

    • Tu récolte ce que tu sèmes. Au fond, ça t’arrange bien : tu passes ton temps à défoncer des hommes de paille en éludant soigneusement les points vraiment gênant, alors faire passer tes adversaires pour des sophistes grossier c’est tout ce qui te reste.
      Pourtant, question sophisme (ad verecundiam, ad hominem, etc.), insulte (« négationniste » ) et menace (« let them burn ») , les réchauffistes se posent un peu là, toi pas le dernier…

      • P: « alors faire passer tes adversaires pour des sophistes grossier c’est tout ce qui te reste »

        Si je vous suis bien, si Warm se fait traiter de « trou du cul » est au mieux mérité, au pire une invention de Warm et n’incrimine aucunement la personne qui l’insulte?

        Votre argument est exactement du même niveau que celui des femmes qui sont violées « parce qu’elles l’ont bien cherché » en s’habillant comme des allumeuses et qui en réalité ne demandaient que ça…

        Et en tout cas discourtois et peu scientifique.

        • Détenir la science entière, le bien et la vérité ultime c’est pas un peu beaucoup pour une seule personne ?

          Quelle prétention.

          Socrate doit ce retourner dans sa tombe à lire vos évocations de la sciônce révélée.

          • Les postures idéologiques des climato-sceptiques vont être de plus en plus difficiles à tenir avec ce nouveau record de la fonte des glaces Artiques qui se prépare !

          • Puré, je suis pas climato-scpetique, ni « réchauffiste » d’ailleurs, mais pour la 1000ème fois, les climato-sceptiques ne nient pas le réchauffement mais sa CAUSE!!! Il faut le dire en quelle langue? Vous êtes complètement débile ou vous le faites exprès?

            Alors il pourrait y avoir une fonte 10 fois plus importante, que ça ne changerait rien à leur avis, forcément…

            Au passage, pendant ce temps là, en Antarctique la surface glacée est supérieure à la normale…

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Lors d'un récent événement organisé par Vivek Ramaswamy à l'Institut Cato, des manifestants ont interrompu sa présentation en montant sur scène et en scandant « escroc climatique », entre autres allégations similaires. Mais ce ne sont pas seulement des militants inconnus qui accusent Ramaswamy de mensonges sur le climat.

[caption id="attachment_479019" align="alignnone" width="702"] Credit: Foundation for Economic Education (FEE).[/caption]

L'année dernière, Ramaswamy a déclaré :

« En réalité, davantage de gens meurent à ... Poursuivre la lecture

Par Alexander C. R. Hammond et Gale L. Pooley[1. Gale L. Pooley est économiste, professeur associé à la Brigham Young University de Hawaï.], depuis les États-Unis.

 

Avec les chaleurs de l'été, il peut être utile de nous intéresser à la climatisation, cette invention qui nous permet d’échapper à la chaleur estivale, d’habiter dans des endroits auparavant invivables, d’augmenter notre productivité au travail et d’éviter à des millions de gens d’être frappés mortellement par la canicule. Elle est utilisée par des centaines de... Poursuivre la lecture

Climat est devenu un mot-valise où l’humanité range toutes ses problématiques, et même toutes ses angoisses de l’avenir. À la limite, peu importent les fondements scientifiques de la chose, on a l’impression que même si une découverte fondamentale contredisait clairement le consensus, cela ne changerait rien au processus. Certes, notre planète se réchauffe, nous émettons du CO2 qui contribue au réchauffement. La question est : est-ce-grave ?

 

Qu’on défende l'alarmisme climatique ambiant ou qu’on le relativise, une chose es... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles