Les contrats d’avenir, un marché de dupes ?

Les contrats d’avenir n’apporteront rien aux jeunes qui en « bénéficient » et sont plutôt sacrifiés sur l’autel du politique.

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Les contrats d’avenir, un marché de dupes ?

Publié le 29 juin 2013
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Les contrats d’avenir n’apporteront rien aux jeunes qui en « bénéficient » et sont plutôt sacrifiés sur l’autel du politique.

Un article du Parti Libéral Démocrate.

À la veille des municipales, des cantonales et des régionales, le gouvernement arrose sans compter les collectivités territoriales, majoritairement à gauche. Cet artifice coûteux vise à diminuer les chiffres du chômage sur le dos des jeunes sans diplôme ni emploi. Les « contrats d’avenir » coûteront 5,3 milliards d’euros pour occuper 150 000 jeunes, soit plus de 35.000 € par tête ! Le PLD dénonce cette dépense clientéliste qui condamne les jeunes visés à une précarité sans issue. Quel employeur reconnaîtra l’expérience de jeunes qui auront bénéficié d’un poste sans réelle activité productive dans le monde associatif ou dans une bureaucratie locale ? N’y a-t-il pas mieux à faire, avec 35 000 €, pour donner un vrai emploi à chacun de ces jeunes ?

Une fois de plus, le secteur « non marchand » passe avant le « secteur marchand » dans l’esprit du législateur. Subvention à hauteur de 75% du SMIC pour le premier, 35% du SMIC pour le second. Les conséquences de ce choix ne sont pas neutres pour l’avenir de ces jeunes. Le secteur associatif et le secteur public n’offrent pas les mêmes perspectives d’ascension sociale que le secteur concurrentiel. Arrêtons de sacrifier les jeunes générations au nom de la préservation d’un modèle social français qui est au bout du rouleau.

Ce ne sont pas de primes « usine à gaz » dont les employeurs ont besoin pour embaucher des jeunes peu ou pas qualifiés, mais de flexibilité réelle et de suppression des seuils salariaux. Simplifions le Code du Travail de façon drastique et rendons la fixation d’éventuels salaires planchers aux entreprises et aux partenaires sociaux. Encourageons l’apprentissage, véritable parcours d’insertion, dès l’âge de 14 ans.

Permettons enfin aux employeurs et aux jeunes de se faire confiance pour libérer l’emploi.

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