Le Front National est-il encore extrême, et est-il encore de droite ?

Le vote Front National a longtemps été vu par les médias comme un vote contestataire, un vote anti-système, l’expression d’un ras-le-bol. Progressivement, ceci change et la normalisation de l’extrême-droite désarme la critique : le Front National n’est plus qu’un vote idiot.

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Le Front National est-il encore extrême, et est-il encore de droite ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 novembre 2013
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Par Baptiste Créteur et h16.

Marine Le Pen

Les Français n’hésitent plus à voter FN. L’ascension de Marine Le Pen vers la banale normalité politique, son accession à la crédibilité toute particulière dont jouissent les propos de ceux qui entendent représenter l’opinion fait de la peine à certains, mais c’est ainsi : le Front National se normalise.

Du moins se normalise sa face visible, celle que représente activement la dirigeante, en badigeonnant son programme à grand coup de socialisme, d’État redistributeur et d’interventionnisme subtil comme une charge de panzer dans l’économie ou le social.

En revanche, la base militante, elle, est toujours aussi « ouverte » sur l’étranger et à l’étranger ; elle n’a même pas besoin de chasser les juifs, les noirs et les arabes, ils partent d’eux-mêmes, dégoutés par la haine dont ils sont victimes dans les rangs de leur propre parti.

Les patriotes, militants aux yeux de qui le parti a le monopole de la patrie, sont actifs, virulents, et le sont d’autant plus qu’ils ressentent une certaine fierté à n’être pas dans le politiquement correct, à faire la nique aux médias grand public quand ils soutiennent le bijoutier de Nice ou les « assassins » que Clément Méric et ses amis avaient agressés avant d’être mis en déroute.

Et les arguments qu’on leur opposait ne fonctionnent plus. Marine Le Pen est capable d’affirmer que les militants qu’on voit entourés d’amis au cheveu ras et de symboles affligeants sont des cas isolés, qu’on peut rester actif même après une bonne ratonnade pardon rester fréquentable même à côté de gens peu fréquentables, qu’une hirondelle ne fait pas le printemps et qu’un aigle ne fait pas le Reich. Elle est capable, comme tous les autres politiciens d’aujourd’hui, de parler pudiquement de « débordements » pour étouffer toute affaire. On ne peut plus les accuser d’être de grands méchants fascistes, tout simplement parce que les militants et sympathisants du Front ne sont pas plus fascistes que les autres ; ils sont sans doute un peu plus cohérents dans leur incohérence, un peu plus sûrs d’eux dans leur dirigisme, c’est tout.

Marine Le Pen n’est pas son père. Elle n’a pas ses sorties, ses excès ; elle n’a pas son passé ; mais elle n’a pas non plus sa culture, son humour, sa répartie. Il n’était pas respectable, mais il était à craindre lors des débats. En son temps, Chirac ne s’y était pas trompé qu’il avait finassé pour refuser tout débat d’entre deux-tours avec le rhéteur qui l’aurait probablement mis en pièce. Jean-Marie Le Pen n’était pas fréquentable mais, sans rien dire de leur pertinence, avait des arguments, et savait frapper les esprits par des réparties cinglantes. En revanche, sa fille n’a, dans le fond, rien à dire de si nouveau ou si différent des autres politiciens actuels. Ce qui explique qu’on la laisse parler, alors qu’on millimétrait les interventions du père lorsqu’il proférait ses dérangeantes bêtises.

Et pour lui, ça marchait : ainsi, le FN ne doit pas son ascension au racisme mais à l’anti-racisme ; il ne doit rien à la résurgence du mal (la Bête Immonde a peut-être un ventre fécond, mais elle se shoote tellement à la moraline qu’il y a peu de chance qu’elle accouche prochainement), et le parti doit tout aux avancées frénétiques du Bien qui s’excite comme il le peut sur les ennemis qu’il invente, qu’il ranime éventuellement lui-même, et qui se bat tant bien que mal contre des épouvantails qu’il agite pour faire peur. Un jeune militant assassiné par des groupuscules d’extrême-droite, vite, dissolvons-les !

imgscan contrepoints 2013-2357 front de gauche front nationalÀ force, ce soutien indirect mais répété de la gauche à l’extrême-droite a bien servi Marine Le Pen. Il est cependant devenu dangereux aujourd’hui ; quand les extrêmes se touchent autant et que les Français sont à ce point déboussolés, il y a une chance sur deux pour qu’ils choisissent le virage national-socialiste plutôt qu’international-socialiste. Zut, ça ne se joue qu’à une poignée de lettres, finalement !

Et soyons réalistes : les Français ont déjà, peu ou prou, choisi leur camp. Quelle meilleure incarnation du patriotisme qu’Arnaud Montebourg, qui veut favoriser le Made in France et protéger nos frontières des nuisibles importations ? Quel meilleur défenseur de la sécurité et de l’ordre que Manuel Valls, qui expulse à tour de bras et matraque, enferme, musèle les opposants ? Quel désir de souveraineté plus manifeste que celui de François Hollande, qui se bat contre les moulins à vent de la finance internationale et du capital apatride ?

Le contrôle des prix, la hausse des salaires et des retraites d’un coup de matraque magique, la tentation protectionniste, le soutien au petit commerce contre les grands de la distribution et d’Internet, la volonté de « se libérer des marchés financiers », celle de faire payer les salauds de riches… Non, ce n’est pas le programme de Hollande, ce sont bel et bien des éléments du programme de Marine Le Pen. Difficile de ne pas y voir les points communs au programme socialiste.

Oui, certes, il y a la sortie de l’euro, honni, et le retour au franc, joli. Que voilà une idée qui concentre en une mesure toute la bêtise économique des politiciens français ! Mais là encore, lorsqu’on voit que cette mesure se retrouve aussi chez un paquet fumant de pipoconomistes de gauche, tous aussi solidaires et festifs les uns que les autres, on se demande ce qui les différencie de Marine ou, plus exactement, ce qui distingue la dirigeante du Front de ces bataillons gauchistes…

Reste le soutien aux « Français » contre les étrangers, l’appartenance à l’une ou l’autre des catégories étant volontairement ambigüe, qui ne sonne pas bien aux oreilles sensibles de ceux qui sifflotent encore l’Internationale avec émotion… Cela suffit-il, réellement, pour qu’on puisse qualifier Marine Le Pen de « candidate anti-système » ?

Regardons les choses en face : il n’y a pas, en France, de candidat anti-système.

Marine Le Pen est présente sur les plateaux télés, des membres de son Parti siègent même à l’Assemblée Nationale. Le FN n’est plus « diabolisé » ; on l’invite volontiers, on lui donne la parole et il révèle son discours, aussi creux que celui des autres partis. Ses militants aiment encore se croire subversifs, mais la subversion tantôt au second tour, tantôt à 20%, qui siège à l’Assemblée n’est pas plus subversive qu’un t-shirt du Ché qu’arborent tous les lycéens sans savoir qu’ils font l’apologie d’un fasciste, un vrai, un dur, un garanti sur facture avec des morts par balle dans la nuque, des camps et de la bonne dictature bien grasse.

Si les extrêmes gagnent du poids, c’est parce qu’ils sont cohérents et osent affirmer ce que les autres balbutient en « off ». Les partis extrêmes, quand il n’y en a qu’un, ça va. Surtout quand il est de gauche.

Car pourquoi s’inquiéter, finalement, de la montée du FN ? Quand on est socialiste, quand on fait partie de la gauche ou de la droite françaises, on devrait saluer un parti qui a les mêmes idées, et on peut difficilement dénoncer la représentation des partis extrêmes : n’y a-t-il pas de mairies communistes, de députés communistes, n’y avait-il pas récemment des communistes au gouvernement ?

Quand on est libéral, évidemment, on en a très peur, puisqu’on a peur de tous les liberticides. On a peut-être même un peu plus peur, puisque Marine Le Pen pourra encore dire longtemps qu’elle a une solution miracle, n’ayant jamais eu, réellement, le pouvoir et l’occasion de l’appliquer. À ce titre, elle peut encore épater la galerie.

Mais plus justement, quel parti, en France, ne fait pas du libéralisme, c’est-à-dire de la liberté, son plus grand ennemi ?


À lire aussi : L’extrême droite est-elle de droite ?

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  • Clément meric n’a pas donné les premiers coups, il n’a fait que répondre et s’est fait tuer pour cela, ça a été prouvé par des caméras.
    Quand au Che, il combattait le dictateur batista et c’est ce Che Guevara qui est célèbre par la jeunesse occidentale.
    Le système capitaliste a récupéré le symbole en éliminant le message politique.
    Oui a la liberté, non a l’oppression des patrons, des banksters, des actionnaires comme du pouvoir politiques
    Ils ont obtenu toutes les libertés qu’ils désiraient en quand on voit ce qu’ils en on fait, on se dit qu’un peu de liberté sociale reequilibrerait les choses.

    • Clément meric était une petite ordure bourgeois qui a voulu jouer le « bonhomme » avec un petit prolo de province fils d’immigré espagnol avec un peu plus le savoir de la » vrai vie ». Et l’enquête de police ne dit pas tout à fait la même chose que tes infos péché je ne sais où. Et de de toute façon tout cela n’a aucun rapport avec le FN. Quand au « Che » lui si il voyait au nom de quelle pseudo combat les petits bobos gauchos parisien utilisent son nom et son image, il ferait des loopings dans son cercueil. Lui qui était si anti matérialisme, anti capitaliste. Comment les petits bourgeois osent ils porté des teeshirts à son éfigie. Ils représentent tout ce dont contre quoi il se battait. Pauvre France … Pauvre Che …

      • Vous êtes une bordure, une bordure fascisante, a l’image de vos amis qui insulte la mémoire des hommes tombés pour la France le jour ou on leur rend hommage.
        Esteban morillon était un balaud, comme ces natifs français attirés par l’islamisme bur et mur, il s’est fait intoxiqué par l’extrémisme d’une identité qu’il ne connaissait pas.
        Et c’est prouvé le nouvel obs en a fait un long article après avoir eu accès aux informations de la police, que clément meric etait une victime et qu’il n’a pas donné les premier coups.

        • ah, tout de suite, l’anathème.
          Mais venant d’un petit adorateur crapoteux et ridicule d’un psychopathe comme le Che, cette raclure totalitaire, franchement, ça me réjouit.

        • Oh, un international-bocialiste…

        • Je ne fais aucun lien entre fascisme et liberalisme , je me doute bien que c’est tout le contraire et le message a mon nom vu les erreurs d’orthographes grossière n’est certainement pas le mien, il a été mal réécrit.
          Une technique de détracteurs….?
          Méric était antifasciste, le fascisme est L’ordre injuste imposé de force par l’État ,niant les individualités.
          Il s’est fait tuer par l’un de ces fascistes proche du FN.
          Il incarnait la liberté non pas économique, peut être mais sociale et elle prime selon moi aujourd’hui car toutes les libertés ont été donnée aux actionnaires qui s’en sont servis pour pourrir le monde.
          Quand au Che son combat en d’autres lieux et d’autres temps défendait la liberté d’un peuple et c’est cette image qui a été repris par ses adversaires pour faire du fric.

        • >le fascisme est L’ordre injuste imposé de force par l’État ,niant les individualités
          Imposé notamment par l’Etat, mais réclamé à corps et à cris par les socialistes de tous poils, pour qui le soi-disant bien commun (au détriment de ceux qu’on force à payer, ce qui fait qu’il n’a rien de commun), ou la société (qu’ils voient comme façonnant l’individu, à complet contre-sens), en somme, le groupe, est plus important que l’individu.
          Ce qui fait d’eux des fascistes, par définition.
          Evidemment, certains poussent le bouchon plus ou moins loin : plus, dans le cas de Méric, sous-merde archi-fasciste.

          >Il s’est fait tuer par l’un de ces fascistes proche du FN.
          Il faudrait savoir : le FN n’étant pas au pouvoir, soit c’est uniquement imposé par l’Etat, soit le FN est fasciste, mais pas les deux (indice : c’est le deuxième). Un peu de cohérence, merde. Oui, je sais : c’est beaucoup demander.

          >Il incarnait la liberté non pas économique, peut être mais sociale
          On n’a pas l’une sans l’autre, et vice-versa.
          La liberté économique n’est qu’un sous-ensemble de la liberté individuelle.
          Ce que vous possédez, c’est le résultat de la partie de votre vie que vous avez passé à le gagner, et est donc strictement équivalent à cette partie de vous.
          Faites la moindre différence, et vous perdez les deux.

          >Quand au Che son combat en d’autres lieux et d’autres temps défendait la liberté d’un peuple et c’est cette image qui a été repris par ses adversaires pour faire du fric.
          Eussiez-vous préféré vanter son racisme assumé (lisez ce qu’il écrivait sur les Noirs), son homophobie fanatique (pensez-vous comme lui que les gays sont seulement bons pour les camps de « rééducation » ?), son attrait pour les camps de travaux forcés, sa passion pour les pelotons d’exécutions on ne peut plus arbitraires, et j’en passe ?
          Guevara était lui aussi une petite sous merde archi-fasciste ; pire que Meric, je vous l’accorde : mais ces deux raclures viennent du même tonneau.

        • Le « noubelle obz »? le journal de Laurent Joffrin (alias Mouchard) chez qui la famille Le Pen pazzait zes vagances audour de la piszine.

      • pas faux… mais le système libéral-capitaliste financier (que je différencie du libéralisme) récupère tout, digère tout et fait du fric avec tout… sauf le courage d’entreprendre (cf: prêt dont les intérêts sont indexés à l’avance sur un loyer de l’argent mais pas sur le risque réel d’un projet) 🙂

        • Pourquoi cette focalisation sur le pret a interet?
          Quand un entrepreneur a besoin de capitaux pour developer un projet, il a deux principaux moyens:

          1. Ouvrir son capital (participations privees au capital, ou marche public d’actions). L’avantage, c’est que si son projet rate, il ne devra rien a personne (les investisseurs participant au risqué). L’inconvenient, pour l’entrepreneur, c’est que si son projet reussit il devra en partager les benefices au pro rata des parts de chaque investisseur. Si l’entrepreneur n’avait pas une grosse mise de depart, il peut se retrouver avec une part infime du benefice.

          2. S’endetter. L’avantage, c’est quand le projet reussit, tout benefice au dela des interet a payer lui revient. Par contre, si le projet echoue, il doit quand meme rembourser ses creanciers, quitte a detruire toute perspective de reussite future pour son entreprise.

          Lorsque l’entrepreneur fait le choix entre ces deux methodes de financement, il le fait en connaissance de cause, selon sa propre evaluation des risques. Je ne voit pas en quoi une de ses deux methodes serait moins morale que l’autre.

          • Belle mis en perspective merci. Personnellement j’ai un faible pour la première… le partage du risque me parait plus libérale que la démarche de prêter en étant certains de revoir sa mise avec des intérêts qui ressemble à un placement de père tranquille déguisé mais bon c’est juste mon impression.

            je rejoint la vision (récente et explosive) du physicien français François Roddier qui montre dans son analyse (assez époustouflante par ailleurs et qui provoque des vagues depuis quelques mois) que le capitalisme accumulatif qui crée des poches d’argent, des cartels et des super groupes est autant une erreur que le communisme, qui assèche l’appareil productif par manque d’investissement, puisque lui aussi n’aide pas à l’adaptation rapide aux changements de paradigmes et d’environnement (ce qu’il appelle l’effet de le naine rouge) en étouffant les initiatives indépendantes.. à découvrir pour juger ici :

            Conférence du 12 mars 2013
            h**p://www.youtube.com/watch?v=6lNz5vmKEFA

            Présentation :
            h**p://francois-roddier.fr/IAP.html

            Principes théoriques :
            h**p://www.fondation-2019.fr/2011/10/thermodynamique-et-economie/

            article
            h**p://petrole.blog.lemonde.fr/2013/10/30/francois-roddier-par-dela-leffet-de-la-reine-rouge/

          • ce qui est vraiment liberal, c’est de ne pas interdire le pret, sans quoi nombre de projet ne seraient pas viable car ne trouvant pas assez d’investisseurs… et nombre de progres ne verraient pas le jour.

            Quant a l’accumulation de capital entre les mains de quelques uns, je vous invite a aller sur learnliberty.org, ou ils expliquent tres bien que 90% des 10% les plus pauvres ne font plus partie de cette categorie 10 ans apres, et que 10% d’entre ceux qui faisaient partie des 10% les plus pauvres, font meme partie des 10% les plus riches 10 ans apres.

            De plus, je ne pense pas que la concentration du capital asseche l’appareil productif, au contraire: si vous prenez un milliardaire lambda, en general 99% de sa richesse est investie, elle genere donc des emplois, elle contribute a ameliorer la productivite, a faire baisser les prix, etc… alors que si vous repartissiez sa richesse sur 1 million d’individus (1000 euros chacun), 99% seraient probablement consommes immediatement, et non investis.

            Je prefere un systeme ou les inegalites augmente mais que les pauvres s’enrichissent rapidemment (voir les objectifs de reduction de pauvrete dans le monde qui ont ete depasses bien avant les dates prevues), plutot qu’une societe ou la reduction des inegalites engendre l’appauvrissement de toute la population (voir la France actuellement)

          • =) 🙂 ce qui est vraiment liberal, c’est de ne pas interdire le pret.

            Il y une petite erreur je n’ai jamais évoqué d’interdire le prêt
            (nous nous sommes visiblement mal compris, cela arrive)

            =) 10% les plus pauvres ne font plus partie de cette catégorie 10 ans apres, et que 10% d’entre ceux qui faisaient partie des 10% les plus pauvres, font même partie des 10% les plus riches 10 ans après.

            Pas de soucis sur ce point, le problème (et le frein à l’adaptation rapide) n’est pas tant les 10% des plus riches que les 1% des plus riches du groupe des plus riches qui possèdent 80% de la richesses des plus riches :).

            =) si vous repartissiez sa richesse sur 1 million d’individus (1000 euros chacun), 99% seraient probablement consommes immediatement, et non investis.

            Ce serait une erreur totale que de répartir la richesse d’un seul sur la population… une fois de plus nous ne parlons pas de la même chose mais de l’hyper-concentration pas du maintien ou non des différences qui restent un moteur très efficace… mais je crois comprendre que les libertariens combattent aussi les cartels et les super groupes… donc pas de soucis.

    • Sachant que les livres d’histoire sont encore en libre acces, comment peut-on encore aduler Che Guevara ??????

      – en 1959, il fut procureur d’un tribunal revolutionnaire qui fit executer plusieurs centaines de personnes (j’espere que vous etes pour la peine de mort),

      – il crea des camps de « re-education et de travail »,…. pas la peine de faire un dessin,

      – toujours en 1959, il devient l’un des dirigeants de la reforme agraire,…. qui est un echec (je ne parle pas de sa volonte d’abolir l’argent,….. on revient au troc ?)

      – Fidel Castro l’envoie (s’en debarasse) en l’envoyant exporter la revolution au Congo Brazzaville (1965, si ma memoire est bonne), mais c’est un echec,

      – il tente sa chance en Bolivie, ou il est tue em 1967.

      Alors, « oui » on peut apprecier sa fraicheur d’esprit, son elan romantique de doux reveur,…..
      mais il y a un moment ou il faut revenir sur terre, et s’apercevoir que malheureusement c’est une image idealisee construite pour la propagande socialiste.

      Desole.

    • Je suis personnellement de gauche mais je pense sincèrement que le capitalisme apporte richesse et progrès à tout le monde. Se dire être pour la liberté, c’est pour toutes les libertés y compris celles économiques. Il n’y a aucune raison à vouloir contrôler l’économie tant que les contrats se font avec le consentement des personnes. Ne faites pas l’inverse des libéraux conservateur qui sont seulement pour la liberté économique.

    • Bien il n’existe pas de « liberté sociale ». Il existe la liberté. L’erreur du socialisme est d’avoir fait de la liberté une question économique en ayant cru que l’oppression est économique. Hors l’oppression n’est et ne peut être que politique. C’est l’état qui vote les lois, c’est lui qui juridiquement a le monopole de la violence. Il est le seul à pouvoir piller et son modèle économique est le même que celui d’un bandit puisqu’il utilise la force pour se saisir.

      C’est la loi qui permet à certain d’imposer leur ordre pour s’enrichir. Mais ils ne peuvent le faire que par l’état, l’état qui vote les lois et la vend.

      Ce n’est pas le capitalisme problème mais l’état. Et le socialisme partout où il a été implanté n’a fait que reculer la liberté. Tout simplement parce que dans ses moyens il suppose plus d’état et donc moins de libertés.

  • A trop chercher l « idiotie utile »… on finit par la trouver… mais en soi-meme.

    Ainsi cet article base sur une demonstration qui devient de plus en plus a la mode parmi les « liberaux ».

    Le FN serait donc un parti comme les autres (18 % a une presidentielle, 2 deputes cherchez l erreur), un parti dangereusement gauchiste, etatiste, et un parti normalise (ah bon ?).

    Donc le FN serait devenu un piege a con. CQFD

    Or, l erreur ontologique de cette demonstration est que le FN… n est pas un parti de « gouvernement ».

    C est ca l erreur de H16, blogger par ailleurs tres talentueux.

    La fonction du FN n est pas d avoir un « programme »… sa seule fonction est d emmerder les gens. Les gauchistes, les pseudos liberaux, les pseudo droitistes, les anti racistes, les associations… bref toutes celles et ceux qui nous pourrissent la vie depuis 30 ans.

    Et le FN remplit toujours parfaitement cette mission. Voila pourquoi, il faut bien entendu voter pour lui, meme et surtout lorsqu on est un vrai liberal.

    Le vrai liberal a compris qu il n y a aucune « reforme » a attendre (ca fait 30 ans qu on nous promet des « reformes »), le vrai liberal a compris que seule la mise en faillite du systeme nous permetttra de nous liberer de celui ci.

    Le vote FN contribue de maniere objective a la mise en faillite de ce pays, et des elites mafieuses qui le controlent depuis des decennies.

    C est un accelerateur d entropie.

    Donc, je le repete, un devoir, une necessite.

    Lutter contre le FN aujourd hui, au nom du « liberalisme » c est faire objectivement oeuvre d idiotie utile, et travailler a la preservation du systeme que l on pretend combattre par ailleurs !

    • Surtout pas un vote FN, ce serait le pire :
      Effectivement, seule la faillite du système permettra une société plus libérale. Le FN y arrivera aussi surement que les autres, mais si c’est le FN qui acte la faillite, les autres socialistes diront que c’est l’extrême droite, pas les socialistes qui ont fait faillite, et qu’il faut faire confiance à la gauche, côté du bien et toutes les c….ies habituelles.
      Si on veut vraiment s’en sortir le plus rapidement possible le mieux serait d’avoir le front de gauche le plus vite possible, il fera faillite très vite, et après on sera débarrassé des socialistes pour longtemps.

      • Malheureusement, ce n’est pas gagné…

        « Nous pensions la cause entendue et nous nous sommes trompés. Nous croyions que c’était le socialisme qui avait été définitivement discrédité mais ce que la plupart de nos concitoyens ont vu, c’est l’effondrement de systèmes totalitaires, de déviances regrettables du projet socialiste mais pas du socialisme en lui-même. Le tour de force de nos adversaires a consisté à faire croire que les dérives totalitaires des régimes socialistes du XXe siècle ne sont en rien consubstantielles au projet socialiste et nous, forts de notre victoire théorique, nous avons laissé dire sans réagir. Nous avons cru la partie gagnée : c’est là notre présomption et elle pourrait bien nous être fatale. »

        http://www.contrepoints.org/2012/12/15/108020-mises-avait-raison-en-1989-comme-aujourdhui

        • Je préfère garder un espoir, plusieurs pays d’Europe de l’est se sont inventé une société plus libérale après la chute du mur (Pologne, Estonie….) d’autres pays au contact du communisme, ont choisi le libéralisme (Allemagne, Autriche…). Je pense (j’espère en tout cas) qu’après notre faillite, nous choisirons plus de liberté., même si ce n’est pas la voix la plus évidente et qu’elle n’est jamais acquise.

      • C’est un pari logique, intéressant, mais très dangereux !! J’ai eu la mal chance de grandir dans un pays communiste et je pense que lorsque les tyrans (de gauche ou de droite) ont le pouvoir, une faillite ne les incite pas à le quitter, mais plutôt à s’enfoncer plus encore dans la tyrannie au nom du soi-disant intérêt général. Regarder ce qui se passe au Venezuela. Le totalitarisme est un cercle vicieux ! Néanmoins, le risque dans la situation actuelle est de s’enfoncer tout de même dans un communisme qui ne dit pas son nom …

    • Le FN n’était peut-être pas un parti de gouvernement avec JMLP. Avec la fille, détrompez-vous, ils feront tout pour l’être. Et là, vous prendrez cher.

    • Le vote FN un vote utile? Voter pour ce parti a fait le jeu de la gauche, mais depuis un certain avril 2002 le jeu de la droite. Sauf que, depuis Brignoles, le vote FN ne sert plus le PS ou l’ UMP, le vote FN propulse le FN. Et ceci grâce à l’ abstention.
      De plus en plus de gens d’ influence rejoignent ce parti ( des gens de gauche d’ ailleurs, des syndiqués, des gens d’ associations…etc). C’ est tout un tissu social qui prend la couleur national socialiste en ce moment. Et vous pensez sérieusement que ce parti est un modèle d’ intégrité qui va libérer le pays de la corruption généralisée?

  • Juste deux mots : « Excellente analyse! »

  • Bon article! Dommage sur la dernière partie et le fait que le FN n’est pas « anti-systeme » mais en fait en plein dedans, j’aurais aimé que vous développiez plus.

    • Le FN est candidat à toutes les élections et ses quelques têtes de gondole cumulent les mandats. On ne sait pas s’ils veulent le pouvoir mais ils sont très contents de cumuler les confortables émoluments offerts par chacun des mandats. Grâce à une rhétorique éprouvée, c’est la garantie de faire au moins 20% et de rafler de l’argent, le reste…

  • Allez donnons enfin le pouvoir au FN, le seul parti important qui défende notre pays contre les vampires de la finance !

  • Il apparait surtout comme opportuniste et boutiquier…

    Un parti libérale pro-reagan pendant 15 ans qui subitement vire étatique et pro De Gaulle en quelques mois en 2004/2005 ?. Qui place d’un coup l’état au centre de tout après l’avoir chargé de tout les maux ? (protection accrue des fonctionnaires, état au dessus du marché, protectionnisme à tout les étages après avoir défendu le libre marché..).

    Certes on peut affiner et assouplir ses positions à la marge… mais un tel virage à 180° interpelle… Georges Marchais aurait rejoint les positions d’Alain Madelin ou l’inverse ? qui l’aurait cru une seconde ?.

    Ces gens semblent ne pas être très constant sur leur logiciel idéologique (c’est le moins que l’on puisse dire)… ce qui les rend un poil inquiétant.. quel est leur vrai logiciel ? leur vrais soutiens profonds ?. Ne sont ils que des « soupapes » payés par le système pour anesthésier les tentations ou une alternative ?

    Le Fait que JMP le Pen rencontrait Giscard ne plaide pas vraiment pour la réalité de l’anti-système… ou alors Giscard était aussi un anti-système et cela nous aurait échappé ?

    Question (qui n’est qu’une question pas une tentative de réponse) : le FN est il anti-système ou la béquille du système ?. Si quelqu’un sait… merci cela pourrait être utile…

    • Le Fn n’est pas une béquille du système. Il est une version du système dans son apogée avec la toute puissance de l’Etat.

      Le système en politique se résume à un mode de gouvernance et à un ensemble d’institutions. Or, le mode de gouvernance et les institutions de la Vème République ne sont pas remis en question par le Fn. Ce parti aurait pu se servir du système pour le défaire. Mais que nenni! Même le mode de gouvernance par la puissance de l’Etat n’est pas remis en cause par le FN mais bien au contraire il est intensifié, il est socialiste. Pire que les socialistes eux-mêmes (extrait de la présentation à la presse du programme économique lors la campagne présidentielle) :
      – augmenter les bas salaires de 200 euros pour atteindre un salaire minimum de 1500 euros net par mois,comme l’avait proposé Ségolène Royal en 2007,
      – créer une «Contribution sociale sur l’importation, d’un montant de 3%, sur l’ensemble des biens et des services importés chaque année en France de l’étranger», (sans préciser que nos exportations subiraient le même sort)
      – «au-delà d’un IS progressif qui permettra d’alléger l’impôt sur les petites entreprises, dans le cadre de la nécessaire participation à l’effort national d’aide aux PME-PMI et du plan de planification de réindustrialisation, les 50 plus fortes capitalisations boursières, fleurons des entreprises françaises, devront affecter 15 % de leur résultat net en réserve spéciale de réindustrialisation», etc….
      De la collectivisation dans toute sa splendeur avec en prime un plan de planification de réindustrialisation où nous ne sommes pas loin du stalinisme.
      Même le mille feuilles territorial convient à ce parti qui veut s’en nourrir, comme tous les autres, et non l’alléger.

      Par ailleurs, ce parti a beau fustigé l’Union Européenne, son système, il en est l’un des bénéficiaires puisque les députés européens du Fn sont payés par les deniers de l’UE et que jusqu’à présent ils font comme tous les autres députés européens ils votent pour ou contre des mesures européennes. De plus, MLP est membre de l’Alliance européenne car elle voulait «défendre les peuples européens» tandis que son père et Bruno Gollnisch sont tous deux membres de l’Alliance européenne des mouvements nationaux ce qui lui pose un problème à l’heure où elle veut avoir son groupe parlementaire. On se demande bien pourquoi déployer tant d’énergie payée par nos deniers, ni même pour quelle raison elle défendrait les peuples «européens», puisqu’elle envisage le retrait de la France de l’Union Européenne et prône la souveraineté nationale. S’inviter à une table sachant que l’on va claquer la porte ensuite, ça sert à quoi, hormis à faire dépenser de l’argent de l’Ue pour rien? Que ceux qui veulent l’Ue y siègent et les autres n’ont qu’à tout mettre en œuvre, donc les présidentielles et surtout les législatives nationales en portant leur projet de retrait. Être contre l’Ue et vouloir y être ce n’est pas mieux que les Verts qui sont au gouvernement tout en étant dans l’opposition. Pour le pouvoir.

      Quant à la définition du système en sociologie qui s’en réfère à une organisation sociale, le Fn n’est pas plus anti-système puisqu’il maintient la suprématie de la Nation et l’intérêt général est prioritaire sur les libertés individuelles. Il définit la Nation par la voie de la préférence nationale.

      Reste le système des élites et la finance. Pour le premier, il suffit de rappeler que Philippot, entre autres, est un énarque (il y a mieux pour combattre une élite dont on est soi-même issu) et pour la finance, son «grand ennemi», nul doute que la finance rappellera, comme à Hollande, que sans elle pas de financement de projet, ni de remboursement de la dette, ni paiement des agents de la fonction publique détachés dans les mairies. Au niveau national, c’est encore pire. Mais une fois que l’on a oublié les bilans de Daniel Simonpieri et Jean-Marie Le Chevallier dans leur mairie, pourquoi se soucier du mode de fonctionnement d’une mairie?

      Bref, les seuls anti-système ce sont ceux qui veulent privilégier les libertés individuelles et pour lesquels l’Etat doit être réduit à un rôle strictement régalien, voire même disparaître, comme c’est le cas pour les vrais libéraux, les libertariens, et les anarchistes (bien entendu au sens pur du terme et non la définition des gauchistes).

      Pour info, voici certaines des 25 propositions du NSDAP faites en 1920 avant d’accéder au pouvoir par voie d’élection, et lorsqu’il se revendiquait anti-système et anti-finance:
      « 4. Seuls les citoyens bénéficient des droits civiques. Pour être citoyen il faut être de sang allemand,
      5. Les non-citoyens ne peuvent vivre en Allemagne que comme hôtes, et doivent se soumettre à la juridiction sur les étrangers.
      6. Le droit de fixer la direction et les lois de l’État est réservé aux seuls citoyens.
      7. Nous demandons que l’État s’engage à procurer à tous les citoyens des moyens d’existence. Si ce pays ne peut nourrir toute la population, les non-citoyens devront être expulsés du Reich.
      13. Nous demandons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd’hui à des trusts.
      14. Nous demandons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.»
      L’un des fondateur du NSDAP, Otto Strasser, disait:« Nous prendrons à droite le nationalisme sans le capitalisme auquel il est en général lié et à gauche le socialisme sans l’internationalisme marxiste qui est un leurre (…) Le national-socialisme devra être surtout un socialisme.»
      Sans commentaire.

    • C’est marqué dessus ! FN : FRONT NATIONAL, il est nationaliste donc a vocation à défendre la nation contre le mondialisme, que les travailleurs et les entreprises ne supportent plus, à tous les niveaux.

      • « a vocation à défendre la nation contre le mondialisme, que les travailleurs et les entreprises ne supportent plus, à tous les niveaux » comme Montebourg, et même Mélanchon.

  • « On peut rester actif après une ratonnade ».
    Vous plaisantez, la dernière ratonnade en France , c’était dans Dupont Lajoie. je vous croyais plus fin dans vos analyses.
    Vous imaginez des militants du FN tabasser un arabe en 2013, mais le pays s’arrête immédiatement pour une semaine de deuil.
    Heureusement qu’il existe le FN, il sert de défouloir à beaucoup de monde. Dans 1984, il y a les deux minutes de la haine. En France, chaque média, chaque parti a ses 2 minutes du FN

    • Il n’y a pas que les ratonnades, il y a aussi les pogroms ! Pas un jour ne passe sans l’un ou l’autre. C’est terrible ! Vite, fuyons cette France raciste et intolérante, et ces Français de souche coupables de tous les crimes du monde.

  • Il y a du bon et du moins bon dans cet article. Le bon, c’est de rappeler que le progamme économique du FN ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Mitterand en 1981. Donc carrément à gauche, plus à gauche que ce pauvre FH.
    En revanche il y a des choses moins nettes: l’euro est une catastrophe indéniable; pour ceux qui n’en sont pas convaincus, lisez ou relisez tous les livres de Charles Gave depuis « Des lions menés par des ânes ». Vouloir en sortir est donc juste. Encore faut-il le faire de la façon la plus intelligente possible et sur ce point, on ne peut faire aucune confiance au FN.
    Ensuite le discours du FN concernant les immigrés africains (du nord ou du centre) n’est sans doute pas d’un style châtié, mais le fond du danger est bien là: l’islam, qui gangrène notre pays, est un problème qu’on ne peut pas rejeter à coups de bisounoursismes comme la gauche. Je n’ai pas de solution sur ce sujet alors que pour l’économique, les choses sont claires: dézinguer le mammouth étatique, diminuer les charges et les impôts et abroger la quasi totalité du Code du travail.
    Sur le plan pragmatique, je ne suis (du verbe suivre) pas ceux qui préconise de voter FN pour foutre le pays en l’air encore plus vite. C’est trop jouer avec le feu. Alors, voter pour qui? Sans doute le moindre mal, mais sans grande conviction, puisqu’il n’y a aucun parti libéral.

    • Au cas où ce ne serait pas clair, le passage mentionné porte sur l’idée que sortir de l’euro est la panacée, pas sur l’euro lui-même.

      • Tous ceux qui actuellement réclame la sortie de l’euro c’est justement pour de mauvaises raisons :

        Maintient du bazar collectiviste, inflation, dévaluation bref poubelle.

  • Je n’aime pas cet article. Je comprends que le FN fasse peur car il est l’avenir inexorable de la France et il est socialiste comme les autres. De la à le traiter pire que l’UMPS ….

    La faute aux libéraux qui n’ont rien constitué comme alternative. La politique française de par son système de financement est affaire de corporatisme et non pas d’idées. Le libéralisme est complètement divisé entre petits clochés qui se tirent dans les pattes sans parler des anarcap qui eux tirent sur tout ce qui bouge et traitent d’imbéciles jusqu’aux minarchistes…

    Depuis l’électeur le choix est simple L’UMPS ou le FN. Rien d’autre. je pense que l’incursion ingénieuse du PLD au sein de l’UDI risque d’être longue avant de produire le moindre fruit.

    Le Vote FN reste le vote utile contre le système fonctionnaire en place. Et le FN est l’avenir de ce pays.

    Je ne suis pas FN, je suis libéral et je reste affligé par les discours de Marine malgré le fait qu’au sein du FN il y a eu des conférences avec des libéraux, j’attendais mieux. mais force est de constater que les libéraux n’ont pas le courage de sortir dans l’arène ils sont donc condamnés au silence pour longtemps. Quand il y en a quelques uns qui y rentrent du genre PLD, on a les troupes qui tirent sur l’ambulance ….

    Pour ma part je suis maintenant loin de la france ses convulsions à venir ne me toucheront que peu. Mais il y aura un jour de choix, si aucun libéral n’aura eu le courage de présenter son bulletin dans la main de l’electeur le jour fatidique, il ne sert à rien de pleurnicher sur le fait que Marine gagnera. Au lieu de pleurnicher, il faut bosser.

    • Pas faux mais pour présenter un bulletin pour un candidat authentiquement libéral et espérer avoir un retour il faut deux conditions….

      1 – Qu’un candidat se présente

      2 – Qu’il recueil assez de voix pour s’imposer ou au moins assez pour créer le doute…

      et dans un pays d’obédience catholique par nature autrement dit non libérale mais « étatique re-distributeur » (logiciel Catholique Romain puis Royauté française puis Gaulliste..) cela ne parait pas si évident.

      Pour mémoire, catholicisme et état « fort et central » font bon ménage… voir les nombreux pays d’obédience catholique et à fort connotation communiste (Amérique du sud, Italie……) Chavez n’était il pas catholique ?
      Autre observation les orthodoxes partagent un gros bout du logiciel catholique… et la Russie n’a t’elle pas toujours eu un pouvoir fort et centralisé comprendre au « dessus du marché ». A méditer 🙂

      • Il y a des catholiques aux USA, Canada, en Suisse en Allemagne, pas mal en Irlande il paraît, et on ne parlera pas du Chili hein! La tradition jacobine de la France date de la révolution malmenée de temps en temps par la suite, les russes n’ont jamais connu la démocratie libérale. Certains pays comme l’Espagne et le Portugal, Venise ont connu une apogée à un moment où ils étaient plus que catholiques! Prudence avec le lien avec la religion.

        • Pas mal en Irlande ? Même plus que cela sinon De Gaulle ne serait pas parti y marcher en 1970 :). Ne vous méprenez pas sur le sens de mes paroles, je ne suis pas en train de dire que la vision « catholique » de la société (et donc de l’économie) est plus mauvaise que la protestante… je dresse juste un constat entre les pays d’obédience catholique et orthodoxe et la place de l’état vis à vis du marché… no less no more. Pour ma part je persiste à penser qu’un mix entre les deux visions ou une 3eme voie serait encore le mieux.

          • Pour l’irlande, c’était une boutade par rapport à la situation avec la partie nord qui n’est qu’une petite enclave. Je connais des gens qui pourrait vous convaincre que le christianisme offrait un terreau favorable au libéralisme…

          • Ça reste un constat temporaire.

            L’Allemagne, entre Bismark et la chute du mur, me semble être une sacrée exception…
            Pareil pour l’Angleterre entre 1945 et Thatcher…

  • Article très intéressant, qui ne prouve qu’une chose: dans ce pays on a réussi à éradiquer totalement la volonté de liberté.

    Maintenant quant à savoir pour qui voter quand on est libéral, voici mon analyse à deux balles.

    Y a t-il en France un parti proposant la moindre réforme d’inspiration libérale ? Non
    Y a t-il une chance qu’un parti proposant une réforme d’inspiration libérale puisse être élu, dans un pays comportant 50% de fonctionnaires 15% de chômeurs assistés et 25% de smicards ? (Je vous laisse tenter de trouver la réponse, petit indice le mot commence et finit par la lettre « n »).

    Donc pour qui voter ?
    Le PS ? Dans ce cas on arrive rapidement à la situation décrite fig.1 (voir ci-après)
    L’UMP ? On arrivera aussi à la situation décrite fig.1 (en peu plus lentement mais aussi sûrement)
    L’extrème gauche, ou le FdG ? Direction rapide vers la fig.1
    Le FN ? Direction fig.1 probablement encore plus vite qu’avec les socialistes « vintage » (mais avec en plus un Franc hyper dévalué et une essence à 30F/l)

    Dans tous les cas on vote pour une société hyper-étatisée en faillite à plus ou moins court terme.
    Quant advient la faillite du système et que les 3/4 des fonctionnaires de l’état ne pourront plus être payés, à quel parti faire confiance pour éviter d’être tué dans les émeutes et le chaos ?
    Au PS et aux gauchistes, qui s’assurent que seul les gens « bien de droite » soient mis en prison pour leurs idées, mais pas les voleurs et les meurtriers (qui devront rester sagement chez eux et promettre de ne pas recommencer) ?
    A l’UMP, qui s’assurera que les trottoirs restent propres à Neuilly et dans le 16ème ?
    Ou au FN qui ne paiera plus que les salaires des policiers et de l’armée ?

    Le hasard à voulu que je sois blanc et « propre sur moi », donc j’opterais plus volontiers pour la 3ème solution (je reconnais que c’est assez égoïste de ma part).

    Comme le dit Christophe, avec lequel je suis totalement d’accord, autant crever l’abcès rapidement, pour que les générations futures puissent s’en sortir, plutôt que de continuer à voir cette gangrène étatique nous ronger lentement…

    fig.1: (un mur)

  • Le FN a deux avantages sur l’UMPS:

    1. Il n’a pas été souillé par l’exercice du pouvoir.

    2. Il est détesté par l’establishment.

    On pourra naturellement contester les deux points, le premier par exemple en disant que le FN tient quelques villes ou a deux députés, ou le second en disant que la « normalisation » est en cours, bien qu’il y ait encore du chemin à faire, mais l’idée générale est là.

    Les Français sont selon moi prêts à porter le FN au pouvoir simplement parce qu’ils détestent la pseudo-alternance en place et qu’ils sont prêts à tenter quelque chose de différent, sur le papier en tous cas. Mais la montagne accouchera d’une souris: à force de se rendre fréquentable Marine Le Pen finit par se couler dans le moule, sans compter que sur bien des plans les idées du FN sont aussi mauvaises que l’UMPS combattue.

    Au moins les Français ne se sentiront plus obligés d’obéir à leur élites pour savoir ce qu’il « faut » ou « ne faut pas » veauter… Pas grand-chose mais toujours ça de pris.

    Et évidemment le FN ne saurait sauver la France de la faillite.

  • Le Front national est un parti socialiste et national sans jeu de mots offensants avec le Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei NSDAP (le parti national socialiste des travailleurs allemands) fondé par Adolph Hitler en 1921, avec lequel il n’a aucun rapport.

    En France, le NSDAP est connu sous son pseudonyme NAZI qui ne veut strictement rien dire. Ne jamais oublier de rappeler à la gauche que ce parti était avant tout un parti socialiste et qu’il ne peut donc être qualifié d’extrême droite comme la propagande française ne cesse de le clamer !

    Le programme économique du Front National est celui de l’extrême gauche. Il séduit les déçus de la gauche en leur promettant que l’État providence pourrait être sauvé en le réservant aux seuls nationaux.
    Sa seule crédibilité est de vouloir stopper l’immigration. Comme je l’ai écris le 17 juin dernier,
    http://www.droite-conservatrice.com/2013/06/pour-un-gouvernement-fantome-des.html

    il convient de former un gouvernement de coalition des droites pour battre les socialistes et les verts à toutes les élections intermédiaires jusqu’en 2017.

    extrait de mon article du 17 juin sur mon blog

     » La solution que je préconise est de siphonner l’UMP (l’union pour un mouvement populaire) en investissant des candidats conservateurs résolument en faveur de l’économie de marché et de préparer l’alternance en formant un gouvernement fantôme sur le modèle britannique qui permettrait aux électeurs de connaître le programme de l’opposition.

    Dans ce gouvernement fantôme, le Front National gèrerait les ministères régaliens de l’Intérieur, de la Justice, de la Guerre et celui de la Propagande (porte-parole). N’ayons pas peur des mots qui fâchent le politiquement correct. Sa mission sera de réduire l’immigration et l’insécurité en France aussitôt que l’alternance aura été réalisée.

    Aux conservateurs reviendraient les ministères techniques du Travail, de la Santé, de l’Énergie, des Transports, de l’Agriculture, du Commerce, du Logement, du Trésor et de l’Instruction civique pour instiller la potion libérale à forte dose dans tous ces secteurs. Quant à celui de la culture, il disparaitrait avec le statut des intermittents du spectacle.

    Enfin, celui des Affaires Étrangères serait confié à un bobo de la fausse droite pour calmer nos partenaires européens.

    En tout, un gouvernement réduit à quatorze ministres pour montrer notre détermination de réduire la voilure de l’État et de restaurer les libertés individuelles gravement menacées aujourd’hui. »

    NB : Un lecteur attentif va sans doute se demander pourquoi le ministère de l’Economie disparaît.
    réponse : l’économie se porte mieux sans aucune intervention ou immixtion de l’Etat dans la gestion des entreprises qui sont les seules à créer de la richesse. Il n’y a jamais eu de ministère de l’Economie aux Etats-Unis d’Amérique.

  • La France entrera dans une révolte de grande ampleur quand Le Pen au pouvoir échouera

    • je fais le pari que la révolte aura lieu avant.

      Le FN ne progresse absolument pas comme on l’entend, peu en voix à peine plus en cote de sympathie, c’est l’abstention qui le fait monter voire gagner.

      Beaucoup envisage de voter FN, ça ne signifie pas passer à l’acte. Si aux scrutins de 2014 la participation atteint à peine 40/45% le bordel ce sera maintenant.

  • Certe le FN est devenu socialiste sous MLP, certe les propositions de ce parti (qui était auparavant le seul parti libéral de France sous JMLP mais aucun libéral ne l’a pourtant défendu, bizarre) sont devenu aussi terribles que celles des autres.

    Mais devant les urnes, il n’y a aucun bulletin de vote « libéral » (ne me parlez pas du centre droit, démocrate chrétien, constructivite, qui drague en permanence la gauche et les bobos, qui nous envoie des tartines « d’humanisme » à la gueule). Alors le seul choix est celui de la destruction du système, il n’y a alors que 2 solutions: soit on vote socialiste pour qu’ils échouent continuellement au pouvoir, soit on vote FN pour aller encore plus vite…

    • Difficile de soutenir quelqu’un qui fait des blagues douteuses sur les fours crématoires, se demande s’ils ont existé et voit des franc-maçons partout œuvrant pour on ne sait quel lobby…

      • C’est parce qu’il y en a partout que vous ne faites plus attention à eux. Tous les hommes politiques et journalistes sont francs-maçons, ça leur donne le sentiment de faire partie de « l’élite » républicaine.

  • Bof. Un type qui a trou de cul dans son nom ne m’inspire pas confiance.

  • Cette analyse ne brille pas par son objectivité (H16 où étiez-vous ?)

    Je ne me cache pas d’être (ou avoir été) socialiste (CERES).
    Aujourd’hui la distribution des rôles entre la « droite » -libérale pas si libéraux que ça- , et la « gauche » libertaire -qui a abandonné l’idéal socialiste tout en gardant l’étiquette-, visant à jouer une comédie pendant que le pouvoir a été confié à des oligarques « néo-libéraux » qui eux ne font pas semblant ! (d’accord H16 ?)
    Bref, face à cette situation seul le FN (ou pour « faire moins facho » le Rassemblement Bleu Marine) constitue l’alternative cad une réelle réponse aux problèmes de notre temps issus de l’abandon de la souveraineté !

    Alors le Front National n’est plus qu’un vote idiot.
    et cet aphorisme, un argument stupide.
    Certes, la révolution que propose Marine, la thèse de l’abandon de l’euro (que soutient également Jacques Sapir ) ne sont pas des solutions acceptables pour establishment (pas vrai H16), elles peuvent s’avérer difficiles à mettre en oeuvre car l’environnement ne sera pas favorable … mais cela est nécessaire !

    • Petite précision: Jacques Sapir est un soutien du Front de gauche, tout comme l’est l’économiste Jacques Généreux, et a déclaré chez Marianne2.fr.concernant le programme du Fn, et notamment son programme de sortie de l’euro, «un sentiment de grand amateurisme» et ne «constitue pas une véritable alternative». Il n’a jamais déclaré approuvé le programme du Fn, ni sa « méthode » de sortie de l’euro. Bien au contraire. D’ailleurs aucun économiste n’a approuvé le programme du Fn.
      Mais quand les économistes se mettent à faire de la politique, nous avons des Krugman en série et pour tous les goûts. Chaque parti pourra avoir «son» économiste et l’Économie n’en aura plus d’économistes mais des militants.
      http://www.contrepoints.org/2013/11/12/145873-degradation-de-la-note-francaise-ah-sacre-krugman

  • Etant d’une generation completement abrutie par l’education nationale francaise, je revendique mon vote idiot !

    Je vote FN!

    J’ai le droit d’etre idiot, non? Je paie des impots pour ca, flute !

  • Le FN nouveau ^parti communiste?C’est ce que semble dire Mr Eric Zemour ultra-conservateur anti libéral!Et pour une fois il n’a pas tort…Les seuls points positifs sont la restriction de l’immigration (et ils sont light par rapport à avant) et la sortie de l’euro qui est une s…!Quand à ses positions sécuritaires elles sont molles…

  • Je viens de trouver un tract du candidat FN aux municipales chez moi dans ma boite aux lettres : Une page entière pour s’insurger de la hausse des impôts locaux due au ramassage des ordures… Voilà qui confirme un article que j’ai lu ce week-end qui notait que la défense de l’intégralité du modèle social avec son cortège d’impôts risquerait de gêner le FN dans toute tentative de récupération des mouvements de grogne sur les questions fiscales… Nous y voilà!

  • Stephane Montabert et Bernard Matoia: pour moi, 2 resumes excellents de la situation.

  • Bonjour,

    Je suis d’accord sur le fait que le FN ne présente rien d’intéressant et encore moins à la mesure de la situation. Mais de ce point de vue là, ils ne sont ni pire ni meilleurs de les autres.

    Maintenant, je pense que l’urgence à tout prix est de virer la haute administration des fonctions électives. car ils détiennent tous les pouvoirs législatifs et executifs et utilisent l’appareil d’état à leur besoin exclusif.

    Le FN de ce point de vue là apporte un changement salutaire.

    Encore une fois, restons pragmatiques : il n’y aura pas de candidature libérale sérieuse. Si le choix c’est l’UMP, Le PS, le FN ou Blanc. Pour ma part le vote utile pour l’instant c’est le vote FN. Je le répète : quitte à choisir entre trois que je ne veux pas.

  • Baptiste Créteur est généralement excellent, mais là, c’est bullshit
    D’une part il n’y a pas d’élections prévu avant une éternité. Parler de vote en ce moment n’a aucun sens.
    D’autre part le FN reste très, très loin du pouvoir, et pour s’en approcher il lui faudra encore changer. Il faudra l’évaluer à ce moment là, pas maintenant. Il restera sans doute un parti d’exclusion, mais pas pire que le PS : exclure les étrangers ou exclure les riches (ou plus exactement les plus riches que soi) ça reste fondamentalement la même démarche et ça produit le même genre d’effets nuisibles sur la société et l’économique (mutais mutandis : évidemment exclure ceux qui assurent les métiers de merde ou les riches apportent le financement ça n’a pas tout à fait le même effet).

    Parlons moins du FN, du PS et de l’UMP. Et plus des libéraux.
    Arrêtez de nous dire pour qui ne pas voter, ça on sait déjà. Dites nous plutôt pour qui voter. Parlez nous des libéraux candidats (ex- et futurs-), pourquoi ils se lancent malgré des chances infimes, pourquoi ils persistent malgré des résultats minuscules, ce qu’ils ont appris, ce qu’il leur a manqué, pourquoi et comment les imiter, etc.

    • Je commençais à bondir en lisant le commentaire 🙂 j’ai bien fait (je le fais toujours) de lire jusqu’à la fin.
      C’est pas faux.
      Le FN, c’est d’la merde collectiviste, du communisme pur et dur. OK, finalement, on le sait tous.
      Et comme « P » (comme sur une toile cirée ?? 😉 ) il serait vraiment intéressant de savoir plutôt pour qui voter. Car comme beaucoup ici, on ne souhaite plus voter pour tout ces tocards collectiviste de merde.

      Je serai vraiment ravi de connaître vos avis (H16 et Batiste) sur les z’hommes politiques actuel. Y’a plein de petits candidats, ne peut-on avoir une analyse détaillé sur ces gars ? savoir si un vaudrait le coup de leur filer un coup de main ? sur l’exposition médiatique ? au vue de leurs idées politiques, bien évidemment.

      C’est une bonne idée.

      Parce que voter FN … H16 sait parfaitement ce que j’en pense sur son merveilleux blog 😉 (bin quoi, il est top son blog, allez dessus non mais wow ! http://h16free.com cliquez dessus et sur la pub en même temps, la on peut objectivement dire qu’on vote pour ce blog, pas comme ces putains de politocards.) donc je disais, voter FN, autant s’en couper une. Impossible pour moi, de voter ca et ensuite me regarder dans la glace… impossible.

  • Et non, Batiste, libéralisme n’est pas liberté, sinon ça se saurait. Monopoles (Google, Facebook etc) oligopoles (Chaines d’hypers), multinationales, absence de démocratie, noyautage des médias par les grands groupes, banques et fortunes, privilèges des actionnaires sur les salariés, surveillance politique avec la nouvelle loi sur le renseignement, manipulations des foules par nos meilleurs « alliés » les USA pour susciter des révolutions qui n’amènent que des misères malgré les couleurs, tout cela est le libéralisme contemporain, le même que celui des « Chicago Boys » qui ont sévi en Argentine, tout cela n’est pas liberté, tout cela est même le contraire. Sans compter le TAFTA, quand des sociétés privées pourront mettre des Etats, dont la France, devant des tribunaux privés !!!
    La privatisation de la justice, c’est juste le dernier degré avant la dictature du fric.

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