La santé est-elle mise en danger par la média-médecine ?

La robotique ou la télé-chirurgie ne pourront jamais remplacer l’expérience d’un praticien bien formé.

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Chirurgie salle d'opérations (Crédits : CG94 photos, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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La santé est-elle mise en danger par la média-médecine ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 mai 2015
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Par Bernard Kron.

Chirurgie salle d'opérations 5 (Crédits CG94 photos, licence Creative Commons)
Chirurgie salle d’opérations (Crédits : CG94 photos, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

 

« On ne s’éloigne jamais si loin du but que lorsque l’on croit connaître le chemin.» – Confucius.

La robotique, l’e-médecine et la télé-chirurgie sont en pleine explosion. Il faut se rendre à l’évidence : cette média-médecine ne pourra jamais remplacer l’expérience d’un praticien bien formé. De plus, les malades auront toujours besoin d’être en contact avec « leur médecin » et de pouvoir le joindre, ce qu’aucun robot ne pourrait faire.

Dans mon essai Chirurgie, chronique d’une mort programmée, publié par les éditions L’Harmattan, je développe ma vision de la chirurgie de demain. Elle devra rester polyvalente tout en étant hyper spécialisée.

Avec l’idéologie du principe de précaution aucun chercheur français ne serait allé au bout de ses rêves. Ni les greffes d’organes, ni la cœlio-chirurgie n’auraient vu le jour. Il faut bien essayer une première fois, ce que les comités d’éthique peuvent interdire. Dans ma jeunesse je n’aurais pas pu inventer les prothèses biliaires, car il n’y avait aucune certitude que les résultats soient un succès.

« Bonne administration, mauvaise médecine ! »

Le principe de précaution comme la média médecine aggraveront le phénomène de surconsommation des examens médicaux. Ils déresponsabilisent nombre de médecins amenés à se surprotéger par des procédures de sécurité, parfois au détriment du diagnostic et de la qualité des soins.

En oncologie, des réunions de concertation pluridisciplinaires, dites de consensus, sont imposées pour la prise de décision. D’une évaluation des bonnes pratiques, ce dispositif est devenu une chambre d’enregistrement, facteur d’éloignement entre le médecin et le patient, donc d’une entrave aux soins.

Les idées des Think tanks sont « politiquement correctes » : ils incitent à développer les logiciels et l’e-médecine, mais les « machines » ne pourront pas remplacer le chirurgien.

Les normes, l’accueil des handicapés et les réseaux informatiques ont un coût non négligeable qui pèse sur les petits cabinets médicaux : ceux-ci sont incapables de financer les adaptations exigées par ces nouvelles lois. Le coût estimé peut dépasser 50.000 euros pour chacun. La conséquence perverse en sera la disparition de nombreux cabinets médicaux de ville, en particulier à Paris qui devient un désert.

La Loi Santé

Avec le tiers-payant généralisé au prétexte fallacieux de faciliter l’accès aux soins, elle va aboutir à l’effet opposé, les listes d’attente et l’accroissement des déserts médicaux.

Ne pas confondre modernité et but à atteindre

L’affirmation à l’emporte-pièce du Pr Vallancien sur la mort annoncée de la séméiologie et donc de l’examen clinique est à mon sens une provocation. Elle n’étonne pas de la part d’un chirurgien accro de la robotique. Il a eu à prendre en charge des patients en bout de la chaîne de soins alors qu’il était depuis longtemps éloigné de la consultation.

La panoplie des nouveaux moyens d’investigation et thérapeutiques bouleverseront de plus en plus la démarche médicale. Mais c’est tous les jours, en consultation ou au lit des patients – du cas anodin au plus sérieux – que l’option finale de la décision doit se prendre, ce qu’aucun logiciel ne peut faire. Le robot ne remplacera jamais la synthèse entre le fait pathologique, l’état des connaissances et l’expérience du médecin qui sont la Doxa.

Je partage ainsi l’opinion de mon ami le Professeur De La Caffinière sur « la place décisive de l’examen clinique conjugué aux examens complémentaires et  in fine à l’évaluation du besoin réel du patient . C’est ainsi que se posent un diagnostic et des indications thérapeutiques.»

Le mirage d’une médecine « instrumentée » est une chimère dangereuse

« C’est ouvrir grande la porte à une cohorte de techniciens de la médecine, dont on peut imaginer les dégâts qu’ils vont commettre si on les laisse faire. »

Le médecin (ou le chirurgien) du « troisième type » devra justement être formé à consulter ou utiliser la machine avec discernement. Les actes chirurgicaux robotisés ne peuvent être utilisés que pour des cas standardisés et sûrement pas pour des situations complexes qui nécessitent un « vrai » chirurgien capable de flexibilité au cours d’une opération, souvent pleine de surprises.

En élaborant la loi Santé, les conseillers santé sous l’égide de Brigitte Dormont, n’ont rien compris à cette médecine d’aujourd’hui et de demain.

Nous allons au devant de catastrophes.

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  • Vous êtes injuste. La chirurgie robotique est plus précise, beaucoup plus ergonomique pour le chirurgien et moins invasive pour le patient. La présentation systématique des dossiers d’oncologie en Réunion de concertation multi-disciplinaire améliore la qualité des soins et la circulation des dossiers entre les intervenants. La disponibilité des informations médicales sur internet, malgré sa qualité variable, facilite la communication entre patient et médecin. Le modèle paternaliste est en perte de vitesse au profit d’une vision contractuelle et délibérative de la décision médicale. Ce qui n’exclut ni la confiance, ni la compassion, ni l’écoute, ni l’humanité.

    • Le modèle paternaliste est en plein développement sous l’égide des ARS.
      La chirurgie robotisée ne s’applique qu’à des cas extrêmement précis et standardisés (bien du courage avec vos petites pinces en cas de gros saignement) comme le dit l’auteur.

      • La cœlioscopie classique, la cœlioscopie avec robot et la chirurgie à ciel ouvert ont chacune leurs indications : nous sommes d’accord. Mais je persiste à dire qu’il n’est pas fondé d’opposer approche empathique et haute technicité.

  • Remplacer les médecins par des robots ne changera pas grand chose, les médecins sont déjà des robots !
    Les médecins à l’écoute existent peu, le patient n’est toujours pas un client. Les ordonnances sont délivrées du haut de leurs connaissances érigées au niveau du dogme. Beaucoup de discours et de grandes envolées, mais l’accueil des médecins ressemble de plus en plus à celui des administrations : délais inadmissibles et coupables et aucun respect de l’humain. Le monde médical dans le réel est bien différent de la médecine idéale que se plaisent à décrire les praticiens. On en vient à souhaiter de consulter un robot, qui au moins sera programmé pour dire « bonjour » et poser les bonnes questions, quelque soit le temps et la circulation.

    • Spartacus a raison la médecine est en train d’évoluer en ce sens, mais ce n’était pas la mienne.
      Mais pour 23€ le MG a du mal à dire bonjour, asseyez-vous, pourquoi venez-vous donnez moi votre carte vitale,es’-elle à jour, avez vous une mutuelle, déshabillez vous, je vous examine, rhabillez vous, voici votre ordonnance…etc..etc..
      Quant au robot il est programmable pour des interventions codifiées comme les cancers de prostate, mais certainement pas pour de la chirurgie d’urgence ou le viscéral complexe.
      Qui saura opérer quand le robot sera en panne ou in disponible?
      Lisez mon livre CHIRURGIE chronique d’une mort programmée et vous changerez d’avis…

  • Une vraie révolution s’appelle la PRP, malheureusement les médecins et infirmiers sont de vrais radins.
    Ils achètent les centrifuges les moins chères, qui n’atteignent pas la révolution par minute nécessaire, il préfère le tube à 20centimes au lieu de celui à 40Euros.. Gâchant toutes les chances de collecte en masse seule capable d’avoir des effets bénéfiques et dans la plupart des cas : proche du miracle.
    Mon médecin me dit qu’il n’a pas changé le brassard du tensiomètre depuis 7 ans, je men suis acheté un, et il me prend la tension avec. Hors de question qu’il dépose sur mon corps ou celui de ma famille :un brassard bourré d’acariens et autres bactéries et maladies dermatologiques. Nous avons également un stéthoscope familial -que l’on désinfecte nous mêmes-avec bouchons d’oreilles stériles-… Notre médecin n’ayant pas l’habitude de le faire avec le sien, et le reconnaît..

  • Malgré tout le respect que j’ai pour son auteur, je ne partage pas forcément son pessimisme même si, oui, bien sûr, il y a des dérives regrettables.

    Oui, il y a un problème de fond: les « soins de santé », au sens le plus large, ont un problème: il est difficile de laisser gonfler le coût jusqu’à un niveau rationnellement impayable. C’est clair!

    Mais ce problème n’est vraiment pas exclusivement Français: c’est bien WW2, partout en Europe, qui est la cause (au sens le plus neutre de réaction humaine vitale) d’une natalité importante en après-guerre!
    Que cette génération de babyboomers, née entre 1944 et 1955 (?) eut bien de la chance de ne vivre d’autres guerres – sauf Algérie et Yougoslavie – puis les « golden ‘6ties », le plein emploi une politique de distribution en extension, un taux de croissance constant etc, elle fut la joie de leurs parents qui ont eu cette chance de voir leurs enfants avoir concrètement une meilleure vie qu’eux-mêmes, c’est très clair! Cette génération, nombreuse, gâtée, est ou arrive à la retraite, maintenant, avec plus de pathologies et de soins nécessaires, donc plus de budget.

    Il y aura donc un retour démographique à une situation plus actuelle où, globalement, on a moins d’enfants, dont, maintenant, même les « diplômés » ne trouvent pas de boulot! Ça c’est moche et ça ne se retrouve pas partout!

    Oui, il est vrai que la médecine a profité de toutes les innovations technologiques pour les appliquer en médecine, mais une simple foreuse médicale pour mettre une broche dans un doigt avec une fracture d’une phalange coûte 10 000 €, au moins! (Devinez le prix d’un « robot »!). Le coût de cette technologie, avec l’étiquette « Médical » est aussi coûteuse. Mais qui est prêt à renoncer à la seringue et l’aiguille jetable stérile, garantie et aux qualités contrôlées sérieusement (même si le prix au kilo du « plastic » et du métal crève tous les plafonds)? Personne, même pas les « junkies »!

    Pour ce qui est spécifiquement Français, c’est évidement, l’organisation politique et « administrative » des soins de santé, ce que j’ai pu constaté pendant 17 ans, et comparer à des systèmes (très normalement) différents vécus dans 2 autres pays européens, (et un pays Africain), avec une curiosité proche d’une très transgressive indiscrétion, qui fait que je m’y intéresse encore, même de façon « désintéressée ».

    Et dit clairement: Il est temps, je crois, qu’on arrête de détourner les sommes prévues pour les soins aux malades et aux souffrants, et qu’elles soient clairement réorientées dans cette direction.

    En France, j’ai vu 2 problèmes (existant plus ou moins dans les autres pays européens): Il est complètement anormal que l’on légifère et règlemente autant ce secteur sans concertation profonde avec les milieux concernés: du prof d’univ à la technicienne de surface de l’hôpital.

    (Pourquoi ne pas confier cette tâche au sénat, plus apte à une réflexion sur plusieurs mois, avec audition de « civils » concernés », plus consensuelle, de « sages » plutôt que de vivre dans une compétition de « com » à l’assemblée où une posture ou un mot font immédiatement le « buzz » sur internet? La maladie ne choisit pas ses victimes selon leur couleur politique ni leur idéologie, après tout! Et je pense qu’une seconde chambre de représentants du « peuple », identique à l’Assemblée (mais éventuellement à orientation politique éventuellement inverse) n’a pas beaucoup de sens! Par contre, une « Chambre », où des représentants du peuple sont capables de réfléchir, avec du temps, sur les grands problèmes éthiques (qui concernent toutes les questions exigeant une relation de confiance), bio-éthiques (sexualité, « enfants médicaux », euthanasie ou sociétaux (« que veut la France pour la France? »)

    Il faut bien se rendre compte que la médecine (grâce à la technologie, je ne le cache pas) a fait d’énormes progrès en 50 ans, la politique, zéro! (si ce n’est pas le contraire?)! Et si l’administration s’est informatisée, trop lentement et sans aucune meilleure productivité ni simplification, elle a surtout contraint professionnels et citoyens à l’aider à « remplir les trop petites cases des anciens papelards « Cerfa » (quand ce n’est pas à leur place, comme votre banque, d’ailleurs!) mais en suivant ses critères simplistes, et pas nos situations bien plus spécifiques et parfois compliquées!

    En 17 ans, en France, dans différents départements, j’ai vu naître les SROS puis cette autre « usine à gaz » (dénomination déposée « made in France ») appelée Haute Autorité de Santé (HAS) avec ses délcinaisons régionales et départementale, nouvelle administration parallèle au ministère de la santé et à la CNAM (qui a ses « exceptions » ne dépendant pas d’elle et n’étant donc même pas « nationale »: ça aussi, ça coûte plus cher).

    Je ne demande qu’une seule chose: avoir un jour le coût des soins actifs au bénéfice des « patients », rapporté au coût total de tous ceux qui (dés)organisent ces soins. Ce jour-là, on saura clairement où sont les vrais « charognards » qui se paient « sur la bête ». J’ai cherché ce chiffre en vain, évidemment! Donc:

    Oui, il y a de l’argent pour soigner les gens et rétribuer les professionnels (pas moi: je suis retraité!) à commencer par les infirmières de clinique ou hôpital! Il suffit de le trouver en bouchant les fuites inutiles du système, bien trop lourd et coûteux, actuellement!

    Même si je sais que toute vraie réforme, ce sera après 2017, peut-être?, et qu’il n’est pas question de toucher au statut de tous ceux qui se prétendent au service de l’état, actuellement!

    • La foreuse: 1 000 €: toutes mes excuses!

    • 2300 cadres supérieurs de la SS qui émargent à plus de 100000 euros/an avant charges sociales. Même GOOGLE ne peut se le permettre. Surtout que la quasi-totalité serait totalement inapte dans le privé (même avec un balai).
      Plus d’administratifs dans les hôpitaux que de soignants et médico-techniques.

      • En 17 ans et en brut de brut (mais au tarif de secteur 1), comme chir, avec du boulot, je ne suis jamais arrivé à un chiffre pareil. Bon! mes collègues avaient des astuces auxquelles je n’avais pas accès, comme étranger. Pour le reste, je m’en tirais avec mes lourdes charges allourdies, des impôts minimum et des cotisations sociales hors France, évidemment!

        • Vous deviez avoir beaucoup de temps libre alors car d’après l’INSEE {1] le revenu moyen des chirurgiens en secteur 1 est de 152 310 € nets annuels soit environ 2 fois plus que le chiffre annoncés par Thibs pour ces immondes cadres supérieurs de l’assurance maladie qui volent leurs salaires (100k brut correspondant environ à 75-80 k€ nets).

          [1] http://www.hselect.com/actualites/salaire-medecins-insee/

          Ce qui est assez marrant c’est que la source ci-dessus nous donne également le premier décile de la distribution des revenus d’activité des chirurgiens libéraux soit 79 000 € ; on en déduit ainsi que 90% des chirurgiens dépassent ce revenu . Ceci veut donc dire donc alternativement que ;
          – On a trouvé le seul chirurgien libéral pauvre de France, et il est sur contrepoints.
          – Ou alors le corps médial se fout vraiment de la gueule du monde…

          • Non, je ne suis pas pauvre et, en professionnel « libéral », JE NE ME PLAINS PAS de mon sort auquel je n’étais pas « condamné »!

            Mon propos était bien de dire que le « trou de la sécu » est bien un problème de gestion et que la solution de bien des problèmes pourrait se trouver dans le coût, jamais calculé, de l’application du fatras de lois, règlements, circulaires, formalités, contrôles etc… « productivité? Compétitivité?

            Mes gains, de mémoire, se situaient entre le décile 1 et le décile 5 de 2011 mais concernent des années bien antérieures à 2011.

            Les postes occupés étaient aussi ceux vers lesquels ne se précipitait aucun candidat autochtone évidemment, ce qui n’enlevait rien à leur intérêt (que j’ai toujours préféré à la course à l’oseille! (Là aussi, c’est ma responsabilité qui est en cause! Mais « on ne se refait pas!) Ne pensez pas pour autant que j’étais aux 35 heures!

            Je vois dans les chiffres de l’INSEE, d’autres points qui ne correspondent pas fort à ce que j’ai pu constater (ophtalmo ou anesthésiste, par exemple).

            Il y a aussi une loi du marché, là comme ailleurs: la rareté se négocie: demandez le prix de 24 heures d’un anesthésiste réanimateur remplaçant: vous pourriez être surpris! Et vous savez que de nombreux ophtalmologues refusent les nouveaux patients!

            Mais que voulez-vous: les chiffres de l’INSEE, comme bien des statistiques, sont des facilités politicoadministratives qui décrivent très grossièrement des myriades (littéralement) de situations problématiques particulières.

      • Tient c’est marrant avant c’était 100 000 € net d’après M. Thibs… Maintenant c’est en brut donc les ignobles cadres supérieurs de la sécu ont perdu un quart de leurs salaires extravagants depuis le mois dernier…

        Concrètement pour prendre un exemple réel, le directeur de l’assurance maladie (Van Roekeghem) est un ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique ayant 30 ans d’expérience.. Vous voudriez qu’il gagne combien quand dans le même temps le moindre médecin spécialiste (et il y en a bien 50 000 en tout) qui s’installe en libéral peut dégager 130 000 € nets de revenus d’activité ?

        • Van Roekeghem, type même du cadre de SS médian? Il en est le patron si vous ne le savez pas. Probablement 20 ou 50 peuvent émarger aux sommes décrites (100000 € avant impôts) mais pas 2300. La preuve, c’est mal géré. Et ils passent leur temps à édicter des règles pour empêcher l’activité médicale ou de l’art de transformer des bacs + 8 à +13 en secrétaires. Très mauvaise allocation de ressources surtout pour un polytechnicien.

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