Europe : le déficit d'imaginaire
L’Europe est faible, paradoxalement, parce qu’elle ne produit que des progrès réels mais aucun mythe.
L’Europe est faible, paradoxalement, parce qu’elle ne produit que des progrès réels mais aucun mythe.
Le fait même que l’on puisse sérieusement envisager de quitter l'Union Européenne démontre à quel point l’Europe est une belle inconnue et combien ses porte-parole sont muets ou incompétents.
L'arrivée massive de migrants est l'occasion de proposer un transfert à l'Europe de la souveraineté économique et politique des pays européens.
Le projet fédéral européen est à repenser complètement.
Le bouc émissaire Merkel détourne l'attention populaire des vrais responsables de la crise.
Pendant que la France coule, la Pologne s’affirme parmi les leaders européens.
La dette contractée par le gouvernement de Tusk atteindra l’année prochaine 100 milliards de dollars. La Pologne est à l’heure actuelle le dixième pays le plus endetté au monde.
On ne saurait imaginer pour un Premier ministre des bureaux plus modestes. Ici pas d'huissiers, une sécurité minimum. On n'aperçoit pas un uniforme ni une cravate : Tusk n'en porte pas. En Pologne, l'Etat est modeste sans doute pour contraster avec le passé totalitaire.
Comment Donald Tusk est-il parvenu, seul en Europe, à se faire réélire pour un second mandat? Par manque d'ambition excessive.
Comparez ce programme avec ceux de nos candidats hexagonaux. Et notez l'absence de Nicolas Sarkozy dans les signataires. La droite la plus à gauche de toute l'Europe?
Le gouvernement libéral, qui a remporté les élections législatives, a été remercié pour sa gestion de l’économie
Une fois qu'il sera devenu clair que la Grèce et le Portugal sont en faillite, la faillite de la BCE elle-même deviendra impossible à cacher.