Emprunts toxiques : la mauvaise foi des élus

Épinglés pour leur gestion désastreuse des collectivités publiques, les élus rejettent la faute sur les banques et leurs « emprunts toxiques ».

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Emprunts toxiques : la mauvaise foi des élus

Publié le 23 juillet 2013
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Épinglés pour leur gestion désastreuse des collectivités publiques, les élus rejettent la faute sur les banques et leurs « emprunts toxiques ». Selon un ancien membre de l’Agence France Trésor, ils savaient pourtant parfaitement dans quoi ils s’engageaient.

Par Vladimir Vodarevski.

Les collectivités territoriales qui ont contracté des emprunts structurés, qu’elles qualifient de toxiques, mettent les banques en accusation. Cependant, voici ce qu’on peut lire dans le quotidien L’Opinion de ce 22 juillet, dans un article de Raphaël Legendre :

Au milieu des années 2000, les élus locaux venaient nous expliquer que notre gestion de la dette française était complètement « has been » » se rappelle un ancien membre de l’Agence France Trésor. « Ces mêmes élus qui aujourd’hui crient au scandale ont tous signé les propositions des banques, alors que nous les avions prévenus que ces prêts structurés étaient potentiellement dangereux », se rappelle cette source.

Les politiciens aiment donner des leçons, et prétendre défendre l’intérêt général. La vérité, c’est que, conformément à ce que décrit l’école du choix public, ils défendent leurs intérêts, et leur politique n’est que de court terme, l’horizon des prochaines élections.

Les prêts structurés sont des prêts spéculatifs, dans le sens où on fait un pari sur l’avenir. Par exemple, on parie sur la stabilité de la parité entre le franc suisse et l’euro, et donc on fait dépendre le taux d’intérêt de l’emprunt de cette parité. Il y a de multiples formules, plus ou moins complexes. C’est donc de la spéculation.

Selon cet article de L’Opinion, les collectivités, qui accusent les banques aujourd’hui, étaient apparemment prévenues.


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  • Attention à ne pas propager l’idée néo-marxiste, donc mensongère, selon laquelle la spéculation serait responsable de tous nos maux !

    La spéculation, c’est-à-dire l’anticipation de l’avenir, est un des moteurs du développement capitaliste, indispensable à notre prospérité. Sans la spéculation, il n’y a plus d’investissement, plus d’économie, plus d’entreprise. Chaque entrepreneur qui innove et débute une production nouvelle spécule qu’il trouvera une clientèle prête à payer le prix demandé. Tout investissement, toute entreprise est de la spéculation. Sans la spéculation, il ne reste que la subsistance, c’est-à-dire la pauvreté absolue.

    Les élus sont coupables de mauvaise foi ou de stupidité, pas de spéculation, car la réussite individuelle sur le marché politique ne dépend pas des résultats mais des promesses. Certains vont même jusqu’à prétendre sans rire que, sans eux et leur « art », on ne pourrait pas vivre ensemble.

    Les emprunts d’Etat produits par l’AMF sont tout aussi spéculatifs que les prêts structurés, puisqu’on fait le pari que l’Etat sera en mesure de rembourser à terme. Le bon sens le plus élémentaire nous permet de comprendre que les emprunts d’Etat sont les plus spéculatifs de tous. En effet, l’Etat n’est pas un emprunteur comme les autres puisqu’il fait la loi. Il est donc en mesure de changer la règle du jeu à sa convenance. Autrement dit, la parole de l’Etat ne vaut strictement rien et spéculer sur cette parole est le pari le plus risqué qu’on puisse imaginer. C’est aussi pour limiter cette sorte de risque qu’il est indispensable de réduire et de maintenir l’Etat au minimum régalien.

    • Effectivement, j’emploie le terme spéculation dans son acception populaire, c’est-à-dire jouer sans réfléchir en prenant de gros risques sur les marchés financiers, telle que la dénonce nos élus. Je ne pense pas que les français aujourd’hui attribue un autre sens à ce mot. Ni même le sens de spéculation intellectuelle!
      J’aurais dû ajouter: spéculation avec l’argent des autres.

    • @Cavaignac
      « Les emprunts d’Etat produits par l’AMF sont tout aussi spéculatifs que les prêts structurés, puisqu’on fait le pari que l’Etat sera en mesure de rembourser à terme. Le bon sens le plus élémentaire nous permet de comprendre que les emprunts d’Etat sont les plus spéculatifs de tous. »

      Tout ça pour nous convaincre qu’il ne faut pas emprunter au niveau des collectivités publiques ?
      Je croyais que les libéraux étaient contre le principe de précaution , mais je constate que pour ce qui est du financement des collectivités publiques les libéraux réclament un principe de précaution accru.

      le but de ce raisonnement c’est de faire admettre que l’asphyxie financière de la sphère publique serait la bienvenue afin de livrer les services publics à la rapacité des vautours capitalistes.
      Eh bien non, la sphére publique pourra gérer les intérêts des citoyens sans les livrer au secteur public marchand.

      • « le but de ce raisonnement c’est de faire admettre que l’asphyxie financière de la sphère publique serait la bienvenue afin de livrer les services publics à la rapacité des vautours capitalistes.
        Eh bien non, la sphére publique pourra gérer les intérêts des citoyens sans les livrer au secteur public marchand. »

        toujours aussi drôle, trabuc. Le problème, vois-tu, c’est que contrairement à cette prétendue « asphyxie financière » à laquelle tu fais allusion, nos maires ont eu accès à des possibilités de financement délirantes. Tout le contraire de ce que tu racontes. Le résultat? Le plus gros gaspillage d’argent publique de l’histoire du pays en 15 ans dans nos communes. On coute plus les rond-points inutiles, les statues bidons, etc… et bien-sur, au final ces communes sont ruinées et les impôts y explosent. Ca doit surement correspondre aux « intérêts des citoyens » dans ton univers…

        • @ K
          au final ces communes sont ruinées  »
          ou plutôt modernisées.
          Và donc voir l’état des communes au fin fond du Portugal et compare avec la France et tu comprendras l’intèrêt d’investir sans relache (sans attendre, en vain, d’improbables initiatives privées) pour maintenir un pays moderne.
          .

          • « ou plutôt modernisées »

            Ruinées, bombardées de taxes et affublées d’infrastructure sur-dimensionnées; tout ca pour satisfaire l’ambition de certains maire-pharaons.

            Trabuc, la dépense excessive et l’endettement déraisonnable bousillent les ressources des agents privés (citoyens et entreprises), le résultat est toujours le même: un appauvrissement général du niveau de vie.

          • Investir sans relâche ? Mais investir, c’est dépenser de l’argent dans l’espoir d’un profit, et le profit c’est mal, n’est-ce pas ? Ne me dites pas que les communes ont des buts… aaaaargh… lucratifs, Trabuc ? Ne me dites pas que les communes spéculent ?

          • va à Aubagne, une des villes les plus endettées de France, où le maire PCF veut dépenser 300 millions pour un tramway que personne n’utilisera. C’est facile de moderniser une ville avec de l’argent pris dans la popoche des autres.

            Quand on vit au dessus de ses moyens, on ne s’enrichit jamais.

    • @Cavaignac:

      Les emprunts d’État ne sont nullement spéculatifs et représentaient jusqu’à il y a peu de temps les meilleures « signatures » des organismes de notation, donc le seul placement « en bon père de famille » qu’on pouvait effectuer (sans risque et donc par par conséquent non-spéculatif).

      Dans les fait ça ce traduisait pour l’investisseur potentiel par une phrase qui dit: »Si tu prêtes à un État il est obligatoire qu’il te rembourse, parce que même s’il ne peut pas il ira (rayer les mentions inutiles) augmenter les taxes jusqu’à plus soif, ponctionner les comptes de ses entreprises, de ses concitoyens, il ira même jusqu’à fabriquer de la monnaie pour te rembourser ».
      Parce qu’un État qui ne rembourse pas ses dettes ne verra plus jamais le moindre investisseur public ou privé lui prêter quoi que ce soit.

      C’était d’ailleurs à ce point un placement considéré comme sûr et sans risque que l’emprunt d’État se permettait d’offrir les taux les plus bas en échange de cette « sécurité ». Tout ceci n’a changé que récemment depuis les « quasi »-défauts de la Grèce et des autres PIIGS.

      Le seul emprunt d’État vraiment préjudiciable à l’investisseur dont j’ai eu connaissance jusqu’à présent est le fameux « emprunt Russe », dont les communistes arrivés au pouvoir se sont bien gardé de rembourser le moindre kopek aux emprunteurs (histoire d’obtenir de l’argent facile et gratuit et pour faire la nique aux capitalistes).

      Ensuite, mais c’est un avis personnel que je vous autorise volontiers à ne pas partager, le fait d’encenser le mot « spéculation » alors que l’acception populaire n’y voit qu’un crime, ne me semble pas de nature à promouvoir l’idée libérale. J’aurai remplacé l’expression par « liberté de parier sur le futur » et réservé le terme de « spéculation » à tous les apprentis-sorciers qui jouent au hasard avec l’argent des autres.

      • Vous ne pouvez pas ignorer qu’un placement sans risque n’existe pas. L’essence même d’un placement est le risque. Et il faut le dire et le répéter sans fin, le risque, c’est bien ! C’est ce qui fait avancer le monde. C’est le sens de la vie.

        Le seul endroit où il n’y a plus aucun risque, c’est la bière.

        A propos des défauts étatiques mémorables et récents, vous oubliez la Russie moderne, le Mexique, l’Argentine, le Brésil… Liste des pays ayant fait défaut. Considérer comme sûr les placements souverains est une convention, pas la réalité. Etant donné le nombre de pays ayant fait défaut, plusieurs fois même pour certains spécialistes goulus, les solutions du recours à l’abus de pouvoir ne sont visiblement pas aussi efficaces qu’on voudrait nous le faire accroire.

        Enfin, je n’encense rien. Ce n’est pas en actant l’œuvre de dévoiement du sens de mots qu’on fera reculer le socialisme. Pour l’abattre, il faut d’abord éclairer le réel, redonner du sens, montrer la vérité partout où le socialisme a répandu la brume idéologique du mensonge. Bref, il faut le ringardiser jusque dans son vocabulaire.

        • Je sais bien qu’un placement sans risque n’existe pas, je disais juste que jusqu’à il y a peu de temps ce type de placement était considéré comme le moins risqué…

          C’est vrai qu’actuellement le simple fait de déposer son argent sur un compte bancaire pourrait être considéré comme de la spéculation, puisqu’il y a un risque de taxation sauvage des comptes de dépôts.

          On pourrait aller plus loin et dire que chaque fois qu’on fait des courses on spécule sur le fait que le prix de la bière ne va pas augmenter dramatiquement la semaine prochaine (auquel cas on aurait mieux fait d’en acheter 10 douzaines aujourd’hui), ni baisser énormément (auquel cas on aurait mieux fait d’attendre la semaine prochaine avant d’en racheter).

          Concernant l’utilisation du mot « spéculation », je suis moi-même généralement partisan de donner aux mots leur signification originelle ou étymologique. Mais c’est se battre contre des moulins à vent que de vouloir rétablir ce sens, surtout s’il est le fruit de l’évolution naturelle des choses.

          Je me rappelle le procès intenté à JMLP pour avoir osé insinuer que les chambres à gaz étaient un « détail » de l’histoire de la deuxième guerre… Si le mot « détail », n’avait pas été dévoyé de son sens pour incorporer la notion d’insignifiant (au point ou le fait d’utiliser la locution « détail insignifiant » paraît relever de la redondance), alors il n’aurait pas été inquiété. Le « détail » dans le dictionnaire représente « une partie du tout », donc à ce titre:
          – La prise de la Bastille est un détail de la révolution,
          – Waterloo est un détail du règne de Bonaparte, de même qu’Iéna…
          – La mort du Christ est un détail de la Bible, ainsi que les dix Commandements,

          L’ennui c’est que notre langue évolue, c’est probablement d’ailleurs la dernière liberté qui nous reste (quoique les socialistes fassent tout pour empêcher même cette liberté là).

          Donc j’aurais tendance à dire que, quand la langue a évolué, c’est gaspiller de l’énergie que de combattre cette évolution « naturelle »* plutôt que de combattre les idées perverses sous-jacentes.

          * je suis d’accord que l’évolution du sens peut avoir été « forcée » par l’usage qu’en font certains journalistes ou politiques, mais quand cet usage est ancré dans le langage courant c’est trop tard.

          Bon, parce qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, je pense qu’il faut par contre combattre vigoureusement le fait qu’on essaye de donner au mot « libéral » le sens d’une insulte.

          • De même,avec un brin de sémantique,il y a risque et risque.
            Vivre est un risque,et nos moindres actes sont des risques(petits mais inévitables,en partie des paris).(mettre un pied par terre le matin)
            Mais parlant de prise de risque(s),on entend des initiatives,peut-être un peu plus risquées que d’autres,mais, surtout, non-obligatoires,relevant de la seule idée et volonté de l’auteur, en acceptation de ses responsabilités et des conséquences(ou parfois,inconsciemment).

          • « JMLP pour avoir osé insinuer que les chambres à gaz étaient un « détail » (…) alors il n’aurait pas été inquiété »

            Mouais, sémantiquement c’est défendable, mais :
            – le vieux borne a une obsession particulièrement malsaine pour cette période
            – il fait des provocations dans le seul but de se rendre intéressant
            – malheureusement, tant qu’il n’est pas condamné il va continuer les provoc insupportables (comme Dieudo)
            – c’est probablement un égocentrique narcissique
            – je pense qu’il est accro à l’attention médiatique

            Le problème avec ce genre de type est que :
            – si on lui met des bornes, il va s’amuser à les dépasser pour jouer au martyr
            – si on n’en met pas, et bien il va les dépasser quand même et balancer ses boules puantes

            Bref c’est sans issue satisfaisante.

            À comparer avec les condamnations pénales de l’Indigné de service (quelles condamnations?).

            • « inssuportables », « boules puantes ».

              Le vocabulaire de l’extrème-gauche qui a stérilisé 15% de l’électorat avec ces mêmes discours.

              Vous êtes au choix un produit du mitterandisme qui n’a jamais remis en question les épouvantails qu’on lui a placé sous le nez, soit simplement un social-démocrate antilibéral convaincu de ce qu’il dit.

              Dans tous les cas, remettez vous en question.

            • très très lol

              Donc d’après vous, ce que raconte J-M Le Pen n’est jamais puant, les sorties de D. sur les Juifs non plus…

              Sérieux, fais toi greffer un cerveau, mec.

      • Si cela s’appelle vivre que de se payer(surtout pour une communauté territoriale),des choses complètement inutiles,(sans compter celles dont le coût final à terme dépasse le peu d’intérèt,ce qui est le principe,ou le prétexte idéologique, du socialisme,soi-disant de charité, solidarité, efficacité etc..).

  • Rendre responsable les banquiers de la qualité d’un emprunt c’est rendre responsable le facteur du contenu d’une missive.

  • Même Hollande est tombé dans le piège pour sa Corrèze chérie … C’est dire à quel point le pays est foutu (selon H16) avec un président aussi peu compétent …

  • Ces élus devraient être mis en prison pour avoir joué au Casino avec l’argent de leurs contribuables.

    Soir ce sont des arriérés mentaux, et ils devraient s’abstenir de gérer, soit ils l’ont fait en toute connaissance de cause et en portent toute a responsabilité.

    Un bourgmestre belge disait récemment avoir été pressenti par un courtier qui lui proposait de merveilleux placements à 10 % . Il avait immédiatement répondu « cela n’existe pas, mais des coups de pieds au derrière, oui » 🙂

    • « Soi[t] ce sont des arriérés mentaux »

      ça se plaide :

      « Mon client ayant le QI d’une huître, il ne saurait faire l’objet d’une condamnation. »

  • un élu est en place pour la durée de son mandat…soit un temps assez court mais il peut contracter des emprunts qui peuvent courir sur des périodes beaucoup plus longues..ça explique beaucoup de choses.

    ET c’est un problème de fond, qui devrait amener à réfléchir sur la limite des compétences des élus locaux.

    sinon.. bien sûr , qu’ils ont « joué », n’oublions pas qu’ils ont du être « gagnants » durant un certain temps et là, ils n’ont pas pleuré..

  • Bonjour,
    Je me permets de vous recommander une publication très intéressante d’un de mes profs de finance à HEC qui a écrit un truc très intéressant sur le sujet :
    http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1898965

  • « leur politique n’est que de court terme, l’horizon des prochaines  »
    élections »

    Le court terme dure finalement 40 ans dans de nombreux cas et les conneries qu’ils font en pensant les refiler à leur successeur au cas où ils seraient battus finissent par leur revenir dans la gueule. L’incompétence leur dispute la débilité.

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