Quel que soit l’élu, le prochain quinquennat sera celui de la rupture avec l’ère de la croissance à crédit.
Par Nicolas Baverez.
Extraits d’un article du Point, à lire dans son intégralité ici.
La préférence pour la dépense publique est au fondement du modèle de croissance à crédit qui a ruiné la France et en fait l’homme malade de l’Europe. Cinq ans après le choc de 2007, notre pays n’a pas retrouvé son niveau de production d’alors. Contrairement aux autres pays développés, son décrochage a été accéléré, mais non provoqué, par la crise. Il résulte d’un modèle de croissance par la dette publique où le seul moteur de l’activité réside dans la consommation, tirée par des transferts sociaux qui atteignent 33 % du PIB. L’Etat providence a phagocyté l’Etat régalien et la redistribution évincé la production. La montée parallèle des dépenses et des recettes publiques, qui culminent à 56,6 % et 49 % du PIB, minent la production et l’emploi marchands.
La France sera l’épicentre du prochain choc sur la zone euro. En dépit du faux calme qui a prévalu depuis la dégradation de sa notation financière, le télescopage du mur de la dette se rapproche. La France doit lever 180 milliards d’euros en 2012 et 240 milliards en 2013 sur les marchés, dont 70 % auprès des investisseurs internationaux. Le ciseau entre l’ascension de la dette publique et la chute de la croissance se poursuit, tandis que le chômage frappe plus de 10 % des actifs. Notre pays est par ailleurs pris en étau entre l’Allemagne d’Angela Merkel, leader de l’Europe du Nord compétitive, et l’Italie de Mario Monti, symbole de l’Europe du Sud qui se réforme.
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“La France doit lever 180 milliards d’euros en 2012 et 240 milliards en 2013 sur les marchés” : ces montants ne tiennent pas compte des dettes sociales à refinancer, ni des dettes des établissements publics ou fortement liés à l’Etat, ni des charges sociales (retraites, aides) en hausse, ni des recettes fiscales et sociales limitées par la stagnation de l’activité. La bulle de la dette publique est encore plus grave.
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Tellement vrai… “La rigueur, c’est maintenant”
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