Primaires à droite : Sarkozy en déroute tente de se refaire

Nicolas Sarkozy ne voulait pas de la primaire, estimant qu’il devait être investi dans tous les cas. Mal parti dans les sondages, il tente de se refaire autrement.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Primaires à droite : Sarkozy en déroute tente de se refaire

Publié le 28 octobre 2016
- A +

Par Philippe Bilger.

Ce qu'il faut savoir sur les primaires à droite
Capture d’écran TF1

L’instauration d’une primaire à droite a été rien moins qu’évidente. Nicolas Sarkozy n’en voulait pas : cela coulait de source démocratique pour lui que, battu en 2012, il devait, triomphant, être adoubé pour 2017. Et il a fallu les pressions insistantes d’Alain Juppé, de François Fillon et de Bruno Le Maire pour que ce processus soit admis, organisé sous l’égide de Thierry Solère et contrôlé par une Haute Autorité présidée par Anne Levade, une personnalité respectée.

Les concurrents de Nicolas Sarkozy ont dû se battre pour que la primaire soit naturellement élargie au centre parce qu’une famille unie sur l’essentiel ne pouvait pas avoir l’idée saugrenue, face à un événement aussi central, de faire politique à part.

Pour se convaincre de ces résistances heureusement surmontées, il suffisait de relever, lors du débat sur TF1, la crispation de Nicolas Sarkozy qui semblait vivre comme une choquante incongruité la confrontation avec des hommes et une femme qui avaient travaillé sous son autorité de président.

Du côté des sarkozystes, ce qui a totalement déréglé l’acceptation d’une primaire, parce qu’on n’imaginait pas une autre issue que victorieuse, a été non seulement le maintien à un bon niveau de la concurrence mais surtout l’échappée belle et durable d’Alain Juppé. Depuis des semaines, on annonçait avec une volupté anticipée son effondrement et, depuis des semaines, il progresse et creuse l’écart. Alors que Nicolas Sarkozy, comme une abeille contre une vitre, se heurte à l’implacable réalité de son déclin, Alain Juppé demeure constant dans une démarche d’intelligente modération et avec une forme qui n’exacerbe pas. Ce que des citoyens superficiels, confondant grosse caisse et audace, nomment faiblesse.

L’offensive du camp sarkozyste contre Bayrou

On a alors décidé de changer de registre. Non plus seulement la contradiction politique légitime, celle qui a révélé ses limites et même son échec, mais la contestation de la primaire qui devrait ressembler seulement au modèle dont Nicolas Sarkozy a besoin pour espérer pouvoir l’emporter.

Comme on est en train de perdre le jeu, on cherche subtilement à lui imposer, de fait, d’autres règles et à altérer par avance la légitimité de celui qui n’est plus seulement un favori de mousse et d’écume mais un probable vainqueur.

Jean d’Ormesson, auxiliaire de cette navrante entreprise, déclare que « Juppé sera élu mais ne fera rien ». En contrepoint, j’estime le courage de NKM qui n’a pas peur d’énoncer cette évidence qu’elle est favorable à une alliance de la droite et du centre « pour construire une vaste majorité de transformation de notre pays ».

Mais l’essentiel de l’offensive menée par le camp sarkozyste – faut-il y voir l’inquiétude de ceux que l’appétence du pouvoir avait déjà enivrés – se rapporte à une dénonciation honteuse contre François Bayrou et à cette revendication « Pour une primaire de la clarté » (Journal du Dimanche).

Pour le premier, on voudrait qu’il se repentît d’avoir voté en 2012 en faveur de François Hollande et qu’il cessât d’affirmer haut et fort son soutien à Alain Juppé.

L’offre de la droite en 2012 était trop médiocre – puisque personne, alors, même pas François Fillon ou Alain Juppé, n’avait eu le cran de mettre en doute la capacité de Nicolas Sarkozy à la représenter à nouveau – pour que, chez beaucoup de citoyens, une envie de déserter son camp naturel ne survienne pas. En ce sens, François Bayrou a raison de souligner que l’ancien président a engendré la victoire de l’actuel avec les soutiens décalés dont ce dernier a profité (BFM TV).

Certes François Bayrou aurait pu, sans doute dû, s’abstenir, comme moi-même je n’ai pas su le faire, et ne pas croire un seul instant en la fiabilité de François Hollande.

Reste que ce dernier, par des voies détournées, a détruit la gauche et que Nicolas Sarkozy n’aurait pas été loin de mettre à bas la droite par une droitisation forcenée, vecteur d’un FN heureux de se voir copié, inspirée plus par un ressentiment suicidaire que par une réflexion digne d’un ancien chef de l’État. Si, enfin, les yeux et l’esprit dessillés, des rivaux, d’abord Alain Juppé, n’avaient pas mesuré le danger et proposé au pays une offre responsable et vigoureuse de la droite et du centre.

Parce que François Bayrou a toujours vu juste sur Nicolas Sarkozy et les scandales de son quinquennat, qu’il a fait un temps confiance à François Hollande et qu’Alain Juppé est son champion, il serait disqualifié et le maire de Bordeaux gangrené par cette sympathie équivoque ? Rien de plus absurde car ce serait faire du premier un omnipotent et du second un ectoplasme !

Cette « primaire de la clarté », à lire son texte et sa validation par certains signataires, ressemble à une vaste plaisanterie !

Parmi les adeptes de cette transparence, on trouve par exemple Rachida Dati, Christian Estrosi ou Maurice Leroy, pour ne pas parler de l’évolutif François Baroin ! Pour les trois premiers, il ne m’a pas semblé qu’ils s’affichaient toujours en plein éclat politique, sans l’ombre d’une équivoque, et le dernier ne devrait pas répudier une complexité qui n’a pas été sans le distinguer longtemps de la masse de ses collègues épris de « clarté » !

Cette pétition a été élaborée pour une seule fin : servir une cause en perte de vitesse. Celle de Nicolas Sarkozy qui a été en 2007 si peu partisan de la clarté qu’il a nommé au gouvernement des personnalités de gauche, transfuges intéressés, et qu’il a proposé des postes de ministre à des sensibilités aux antipodes de la droite. Au point qu’un spirituel Patrick Devedjian, accordé aujourd’hui avec Alain Juppé, a souhaité alors « l’ouverture même jusqu’aux sarkozystes ».

Aussi, quand ces combattants pour la lumière englobent les Français et eux-mêmes pour une « alternance qui doit être solide, franche et visible », ils se moquent du citoyen. Puisque, derrière cette abstraction prétendument noble et volontariste, ils s’efforcent seulement, à des fins partisanes, de discréditer l’espérance d’une alternance qui vaudra largement la leur, aussi « solide, visible et franche » mais sans doute plus fine et intelligente, moins simpliste que la leur, à l’évidence plus opératoire car la droitisation extrême de la « clarté » invoquée sera le plus grand obstacle à sa concrétisation. Sa suprême impossibilité.

Comme on aurait aimé une authentique sincérité – une clarté du cœur et de l’esprit – n’occultant pas la manœuvre et assumant que cet aréopage hétérogène n’aspire qu’à une primaire pour les besoins de Nicolas Sarkozy et qu’il feint de théoriser l’obligation de restrictions par pur clientélisme ! Parce que cette limitation de la primaire « à la clarté » est en réalité une répudiation de la primaire ouverte jusqu’à la liberté ! Puisque la fausse clarté serait une roue de secours pour Nicolas Sarkozy quand la vraie liberté serait une voie royale pour Alain Juppé…

On nous fait prendre des vessies pour des lanternes.

Faut-il que les adversaires du maire de Bordeaux soient en état de stress – ils ont vraiment l’identité malheureuse – pour s’alarmer ainsi, un peu moins d’un mois avant la première échéance d’une primaire dont ils avaient accepté les modalités définies avec précision, notamment pour l’étendue du champ électoral et les conditions de participation !

Un tel comportement est de mauvais augure pour la suite et autorise qu’on doute de l’attitude des inconditionnels de Nicolas Sarkozy si celui-ci, comme beaucoup l’espèrent, était rejeté au second tour ou, encore mieux, était condamné à observer, ce qui serait un affrontement de plus grande classe, la joute entre Alain Juppé et François Fillon. Non pas « la tisane contre la vodka ». Mais deux rigueurs, deux intelligences, deux clairvoyances, deux énergies, surtout deux tenues et deux allures.

Si nous n’étions pas dans une France déchiquetée avec une gauche en miettes et un président qui sadiquement fait durer la souffrance pour interdire qu’on en recolle dans l’urgence quelques morceaux, cet exercice si obscur et cynique de « Pour une primaire de la clarté » serait risible. La main sur le cœur, ils préfèrent Nicolas Sarkozy déjà essayé et vaincu, et leur détestation de François Bayrou à l’espoir, enfin, d’une véritable alternance.

Avec une primaire sans fausse clarté, avec une vraie liberté.

Voir les commentaires (23)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (23)
  • Franchement, si c’est un duel jupé fillon, autant rester à dormir sous la couette… ils sont du 20eme siecle… il nous faut du sang neuf… on va refaire du chirac/hollande. C’est la guerre civile assurée avant la fin du quinquennat. Le Maire? Scolaire… NKM? Poussive, Macron? Peut-être, attendons son programme. Mais parlons d’eux et des autres outsiders. Svp.

  • Avis partial, la haine de PhB pour Sarkozy est sans rémission. Ce qui rend les analyses douteuses.
    Après avoir voté Hollande en 2012, il défend Juphollande en 2017 avec une touche Bayrou dont la finesse des analyses est digne d’un éléphant et la haine de Sarkozy aussi intense.

  • Vous avez tous torts. Sarkozy doit, aurait du être « embastillé », devrait être « inculpé », pour toutes ses magouilles personnelles. Par quelques juges que ce soient. Rouges, extra rouges, bleus ou extra bleus et même roses. Et le peuple du bas, ne comprend pas la « goche » sur ce coup là.
    De plus, Sarkozy en faisant « alliance » avec l’UDI lors des régionales, et ayant « viré » Nadine Morano pour avoir dite une phrase pleine du vrai « bon sens » républicain et patriote, finira comme César, victime de monsieur Lagarde qui fait alliance avec Juppé.
    Comment n’a t-il pas vu son « Brutus » de Lagarde?.
    Donc comme Hollande, Sarkozy fera 5% lors de ces primaires, et les sarkozistes déçus de ses calculs foireux, feraient mieux de se ranger dans un premier temps sous le drapeau de monsieur Poisson et plus tard sous la vraie bannière populaire, droitière, catho, patriote, capable de remettre de l’ordre dans notre pays.
    Avec le Ministre d’État, monsieur Juppé, les jeunes français de 1995, ont faillis connaitre le CPE (Contrat Première Embauche), Avec l’Homme d’État monsieur Juppé, les jeunes français de maintenant, risquent de connaitre le CPC, le Contrat Première Charia dans les entreprises et dans leur vie réelle.

  • J’echange un sarko contre un Juppé et un Bayrou………. non merci , je garde mon sarko

  • porquoi ne nous parle t’on jamais de mr poisson ? j’ai cru comprendre que lors du débat sur tf1 , c’était le seul à avoir fait une bonne prestation puisque entre le début et la fin de l’émission sa côte avait bien monté par rapport à celle des autres

    • Il y a eu d’autres bonnes prestations, les médias simplifient toujours. La différence de Poisson, c’est qu’il n’était pas très connu. Les gens ont découvert un homme de conviction. Il faut dire qu’il n’avait rien à perdre.

  • Vous prenez vos désirs pour des réalités. Vos extrapolations ne sont pas les tables de la loi. Les sondages ne sont que des manipulations, les journaux de gauche ne se privent pas de cet outil pour nuire. Comme par exemple : cette phrase attribuée à Nicolas Sarkozy « mes électeurs sont des ploucs ».
    Voici le démenti, Selon le président de l’AFP, Nicolas Sarkozy aurait en réalité dit à l’AFP, lors de ce déjeuner : « je sais bien que vous pensez que mes électeurs sont des ploucs ». Emmanuel Hoog, dans sa lettre d’excuses, à écrit : « ce déjeuner et nos échanges étaient placés sous la règle professionnelle du ‘off’. Force est de constater que cette règle n’a pas été respectée. Nous le regrettons sincèrement ».

  • le champion de ce monsieur sera elu. Juppe, a pres de 75 ans, va pouvoir appliquer a la france du XXI sciecle les recettes de 1970 (qui sont grosso modo celles de son mentor J Chirac). Evidement il va se planter mais il s en moque car il aura satisfait son ambition personnelle et laissera dans les livres d histoire une autre trace que « repris de justice, ancien premier ministre, a permis la resurection du PS par une politique sans cul ni tete »

    • Les Français n’ont qu’à se bouger… Juppé et Sarkozy sont deux faces du même clan OTAN-USA promu par les médias. Il y a bien longtemps que la politique française n’est plus décidée à Paris, l’incompétence de nos gouvernants successifs a juste aggravé les difficultés.
      Fillon hier soir a bien indiqué comment se passent les « sondages ». Un de ses collaborateurs a été sondé…
      1ère question: pour qui allez-vous voter au premier tour? Fillon
      2e question: au second tour, votez-vous pour Juppé ou Sarkozy?

  • Le problème de Nicolas Sarkozy n’est ni sa personnalité ni son bilan pas si mauvais compte tenu de la conjoncture et, en tous les cas, 100 fois meilleur que le bilan calamiteux de Hollande qui avait pourtant, économiquement et avec le soutien des médias et de tous les empêcheurs de tourner en rond de la gauche, tout pour réussir.
    Le gros problème de NS est qu’il a été démoli dès la première seconde de son élection en 2007 par les médias à 95% de gauche sur les prétextes les plus futiles. Et ce lavage de cerveau continu laisse des traces ! Il ne pourra pas être réélu car il est grillé, même si c’est injuste. Et il faut en tenir compte.
    Quant aux soit- disant affaires sur lesquelles la « justice » le harcelle depuis 2012, il n’a jamais été condamné jusqu’à ce jour et pourtant l’acharnement des juges est flagrant.
    En attendant cela fait les choux gras des médias qui ne connaissent apparement pas la présomption d’innocence.

    • A noter que M. Juppé, lui, a été condamné. Même s’il a payé pour Chirac, il y a d’autres choses pour lesquelles il n’a pas été inquiété et qui ne font pas la démonstration de son intégrité.
      D’accord avec vos propos sur Sarkozy et cela suffit à le disqualifier car un programme de réforme devra être porté par quelqu’un qui ne suscite pas des oppositions marquées.
      A noter que Fillon, même après cinq ans à Matignon, était encore assez populaire.

      • Il n’a pas payé pour Chirac, cessons cette fable. Il est même probable que ce soit l’inverse, Chirac ayant payé pour Juppé. Pasqua dans le livre qui vient de sortir (le Serment de Bastia) montre un épisode où Chirac est (et a toujours été) d’une grande lâcheté et cède avec un facilité déconcertante devant Juppé. Il est peu probable que Chirac ait beaucoup imposé à Juppé.

  • Que de phrases ampoulées pour si peu, je comprends maintenant pourquoi la justice reste obscure pour une bonne partie de la population quand on voit les tournures de phrases de l’auteur de cet article.

    Pour le reste, pas là peine de se triturer les neurones longtemps, les français sont des veaux:
    – Marine passera au premier tour parce que les imbéciles en auront marre et joueront à se faire peur en votant pour « le diable ». Elle passera pas le 2e « parce que c’est une nazi », aussi belle que soit son image, ca reste l’extrême droite, point.
    – Hollande sera rayé, tout le monde le trouve nul
    – Sarko sera rayé, tout le monde en parle négativement et pense que c’est un dangereux psychopathe.
    – Maccron aura une aura de sympathie mais vu qu’il est tout seul et là depuis peu, personne votera pour lui. C’est le « renouveau chic » façon torchon-magazine-féminin comme on parle du nouveau vêtement à la mode, il sert à remplir une page en face d’un espace de pub.
    – Juppé passera: on parle de lui en bien en ce moment, c’est une personnalité connue, aura de l’époque Chirac et blablabla (on aura oublié toutes ses conneries car elles sont noyées face à celles des 2 premiers de la liste)
    Tous les autres c’est du flan. Me faites pas rire, personne n’est capable de dire qui est candidat (sauf Mélanchon que l’on aime bien pour ses petites phrases comme on aime « Bébert le pilier de bar » qui en sort une bien de temps à autre), y’a que les journalistes et auteurs des articles ici pour suivre le truc. Tout le reste du monde se fout éperdument des candidats et programmes et votera pour celui qui a le + de chances de passer : Juppé.

    C’est déjà plié alors arrêtez de vous masturber là dessus et passez à autre chose!

    • Quand vous dites que Juppé a le plus de chances de passer, vous faites la démonstration de l’influence des sondages. Pour mémoire, des sondages sur une élection dont on ne connaît pas la base électorale n’ont aucune valeur…
      Tant que les citoyens de ce pays ne retrouveront pas leur liberté de jugement, nous ne sortirons pas de nos problèmes.

  • Bilger est un vieux radoteur. Effectivement son mépris-haine à l’encontre de Sarkozy est flagrante.
    Il est évident qu’il doit soutenir le couple Juppé-Bayrou deux matadords pleins de fougues et d’audaces pour faire de notre pays la parfaite continuation du ronron d’une maison de retraite. Bilger en sera le directeur de conscience.

  • donnez moi le nom d’un seul chantier ou Sarko a brillé durant son quinquennat ? Il n’a même pas su se servir du Karcher qui devait nettoyer les banlieues. Ha oui c’est exact il réussi la reconstruction à coût énormaouss de Sarko one son avion présidentiel.
    J’oubliais aussi il a doté la police etc… d’armes de poing dont le système de traçabilité est un plagiat à des  » sans dents ou des ploucs  » selon que vous fussiez de gôche ou droite.
    Alors qu’il agonise sur la touche ce déchet scolaire .

    • Il a mis en place le statut de l’entrepreneur individuel.
      Il a créé le service minimum en cas de grève.

    • il c’est fait payé cher par des puissances international pour donnez des conférences. Il a été l’un des rares chef d’état à être applaudi pour sa position Sur la finance après la crise de 2008.
      Franchement, Les talonnettes, Le bateau de l’ami, Le resto sur les champs, La Rolex et tout le reste qui n’ont été fait que pour détruire son images par des médias sous influence. Ça a bien marqué les esprits mais là seul vrai question c’est pourquoi ils ont payés si chez pour l’écouter si il n’avait pas une vision de l’avenir qui les intéresses !???
      Qui donnerait 1 euros pour écouter notre pantin de président actuel ??? Pour le reste, j’attends le débat d’entre deux tours, Ils pourrait bien en surprendre beaucoup au moment de poser ces dernière cartes sur la table ……

  • « Alain Juppé demeure constant dans une démarche d’intelligente modération et avec une forme qui n’exacerbe pas. Ce que des citoyens superficiels, confondant grosse caisse et audace, nomment faiblesse. »

    Comme l’Auteur, chacun n’est-il pas libre d’interpréter les attitudes comme bon lui semble?

    Mais pour adapter ce qu’écrivait le grand Démocrate Vladimir Ilitch OULIANOV… Les faits ne sont-ils pas têtus?

    La Mediacratie—dont Le Point qui publie le Sieur BILGER, mais censure le commentaire qui suit depuis que son Champion ne se sent plus pousser des ailes!—n’a-t-elle pas choisi son meilleur Candidat/Apparatchik de l’État profond des Thrombonnardes® Bureaucratures et Nomemklaturas… lu le CV ?

    1970 intègre l’Ena incarnation de la Médiocratie.
    1972 intègre l’Inspection Générale des Finances à l’indéniable efficacité : aucun budget à l’équilibre depuis 1973.
    1995 la Justice le contraint à déménager après ses arrangements locatifs. Mais qu’y avait-il de choquant à ne payer que 1/3 du loyer du Marché mais pas les Travaux & entretien ?
    1995 déplafonne l’ISF et fait fuir talents/capitaux… mais capitule devant les Fonctionnaires.
    1996 crée les CRDS et CADES jusqu’en 2009… toujours en vigueur en 2016.
    1999 mis en examen pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt.
    2002 retraité de la Fonction Publique à 57 ans.
    2004 condamné à 10/01 ans d’inéligibilité (instance/appel) et 18/14 mois de prison avec sursis.
    2007 promet de n’être que Maire pour appliquer sa politique économique « panem et circenses » bordelaise… et devient Ministre d’État.
    2011 « notre intervention (guerre en LYBIE) sera un investissement pour la France ». Quelle prescience !
    2011 signe le Contrat des Mistral… et s’oppose à leur livraison en 2014.
    2014 projet de centre islamiste bordelais 12 000m2. Quinquennat « sacrificiel » ? Un bon Rad’Soc : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, cf. 2007.
    2016 en appelle à la Gôche— »se parjurer est leur problème »—pour la Primaire de… Droite !?
    2017 Président à 72 ans… après 15 ans de retraite ?

    Pour paraphraser Albert EINSTEIN… Les problèmes ne peuvent être résolus par ceux qui y ont contribué.

    Dormez tranquille braves Gens… ça va bien se passer au Pays de l’Inaptocratie* triomphante tant que la Politique sera un Métier !

    *Inaptocratie : gouvernement des moins capables, élus par les moins capables de produire, et où les moins aptes à subvenir à eux-mêmes bénéficient de la confiscation de la richesse du Travail de Producteurs en continuelle diminution.

    PS: si l’Auteur peut expliquer la censure de Le Point pour la chronologie ci-avant… preneur. Par avance merci !

  • Il est incroyable de constater que les candidats L.R. étaient outs des ministres de Nicolas SARKOZY et qu’aucun n’a eu le courage de démissionner – si effectivement le Président n’était pas valable – mais la gamelle était bonne et maintenant ils crachent tous dans la soupe.
    Heureusement que nous avions Nicolas SARKOZY à cette époque là car autrement le système monétaire aurait explosé sans lui

    vive SARKOZY . IL GAGNERA

  • Mon ressenti profond c’est que Juppé Président en 2017, c’est Daladier 1938.
    Un gestionnaire peu inspiré d’une crise majeure qui ne peut qu’être perdue d’avance faute d’avoir identifié l’ennemi (j’ai hésité sur le mot, j’avais mis « adversaire » au début…).
    une économie ça se répare, on en connait le traitement depuis des siècles : travailler collectivement plus pour faire grossir le gâteau commun.
    une civilisation ça ne se répare pas. la notre est rongée par une ideologie, l’islam, qui se sert de nos libertés pour nous tuer de l’intérieur.
    Alors, oui, Sarkozy n’est pas non plus la solution, mais je crois qu’il capitulera moins vite, laissant une chance à la France de reprendre ses esprits et la maitrise de son art de vivre… quitte à apparaitre comme raciste aux yeux des « ah les cons, s’ils savaient ! » de Daladier.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le service des douanes vient de faire connaître le résultat de notre commerce extérieur pour 2023 : à nouveau un solde négatif important de 99,6 milliards d’euros. Certes, c’est mieux que l’année précédente où le déficit avait été supérieur à cause de l’envolée des prix de l’énergie causée par la guerre en Ukraine, mais le solde est négatif, une fois de plus.

La balance du commerce extérieur français est donc régulièrement déficitaire depuis 2005, c'est-à-dire depuis maintenant une vingtaine d’années. Ce solde négatif a plutôt tendance... Poursuivre la lecture

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Que dit Alain Juppé dans ses Mémoires à propos du renvoi d’Alain Madelin du gouvernement en 1995 ?

Les lecteurs qui ont vécu la présidentielle de 1995 s’en souviendront. Le 26 août de la même année, le ministre libéral du gouvernement Juppé est limogé. Pourquoi ?

Dans Une histoire française paru en septembre 2023 (Paris, Tallandier, 2023), l’ancien maire de Bordeaux écrit :

« Si je me suis séparé d’Alain Madelin au mois d’août 1995 en acceptant sa démission du gouvernement, ce n’est pas à la suite d’un désaccord de fond s... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles