La femme traditionnelle fut-elle soumise ?

Les rapports d’antan entre hommes et femmes peuvent-ils avoir été plus harmonieux que nous le pensons ? Une réflexion sceptique.

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La femme traditionnelle fut-elle soumise ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 30 janvier 2016
- A +

Par Gabriel Lacoste.

Girl crédits James Vaughan (CC BY-NC-SA 2.0)
Girl crédits James Vaughan (CC BY-NC-SA 2.0)

Au passage de l’ère moderne, de nombreuses femmes rejetèrent leur rôle de bonne épouse. Il signifiait être soumise aux caprices d’un mâle. Cette femme traditionnelle était forcée de le nourrir, de l’entretenir, de veiller sur ses enfants, puis de faire l’amour avec lui. Elle dépendait de ses revenus. Elle n’avait pas le droit de parcourir le monde, de prendre part aux grands débats de société ou d’afficher une autorité en public. Bref, elle était soumise.

Vint alors le jour où un grand mouvement d’émancipation brisa ses chaînes. Depuis ce jour, la femme moderne a une dette. Elle l’honore en prenant sa place partout où il y a du pouvoir.

La chicane

Voilà un récit qui prête à la chicane. C’est maintenant cool d’appartenir à un groupe de victimes pour combattre : employés contre patrons, pauvres contre riches, citoyens contre gouvernement, noirs contre blancs, Français contre Anglais, peuple contre élite. Ne voulant pas être en reste, quelques-unes sautent dans la mêlée, puis jouent femmes contre hommes. Pour le conservateur, cela mène au désordre, au chaos, à l’anarchie. Les vieux rôles ont une raison d’être. C’est alors qu’intervient le macho, un peu déphasé, qui se fait une gloire de remettre ces hystériques à leur place.

Le doute

Le sage se questionne. Il y détecte de l’agressivité et y soupçonne des préjugés. Il craint que les autorités saisissent l’affaire, puis la tranche avec des lois. Il préférerait que ces histoires se règlent entre adultes consentants. Donc, il doute.

S’occuper du foyer était-il une soumission ? Dans l’absolu, peut-être. Mais aller à l’usine ou dans les champs était-il une libération ? Est-ce que des hommes voulaient parfois changer de rôles ? Probablement. Seulement, ils avaient la force qui paye : les muscles. Donc, ils s’y résignaient. La précarité contraignait les deux de s’arranger ainsi. Voilà une hypothèse raisonnable et sans malice.

La femme était-elle démunie ?

Certains principes trompent. L’homme était le plus fort physiquement, donc il en abusait. Pourtant, peu de gens réussissent leur famille de cette manière. Nos grands-pères ne pensaient pas c’est normal de frapper nos femmes. Celui qui le faisait s’en cachait. Bref, les muscles ne comptaient pas souvent dans l’équation du pouvoir.

La femme avait une arme : les relations. Une mère, traditionnellement, était experte à communiquer. Elle supervisait des enfants, puis négociait avec le voisinage. Si elle était contrariée par son époux, elle pouvait déployer cette force contre lui. Comment ? En solidarisant la famille contre lui. À ce jeu, l’homme est plus bête.

Bref, la femme n’était probablement pas démunie. Les deux devaient collaborer pour fonctionner. Voilà qui est plausible.

L’absence des femmes de la vie publique comptait-elle vraiment ?

Les féministes parlent comme si voter, manifester, s’organiser politiquement, débattre, diriger un ministère constituaient les biens suprêmes. Elles méprisent la vie privée. Éduquer des enfants, faire la vaisselle, repasser le linge, aller au marché, parler de tout et de rien, faire l’amour, ne comptent pas autant. Pourtant, les femmes d’antan en souffraient-elles ? Aujourd’hui encore, qui pense que participer à une réunion du Parti socialiste compte plus que de contempler au quotidien ses enfants grandir ? Les fous !

Bien que jouissant d’une vie publique plus grande, les hommes souffraient d’une absence de vie privée. Devant suer au travail, ils étaient si rarement auprès des leurs. La femme traditionnelle avait ce privilège. D’un point de vue raisonnable, elle avait le beau rôle.

Les injustices de genre étaient-elles typiquement féminines ?

Le sage reconnaît des injustices typiquement féminines. Leur infidélité était jugée plus sévèrement. Elles ne pouvaient pas sortir seules à certains moments. Des lieux leur étaient interdits. Nul doute là-dessus.
Par contre, ce n’est pas suffisant pour que le caractère féminin aggrave l’injustice subie en général. Des injustices visaient spécifiquement les hommes, même si elles étaient commises par d’autres hommes. Ce sont eux qui étaient enrôlés de force dans les armées, puis qu’on massacrait en premier. Les travaux risqués leur incombaient. Ils mouraient plus tôt en raison de leur labeur. Ils n’avaient pas choisi, mais assumé ce destin.
Les femmes jouissaient parfois d’une immunité à l’injustice. Il y a des choses que les puissants faisaient seulement aux hommes.

En quoi les conservateurs avaient-ils raison ?

Nos ancêtres croyaient que le monde ne fonctionnait pas en vain. Si une règle existait, il y avait une raison. Le fou pensait pouvoir s’en passer. Il s’attribuait le pouvoir de les réinventer, péchant par orgueil. En agissant ainsi, il s’attirait les foudres des éléments.

La compréhension actuelle des rapports hommes et femmes par une élite morale belliqueuse, avide de combats sociaux, l’illustre à merveille. L’instinct de ces Don Quichotte est de rechercher un chaos pour y semer de l’ordre. Ils fouillent le passé en espérant y trouver un mal à repousser. Forts de cette conviction, ils y concoctent leurs nouvelles tables de lois.

En agissant ainsi, ils créent des conflits qui n’ont pas lieu d’être. C’est ainsi qu’hommes et femmes se combattent à coup de pensions familiales, de procès alambiqués, de taxes, de ratio à l’embauche et de débats stériles pour avoir le dessus sur l’autre. Oui, le conservateur qui cherchait l’ordre plutôt que le chaos était sage.

En quoi les machos ont-ils tort ?

Cela dit, le sage se méfie du macho. Lorsqu’il veut remettre les femmes à leur place, le macho fantasme sur un monde qui n’a jamais vraiment existé. Il y a eu peu de lieux où imposer aux femmes ses caprices était la norme. Cela arrivait en des confins barbares, mais non comme un phénomène régissant la chrétienté. La division des tâches n’existaient pas pour soumettre les femmes, mais pour fonder efficacement des familles dans un contexte précaire. Les forces de chacun devaient être capitalisées judicieusement, sous peine de famine.
En fait, le macho projette dans le passé ses propres pulsions adolescentes modernes. Au temps de nos grands-parents, il n’aurait probablement pas fait long feu.

Faire la part des choses

Grâce au capitalisme, la force musculaire n’est plus la principale manière d’obtenir de l’argent. Le lave-vaisselle, la sécheuse, la laveuse, puis les plats préparés ont été inventés. Les ressources sont désormais suffisantes pour que les deux parents travaillent en payant des gardiennes et des enseignantes. Nous n’avons plus besoin d’avoir autant d’enfants à notre service lorsque notre âge nous affaiblit.

Pour toutes ces raisons, de vieilles règles sont maintenant dépassées. Vouloir les ramener est un archaïsme. Les progressistes ont raison là-dessus. Seulement, ces changements ont peu à voir avec les combats de sociétés. Ils se sont effectués largement dans l’harmonie.

Le sage fait la part des choses.

Lire sur Contrepoints notre dossier spécial féminisme

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  • « Le sage y soupçonne des préjugés »

    Les préjugés ….

    Les progressistes se basent sur cela pour légitimer leur cause.

    Les préjugés seraient « mal » parce que non scientifiques, faux, d’origine « manipulée » : religieuse, morale, archaïque, bourgeoise, etc…

    Les préjugés sont pour les progressistes la source de l’aliénation.

    C’est cette rhétorique qui légitime une élite de gens qui savent, qui peuvent sauver le peuple de ses préjugés, le combat pour rétablir la vérité, la justice.

    On peut se demander si un préjugé est une cause ou une conséquence, et une conséquence de quoi ?

    On peut se demander si l’homme ne serait en fait constitué uniquement de préjugés…

    Si en fait, les préjugés ne seraient pas la liberté : l’opinion personnelle, que chaque humain se construit en fonction de l’environnement dans lequel il vit.

    Ce sont les préjugés qui déterminent les opinions des gens, donc leur capacité à décider, à choisir.

    Ce sont les préjugés qui permettent à l’homme de choisir, non parce qu’il a raison, mais parce qu’en se fiant à ses préjugés, il est capable de prendre une décision et d’en assumer la responsabilité.

    Toute la rhétorique actuelle qui fait que le pouvoir est accaparé par les socialistes vient du fait que l’on détermine un camp du bien en opposition d’un camp du mal, le mal étant les préjugés.

    Comme cette dichotomie est elle même un préjugé … On n’en sortira pas !

    • À mon avis, le sage SAIT qu’il préjuge, écoutant les feedbacks qui le contredisent. Le danger est de prétendre être au-delà du préjugé, sanctifié par la découverte de la vérité et hermétique à toute remise en question.

      • Vous considérez le préjugé comme une erreur, alors que je pense que toute idée est un préjugé.

        Notre esprit simplifie, conceptualise, à partir de préjugés et les préjugés sont des simplifications, des conceptualisation, parce que notre esprit ne sait rien manipuler d’autre que des souvenirs simplifiés, réduits.

        L’arrogance consiste à avoir un préjugé particulier : celui qu’il existe des idées qui ne soient pas arbitraires, qui ne soient pas simplificatrices ou simplifiées, qui ne soient pas des préjugés, qu’il existe une vérité unique et universelle et que certains en sont détenteurs.

        Votre article est excellent. Il explique très bien qu’en ne regardant les choses que par son modèle de préjugés, on critique forcément les préjugés des autres, parce que l’on ne comprend pas que les autres (les anciens en l’occurance) procédaient non pas dans le monde actuel avec ses préjugés, mais dans un monde different qui amenait d’autres préjugés.

        J’en conclus (mais c’est personnel) que tout libéral ne peut être que conservateur, dans le sens où il s’abstient du jugement de valeur sur les préjugés des autres, persuadé que seul l’autre peut se rendre compte qu’il existe d’autres préjugés que les siens.

        • « J’en conclus (mais c’est personnel) que tout libéral ne peut être que conservateur, dans le sens où il s’abstient du jugement de valeur sur les préjugés des autres, persuadé que seul l’autre peut se rendre compte qu’il existe d’autres préjugés que les siens. »

          Non.

          Le libéral se moque bien de l’avis ou du faits des autres du moment que ceux-ci n’interfèrent pas avec sa liberté ou sa propriété. Le conservateur cherche à imposer sa vision de la société au moins autant que le progressiste.

          Personnellement, je m’estime libéral et pas du tout conservateur. Ce que pense les autres ou ce qu’ils font chez eux ne me regarde nullement et m’intéresse encore moins.

          • Non, le conservateur n’est pas un progressiste à l’envers. Ça c’est un homme de paille des progressistes qui considèrent que tout humain veut changer les choses, veut faire la révolution.

  • Le fait est que la femme traditionnelle travaillait elle aussi, car les soins du ménage, sans les appareils ménagers, n’étaient pas de tout repos….

    A la campagne elle ne passait pas sont temps à regarder des séries US à la TV; en ville non plus.

  • Cet article démontre parfaitement toute l’absurdité pour une féministe d’être anticapitaliste, car c’est bel et bien le capitalisme qui a amélioré la condition féminine par l’évolution de la technique, des débouchés non-physiques ou la robotisation des taches ménagères.

    Peut-on alors être féministe et décroissantiste ?

  • Bravo et merci pour cet article très juste !

  • Personnellement, je vois le combat féministe comme un avatar des théories marxistes qui lisent toute différence sociale avec le filtre de la lutte des classes: oppresseur/opprimé. Cette lecture biaisée est à l’origine de bien des difficultés dans notre société, où la victimisation le dispute à la revendication.
    Merci pour cet article qui remet les choses à leur place avec beaucoup de « sagesse »!

  • Malgré le fait que l’article est plutôt court, je crois bien que j’ai jamais lu un aussi bon article.

    J’ai particulièrement goûté ce passage :

    « le sage se méfie du macho. Lorsqu’il veut remettre les femmes à leur place, le macho fantasme sur un monde qui n’a jamais vraiment existé (…) le macho projette dans le passé ses propres pulsions adolescentes modernes. Au temps de nos grands-parents, il n’aurait probablement pas fait long feu. »

    J’ai posté d’innombrables messages tentant d’expliquer la même chose.

    Le macho a des convictions entièrement déterminés par les conneries et confusions de la gauche, donc il n’existe qu’en réaction à la gauche, donc il est lui-même un produit de la gauche. C’est ce qui explique le lien qu’établi l’article entre un macho et un ado qui fait ses petits caprices / qui pique sa petite crise.

    La gauche impose par la coercition le « féminisme », le mariage homosexuel, et le « multiculturalisme », et traite de sexiste, d’homophobe, et de raciste quiconque s’oppose à cette coercition. Cependant quelle est la réaction du macho face à ça ? Une réaction dépourvue de sagesse, une réaction complètement idiote, une réaction puérile d’ado qui pique sa petite sa crise : légitimer le sexisme (« remettre les femmes à leur place »), légitimer l’homophobie, et légitimer le racisme (racisme anti blanc inclus.)

  • La répartition des tâches entre sexes date de la préhistoire humaine – néanderthal et nous – et sans doute préhumaine. Un livre de ma jeunesse, « le singe nu » de l’éthologue https://fr.wikipedia.org/wiki/Éthologie Desmond Morris, qui fut un grand succès de librairie, suivi du « zoo humain ».
    Les hommes sont les chasseurs qui ramènent la viande qui nourrit la tribu, les femmes gardent les enfants et le campement et font la cueillette pour améliorer l’ordinaire. Elles vont également au bois et s’occupent du feu qui n’attend plus que le retour des chasseurs.
    Dans le « zoo humain », Desmond Morris https://fr.wikipedia.org/wiki/Desmond_Morris faisait frot justement observer « qu’Il ne faut pas comparer le citadin et l’animal sauvage, mais le citadin et l’animal captif. »

  • Avant de devenir l’espèce hyper-dominante de la planète, les humains sont passés par une vie quasi animale de groupe dans lesquels la survie dépendait essentiellement de la force physique, de la chasse et contrairement à la famille des lions, il semble que les mâles humains étaient en ce domaine supérieurs aux femelles.

    C »est naturellement que les rôles ont été dévolus aux différents membres des communautés humaines avec une prédominance des plus forts lesquels en contrepartie protégeaient et nourrissaient les plus faibles.

    L’évolution a donc conduits ces êtres doués de réflexion à modifier leurs comportements instinctifs au profit de relations sociales plus équilibrées.
    L’humain moderne a tendance à oublier, négliger, minimiser, mépriser tout ce qui relève en lui des instincts primitifs pour ne plus se considérer que comme intelligence et raison… alors que les situations de guerre de catastrophe et de chaos montrent régulièrement combien la violence et la sauvagerie sont toujours présentes en lui sous le vernis de la civilisation.

    Grâce au « progrès »les femmes n’ont plus besoin des hommes pour survivre, elles goûtent les joies et les contraintes de l’indépendance du moins dans les pays occidentaux, du moins tant que le chaos ne les menace pas…

  • « Ils mouraient plus tôt en raison de leur labeur. Ils n’avaient pas choisi, mais assumé ce destin. »
    Du temps de Rome au premier siècle de notre ère, l’espérance de vie de l’homme est de 45 ans (malgré le service militaire), celle de la femme de 25 ans (l’accouchement est terriblement dangereux à cette époque et le sera jusqu’au 19ème siècle).

  • Hmmmm, c’est attacher bcp d’importance aux féministes que de leur dédier cet article, et un truc bien sur les femmes d’ajd? Ça changerait, un truc positif vous voyez 🙂

    • « un truc bien sur les femmes d’aujourd’hui ? »

      Le fait que, tout comme les hommes, elles prennent de plus en plus conscience que LA femme n’existe pas. Que ce qui existe c’est LES femmes.

      Ou pour le dire autrement : Il y a des femmes qui ne sont pas faites pour s’habiller en bonnes sœurs, et d’autres qui ne sont pas faites pour porter des mini-jupes. Il y a des femmes qui ne sont pas faites pour être mères, et d’autres qui ne sont pas faites pour une vie sans enfant. Il y a des femmes qui ne sont pas faites pour consacrer chaque seconde de leur vie à leurs enfants, et d’autres qui ne sont pas faites pour consacrer chaque seconde de leur vie à leur carrière professionnelle. Il y a des femmes qui ne sont pas faites pour exercer des métiers traditionnellement féminin comme infirmière ou sage-femme, et d’autres qui ne sont pas faites pour être policières ou militaires. Il y a des femmes qui ne sont pas faites pour être chefs d’entreprise, et d’autres qui ne sont pas faites pour être secrétaires. Etc…

  • Les femmes avaient moins de droits dans la société traditionnelle, c’est vrai mais il ne faut pas oublié qu’elles avaient aussi moins de devoirs. Les hommes dans la société traditionnelle avait certes plus de droits mais aussi plus de devoirs.
    Or, aujourd’hui, quand on parle de l’égalité homme femme des sociétés traditionnels, on se focalise juste sur les droits sans jamais parler des devoirs.

  • Je me souviens de ce mot de Liz Taylor : « j’ai attendu l’âge de 60 ans pour comprendre que la femme est faite pour obéir à un homme ».
    Et on peut dire qu’elle avait une certaine expérience sur le sujet.

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Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l'auteur de la première note en France sur l'idéologie woke en 2021 pour la Fondapol. Il publie en ce moment Comprendre la Révolution Woke chez Gallimard dans la collection Le Débat.

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