Reconnaissances
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Christian Laurut, 66 ans, ESSEC, après avoir été chef d’entreprise dans des domaines aussi variés que l’agriculture biologique, l’économie sociale innovante, l’informatique et la formation passe de l’action à la réflexion à partir de 2009, en se consacrant à la rédaction d'essais d'économie prospective. Sa pensée relie la décroissance à la responsabilité individuelle et se fonde sur l’idée que l’opportunité historique de faire triompher le concept d’une société responsable va survenir lorsque le déclin inéluctable de la civilisation industrielle actuelle s’installera. Cette position est fondamentalement contradictoire avec toutes celles développées par les autres prospectivistes plus ou moins écologistes de la planète, qui ne voient de méthode acceptable de survie que dans une étatisation drastique et renforcée de la société, appuyée par une réglementation et une coercition implacable sur l’individu agissant. Ainsi, la croyance indéfectible en la vertu d’un État Tout Puissant, seul détenteur possible de la voie à suivre vers le Bien Commun est fermement contestée, et plus particulièrement le système capitaliste étatique qui est en train de livrer au regard des populations mondiales le triste spectacle de sa faillite historique, tant dans la bonne gestion de la dot terrestre, que dans celle de la liberté humaine. Ses ouvrages : "L'imposture écologiste", "Le déclin de la civilisation industrielle" , "Vers la société minarchiste", "À quoi sert l’État ?", "Vivement la décroissance ! (subie)", "Fondements de la doctrine et Projet de constitution minarchiste".
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Par Christian Laurut.

Dans l’esprit commun, la liberté est une exclusivité de notre civilisation occidentale industrialisée, sans qu’on sache bien d’ailleurs si cet apanage est relatif au point cardinal de notre géographie ou au développement technique de notre économie. Cette liberté d’origine contrôlée et réputée acquise sur les cendres de l’Ancien Régime n’est pas supposée s’exercer dans le Tiers-Monde, émergent ou pas. Son rayonnement se trouve donc circonscrit à une petite vingtaine de pays et son faisceau générateur émane... Poursuivre la lecture

Si l’individualisme est partout, personne ne se réclame ouvertement et complètement de lui.

Par Christian Laurut.

L’« individualisme » a généralement mauvaise presse. Dans l’esprit commun il est synonyme d’égoïsme, terme qui définit, pour un individu, la posture consistant à ne pas tenir compte du sort ou du devenir des autres et à ne considérer, dans toutes ses actions, que le bénéfice qu’il peut en retirer pour lui même. Il peut également être assimilé à l’égocentrisme, travers qui amène un quidam à ignorer l’existence même ... Poursuivre la lecture

L’application d’un programme authentiquement libéral devrait avoir pour effet de rendre impossible le développement du "grand capitalisme".

Par Christian Laurut. Dans l’esprit commun, capitalisme et libéralisme sont associés dans une seule et même fonction socio-économique, sans qu’il soit possible de les séparer et de distinguer les différences, voire les écarts, qui les opposent. À cet amalgame populaire s’ajoute une imprécision référentielle dans la définition de chacun des deux concepts.

Le capitalisme est un concept à la f... Poursuivre la lecture

Sous la question mise en exergue dans le titre « À quoi sert l’État ? » pointe son complément « À quoi l’État devrait-il servir ? ».

Par Christian Laurut.

[caption id="attachment_112581" align="alignleft" width="227"] Louis XIV en 1661 par Charles Le Brun.[/caption]

Lorsqu’à tout juste dix sept ans révolus et revêtu de son habit de chasse,  Louis XIV fit irruption devant les représentants du Parlement de Paris réunis pour juger de la validité des lois de finance inspirées par son ministre le Cardinal de Mazarin, il se vit... Poursuivre la lecture

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Les décroissants prosélytes sont certains d’atteindre le nirvana en détricotant tranquillement jour après jour l’écheveau du développement industriel. Ont-ils raison ?

Par Christian Laurut. Les fidèles de la religion croissante jouissent d’une sérénité morale plus grande que les agnostiques des lendemains durables et plus grande encore que les zélateurs convaincus de la réduction de la voilure économique.  Pour ces derniers, les paradoxes se mêlent aux confusions et les incertitudes s’additionnent aux contradictions, si l’on excepte b... Poursuivre la lecture