Pourquoi le billet d’un dollar dans notre poche a-t-il une valeur ? Selon certains experts, la valeur de l’argent est établie parce que le gouvernement en place le dit. Pour d’autres commentateurs, la valeur de l’argent est due à des conventions sociales.
Article original paru dans Mises Institute.
La différence entre l’argent et les autres biens
La demande d’un bien découle de l’avantage perçu. Par exemple, les individus demandent de la nourriture en raison de l’alimentation qu’elle leur procure. En ce qui concerne la monnaie, les individus la demandent non pas pour l’utiliser directement dans la consommation, mais pour l’échanger contre d’autres biens et services. L’argent n’est pas utile en soi, mais comme il a une valeur d’échange, il est échangeable contre d’autres biens et services. La monnaie est demandée parce que l’avantage qu’elle offre est son pouvoir d’achat.
Par conséquent, pour qu’une chose soit acceptée comme monnaie, elle doit avoir un pouvoir d’achat préexistant. Comment un objet dont le gouvernement proclame qu’il deviendra le moyen d’échange acquiert-il ce pouvoir d’achat ?
Là encore, la demande d’un bien découle de l’avantage qu’on en perçoit. Ce n’est toutefois pas le cas des morceaux de papier que nous appelons monnaie. Alors pourquoi les acceptons-nous ? Selon Platon et Aristote, l’acceptation de la monnaie est un fait historique entériné par un décret gouvernemental. C’est ce décret qui fait qu’une chose particulière est acceptée comme moyen général d’échange (c’est-à -dire l’argent). Dans ses écrits, Carl Menger a émis des doutes sur le bien-fondé de l’idée selon laquelle la monnaie est le fruit d’une proclamation gouvernementale.
Nous savons que la loi de l’offre et de la demande explique le prix d’un bien. De même, il semblerait que la même loi devrait expliquer le prix de la monnaie. Cependant, cette façon de penser pose un problème, car la demande de monnaie est due au fait que la monnaie a un pouvoir d’achat (c’est-à -dire que la monnaie a un prix). Or, si la demande de monnaie dépend de son prix préexistant (c’est-à -dire du pouvoir d’achat), comment ce prix peut-il être expliqué par la demande ?
Nous sommes apparemment pris dans un piège circulaire, car le pouvoir d’achat de la monnaie s’explique par la demande de monnaie, tandis que la demande de monnaie s’explique par son pouvoir d’achat. Cette circularité semble accréditer l’idée que l’acceptation de la monnaie est le résultat d’un décret gouvernemental et d’une convention sociale.
Mises explique comment la valeur de la monnaie est établie
Dans ses écrits, Ludwig von Mises a montré comment l’argent est accepté. Il a commencé son analyse en notant que la demande de monnaie d’aujourd’hui est déterminée par le pouvoir d’achat de la monnaie d’hier. Par conséquent, pour une offre de monnaie donnée, le pouvoir d’achat d’aujourd’hui est établi à son tour. La demande de monnaie d’hier a été fixée par le pouvoir d’achat de la monnaie de la veille. Par conséquent, pour une offre de monnaie donnée, le prix de la monnaie d’hier a été fixé. La même procédure s’applique aux périodes passées.
En régressant dans le temps, nous finirions par arriver à un moment où la monnaie n’était qu’une marchandise ordinaire dont le prix était fixé par l’offre et la demande. La marchandise avait une valeur d’échange en termes d’autres marchandises, c’est-à -dire que sa valeur d’échange était établie dans le cadre du troc. En d’autres termes, le jour où une marchandise devient de la monnaie, elle a déjà un pouvoir d’achat ou un prix établi par rapport à d’autres marchandises. Ce pouvoir d’achat nous permet d’établir la demande de cette marchandise en tant que monnaie. Il s’ensuit que sans les informations d’hier sur le prix de la monnaie, le pouvoir d’achat de la monnaie d’aujourd’hui ne peut être établi.
En ce qui concerne les autres biens et services, l’histoire n’est pas nécessaire pour déterminer les prix actuels. La demande de ces biens résulte des avantages perçus de leur consommation. L’avantage que procure la monnaie est qu’elle peut être échangée contre des biens et des services. Par conséquent, il est nécessaire de connaître le pouvoir d’achat passé de la monnaie pour établir la demande actuelle.
En utilisant le cadre de Mises, également connu sous le nom de théorème de régression, nous pouvons déduire qu’il n’est pas possible que la monnaie soit apparue à la suite d’un décret gouvernemental, car le décret ne peut conférer un pouvoir d’achat à une chose dont le gouvernement proclame qu’elle deviendra le moyen d’échange.
Une fois qu’une marchandise est acceptée comme moyen d’échange, elle continuera à être acceptée même si son utilité non monétaire disparaît. La raison de cette acceptation est que les individus possèdent désormais des informations sur le pouvoir d’achat d’hier, ce qui permet de former une demande de monnaie aujourd’hui. Mais quel est le rapport entre tout ce que nous venons de dire et le dollar papier ?
À l’origine, le papier-monnaie n’était pas considéré comme de la monnaie, mais comme une simple représentation de l’or. Divers certificats papier représentaient des créances sur l’or stocké dans les banques. Les détenteurs de certificats papier pouvaient les convertir en or lorsqu’ils le jugeaient nécessaire. Comme les gens trouvaient plus pratique d’utiliser des certificats papier pour échanger des biens et des services, ces certificats ont fini par être considérés comme de la monnaie.
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Il convient de noter que, selon le théorème de régression, une fois que le pouvoir d’achat d’un certificat est établi, il peut fonctionner comme monnaie indépendamment de l’or, puisque la demande de monnaie peut désormais être établie. N’oubliez pas que la demande de monnaie est due à son pouvoir d’achat. Les certificats papier acceptés comme moyen d’échange ouvrent la voie à des pratiques frauduleuses. Les banques pourraient être tentées d’augmenter leurs profits en prêtant des certificats qui ne sont pas couverts par de l’or. Toutefois, dans une économie de marché, une banque qui émet trop de certificats papier s’aperçoit rapidement que la valeur d’échange de ses certificats en termes de biens et de services diminue. Pour protéger leur pouvoir d’achat, les détenteurs des certificats émis en trop essaieront très probablement de les reconvertir en or. Si tous les détenteurs demandaient à récupérer l’or en même temps, la banque ferait faillite. Dans un marché libre, la menace de faillite empêcherait donc les banques d’émettre des certificats papier non garantis par de l’or.
Le gouvernement peut toutefois contourner la discipline du marché libre. Il peut promulguer un décret qui rend légal le fait que la banque émettrice ne rembourse pas les certificats papier contre de l’or. Une fois que les banques ne sont plus obligées de racheter les certificats papier contre de l’or, des opportunités de profits importants sont créées, ce qui les incite à poursuivre une expansion effrénée de l’offre de certificats papier. L’expansion incontrôlée des certificats papier augmente la probabilité de déclencher une hausse galopante des prix des biens et des services pouvant conduire à l’effondrement de l’économie de marché.
Pour éviter un tel effondrement, l’offre de monnaie fiduciaire doit être gérée. L’objectif principal de la gestion de l’offre est d’empêcher les différentes banques concurrentes d’émettre trop de certificats papier et de se mettre en faillite les unes les autres. Pour ce faire, il faut créer une banque monopolistique, c’est-à -dire une banque centrale, qui gère l’expansion du papier-monnaie.
Pour asseoir son autorité, la banque centrale introduit son propre certificat papier, qui remplace les certificats des différentes banques. Les certificats papier des différentes banques sont échangés contre le certificat de la banque centrale (c’est-à -dire la monnaie) à un taux fixe. Notons à nouveau que les certificats papier des différentes banques ont un pouvoir d’achat en raison de leur lien avec l’or. Celui-ci confère à son tour un pouvoir d’achat au certificat de la banque centrale. Il s’ensuit que le certificat de la banque centrale a acquis un pouvoir d’achat en raison du lien historique des certificats papier avec l’or.
Conclusion
Le théorème de régression de Mises montre que la monnaie n’est pas apparue à la suite d’un décret gouvernemental. L’acceptation de la monnaie est dictée par son pouvoir d’achat antérieur. Le théorème de régression montre que le pouvoir d’achat est acquis parce que la monnaie est née en tant que marchandise.
Monnaie, initialement représentation de l’or.
Certes. Mais qui donnait la valeur de l’or, un métal dont la valeur réelle était proche de zéro ? Ça ne se mange pas, on n’en faisait pas des outils, seulement des objets d’apparat.
Donc la question est celle-ci : pourquoi le pékin moyen accordait-il une valeur absolue à un truc qui ne servait qu’à son élite ?
Peut être que la valeur des choses, or, monnaie, bien.. n’est que l’extension de la valeur réelle ou représentée des humains entre eux, c’est à dire le statut social ou le prestige. Ce dernier nécessite de donner de la valeur à certains objets, rare et beaux par conséquents, pour se différencier des autres.
Bah…durabilité et rareté, propriétés de l’or, sont des valeurs largement au-dessus de zéro, non?
Tout ça, c’est de la théorie. Si on accepte le papier monnaie, c’est par habitude : qui se pose toutes ses questions lorsqu’il paye ou reçoit un salaire ? Personne. Tout au plus il constate qu’il y a inflation et dans ce cas, il ne met pas en cause la baisse de la valeur de son papier monnaie, mais l’augmentation du produit qu’il achète.
Et lorsqu’il paye pat CB, le papier monnaie a disparu pour laisser la place a un simple chiffre qui s’additionne ou se retire d’un tableau su’on appel compte en banque.
Les États ont très bien fait leur job : plus personne ne perd d’argent en travaillant à salaire constant ; ce sont les produits qui augmentent et pas l’argent qui diminue de valeur. Personne ne pense plus à la parité or/papier.
Les gueux que nous sommes n’ont aucun moyen de forcer l’état à nous changer du papier contre de l’or ou tout autre objet de valeur équivalent. Pour résumer, les banques centrales créent ainsi de la monnaie sans valeur pour satisfaire les magouilles des élus.
Les gueux sont des bourgeois populistes qui
vivent de l aumone ….🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
La monnaie-or ne marche que si tout le monde joue franc-jeu, à savoir que la création de monnaie suit la santé commerciale du pays, et qu’il n’y a aucun déficit des compte public.
Cela ne peut donc pas fonctionner à notre époque.
Pour être plus précis, remplacez “que si tout le monde joue franc jeu” par “Tout les monde est obligé de jouer franc jeu” car la poule aux oeufs d’or n’existe pas ni la planche à or… Les gouvernements sont alors contraints de diriger correctement…
Et c’est tout le problème de l’or, sa rareté le rends naturellement déflationniste, ce qui pose des difficultés (surtout aux gens de gauche) car la déflation enrichit les fourmis au détriment des cigales… ça pose aussi et surtout un problème pour les investisseurs: une croissance trop rapide de la monnaie rends le cout du crédit inaccessible.
Bof , tout cela semble faire beaucoup d impasses : stabilité du ou des pays qui sont à l origine de cette monnaie, nombre de pays où elle est acceptée etc .
L abandon de l etalon or initié par les usa dans les années 70 a pour but de remplacer l or des banques centrales étrangères par des dollars
Cette mesure a visé à garder la confiance dans le dollar indispensable pour que les usa puissent continuer à augmenter leur dette avec leurs déficits récurrents
Le déficit américain est monté à 8% ( contre 4% en 2022) en 2023 ( les democrates préparent les élections de nov 2024) avec une dette de 32 000 milliards d euros
L or ne sert plus que de refuge par gros temps…..😇😇😇😇
Merci de rappeler que la monnaie, en tant qu’outil d’échange, n’est guère une création étatique, pas plus d’ailleurs que la poste, les bancs publics ou les bibliothèques…
La créativité étatique a à chaque fois consisté à s’emparer du “butin” pour, contrôler et manipuler l’opinion en financant ses infâmes projets avec une politique monétaire bien plus accomodante qu’une politique fiscale plus frontale…
Sans confiance dans la monnaie il n y a plus de commerce possible
Et qui peut garantir cette assurance sinon un état ????
Cette mission fait partie intégrante du régalien
Le dogmatisme nous eloigne très fortement du rationalisme et du pragmatisme dont nous avons besoin dans notre quotidien…..🤗🤗🤗😒
Bien sûr, que serions-nous sans cette entité omnipotente et bienfaisante (sic)!
Sur cette question de la monnaie, il s’agit moins de pragmatisme versus dogmatisme que de nominalisme versus réalisme.
Les nominalistes, dont vous êtes, prétendent que la monnaie est avant tout un signe qui devrait inspirer confiance, gage ultime permettant l’échange, le commerce.
Les réalistes, en revanche, considèrent que la monnaie n’est, à peu de chose près, qu’une marchandise comme une autre. Elle devrait donc obéir aux mêmes règles que les autres marchandises, (l’offre et la demande, liberté d’achat, concurrence, contrats,…).
Si l’intervention de l’état était si providentiel, dites-moi pourquoi recourir à la coercition et à la force?
Je n’ai absolument pas besoin, dans mon quotidien, du monopole étatique, a fortiori sur la monnaie. Un cauchemar dans mon quotidien car la monnaie s’est transformé au gré de ses planifications, ses interventions, de ses bail out, ses créations de monnaies ex nihilo, bref de ses magouilles en véritable monnaie de singe (crises successives, inflations, confiscation, (ex. Grèce,Liban…).
Donc l’état et ses banques centrales…a fuera!
N’oubliez pas une chose, chaque fois que vous vous emballez et fermez les yeux sur une part de pouvoir que vous cédez à l’état ( ici le monopole sur la monnaie), pour quelque raison que ce soit, vous ajoutez un carcan supplémentaire autour de votre cou, et hélas, du mien itou ( nous vivons en démocratie tyrannique).
En effet, si l’état devient, chaque jour un petit peu plus puissant pour vous DONNER, il n’en devient pas moins puissant pous vous PRENDRE!
J’essaie de comprendre, alors pourquoi la Suisse par exemple, s’est-elle ralliée à une monnaie unique alors que sous l’ancien régime différentes monnaies circulaient ?
Et d’ailleurs chaque pays de la planète a sa monnaie unique désormais. Il y a certainement des raisons objectivement avantageuses donc réalistes pour que ce type d’évolution ait lieu et qui sont, sans doute, un peu supérieures aux inconvénients d’un contrôle étatique même avec risque de négligence (qui n’est pas une fatalité). Les Etats sont en concurrence. En fait les deux visions ont des avantages et des inconvénients.
A vous lire votre vision est dogmatique, il n’y a qu’un système acceptable. Il n’y a pas de monnaie mondiale unique, vous êtes donc libre d’acheter et de vendre la monnaie que vous voulez, seule l’échelle change.
Il y a bien mieux que l’état (état = politicien = vraiment pas fiable pour gérer une monnaie).
Aux environs de 2009, les informaticiens ont résolu ce problème, en programmant une monnaie électronique équivalente à l’or mais transférable par internet, et dont la sécurité est garantie par un réseau en peer to peer ou tous les nÅ“uds de ce réseau peuvent vérifier l’ensemble des transactions, émissions, sans triche possible. Certes encore un peu compliqué pour mme michu mais les possibilités sont immenses.
Tel quel le bitcoin a le même problème de tendance déflationniste que l’or mais ça pourrait se corriger facilement, en suivant les conseils de Milton Friedman, a savoir programmer une émission fixe de 3% et basta .
–> Indivisible :
“alors pourquoi la Suisse par exemple, s’est-elle ralliée à une monnaie unique?”
Et?
Je jauge à l’aune du droit naturel, de la liberté, et non à l’aune de la Suisse, qui assigne de plus en plus de tâches à un Etat…”providentiel”.
Plus sérieusement, quand vous évoquez les “raisons avantageuses objectives” des politiques monétaires, vous faites allusion à qui au juste? Aux tondeurs et autres acolytes ou à vous et moi, les petits moutons?
Depuis Hazlitt en passant par Hayek, Von Mises, Turgot, et tant d’autres, le monopole violent des États sur leur monnaie ( et ça date) a invariablement été décrié.
Pour paraphraser Hayek, laisser la monnaie aux mains de gouvernants élus, c’est confier le pot de crème à la garde du chat.
Sur mon prétendu dogmatisme, figurez-vous que je ne m’en cache pas. Je suis une farouche “extrémiste” du droit naturel, du principe de subsidiarité…une extrémiste de la liberté. Seulement cette dernière n’a ni ses Goulags, ni ses misères, ni ses totalitarismes.
* Vous parlez de concurrence entre les états et leurs monnaies, j’utiliserai le terme de surenchères dans la spoliation des avoirs et autres biens du commun des mortels.
Moi aussi j’aime la liberté ce qui ne m’empêche pas d’essayer de comprendre le monde. Et de mon point de vue ce qu’il est n’est pas le résultat des idéologies ou d’une quelconque volonté qui n’est que l’écume des véritables rouages (notre cerveau au complet et sa relation à l’environnement de tout ordre). Le libre arbitre n’arbitre pas tant de chose en fin de compte..
Je ne partage absolument pas votre relativisme. Tout ne se vaut pas!
Il n’y a pas, voyez-vous, d’espace entre la liberté et la non-liberté.
La particularité de l’école de la liberté c’est qu’elle ne s’intéresse à aucune destination particulière (idéologique). Son unique préoccupation est la garantie du respect du droit ( vie, liberte et propriété) quelle que soit la voie empruntée par les individus.
Et ce droit est supérieur mais surtout antérieur à toute forme de société.
Le reste n’est que moraline, verbiage et sophisme…
Le monopole étatique sur la monnaie est une atteinte au droit de propriété et à nos libertés. Point.
Il ne vous reste plus qu’Ã quitter la Terre ! Point.
Votre relativisme n’a d’égal que votre fatalisme.
Tout d’abord, la libre-monnaie n’est pas un fantasme de ma part. Les marchands et banques privées ont longtemps jalonné l’histoire, ce qui avait, d’ailleurs conduit l’Europe à un essor économique remarquable, notamment à partir du 12ème siècle (stabilité, solvabilité, prospérité). D’autre part, les crypto-monnaies ne relèvent plus, aujourd’hui, du mirage, n’est-ce pas?
Ensuite, existe-t-il un mécanisme d’ordre économique qui justifierait un “droit régalien” exclusif de battre monnaie? L’appât du gain peut-être?
Je me demande, par ailleurs, d’où vient cet engouement pour cette prérogative de la souveraineté étatiste (sur la monnaie)? La souveraineté ne réside-t-elle pas, depuis qu’ont coulé tant de larmes et de sang, dans le peuple (approche bottom-up)?
Enfin, ne prenez pas votre vision du “monde” pour Le monde. Souffrez qu’il y ait des visions et sensibilités différentes, même si elles peuvent heurter votre petite vie d’ultra-tolérant pépère, pour rester polie. La tolérance aveugle et illimitée a ceci de fâcheux qu’elle se solde très souvent par la destruction de la tolérance…et des tolérants. “Dieu se rit des hommes qui se plaignent de maux dont ils chérissent la cause”
Donc, plutôt que de quitter cette Terre, permettez-moi de chasser, ici, intellectuellement, mais pas seulement, l’intrusion indésirable de l’Etat dans mon monde. Ni fataliste, ni défaitiste.
Soit je me suis mal exprimé soit vous me lisez avec les biais habituels. j’essaie de comprendre pourquoi les choses sont ainsi, en dehors de ce que je pense ou des mes préférences libérales. En fait vous ne répondez pas à mes interrogations, vous vous contentez de répondre à coup de grands principes, auteurs de référence, slogans, etc.. que vous n’êtes pas seule à connaître.
Et pitié ne me sortez pas l’inévitable socialisme comme argument absolu du mal, bien commode mais qui n’explique rien. Si l’Etat s’est imposé au fil des siècles voire des millénaires, les raisons sont probablement plus complexes et variées.
–> Indivisible
Mais vous ne répondez pas plus à mes questions 😉
“Si l’Etat s’est imposé au fil des siècles voire des millénaires, les raisons sont probablement plus complexes et variées.”
Sans blague?!
Vous savez, ce pragmatisme qui consiste à dire que si l’évolution du monde se tourne vers plus d’étatisme blablabla…c’est qu’il doit y avoir des avantages supérieurs aux inconvénients donc acceptons dans l’allégresse la souveraineté de l’Etat, tout ca me ferait doucement sourire s’il n’y avait ces épisodes effroyables de récession, d’inflation, de conflits, de misère généralisée. ( je n’illustrerai plus mes propos d’exemples puisque vous m’accuseriez de verser dans le slogan)
Retenez que l’évolution du monde est tout aussi progressive que régressive.
Enfin, que dire de votre ” le socialisme n’explique rien”…Et c’est moi qui suis dans la caricature, n’est-ce pas?
À propos, inutile de jouer au good cop bad cop…;))
Caractéristique typique de l’extrémiste, faisant d’une observation ou une hypothèse, un argument opposé à démolir immédiatement dans l’allégresse dogmatique à grand renfort de drames historiques. C’est tellement convenu !
«Retenez que l’évolution du monde est tout aussi progressive que régressive.» C’est un début vers la nuance mais peut mieux faire. Ceci dit je m’en moque, j’ai petite vie pépère d’ultra tolérant.
Au fait le -1 c’est pas moi.
“Caractéristique typique de l’extrémiste, faisant d’une observation ou une hypothèse, un argument opposé à démolir immédiatement dans l’allégresse dogmatique à grand renfort de drames historiques #@€%^&*><×÷+…"
Dites, ne vous sentez pas obligé de répondre, sinon c'est gloubiboulga…en open bar. 18.19, ça doit être l'heure de l'apéro…cheers!
J’ai ressenti un grand moment de liberté en répondant..
gloubi-boulga voilà une idée pour mon dîner !