La rigueur, c’est maintenant

Quel que soit l’élu, le prochain quinquennat sera celui de la rupture avec l’ère de la croissance à crédit.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Nicolas Baverez (CC, Medef, 2009)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La rigueur, c’est maintenant

Publié le 19 avril 2012
- A +

Quel que soit l’élu, le prochain quinquennat sera celui de la rupture avec l’ère de la croissance à crédit.

Par Nicolas Baverez.

Extraits d’un article du Point, à lire dans son intégralité ici.

La préférence pour la dépense publique est au fondement du modèle de croissance à crédit qui a ruiné la France et en fait l’homme malade de l’Europe. Cinq ans après le choc de 2007, notre pays n’a pas retrouvé son niveau de production d’alors. Contrairement aux autres pays développés, son décrochage a été accéléré, mais non provoqué, par la crise. Il résulte d’un modèle de croissance par la dette publique où le seul moteur de l’activité réside dans la consommation, tirée par des transferts sociaux qui atteignent 33 % du PIB. L’Etat providence a phagocyté l’Etat régalien et la redistribution évincé la production. La montée parallèle des dépenses et des recettes publiques, qui culminent à 56,6 % et 49 % du PIB, minent la production et l’emploi marchands.

La France sera l’épicentre du prochain choc sur la zone euro. En dépit du faux calme qui a prévalu depuis la dégradation de sa notation financière, le télescopage du mur de la dette se rapproche. La France doit lever 180 milliards d’euros en 2012 et 240 milliards en 2013 sur les marchés, dont 70 % auprès des investisseurs internationaux. Le ciseau entre l’ascension de la dette publique et la chute de la croissance se poursuit, tandis que le chômage frappe plus de 10 % des actifs. Notre pays est par ailleurs pris en étau entre l’Allemagne d’Angela Merkel, leader de l’Europe du Nord compétitive, et l’Italie de Mario Monti, symbole de l’Europe du Sud qui se réforme.

L’article intégral de Nicolas Baverez.

Voir les commentaires (10)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (10)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La démocratie libérale est un régime politique jeune et fragile. Elle commence véritablement à se concrétiser à la fin du XIXe siècle, et n’existe que dans une trentaine de pays dans le monde. Le primat de l’individu constitue son principal pilier qui est d’abord politique : garantir les droits naturels de l’Homme (la vie, la propriété, la liberté, la vie privée, la religion, la sécurité…) et limiter l’action de l’État¹.

La propriété de soi d’abord, la propriété des choses par le travail ensuite, la pensée critique (libre examen), la t... Poursuivre la lecture

Sapin de Noël
7
Sauvegarder cet article

On l’a vu dans un précédent billet : en France, l’inflation n’est pas vraiment un sujet et avec Bruno Le Maire aux commandes, on sait que tout se passera au mieux dans les prochains mois. Néanmoins, lorsqu’on prend la peine de demander leur avis aux politiciens dont l’intelligence n’est pas un obstacle et notamment aux maires, la belle assurance fait place à une prudence teintée d’inquiétude.

En effet, selon une récente enquête, la plupart (77 % des 3700 maires interrogés) se disent au moins préoccupés par cette hausse des coûts qui co... Poursuivre la lecture

Par Johan Rivalland.

Il est fréquent de croire que le libéralisme s’assimile aux politiques d’austérité. C’est se méprendre à la fois sur le champ que couvre cette philosophie, nullement restreinte à l’économique, mais c’est – même sur le plan économique – en avoir une vision bien terne et restrictive, pour ne pas dire peu enthousiasmante qui ne correspond pas à son esprit.

Vingtième-troisième volet de notre série « Ce que le libéralisme n’est pas ».

Le libéralisme n’est pas qu’économique

Nous l’avons évoqué à de multiple... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles