Les OGM : ces bienfaiteurs de l’environnement

Les conséquences des OGM sont massivement positives selon différentes études de synthèse. Résumé de ce qu’il faut savoir.

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Les OGM : ces bienfaiteurs de l’environnement

Publié le 16 août 2016
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Par Kevan Saab.

Champ de blé OGM
By: Miran RijavecCC BY 2.0

Quand on entend parler en mal des plantes génétiquement modifiées, c’est bien souvent le fait d’activistes qui répètent à qui veut l’entendre que ces semences artificielles seraient un désastre environnemental et sanitaire.

Bien que toutes les études scientifiques sérieuses concluent depuis longtemps à l’innocuité de ces plantes, trop peu d’attention a été portée aux enjeux environnementaux. Une erreur impardonnable, car l’environnement est une cause bien trop importante pour être abandonnée aux écologistes.

 

Synthèse sur ce qu’il faut savoir des OGM

Afin de combler ce vide, Graham Brookes et Peter Barfoot proposent une étude exhaustive sur l’impact des OGM sur la consommation en pesticides et les émissions de gaz à effet de serre. L’enjeu est de taille quand on sait que l’épandage de pesticides représente de loin la pratique la plus à risque dans l’agriculture moderne. Bien qu’essentiels afin de garantir le rendement agricole nécessaire pour nourrir les 7 milliards d’individus que compte cette planète, les pesticides n’en restent pas moins des substances toxiques dangereuses pouvant souiller les écosystèmes et les nappes phréatiques sur le long terme.

En réponse à ce défi, les biotechnologies offrent la possibilité de créer des plantes mieux adaptées à leur environnement (condition hydrique, résistance aux pestes, etc.) et de les immuniser à certains herbicides afin de permettre aux agriculteurs de limiter la quantité, la variété et la toxicité des pesticides utilisés. Ainsi, de 1996 à 2013, Brookes et Barfoot estiment à plus de 550 000 tonnes la quantité de pesticides économisés à travers le monde :

Impact des OGM sur la consommation de pesticides
Impact des OGM sur la consommation de pesticides

Un résultat tout à fait exceptionnel quand on sait que les OGM représentent encore un peu moins de 50% des surfaces de soja, maïs, coton et canola cultivées de par le monde aujourd’hui.

 

Ce qu’en pense le ministère américain de l’Agriculture

Le département de l’agriculture américain propose lui aussi une étude poussée sur la question des pesticides et des OGM.

Parmi toutes les données présentées, l’évolution de la consommation de pesticides par acre de maïs cultivé entre 1960 et 2008 est particulièrement éloquente. Sur le graphique ci-dessous, on remarque une nette diminution des quantités de pesticides utilisées au cours des années 1990, toutes catégories confondues.

Quantité d'ingrédient actif appliquée par acre de maïs aux États-Unis (unité livre)

Plus marquant encore, le graphique suivant indique d’un côté la quantité d’insecticides utilisée (ligne pleine rouge) et de l’autre la part de marché du maïs Bt, un type de maïs OGM conçu pour offrir une meilleure résistance aux ravageurs (ligne en pointillé).

Quantité d’insecticide par acre de maïs vs pourcentage d’acres de maïs Bt

Le constat est limpide : depuis l’essor des OGM dans les années 1990, et plus particulièrement depuis l’avènement du maïs Bt, les quantités de pesticides utilisées se sont effondrées de 30 % dans l’ensemble. Mieux encore, l’usage des insecticides a été réduit de près de 80 % à l’hectare.

 

Une réduction de consommation de pesticides aux conséquences massives

Pour comprendre l’impact titanesque de ces réductions, il est important de se rappeler que la culture du maïs représente grosso modo 40% des usages de pesticides annuels aux États-Unis pour une surface de récolte d’environ 325 000 km2, soit près de 60% de la superficie de la France métropolitaine. Bref, les OGM sont à l’origine d’un miracle environnemental dont l’on ignore trop souvent la magnitude.

Cerise sur le gâteau, plusieurs études indiquent que l’utilisation des OGM aurait un impact extrêmement positif sur la biodiversité. L’explication est simple : en diminuant nettement la fréquence des épandages et la toxicité des pesticides utilisés, les OGM permettent aux espèces animales et végétales de nos campagnes de prospérer. Enfin, les très hauts rendements à l’hectare offerts par les OGM se traduisent aussi par une baisse des surfaces agricoles nécessaires et par un arrêt de l’expansion des terres cultivés au profit des écosystèmes naturels.

N’en déplaise à certains, les OGM sont de loin l’une des inventions humaines ayant eu l’impact le plus bénéfique sur l’environnement. S’y opposer par obscurantisme, c’est être de facto un partisan du statu quo et donc de l’agriculture industrielle que nous connaissons, l’alternative de l’agriculture biologique n’étant pas une option s’il on prétend sérieusement nourrir l’ensemble de la planète.

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  • Très positif pour Monsanto

    • Monsanto fait les 2, des semences résistant à leurs produits. Comme ça jouent sur les 2 tableaux

    • Il faut parler avec des fermiers « faisant dans le BIO » pour se rendre compte des fadaises qui règnent dans le grand public via nos médias. Ceux-ci relayant en un copié/collé les absurdités dans lesquelles se complaisent nos activistes et idolâtres verdâtres d’Occident (particulièrement ceux dans l’U.E.) !

      Lorsque la dernière concoction de débats contradictoires au sein du P.E. cite « que la production actuelle couvre déjà de quoi nourrir 14.000.000.000 d’individus » (propos écrits et amplifiés d’un Zorro-député PS belge …dont les urines rurales contiendraient aussi des traces de RoundUp … allant au-delà des normes U.E.), nous devons accepter que ceux qui prétendent nous gouverner sont de sombres ignorants !
      Faut séparer le bon grain de l’ivraie écrit ci-après l’alias « Un généticien ». Bien d’accord !
      Corrigeons l’énoncé POLITICIEN du « principe de précaution » afin de le ramener à des réalités démontrées ?

      Au-delà de notre abondance productive (sujette à des aléas météorologiques, dont ceux des céréales en FR 2016 !), il faudrait se rendre compte de la situation absolument précaire des populations du SUD (l’Afrique en tête du peloton). N’y prévoit-on pas une explosion démographique amenant à 4 milliards d’individus vers 2050 (propos gratuits tenus par des pseudo-scientifiques qui peuplent les sphères de démographes politisés).
      Ceci me rappelant l’ouvrage 2003 de Paul Driessen
      « ECO-Imperialism : Green Power Black Death ». L’aviez-vous au moins lu Mister Jeans & Co ???

  • un progrès… moins épandage de pesticides ….et nous sommes tous envahis par les insectes et y en a marre des insectes qui volent et qui grattent et qui piquent.
    il faut se méfier des  » à coté » du progrès , rien n’est sans conséquences dans un monde où tout est lié

  • Article partial et partiel en faveur des OGM (je conçois aussi des OGM dans mon laboratoire). Oui certains OGM sont très bénéfiques pour les populations (comme le golden rice, ce riz enrichi en vitamine A pour compenser une carence dans les populations pauvres etc.). En revanche, d’autres sont délétères comme le Maïs Bt cité en exemple dans cet article. La protéine Bt est une toxine certes naturelle (non chimique) mais naturelle ne veut pas dire non dangereuse. Elle passe la barrière placentaire, elle provoque des lésions démontrées in vivo sur l’intestin des souris et elle est toxique pour les cellules humaines du rein. Un fait d’autant plus alarmant que le maïs Bt accumule bien davantage cette toxine que le traditionnel glyphosate, certes toxique aussi, mais dont l’épandage ne touche que les parties superficielles des plantes alors que la toxine est produite par l’ensemble de la plante. Et je ne parle pas des OGM qui n’existent que pour rendre la plante plus tolérante au glycophosate et donc traiter des cultures qui ne l’étaient pas auparavant. Tous les OGM ne se valent pas et il faut séparer le bon grain de l’ivraie, donnez une vue globale et non partisane pour éviter de diaboliser les OGM qui nous sont vraiment bénéfiques, mais aussi pour bannir les plus dangereux.

    • Il ne suffit pas de dire, il faut apporter des éléments. Vous éviterez la CRIIGEN comme source svp.
      http://www.ogm.gouv.qc.ca/sante_et_environnement/environnement/risques_potentiels/toxicite_insectes.html

    • « La protéine Bt est une toxine certes naturelle (non chimique) »
      Lire ça d’un « scientifique », c’est comique et grotesque. Dans la nature, *tout* est chimique.

      • Chimique ici signifie issue de la chimie de synthèse, i.e. produit par l’homme. La protéine Bt du maïs Bt est elle même issue de la biologie de synthèse. La protéine Bt naturelle est encapsulée et cette enveloppe se dissout au pH basique lorsque l’insecte ingère, avec une parfaite innocuité pour le tractus digestif humain qui est trop acide pour la digérer. En revanche, la protéine recombinante du maïs Bt n’est pas encapsulée, pour quels effets à long terme sur les cellules intestinales ?

    • Bonjour,
      Pourrait-on voir les études que vous citez?

      La protéine Bt est effectivement un insecticide naturel, très largement utilisé dans l’agriculture biologique au passage, mais cela n’en reste pas moins une des protéines les plus étudiées. Le corpus de connaissances actuel est clairement en faveur de l’inocuité de cette protéine pour l’Homme:
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4413729/

      Oui à l’esprit critique, mais pas sans preuves.

    • Citez vos sources s’il vous plait ! Je suis très curieux de les connaître !

    • Mr le généticien : quatre jours se sont écoulés aujourd’hui écoulés depuis la demande (rationnelle) de commentateurs désireux de LIRE vos sources. Soyez SVP scientifique jusqu’au bout ? Votre crédibilité est en jeu. Réagissez donc ! Merci par avance.

  • ok pour les OGM en accès libre et pouvant se reproduire.! Monsanto, un bienfaiteur de l’humanité ? On rigole ?

  • Il est louable de défendre les OGM, il n’est pas nécessaire de désinformer sur la toxicité des pesticides (« les pesticides n’en restent pas moins des substances toxiques dangereuses ») pour mettre en valeur la moindre consommation de ces produits qu’entraine l’utilisation des OGM.

    Pour vous concilier le public écologiste vous laisser perdurer l’idée que les pesticides sont toxiques, vous ne ferez pas changer d’avis les écolos et vous continuez la désinformation sur les pesticides.

    La peur des OGM est la jumelle de la peur des pesticides comment soigner l’une en acceptant l’autre ?

    • Vous avez été intoxiqué par Cash Investigation.
      Dans 97 % des aliments testés, on ne trouve pas de résidus de pesticides au-delà des limites admises réglementairement, ces limites étant largement sécuritaires et pour plus de 50% (de mémoire) les traces étaient même inquantifiables.

      Pour justifier ce mensonge, un journaliste à dit qu’il fallait parfois mentir utile pour la cause (Schneidermann).

      http://imposteurs.over-blog.com/2016/03/pesticides-quand-france-2-intoxique-a-hautes-doses-par-jerome-quirant.html

      • Je crois que vous n’avez pas compris mon post, je dis que les pesticides sont inoffensifs et dire que l’on utilise moins de pesticides grâce aux OGM n’est pas un argument que les écolos écouterons.

        • Oui en effet pour le sens de votre message en relisant mais il est encore pire.
          Les pesticides sont toxiques, tout comme le sel et c’est la dose qui fait le poison.
          Donc les réduire ne peut qu’être bien… mais en fait dans le sens de pas plus mal.

  • J’aimerais que pour une fois les passions se calment et que l’on réfléchisse posément.
    Quelque soit la réalité des OGM (bons/pas bons, pour faire simple), basculer rapidement et irrémédiablement dans leur production n’est pas pertinent. Les études, même les moins orientées – ce qui n’est pas toujours le cas – ne permettent pas d’avoir un recul suffisant si le temps n’a pas fait son œuvre.
    Je passe sur la série de contre vérités et de chiffres totalement non-significatifs de l’article, qui ne permet que de relancer un énième débat dont l’issue sera nulle, faute de recul. Il faut d’abord attendre et observer dans des cercles d’observation augmentant graduellement, puis donner un avis.

    • 12% des surfaces cultivées au monde sont OGM.
      90% du maïs et du coton et 93% du soja cultivé aux USA sont OGM
      90% du soja en Argentine, 80% des cultures au Paraguay,…
      Ca fait 20 ans qu’on cultive des OGM à grande échelle.

      Le recul est-il suffisant ?

      ….observer dans des cercles d’observation

      … et décider dans des cercles de décision ?

      • 12% c’est énorme effectivement. Admettons vos 20 ans de recul, à l’échelle d’une vie humaine, c’est peu, les potentiels impacts ne sont qu’envisagés. Prendre le temps d’observer les effets sur la santé ne me semble pas stupide.
        Merci pour la reprise sur la forme, qui est presque pertinente, elle.

      • On peut ajouter les variétés créées à partir des années 50 avec des techniques plus rudimentaires, blocage de la division cédulaire par produits chimiques, bombardement par des particules radioactives afin de secouer les chromosomes des plantes à modifier.
        Le meilleur exemple est la variété Renan du blé, premier OGM (organisme dont on a modifié le génome en utilisant des techniques non naturelles) et qui est la plus utilisée pour la farine bio (ce qui m’amuse beaucoup).

        http://agriculture-environnement.fr/a-la-une/un-ble-bio-genetiquement-modifie-ca-existe-deja-%EF%BF%BC%EF%BF%BC

        Donc cela fait près de 70 ans que l’on modifie le génome des plantes avec des techniques non naturelles, il ne faut pas limiter à 20 ans le recul que l’on a sur la consommation de plantes au génome modifié de manière non naturelle.

        • Oui effectivement.
          Je fais une différence entre des essais au petit bonheur la chance et des manipulations ciblées, mais vous avez raison.

        • Article manifestement partisan. Le blé Renan n’est pas OGM car venant d’une double hybridation et ne faisant intervenir aucune manipulation directe de son génome. C’est d’ailleurs indiqué dans l’article: seules des méthodes de reproduction « naturelles » ont été utilisées, en aucun cas des méthodes transgéniques modernes (insertion directe d’un gène d’autre autre espèce), qui auraient permis d’aller plus vite (« Tout ce transfert a été long, une quinzaine d’années, alors qu’avec les techniques de transgénèse actuelles, il aurait été fait en 3-4 ans, et de façon beaucoup plus précise, car limité aux seuls gènes désirés. Les derniers développements de la transgénèse permettent même de choisir le site exact d’insertion des transgènes », explique André Gallais. »)

  • moi ce qui m’effare c’est de rendre démoniaque tout ce que l’homme peut créer pour améliorer son existence … la religion est toujours la cause du retard de l’humanité et ne me dit pas que tu es athée je ne le croirais pas une seconde tant tes arguments sont bibliques..non dieu n’a pas crée l’homme pour qu’il se contente d’être un animal domestiqué par la peur mais un créateur . les OGM , la nature fait bien mieux question toxicité , c’est elle qui à créer toutes ces toxines pour se défendre , les ogm ne font que reproduire la nature , en mieux.

  • « Les conséquences des OGM sont massivement positives »… Ben, comme la bombe atomique de 1945 a arrêté la guerre avec le Japon ou la fonte du pôle nord dope le commerce. Comme toujours, je bricole un truc, chouette ça marche et je fais des tunes, merde on maitrise pas bien la suite. On en reparle donc dans quelques décennies en sachant que les résistances et baisses de production sont déjà des éléments patents. En attendant les transformations annexes…

    • Imaginez qu’avec un tel raisonnement, s’ils avaient eu dans les années 1890 (il y a 126 ans) nos connaissances actuelles ils se seraient posés la question sur le CO2 et les particules fines et n’auraient jamais mis au point le moteur à explosion… par précaution… et on aurait des tonnes de crottin de cheval dans les rues.
      Pensez à toutes les technologies des 50 dernières années et réfutez les à cause du principe de précaution… fastoche.
      Eteignez votre ordinateur.

      • Entre réfuter et prendre le temps de la réflexion, il me semble qu’il y a une petite différence.
        Votre vision idyllique du progrès technique n’est peut être pas la meilleure des approches quand l’homme impacte de plus en plus la planète.
         »Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

        • Ca fait 20 ans qu’on fait de l’OGM (voir mon message précédent du 16 aout à 17 h 17)

          La nature c’est plus fort que toi et c’est faire preuve de mégalomanie que de croire que l’on peut vaincre la nature. Cf les puissances développées par le soleil, les vents, les ouragans, les crues etc… C’est la nature qui veut en toute circonstances nous tuer, pas l’inverse. Vous avez le syndrome de Stockholm.

      • @ sam player
        Cet argument du cheval vs voiture est régulièrement cité pour défendre le droit au « progrès ». Le propos des OGM est quand même un peu différent. Attendu que les terres arables et productives, outre leur réduction par imperméabilisation, sont arrivées à un seuil tristounet de pauvreté chimique et minérale par excès de pesticides, insecticides, engrais, arrosages non régulés, etc… il a été vu comme nécessaire de pondre des produits sophistiqués de dopage/résistance des plantes cultivées, du moins le faible pourcentage actuel qui résulte, en l’appauvrissant, de la sélection des dizaines de souches initiales. Auxquels on ajoute une couche de propriété intellectuelle et de non reproductibilité (sur des gènes de la nature, il faut le faire quand même). Comme l’humain est globalement bordélique, crade et un brin feignant, c’est plus simple d’inventer des mécanismes techniques permettant de compenser sa propension à saloper tout ce qui l’entoure. Même approche quant aux nano-particules et aux bactéries dopées pour dépolluer/filtrer dont on va percevoir sous peu leurs redoutables effets sur l’environnement et par ricochet sur l’Homme. Donc du progrès soit mais pas à n’importe quel prix.

        • Ah bon, et de quel droit vous vous immiscez dans la façon dont les agriculteurs essaient d’obtenir le meilleur rendement de leurs terres ?
          Vous n’avez pas de chez vous ? Et pensez vous qu’un agriculteur serait assez bête pour dévaloriser sa propre propriété ?

          Contrairement à ce que vous dites les terres ne sont pas appauvris, les rendements sont toujours meilleurs et la nourriture coûte de moins en moins cher et l’agriculture arrive à nourrir de plus en plus de gens qui mangent de mieux en mieux à leur faim… et qui vivent de plus en plus vieux !

          C’est quoi le problème ?

          • Du droit peut être de choisir ce que l’on mange. A moins que vous vouliez l’imposer. Peut etre faut il faire une loi contre l’agriculture non-OGM ?
            Encore une fois, les effets à long terme ne sont que supposés, et déjà des réclamations se font entendre. Entre perdre la santé et un éventuel meilleur rendement, la question à court terme ne se pose pas.

            • Du droit peut être de choisir ce que l’on mange.

              Vous pouvez déjà choisir ce que vous voulez manger avec les produits étiquetés comme tels : bio, ou sans ceci, ou sans cela.
              Et au cas où vous ne trouvez pas ce que vous voulez vous pouvez toujours les cultiver vous-mêmes.

              Mais vous ne pouvez pas choisir à la place des autres.

              • Je vous retourne le compliment, avec la capacité de contamination des OGM.
                Ensuite, les volumes et les prix sont liés, je ne vous l’apprend pas (j’espère), et manger des produits  »bio, sans ceci, sans cela » a un coût.
                Quant à les cultiver moi même, merci du conseil, mais j’aime à élargir un minimum le débat et ne pas penser qu’à ma petite personne ou à mes intérêts à court terme.
                Je suis pas agriculteur, comme un certain nombre de personnes en France.

      •  » par précaution… et on aurait des tonnes de crottin de cheval dans les rues. 2

        Plus une taxe au kilo de crotin.

        D.J

    •  » On en reparle donc dans quelques décennies en sachant que les résistances…  »

      Pour les même raisons qu’il aurait fallut je jamais inventer et mettre sur le marché les anti-biotiques.

      D.J

  • Comment manipuler les chiffres pour se donner raison. La cause de la baisse des pesticides est l’augmentation des TCS avec couverts de végétaux intercalaire et semis direct. Les OGM y sont pour rien dans tous cela. D’ailleurs Mosanto conseille le semis direct avec ses OGM parce qu’ils savent que c’est la technique qui donne du résultat et pas la plante. Les OGM actuels sont inutiles et inefficaces, d’ailleurs peu utilisé même dans les pays ou ils sont utilisés.
    Sans parler que les OGM résistants aux herbicides font augmenter massivement la consommation (12 litre par hectare en Amérique du sud pour certains agriculteur) le glyphosate.
    Comme si l’agriculture biologique était la seule alternative a l’agriculture industrielle.

    • Des liens svp pour ces toutes nouvelles trouvailles.
      Donc les USA mettraient au remblai 90% de leur production de soja selon vous ?
      Et les herbicides ça ne se mesure pas en litres mais en poids d’ingrédient actif.

      • Nouvelle trouvaille quoi . a Agriculture de conservation c’est pas nouveau il y a suffisamment d’info la dessus.
        Les herbicides se mesurent en litre/hectare, tous les agriculteurs, agronomes parlent comme cela ,c’est inscrit comme ça sur les dose recommandé par les fabricants.

        • Non, ça dépend de la dilution du principe actif.
          Dans le commerce vous trouvez du glyphosate à 360g par litre et du glyphosate à 20g par litre et donc pulvériser un litre de l’un ou l’autre n’a pas le même résultat. C’est le B A BA. Le premier, celui à 360g/l n’est jamais pulvérisé pur mais dilué suivant l’usage, la saison etc… Donc dire qu’on a pulvérisé x litres à l’hectare ne veut rien dire. Lisez les docs scientifiques et même le graphique produit par l’auteur ici, on parle toujours de poids de principe actif.

          Pour le reste, toujours pas de lien.

          • Je suis du monde agricole.
            Quand on dit 12 litres par hectare c’est la quantité de produit dilué les agriculteurs achète des produit concentré a dilué après. La majorité du temps le glyphosate est concentré à 360g/l de produit qui est la référence, mais on parle toujours du nombre de litre de produit utilisé par hectare. Qu’il y ai 120 ou 480 gr/l change rien à la fin on restera toujours à une moyenne de 360gr/l. Un agriculteur n’a pas les même besoin que un particulier.
            On ne devrait pas dire glyphosate mais le nom du produit, tous le monde agricole fais se raccourci.

            • Qu’il y ai 120 ou 480 gr/l change rien à la fin on restera toujours à une moyenne de 360gr/l.

              Je n’ai rien compris.
              Voici la notice du glyphosate de Monsanto et eux aussi parle de g ma / ha qui signifie grammes de matière active par hectare.
              12 litres à 360g/l ça vous ferait 4320 grammes par ha et vous êtes largement au-dessus de la dose maximale ANNUELLE qui est de 2200g en culture pérenne et 2880g en interculture suivant JO du 8 octobre 2004.

              C’est page 2
              http://www.monsanto.com/global/fr/produits/documents/plaquette_glyphosate.pdf

              Perso, j’achète aussi du 360g/l.

    • 90% du maïs et du coton et 93% du soja cultivé aux USA sont OGM
      90% du soja en Argentine, 80% des cultures au Paraguay,…

      « Les OGM actuels sont inutiles et inefficaces, d’ailleurs peu utilisé même dans les pays ou ils sont utilisés. »
      C’est pas beau de mentir.

    • des stats sur l’evolution des culture intercalaires..et des preuves sur le 12 litres… pas une vidéo d’organisation anti ogm..svp

  • Le moins que l’on puisse dire, c’est que les courbes présentées dans l’article sont fort peu convaincantes: on voit bien que le maximum d’utilisation des pesticides (courbe bleue marine) a eu lieu vers 1988, que la moitié environ de la baisse a eu lieu entre 1988 et 1996 (avant que les OGM entrent de façon importante sur la marché), l’autre moitié entre 1996 et 2000, période où les OGM se développent (voir la seconde courbe en rouge pointillé), tandis que de 2000 à 2008, période où les OGM se développent encore plus, il n’y a plus de baisse. C’est un peu la même chose pour les insecticides (courbe bleu clair), qui voient leur maximum dans les années 70 et dont la baisse commence bien avant 1996. En 1996, l’utilisation d’insecticides avait déjà été quasiment divisée par 2. Il me semble plutôt que d’autres facteurs expliquent la baisse.

    De fait, cette étude (menée par un cabinet de consultants qui vendent des services associés aux pesticides) ne me paraît pas de la même qualité que celle de Benbrook, qui conclut que les OGM ont globalement fait augmenter l’utilisation de pesticides. Cf par exemple http://www.forbes.com/sites/bethhoffman/2013/07/02/gmo-crops-mean-more-herbicide-not-less/#3bffbb5fa371 ou l’original: https://enveurope.springeropen.com/articles/10.1186/2190-4715-24-24

    • Benbrook was formerly the research director of The Organic Center, which is funded by the organic industry and is now officially part of the Organic Trade Association.
      _________
      Aucun conflit d’intérêt.
      Toutes les femmes à qui je prête ma carte bleue disent que je suis un vrai étalon au lit.

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