Covid-19 : cygne noir ou cygne blanc ?
Il importe moins de prédire le Cygne Noir que de le reconnaître, car cette compétence seule permet de l’empêcher de s’approcher.
Il importe moins de prédire le Cygne Noir que de le reconnaître, car cette compétence seule permet de l’empêcher de s’approcher.
TRIBUNE : Si la prévision est difficile, voire impossible, il reste une carte à jouer : celle de la préparation.
Pour la majorité, c’est une affaire entendue, la crise financière de 2007-08 qui a secoué le monde est due au dysfonctionnement du marché des subprimes aux États-Unis. C’est vrai mais insuffisant.
Les taux de défaut montent dans l’automobile et le pétrole de schiste aux États-Unis. Exactement comme à la fin de 2006 avec l’immobilier.
Bien loin de la vision d’un marché américain dérégulé, la théorie économique autrichienne montre au contraire que la crise des subprimes est une coproduction des pouvoirs publics et d’acteurs privés chargés d’exécuter leurs souhaits.
Il serait réducteur de dire que les banquiers ont provoqué la crise de 2008. Si ceux-ci ont évidemment prêté à des ménages insolvables et joué au casino sur la valeur de SPVs qu’ils étaient incapables de valoriser, ils ont bien été poussés au crime par l’État.
La prochaine crise financière majeure pourrait coûter jusqu’à 40 fois ce que la crise des subprimes a fait perdre à l’économie mondiale.
Comme pour les prêts hypothécaires douteux d’il y a dix ans, les crédits auto risquent d'aboutir à une nouvelle crise des subprimes.
Bernie Sanders ne peut pas ignorer des situations qu'il a contribué à créer.
A-t-on instrumentalisé Kerviel pour dissimuler des pertes sur le marché des subprimes qui commençait à sentir le roussi ?
L’envolée boursière chinoise était une énorme bulle. Et comme toutes les bulles, elle a fini par éclater.
Certains estiment que ce qui arrive à la Grèce ne peut arriver à la France. La France est too big to fail, et ses créanciers…
À l’heure où de nombreux économistes affirment leur "préférence pour la consommation", les analyses du XIXème siècle se révèlent étonnantes de clairvoyance.
L’idée suggérée pour l’Islande d’un contrôle par l’État de la création monétaire peut séduire. Mais elle soulève de lourds problèmes.
Quelles sont les trois raisons de la dégradation de l'économie italienne ?
Est-ce la déréglementation financière qui a mené à la faillite du marché ? Pas du tout, et voilà pourquoi.
Une Banque Centrale a-t-elle pour rôle d'empêcher la formation de bulle, de limiter la casse quand une bulle explose ou de ne rien faire du tout ?
Comment est-il possible de croire qu’injecter des milliards chaque mois n’aura « au pire aucun effet » ?
Nouvelle étude de l'Institut Économique de Montréal : plus grande est la liberté économique qu’un État laisse à sa population, mieux celle-ci se portera.
Par son inadaptation, la règlementation favorise les crises, en empêchant une véritable régulation du risque.