Mythes économiques : il faut limiter la consommation des ressources naturelles pour les générations futures

Le mythe du jour analysé et décortiqué : Les gouvernements doivent limiter la consommation des ressources naturelles car les générations futures vont en manquer. Pour éviter de manquer de ressources dans le futur, il faut tout recycler le plus possible.

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Mythes économiques : il faut limiter la consommation des ressources naturelles pour les générations futures

Publié le 29 juillet 2012
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Le mythe du jour analysé et décortiqué : Les gouvernements doivent limiter la consommation des ressources naturelles car les générations futures vont en manquer. Pour éviter de manquer de ressources dans le futur, il faut tout recycler le plus possible.

Par Le Minarchiste.

Malthus croyait que la Terre n’avait pas suffisamment de ressources naturelles pour supporter plus de 1 milliard d’individus. L’erreur de Malthus a été de grandement sous-estimer le développement technologique et la capacité d’adaptation d’une économie libre. En 1968, l’auteur de l’ouvrage The Population Bomb, Paul Ehrlich, déclarait que la croissance de la population mondiale engendrerait des famines massives au cours des années 70 et 80 (voir ceci). En 1968, le Club de Rome arrivait à la conclusion que les réserves connues de pétrole seraient épuisées dès 1992. Sans même tenir compte des sables bitumineux, les réserves prouvées de pétrole ont augmenté de 46,7 % entre 1992 et 2010. En bref, la plupart des disciples de Malthus ont été ridiculisés au cours de l’histoire.

La propriété privée est le meilleur moyen d’assurer l’utilisation optimale des ressources. Dans une économie libre, plus une ressource se fait rare, plus son prix augmente. Cette augmentation du prix décourage la consommation de cette ressource et favorise la recherche de technologies plus efficientes (i.e. nécessitant une moindre quantité de la ressource en question) ou de substitut à cette ressource. Le prix agit donc tel un gardien des ressources de la Terre et fait en sorte que l’utilisation de ces ressources soit la plus efficiente possible.

Imaginez qu’une mine de cuivre soit mise aux enchères. Les acheteurs potentiels auront différentes anticipations relativement aux prix futurs du cuivre. Certains pourraient croire que le prix du cuivre est élevé et qu’il va chuter par la suite ; ceux-ci auront tendance à miser un plus bas prix et à chercher une exploitation rapide de la mine. En revanche, ceux qui croiraient que le prix du cuivre serait plutôt enclin à augmenter miseraient un prix plus élevé et à ne pas exploiter la mine immédiatement, puisqu’ils espéreront retirer plus tard un profit beaucoup plus élevé suite à l’augmentation du prix du cuivre. Selon la loi des enchères, c’est le plus offrant qui l’emporte, ce qui, en l’occurrence, signifie que parmi tous les acheteurs potentiels, celui qui aura misé le prix le plus élevé sera aussi celui qui aura tendance à conserver la ressource à long terme. On constate donc que le libre-marché permet à ceux qui valorise le plus les ressources dans une optique à long terme de les acquérir et de réguler leur consommation en maximisant la valeur de la ressource.

La Terre est un véritable amas de molécules chimiques d’un volume de plus d’un billion de kilomètres-cubes de matière. Évidemment, ce n’est qu’une infime fraction de cet amas de matière qui a une utilité économique pour l’humain. Contrairement à ce que la plupart des gens s’imaginent, cette quantité de matière économique utile ne diminue pas. En fait, elle augmente ! Au fur et à mesure que le savoir-faire technologique de l’humanité s’améliore, nous devenons de plus en plus efficaces à extraire cette matière à un coût raisonnable et à l’utiliser de manière aussi efficiente que possible. Par exemple, à l’âge de pierre, la quantité d’acier économique utile était de zéro. Par la suite, lorsque l’humain a inventé la pelle, la brouette et la forgerie, cette quantité a augmenté substantiellement. Avec l’avènement des bulldozers, pelles mécaniques et camions lourds, cette quantité est devenue encore plus grande, augmentant encore plus la quantité d’acier accessible à l’humain à coût raisonnable. Par ailleurs, ces matériaux n’ont aucune valeur enfouis sous la terre. C’est entre nos mains que ceux-ci acquièrent toute leur utilité. D’ailleurs, l’humain ne détruit pas la plupart de ces matériaux. Il ne fait que les déplacer et les transformer. Ces déplacements et transformations contribuent à améliorer le niveau de vie de l’humain.

À cet égard, le pétrole est certainement de nos jours la ressource pour laquelle les inquiétudes sont les plus grandes. On peut s’attendre que le prix du pétrole continue d’augmenter au cours des prochaines années. Il a d’ailleurs plus que quintuplé durant la dernière décennie. Cette augmentation de prix joue plusieurs rôles importants dans l’économie.

Elle favorise le rationnement de la consommation (moins gros véhicules, moins grandes distances de déplacements, plus grande utilisation du transport en commun, etc.). Elle favorise le développement de véhicules moins énergivores. Elle favorise le développement et l’utilisation de carburant alternatifs. Elle favorise l’innovation technologique dans l’industrie pétrolière ce qui permettra d’exploiter certains gisements qui sont présentement considérés inexploitables. Grâce à ce signal de prix, les économies libres s’adapteront à cette réalité et continueront d’évoluer vers un meilleur niveau de vie.

Quant au recyclage, ce n’est pas parce qu’on recycle que l’on crée nécessairement de la richesse. Comment savoir si le recyclage en vaut la peine ? Le meilleur indice demeure le profit. Si la valeur de la ressource recyclée excède le coût engendré pour la recycler et permet de rentabiliser le capital investi à cet effet, le recyclage de cette ressource crée de la richesse, autrement il en détruit. Si vous gaspillez davantage de ressources en recyclant un produit qu’en utilisant un nouveau produit (incluant les coûts de disposition du vieux produit), le recyclage n’en vaut pas la peine – tant d’un point de vue économique qu’environnemental.

Il ne fait aucun doute que le recyclage est une activité potentiellement bénéfique pour l’économie. Ceci étant dit, il n’y a aucune raison de subventionner cette activité (ni aucune autre activité d’ailleurs), ni de forcer les citoyens à payer pour un service de collecte des matières recyclables. L’absence de subventions et de programmes gouvernementaux ne signifierait pas qu’il n’y aurait plus de recyclage. Les exemples de recyclage effectués librement et non-subventionnés abondent.

Déposez un vieil appareil électroménager au bord de la rue à la veille de la collecte des ordures et vous verrez qu’il ne restera pas là longtemps ! Des individus indépendants (et non-subventionnés) arpentent les rues à la veille de la collecte des ordures pour ramasser tout morceau de métal qui pourrait être récupérable ; une activité très rentable. D’autres individus scrutent les dépotoirs pour récupérer des métaux qui pourraient s’y trouver.

Si vous n’en pouvez plus de votre vieux tacot, apportez-le au ferrailleur le plus près et on vous en donnera quelques centaines de dollar. Ceux-ci vont ensuite retirer les pièces encore utiles pour les revendre séparément, puis récupèreront le métal restant, avec profit et sans subvention.

Wal-Mart recycle ses emballages en les collectant à même ses magasins et centres de distribution depuis plusieurs années et fait du profit en les vendant au prix du marché.

La vapeur des usines d’électricité au gaz naturel est réutilisée pour le chauffage de bâtiments adjacents. De plus, la plupart des usines d’électricité fonctionnant à la biomasse sont installées près des scieries pour utiliser les copeaux de bois comme carburant.

En somme, si nous étions à l’aube d’une pénurie de ressources, le prix de ces ressources aurait explosé. Est-ce que c’est ce que nous observons si on exclut l’effet de l’inflation ? Non !

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Sur le web.

 

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  • Le problème c’est qu’on confond très souvent deux concepts et cet article est un peu ‘limite’ en la matière :
    – d’une part il y a la quantité absolue d’une ressource naturelles (quantité qu’on ne connaît pas nécessairement) et qui, elle, diminue chaque fois qu’on consomme une unité de cette ressource naturelle
    – d’autre part, il y a la quantité ‘disponible’ c’est-à-dire techniquement et économiquement exploitable et qui, elle peut très bien augmenter suite aux développements techniques et la hausse du prix (ce qui n’était pas exploitables il y a quelques décennies l’est aujourd’hui, c’est pourquoi on voit les ‘réserves’ de pétrole continuer à augmenter alors qu’on en consomme de l’ordre de 100 millions de barils par jour.

    L’exemple de l’acier est un choix malheureux car il ne s’agit pas d’une ressource naturelle mais bien d’un produit fini, résultat de la combinaison de deux ressources naturelles : le minerai de fer et le charbon qui fournit son énergie pour faire fondre le fer et lui fournit son carbone pour en faire de l’acier …

    Cela ne diminue en rien la qualité globale de cet article (même si parfois un peu optimiste en parlant de la récupération de la vapeur des centrales à gaz alors que c’est encore loin d’être généralisé)

  • Dès les premières lignes des erreurs discréditent ce papier. Par exemple, vous annoncez que le club de Rome avait prévu la fin du pétrole pour 1992… Ce qui est complétement faux. Ils ont prédit le pic pétrolier dans la première décennie des années 2000 et une réduction du pétrole disponible progressive tout au long du XXI siècle.

    Deuxième point par exemple, vous dites : « Contrairement à ce que la plupart des gens s’imaginent, cette quantité de matière économique utile ne diminue pas. En fait, elle augmente ! ». C’est tout à fait vrai pour le métal que vous mentionnez. Par contre, par exemple, pour du pétrole qui est souvent brulé dans son utilisation, toute idée de récupération de cette matière est impossible. Cette ressource diminue bien. Donc votre assertion est fausse. Ce qui n’empêche nullement par contre le fait que la raréfaction d’une ressource stimule les avancées technologiques pour mieux l’utiliser.

    Ces erreurs dans le discours sont dommageables, car le sujet traité est bien sur de première importance.

  • Et qu’en est il de la 3e loi de la thermodynamique, dite de l »entropie » ?

    Il va falloir l’admettre et mettre à jour ce logiciel daté de plusieurs siècles. Le modèle économique libéral, dans ses équations, n’a toujours pas inclus le carbone, il fonctionne en circuit fermé, autiste tel un bulldozer sans conducteur. Et la poursuite de cette logique productiviste remet en question l’existence même de la vie humaine sur Terre.

    • Belle métaphore. Et ridicule, aussi. Vous faites un meilleur poète qu’économiste, mais même pour ça, entrainez-vous, vous n’êtes pas au niveau.

    • En quoi il est question d’équation dans une société humaine ?
      Vous croyez vraiment que l’état va nous sauver et fera mieux ? Rien que le fait de savoir qu’une économie planifiée rejette 4,2x plus de CO2 par point de PIB devrait pourtant vous mettre la puce à l’oreille.

  • Par ailleurs je doute de l’efficacité de la propriété privée quant à la gestion raisonnable des ressources.

    Admettons deux individus, l’un (A) a un bilan écologique stable voir positif (il produit ses propres biens, consomme moins d’énergie qu’il n’en crée). l’autre (B) a (sans doute comme vous et moi) un bilan négatif, il contribue à la destruction de l’ecosysteme.

    Peut-on considérer légalement que l’individu B nuit à la liberté de l’individu A de jouir de l’air qu’il respire et de l’eau qu’il boit, ressources naturelles indispensables à sa survie ? pourrait-il être pour cela pénalement condamnable au regard du droit commun ? Je crois que oui.

    Le problème est que l’eau, l’air (voire le pétrole, le gaz et les radiations) sont des ressources limitées et partagées par tous (car chacun doit boire et respirer quel qu’en soit le prix ou la rareté). En tant que telles, seule une gestion collective saurait rendre compte du droit de chacun des individus à en jouir.

    • L’eau et l’air sont des ressources renouvelables. L’utilisation par l’homme ne détruit pas les molécules d’eau ni celle de l’air. Juste une pollution, mais dans les méchants pays capitalistes l’eau disponible est de meilleur qualité que dans les autres pays .

    • « Le problème est que l’eau, l’air (voire le pétrole, le gaz et les radiations) sont des ressources limitées et partagées par tous (car chacun doit boire et respirer quel qu’en soit le prix ou la rareté). En tant que telles, seule une gestion collective saurait rendre compte du droit de chacun des individus à en jouir. »
      Je pense qu’il faudrait gérer collectivement la terre et le feu aussi. Comme ça, tout est à tout le monde, on gère mieux le droit de chacun de se chauffer et d’avoir les pieds posés quelque part. Il en va de même des arbres, des animaux et des paysages qui devraient être à tout le monde. Et je ne parle même pas du droit de se nourrir, qui ne saurait exister sans le droit à travailler. Le mieux serait qu’on mette tout dans un pot commun – appelons le Etat pour ne pas réinventer la roue – pour, tous, le consommer de façon responsable.
      Ou alors on ne triche pas dans le raisonnement. Partons du principe qu’il y a propriété privée pour nos deux individus. B pollue son air et son eau : tant pis pour lui. B pollue l’air et l’eau de A : il faut compenser.
      Je ne vois pas en quoi B nuit à la liberté de A dans votre exemple, à moins que A ne veuille la « liberté » d’imposer à B sa conduite concernant la propriété privée de B. Ce qui nie, je pense, la liberté de A de jouir de sa propriété.

  • je ne comprends pas le rapport acier/pétrole….c´est un mauvais choix car l´acier est un produit issu du fait de l´Homme. Le pétrole non.

    De plus, ce n´est pas parce que l´on trouve plus de ressources que prévues, qu´elles sont inépuisables ou plus disponibles….
    Ceci dit, il est vrai que l´esprit humain est fort ingénieux dès que son existence ou son mode de vie est en danger….il trouve des solutions

    les progrès techniques dans l´agriculture et sa mechanisation ont terminé de ridiculiser Malthus:
    faire attention aux ressources n est pas malthusien, c´est juste du bon sens, car l´Homme ne veut pas payer pour rien et gaspiller pour rien…

    je ne comprends donc pas ce qu´est une gestion collective de l´eau ou du petrole…l´Etat me donnera t il un ticket de rationnement au puis de l´Etat ????

    • « je ne comprends pas le rapport acier/pétrole….c´est un mauvais choix car l´acier est un produit issu du fait de l´Homme. Le pétrole non.  »

      Dans quelle application utilise-t-on du pétrole brut non raffiné ?

      De plus, il ne sort pas tout seul de la roche (à de très rares exceptions près).

  • Il manque à ce « brillant » exposé la référence à la biodiversité. En effet, plus nous sommes nombreux, plus nous consommons d’espace et plus nous éliminons la faune sauvage et en particulier la mégafaune. L’exemple du tigre est tout à fait emblématique : 97% d’entre eux ont été éliminés depuis le début du XXème siècle. Problème, une fois ces espèces disparues, rien ne les fera revenir.
    Ne parlons même pas de la question du dérèglement climatique : nous allons réchauffer la planète de plusieurs degrés au risque d’un emballement incontrôlable…
    Enfin, beaucoup d’entre nous aiment les espaces vierges, la nature et se désolent qu’elle soit de plus en plus irrémédiablement bétonnée : pour ce qui concerne notre pays, un département de la taille de l’Isère disparaît tous le béton tous les 10 ans, excusez du peu…
    Sur les énergies fossiles, il y aurait beaucoup à dire, mais j’ai préféré m’attarder sur ce qui manque dans cet article et donc insister sur son aspect parcellaire.

    • http://www.contrepoints.org/2011/12/10/59762-echec-du-sommet-climatique-de-durban-interview-exclusive-du-chimiste-istvan-marko

      http://www.contrepoints.org/2012/03/10/72535-interview-exclusive-de-henri-masson-sur-les-modeles-du-giec-aberration-statistique

      http://www.contrepoints.org/tag/rechauffement-climatique/

      Quant à la biodiversité : pourriez-vous nommer une espèce qui a disparu ? Avec source documentée, bien sûr. Je m’en inquiête beaucoup et aimerais fort savoir desquelles il s’agit. Je vous en remercie par avance.

      • Une espèce qui a disparu ? UNE ? Mais enfin ! Le mammouth, hein ? le mammouth, faut tout vous dire, quoi !

        Blague à part, la biodiversité sera comme le réchauffement climatique anthropique : un truc culpabilisant asséné sans aucune preuve, et qui permettra la création d’une infinité de taxes nouvelles au profit, surtout, de groupes de pression qui en vivront grassement.

        • Enfin les scientifiques semblent d’accord pour parler d’une « sixième extinction de la biodiversité », beaucoup plus rapide que les précédentes…

          • Donc vous n’aurez aucun mal à nous donner le nom d’une espèce qui a disparu, avec source documentée. Je vous renouvelle, d’avance, mes remerciements. Suis impatient de vous lire.

          • Ah bin ! je suis comme Nick de Cusa, j’attends un (1, un, one , ein, een, uno ) exemple de disparition récente d’une espèce due à l’homme dans cette « sixième extinction de la biodiversité ».

          • Sans prendre parti dans ce débat, je veux juste mentionner la liste des espèces disparues à cause de l’activité humaine: http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_esp%C3%A8ces_disparues

            Dans cette liste on trouvera par exemple le Rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest qui, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), s’est éteinte en 2010.

          • C’est qui « les scientifiques » ?

    • Rien ne vous empêche d’acheter du terrain et de le laisser sous forme d’espace vierge.

      • Seuls les riches peuvent faire cela, et d’ailleurs certains le font et sont critiqués pour cela.
        Mais ça n’est qu’un pis aller qui sauvera peu d’espèces.

        • Alors il faut forcer les gens à le faire, c’est bien ce que vous dites?

          • Je ne comprends pas votre remarque. L’association en lien sur mon nom ne veut forcer personne, pour la simple et bonne raison que si notre espèce veut disparaître par son surnombre, c’est parfaitement son droit…

          • Alors comment préconisez-vous de laisser des territoires vierges pour sauver des espèces sans les acheter vous même, exproprier les gens qui sont dessus, ou les forcer à le faire à votre place?

          • « L’association en lien sur mon nom ne veut forcer personne, pour la simple et bonne raison que si notre espèce veut disparaître par son surnombre, c’est parfaitement son droit… »

            Ça me fait penser au libre arbitre des catholiques: »choisissez le bien ou le mal, mais choisissez bien, sinon vous serez punis! »

            Il y’a plus de points communs qu’on croit entre religion et écologistes.

            Allez je remet cette citation:

            « L’écologie, comme toutes les utopies sociales, est une religion. Une religion sans dieu, mais une religion n’a pas forcément besoin d’un dieu. La foi suffit. »

            François CAVANNA

          • @Moi et le libéralisme n’est pas une utopie sociale peut être?

          • Le libéralisme ne prône aucune organisation sociale. Ce n’est pas une utopie.

            Une utopie est une organisation sociale idéale, et planifiée. Rien de tel dans le libéralisme, qui est plutôt l’idée de l’émergence d’une organisation sociale par nature imparfaite et changeante.

            Si pour vous le libéralisme est une utopie, j’ai hâte de lire votre définition de l’utopie, qui doit être sensiblement différente de la mienne et de celle de Cavanna.

          • @Moi pas d’organisation sociale = anarchie, l’anarchie est une utopie. Cependant les libéraux veulent limiter la communauté aux pouvoirs régaliens, ce qui est délà une organisation sociale. J’espère que votre but est d’améliorer le sort du monde ne serait que par la recherche de profit individuel (le passage sur le recyclage est extraordinaire) ou en participant à ce forum. Enfin citez moi puisque les membres de ce site adorent les faits, un pays qui applique à la lettre les principes du libéralisme? Aucun sauf sur une île déserte ou un bateau je crois. Le libéralisme est donc bien une utopie. Tout comme les principes que vous défendez sans cesse: concurrence parfaite et auto régulation.

          • « pas d’organisation sociale = anarchie »

            Non, relisez les anarchistes.

             » Cependant les libéraux veulent limiter la communauté aux pouvoirs régaliens, ce qui est délà une organisation sociale.  »

            Non, les minarchistes veulent limité, non pas la communauté mais l’état, aux pouvoirs régaliens. Ce n’est pas une organisation sociale. Une infinité d’organisations sociales différentes pourraient découler de ce principe, le libéralisme n’en défend aucune en particulier.

            « J’espère que votre but est d’améliorer le sort du monde ne serait que par la recherche de profit individuel »

            Non. Ca, c’est une vision constructiviste. Le but du libéralisme est que les libertés individuelles de chacun soient respectées.

            « Enfin citez moi puisque les membres de ce site adorent les faits, un pays qui applique à la lettre les principes du libéralisme? »

            Non, car il n’y en a pas. Ça n’en fait pas une utopie malgré tout.
            Ou avez-vous vu la vision d’un monde idéal dans le libéralisme?
            Il y’a par contre des pays qui vont, ou sont allés, dans ce sens.

            « Tout comme les principes que vous défendez sans cesse: concurrence parfaite et auto régulation. »

            Non. La concurrence est un phénomène qui ce produit quand 2 personnes ou plus sont libres de vendre la même chose, rien d’utopique la-dedans.
            L’autorégulation est un phénomène qui ce produit quand les individus sont responsables de leurs actes, et échangent entre eux. Pas d’utopie la-dedans non plus.

            Un utopie est un modèle figé, idéal. Il n’y a rien de tel dans le libéralisme.

            Je vous invite une nouvelle fois à nous donner une définition de l’utopie. Parce que la définition usuelle ne permet pas de faire vos critiques.

    • « L’exemple du tigre est tout à fait emblématique »
      Je pense que si on demande aux indiens ce qu’il pensent de la disparition du tigre, ils en sont ravis.
      En fait pour vous la nature c’est bien, l’homme c’est mal.
      Tiens désolez vous de la disparition de la variole, perte de biodiversité. Heureusement que les militaires gardent des souches sous le coude.

      • J’ai parlé du tigre, j’aurais tout aussi bien pu citer les grands singes, les rhinocéros et bien d’autres encore…
        Quant aux indiens, s’ils n’étaient pas déjà si nombreux (378hab/km²), ils auraient pu laisser de la place au tigre qui a de toute évidence droit à exister au même titre que notre espèce. Je ne parle même pas de la densité de population de ce pays dans même pas 38 ans (2050) qui devrait être de 515 hab/km², ce qui pour ce grand pays (3.287.000 km², ~ 6 fois la France) est une folie.
        L’exemple de la variole est par ailleurs tout à fait hors de propos.

        • Le tigre a disparu !? Et on ne m’a rien dit !? On nous cache tout on nous dit rien.

        • Sisi la variole; vous dites qu’il y trop d’indiens (…s’ils n’étaient pas déjà si nombreux), un coup de variole et puis plus d’indiens et le gentil tigre revient 🙂
          Vous me faites peur « ils auraient pu laisser de la place au tigre qui a de toute évidence droit à exister au même titre que notre espèce »… et puis les plantes et les virus.. ils ont droit de vivre.

      • Le tigre, le rhinocéros, les grands singes et bien d’autres encore…
        Si les indiens étaient moins nombreux, ils auraient pu laisser de la place aux autres espèces dans des sanctuaires.
        Mais avec 378 hab/km² aujourd’hui et bientôt 515 hab/km² (2050), ils finiront par éradiquer toute autre forme de vie sauvage sur leur territoire.
        Quant à « l’homme c’est mal », rien dans mes propos ne laisse sous entendre cela.

        • Le tigre, le rhinocéros et les grands singes n’ont pas disparu. Pour que les Indiens soient moins nombreux, il faudrait les empêcher de se reproduire. C’est bien ça que vous proposez, dites-le carrément.

          Vous vous rendez compte de la monstruosité de votre discours?

        • @Démographie « responsable »

          1. Rassurez vous tout de suite, la surpopulation est un mythe : http://www.contrepoints.org/2010/10/14/3822-3822

          2. Si vous ne le croyez pas, alors laissez moi vous dire, quiconque craint les méfaits de la surpopulation doit être cohérent et commencer par soi même. (A moins de croire, ce qui n’est pas votre cas, que la surpopulation, c’est toujours les bronzés pauvres.)

          • Nick: « (A moins de croire, ce qui n’est pas votre cas, que la surpopulation, c’est toujours les bronzés pauvres.) »

            D’ailleurs Mr Demographie aime bien les tigres… mais surtout chez les susnommé bronzés.

            Coté communion avec Gaïa pour la promenade dominicale ça fait désordre un tigre qui vous bouffe un bras. (Enfin, il a le « droit » aussi)

          • Indépendamment de l’énormité qui consiste à inciter son prochain à se suicider et du manque total d’humanisme de ce type de propos, il faut bien reconnaître que cela montre aussi une totale méconnaissance des questions démographiques.
            En effet si l’on admet que la planète est surpeuplée, il « suffit » de se contenter de 1 à 2 enfants par couple pendant quelques générations pour que la population mondiale redescende à un niveau compatible avec les ressources.
            Je reconnais qu’il est plus simple d’argumenter de façon exagérée, mais ça n’est certainement pas plus efficace…

        • La solution selon vous est donc un programme de stérilisation forcée pour l’ensemble des pays du tiers-monde. Au delà de quel seuil? (3, 4?). Allez ligaturages des trompes obligatoires pour tout le monde et dans des camps. Avortements forcés jusqu’à 7 mois pour tous ces fornicateurs.

          Puis comme j’imagine que ça ne suffira pas, on pourrait aussi se débarrasser des êtres humains déjà formés. Non? Faut bien laisser de la place au tigre et à la forêt vierge pourtant. Quels seront les critères?? L’ethnie? La religion (faudrait pas qu’une autre idéologie vous fasse concurrence).

          Mais tout ça se sera fait pour le Bien de tous j’en suis sûr.

          • Ces arguments sont toujours très étonnants à lire, à croire que les personnes qui les mettent en avant rêvent secrètement de cela.
            La stabilisation démographique et sa lente décroissance sont heureusement beaucoup plus « pacifiques ». Il n’y a qu’à voir ce qui se passe au Japon ou en Allemagne : au dessous de 2 enfants par femme, au bout d’un moment, ça baisse tout seul.

          • A condition que les femmes ne fassent que deux enfants. Que faire de celles, nombreuses, qui désirent en avoir plus?

            D’une manière ou d’une autre, il faudra les obliger à en faire moins.

            Pas très moral votre truc.

          • Démographie Responsable : « Il n’y a qu’à voir ce qui se passe au Japon ou en Allemagne : au dessous de 2 enfants par femme, au bout d’un moment, ça baisse tout seul. »
            —————————————
            Ca baisse tout seul, oui, et le résultat n’est pas joli joli à voir. On peut aussi y ajouter la Russie, qui perd chaque année 500.000 habitants et dont la campagne est littéralement dévastée par la dépopulation.
            En fait quasiment tous les pays de l’Europe vont subir ce triste sort vu que le taux de fécondité/femme est bien inférieur à 2. Si la chute démographique n’est pas encore catastrophique, c’est juste parce l’espérance de vie ne cesse de s’allonger chaque année mais tôt ou tard, on sera touché de plein fouet par l’implosion démographique. C’est dire à quel point l’idéologie malthusienne dont les abrutis comme « Démographie Responsable » font le perroquet est irresponsable.
            Comme disait Goethe, rien n’est pire que l’ignorance en action.

          • @MIA je vais vous proposer une solution qui va plaire au libéral que vous êtes. Si 1 on arrêtait d’utiliser l’argent public pour financer la natalité via les multiples allocations et aides (en france par exemple)? Chacun est libre de son choix mais je n’en suis pas responsable. Ok? 2 Si on laissait la liberté aux femmes voir aux hommes de choisir quand et comment elles aimeraient enfanter par l’éducation, la vente de pilule à bas prix… Ca serait déjà pas mal non?

          • @Churchill:

            On en demande pas plus. Et on pourrait profiter de l’occasion pour baisser les impôts, vu qu’on ne finance plus la natalité, ce qui serait un vrai coup de pouce au pouvoir d’achat. Et durable.

    • N’y a-t-il pas de braconnage dans des réserves tenues par l’Etat ?
      Les braconniers sont-ils des capitalistes, agissant en accord avec les propriétaires des tigres ?
      Les espaces vierges dont vous parlez, qui décide de les bétonner ? S’agit-il de leurs propriétaires ?
      Ces phénomènes dont vous parlez ne surviennent-ils pas là où la propriété privée est niée (forêt d’Amazonie par exemple) ?

  • L’article mise énormément sur le « progrès » humain et les « bénéfices » que nous obtenons en extrayant ces matières, cependant il parle peu de tous les problèmes qui y sont liés : travail des enfants, pollution, etc. en fait les deux bords ont tort (ceux qui disent que les ressources sont épuisées, et ceux comme l’auteur de cet article qui affirment qu’elles augmentent); la réalité n’est autre qu’à l’heure actuelle : nous ne savons pas ! Bien qu’une grande partie des problèmes liés aux ressources naturelles provient de sa gestion (mauvaise répartition des ressources, etc.) il conviendrait, et ce de manière tout à fait pragmatique, que de dire : mieux vaut économiser ces ressources, éviter de gaspiller, c’est une question de bon-sens!

    • Quel travail des enfants dans l’exploitation des ressources naturelles ? Pouvez-vous nous donner des sources, documentées ? C’est très inquiétant ce que vous dites là, nous avons le droit de savoir.

    • « Bien qu’une grande partie des problèmes liés aux ressources naturelles provient de sa gestion (mauvaise répartition des ressources, etc.) »
      Mais il n’y a pas de problemes de ressources naturelles, c’est le discours écologiques qui a tjs été un discours alarmiste et en fait milenariste, c’est la fin du monde la perte du paradis de l’ancien temps où tout était plus simple et les laboureurs étaient gais forcement gais.

  • Bonjour,
    j’ai beaucoup à saisir la pertinence de l’article. D’habitude les gens taisent le problème de disparition/dissipation des ressources, mais je n’ai jamais vu quelqu’un l’aborder de front.

    Les chiffres sur le pétrole, quels qu’ils soient ne le rendent pas éternel, donc la question de la fin du pétrole se posera. Il est également sous-entendu que la technique permet, contre l’idée de Malthus, de déployer des technologies toujours plus efficientes pour extraire, alors qu’il se peut qu’un jour, elles se heurtent à une difficulté supérieure (Antarctique par exemple) dont le coup sera prohibitif (coût en énergie supérieur à ce que cela rapporte). La vision me semble bien positiviste. Ensuite, le fait que le cours des métaux baisse laisse de côté plusieurs choses :
    1. ce n’est qu’une tendance et d’ailleurs on voit la courbe s’aplatir, et sans être grand prophète, celle-ci augmentera, comme c’est le cas pour certaines ressources telles le terbium, première ressource à disparaître : – x 10 en 2 ans : http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/rhodia-renouvelle-ses-filons-de-terres-rares_268464.html, http://terresacree.org/ressources.htm
    2. la finance (JP Morgan par exemple) manipulent ces ressources pour empêcher le cours de s’envoler. 2. Les banquiers sont rarement dans le calcul à long-terme, dont ils ne vont pas acheter une mine de cuivre pour la revendre en 2029.

    Enfin, concernant le recyclage, je ne sais pas s’il sera facile d’aller récupérer des déchets qui gisent au fond des mers, des assemblages complexes et multiples que l’on trouve dans les composants électroniques, ou des mélanges. Encore une fois, le coût pourrait supérieur à ce que ça rapporte. Cela me semble présupposé optimiste, si ce n’est un vœu pieu qui n’engage que l’auteur. Il restera sûrement toujours une quantité utilisable, mais finie, et certainement l’économie de croissance n’exercera plus son pouvoir.

    Pour les espèces, je ne vois pas trop l’intérêt d’attendre qu’elles disparaissent effectivement pour prendre la mesure des méfaits humains (forêts d’huile de palme, sable en mers cambodgiennes)

    • Ne vous en faites pas, l’homme a toujours été créatif face aux problèmes qui se posaient à lui. Mieux vaut l’inciter à mettre à profit sa matière grise qu’à ne plus toucher à rien de peur de casser quelque chose – donc, à lui permettre de transformer le monde pour faire du profit.
      Si vous n’êtes pas d’accord, tant pis, achetez-vous un pré, restez-y, et laissez les autres vivre comme ils l’entendent, comme ils vous laisseront vivre comme vous l’entendez – dans la mesure où « vivre comme vous l’entendez » n’implique pas de vivre comme vous.

  • Ceux qui parle de surpopulation ne veulent jamais se suicider pour la cause
    Les écologistes les premier ne se priveront pas des bienfait de la technologie

    Ce discours = maladie mentale

  • dans les annees 1865, Bastiat expliquait deja que les matieres premiere ont un cout en fonction de la rarete, plus une matiere premiere est abondante plus elle est bon marche et inversement. mais qu il y a aussi des matieres premieres gratuites, l air que le l on respire, par contre cet air a un cout quand je fais de la plongee sous marine, bouteille compresseur etc. l eau qui arrose le champs de l agriculteur est gratuite qd elle tombe du ciel mais payante qd il faut la pomper etc. au debut du 20ieme siecle, on prevoyait le pic de production du charbon, a priori ils se sont trompes, le petrole tous les ans aussi c est le peak oil et tous les ans il est depasse, actuellement le gaz n a jamais aussi bon marche aux US grace aux gazs de schiste, pas en france malheureusement, les ecolos bornes ont fait leur travail de sape.
    des especes disparaissent c est sur, mais de nouvelles sont decouvertes chaque jour, le tigre ou le panda sont emblematiques, mais le tyrannosaure aussi, et pour regler les problemes de surpopulation!!!! le T rex est un champion

    • Bastiat expliquait surtout que toutes les ressources de la natures sont gratuite, et qu’on paye l’effort humain qui s’y ajoute.

      Et au fait, Il est mort en 1850.

  • « La terre est un véritable amas de molécules chimiques d’un volume de plus d’un billion de kilomètres-cubes de matière. Évidemment, ce n’est qu’une infime fraction de cet amas de matière qui a une utilité économique pour l’humain. Contrairement à ce que la plupart des gens s’imaginent, cette quantité de matière économique utile ne diminue pas. »

    Ce que vous dites est vrai, mais ça ne change rien au problème de fond qui est que toute ressource extraite entre dans un cycle inexorable de dégradation, que le recyclage peut éventuellement ralentir sans jamais le stopper. Les ressource qu’on mine sont toutes dans un état hors équilibre – c’est pour cela qu’on les mine, car c’est un apport d’énergie précieux – possible grâce blocage cinétique induit par le fait d’être recouvert par des tonnes de roche, mais une fois remonté à la surface ce verrou saute. Sans un apport constant d’énergie, tout finit invariablement par être corrodé et dispersé par les éléments naturels.

    Ceci n’est pas souhaitable et ne fait pas particulièrement plaisir aux écolos quels qu’ils soient. Ceci devrait nous inciter à faire un usage plus rationnel de la ressource, pour qu’elle dure le plus longtemps possible. Il ne s’agit pas de tenter vainement de mettre ces réserves en conserves en mettant un cadenas sur les mines, et en arrêtant toute R&D, seulement de faire prendre conscience de la valeur réelle des ressources minières pour limiter le gâchis. C’est simplement de l’instinct de conservation .. une vieille histoire de cigale et de fourmi.

    Certes, ça conduit certains « écolos » à dire n’importe quoi et diviniser (en fait, peindre en vert) certaines technologies qui leurs semblent -faussement- permettre de renverser la vapeur, mais en réaction à cette dérive vous attaquez le bon sens sous-jacent, qui est de remettre le long terme au centre des préoccupations de chacun, en prétendant que les réserves ne feront que croitre ad vitam eternam quoi qu’on fasse … ce que je trouve incompréhensible. Comme si pour se protéger contre les méfaits du malthusianisme, il fallait tenir le propos strictement opposé, sans attention pour la cohérence du discours résultant …

    • « Ce que vous dites est vrai, mais ça ne change rien au problème de fond qui est que toute ressource extraite entre dans un cycle inexorable de dégradation, que le recyclage peut éventuellement ralentir sans jamais le stopper »
      ———————————-
      Et vous tenez d’où qu’il y a un « cycle inexorable de dégradation » ???
      Vous sortez du chapeau des affirmations gratuites et vous bâtissez vous arguments dessus, ça ne vaut pas un clou.

      • Contrairement aux « CM » ultra libéraux du site…

      • @Minitax

        L’explication de cette affirmation est faite juste après. C’est de la thermodynamique de base. Du phosphore épandu dans les champs au mercure des thermomètre en passant par le fer à béton .. tout ça a vocation a finir, à moins d’être assimilé par la biosphère, dilué et oxydé à la surface de la Terre et dans les océans, en passant par le stade intermédiaire de la « pollution » tant que l’élément en question reste suffisamment concentré pour raccourcir la vie des êtres vivant contaminés. Comme ce qui se passe autours d’un volcan, avec une source d’énergie bien différente évidemment.

        • Avant que tout soit dilué et oxydé, on a encore le temps. Au moins plusieurs centaines d’années. Et même là, tout les déchets ont tendance à réagir encore, et à être réintroduit à terme.

          Économiser la ressource c’est très bien, mais il faut comprendre que seul le marché libre est apte à une gestion optimale des ressources.

          • @Moi

            Par pitié, veuillez m’épargner la caricature. Bien sur que nos immeubles ne se dissolvent pas du jour au lendemain, bien sur qu’on fait tout pour que cela se produise le plus lentement possible, je ne dis pas le contraire …

          • Je veux bien vous épargner la caricature, si vous faites de même…

            A terme, toutes les ressources sont vouées à disparaitre. Mais ce terme est encore trèèèèèèèèèès lointain.

        • FabriceM : « L’explication de cette affirmation est faite juste après.  »
          —————————–
          Vous appelez ça une explication ? Non mais quelle blague !
          La seule hypothèse scientifiquement recevable sur laquelle vous basez votre « cycle inexorable de dégradation » (on peut admirer au passage la précision toute scientifique de votre pseudo-science), c’est qu’il n’y ait plus « apport constant d’énergie » (sans oublier l’apport de matières par les chutes météoritiques mais bon, avec vous, on n’en est plus à une approximation près).
          Hypothèse bien sûr totalement débile vu que le soleil envoie en une heure sur Terre plus d’énergie que ce que l’humanité consomme en une année et qu’avec les réserves d’uranium et de thorium rien que sur la croûte terrestre (je ne même pas de la méga-centrale nucléaire sous nos pieds qu’est le noyau terrestre), on en a pour des millions d’années d’énergie avec la techno actuelle.
          Bref hypothèse archi-fausse => conclusion à la poubelle.

          La prochaine fois, contentez-vous de déblatérer de vagues fatuités comme savent bien le faire les escrologistes, ça vous épargnera le ridicule d’une discussion scientifique digne de ce nom.

          • Ah Minitax .. c’est toujours un plaisir que d’être au centre de votre prose délicate.

            Désolé mais pour cette fois, je passe mon tour. Que ce que je dise soit juste ou non ne vous intéresse guère, puisque vous m’avez classé dans la catégorie « escrologiste » et que chacun de mes propos doit donc etre systématiquement dénigré quoi qu’il arrive – un genre de coup de tampon façon contrepoints.
            Si seulement vous aviez cherché la fine bête, comme d’habitude, j’aurais peut-être joué le jeu, mais là franchement, je mérite mieux que ça.

          • FabriceM : « c’est toujours un plaisir que d’être au centre de votre prose délicate. »
            ————————–
            Et parano en plus ! C’est bien pratique quand son argument fait plouf, comme dab avec un escrologiste.

          • C’est sur, pas une seconde il ne pourrait vous venir à l’esprit que je sois simplement lassé de votre agressivité, et tente de vous le faire comprendre moyennant quelques pointes d’ironie. Non, l’explication est forcément que je suis en plein délire paranoïde, c’est l’évidence même.

    • bon résumé de FabriceM qui reste ouvert et mesuré dans son argumentation…

      • Et pas un ne rebondit sur l’énormité de l’article comme le souligne en premier commentaire Mlenoir… »vous annoncez que le club de Rome avait prévu la fin du pétrole pour 1992… Ce qui est complétement faux. Ils ont prédit le pic pétrolier dans la première décennie des années 2000 et une réduction du pétrole disponible progressive tout au long du XXI siècle. »

        • Peut-être parce que ce n’est vraiment pas la partie importante de l’article?

          • Non mais pour la rigueur vous repasserez. Et les corrections ça existent.

          • Je vous rappelle que l’erreur factuelle à déjà été signalée. C’est vous qui ramenez ça sur le tapis. Les gens n’ont pas relevé plus que ça parce que ça ne les intéressaient pas.

          • delmas : « Non mais pour la rigueur vous repasserez. Et les corrections ça existent. »
            ———————
            La rigueur, ça consiste à vérifier que les demandes de correction soient justifiées (ce qu’elles ne sont PAS), et non à les prendre pour argent comptant juste parce qu’elles vous plaisent.
            Mais avec delmas, pour la rigueur, on repassera.

  • les lecteurs ne lisent pas forcément les commentaires cher « moi ». Et pour la crédibilité de l’article et ce qu’il tend à démontrer je pense que ce serait judicieux.

  • Le manque d’autocritique et le déni de réalité de biens des commentaires montre que tristement, beaucoup de « libéraux » ont le nez dans le guidon idéologique. Dommage.

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