IBM et la NASA unissent leurs forces pour surveiller le climat grâce à l’IA

Dans une collaboration inédite, IBM et la NASA ont dévoilé une IA révolutionnaire basée sur des données satellitaires. Cette alliance vise à transformer la manière dont nous surveillons les émissions de carbone et les impacts du changement climatique.

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IBM et la NASA unissent leurs forces pour surveiller le climat grâce à l’IA

Publié le 18 août 2023
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Bonne nouvelle et impressionnante innovation dans le milieu de la technologie !

IBM, en partenariat avec la NASA, a récemment dévoilé un modèle d’intelligence artificielle (IA) innovant qui viserait à améliorer le suivi des émissions de carbone et à surveiller les impacts du changement climatique.

Annoncé le 3 août dernier, ce modèle révolutionnaire, appelé watsonx.ai, est basé sur des données satellitaires de la NASA et hébergé sur la plateforme d’IA open source Hugging Face.

Une collaboration qui marque une étape significative : c’est la première fois que la NASA travaille avec un fournisseur technologique pour développer un modèle d’IA.

 

La technologie et l’innovation au service de la recherche sur le changement climatique

L’initiative conjointe d’IBM et de la NASA vise à exploiter l’expertise d’IBM dans l’analyse de données scientifiques terrestres et géospatiales afin d’éclairer la recherche sur le changement climatique.

Les données satellitaires, dont des images provenant du satellite Sentinel-2 de la NASA, ont été utilisées pour former le modèle de base géospatial. Ce modèle est le fruit des efforts de recherche d’IBM et de sa plateforme watsonx.ai.

Le modèle de base géospatial a été formé sur des images harmonisées Landsat Sentinel-2 (HLS) de la NASA, couvrant une période d’un an. Ce modèle est conçu pour simplifier l’analyse des données d’images satellites et fournir des informations en temps réel sur les changements environnementaux. Il a ensuite été perfectionné à l’aide de données étiquetées pour cartographier les inondations et les zones touchées par les incendies.

Avec des ajustements supplémentaires, le modèle pourrait être amené à accomplir diverses tâches, telles que le suivi de la déforestation, la prévision des rendements agricoles et la surveillance des émissions de gaz à effet de serre.

Un défi majeur auquel sont confrontés les climatologues et les entreprises est le manque de données étiquetées accessibles. L’intelligence artificielle peut jouer un rôle crucial pour surmonter ce défi en permettant de réajuster les modèles de base sur la base de données étiquetées spécifiques.

Cela permettrait d’améliorer l’analyse et de faciliter le suivi des émissions de carbone.

 

La NASA et la science ouverte

La collaboration entre IBM et la NASA s’inscrit dans la vision plus large de la NASA pour la science ouverte. En 2023, la NASA a déclaré l' »Année de la science ouverte » pour promouvoir le partage ouvert de données, d’informations et de connaissances.

Pour la NASA, l’adoption de l’approche open source dans la recherche scientifique encourage la transparence, l’inclusivité et la collaboration, tout en accélérant les découvertes scientifiques.

Sriram Raghavan, Vice-Président d’IBM Research AI, souligne l’importance des technologies open source dans la lutte contre le changement climatique.

La combinaison des efforts d’IBM dans la création de modèles d’IA flexibles avec les données satellitaires de la NASA, mises à disposition sur Hugging Face, démontre la puissance de la collaboration pour apporter des solutions rapides et efficaces pour préserver notre planète.

Ce modèle d’IA géospatiale représente une avancée significative dans la recherche climatique et le suivi des émissions de carbone.

En partageant ce modèle sur la plateforme Hugging Face, IBM rend cet outil accessible à un large éventail de développeurs et de chercheurs, renforçant ainsi l’impact de cette collaboration novatrice entre l’industrie technologique et l’exploration spatiale.

L’utilisation de l’intelligence artificielle pour cartographier et surveiller les changements environnementaux devrait contribuer à une meilleure compréhension du climat, et à des stratégies plus efficaces pour faire face aux défis du changement climatique.

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  • Avatar
    jacques lemiere
    18 août 2023 at 7 h 29 min

    Pour surveiller le climat ou pour surveiller que les politiques sur les emissions sont suivies???

    Et tiens, qu’est ce qui justifie que vous appeliez cela « intelligence artificielle ».. est ce que ce qui importe n’est pas que ce soit « mieux mesuré » et de pouvoir le prouver..en vérifiant..

    ce qi est frappant est ce qui n’est pas dit …il semble qu’il aille de soi d’etre surveillé…CHEZ SOI…
    en gros le concept de déforestation et l’affirmation que c’eest mal pour l’humanité, permet de spolier les gens de leur droit à couper leur forêt..

    Si on accepte l’idée que le climat doit être contrôlé on admet que l’économie entière est collectivisée.
    qu’ il ya des gens qui savent et agissent dans « l’interet collectif. »..

    ok// prouvez moi que les politiques climatique sont dans l’interet collectif….

    les sacrifices humains aussi???
    bien entendu pas de risque de collision « science politique »

    un des garde-fou contre les dérives scientistes est que les scientifiques ne justifient directement aucune décision politique!!!!

    la recherche scientifique n’est PAS dans l’interet collectif!!!! le financement publique de la recherche doit être plus strict..

    Depuis que le concept de politique climatique a vu le jour… la climatologie est à prendre avec des pincettes et à scruter avec le plus grand soin…

    enfin bref…

    mesurer mieux un truc… très bien… ça permet de prouver qu’une théorie est fausse.. la base de la science…

    et cesser de parler de politique climatique.. ce sont des politiques de controle d’émissions, de controle de l’usage des sols.. par on ne sait trop qui…
    ça veut dire économie totalement dirigée..

    Si ma mémoire ne me trompe pas à ce sujet , e n’est pas sun hasard si des gens ont essayé de faire passer des lois pénalisant le scepticisme sur l’usage de l’expression politique climatique..

    déjà un accord sur des émissions est un compromis accepté par tous les pays sur un objectif climatique global incertain et des objectifs climatiques locaux qui prêtent à rire.

    en gros tu payes, tu obéis tu fermes ta gueule et ne demandes pas de preuves que ça « marche »..

    je n’ai pas de peine à croire des scientifiques…SAUF… quand ce qu’ils publient est lié directement à leur position…

  • Et à part dépenser l’argent du contribuable pour les petits copains, en le cachant derrière des piles de mots à la mode, ça sert à quoi ?
    Je date d’un temps où l’intelligence humaine était essentielle pour exploiter au mieux les rares, coûteuses, incertaines et mal calibrées mesures satellitaires, pour des applications de sécurité et d’efficacité des activités humaines. Je vois qu’on est passés à l’intelligence artificielle pour favoriser les activités artificielles mais bien en cour. Pauvre monde !

  • J’avoue que je n’y comprends plus grand chose dans l’IA, mais est ce que l’IA n’apprend pas ce qu’on lui demande d’apprendre? En d’autres termes si on la nourri avec des donnees qui vont toutes dans le même sens, que va t elle trouver? Ou est ce que l’IA prend de l’autonomie par rapport à ses créateurs, et permet de découvrir tellement des connaissances ou corrélations sous jacentes qui auraient jusque la échappé aux humains? J’avoue que je suis très partagé, tout ne dépend t il pas de l’apprentissage qu’on lui fait faire?

  • Et bien je trouve cela très bien, puisque les libéraux font confiance au progrès humains, comprendre le climat n’ est pas qu’ un petit sujet à la mode. Le financement de tout cela est un autre débat, l’ impartialité de l’ IA et le verrouillage de l’ info aussi, bien que ce soit open source. Et tant que nous ne serons pas tous experts en climatologie…

    • Eh bien, tant que nous serons pas tous experts en climato, il vaudra mieux avoir quelques experts en climato, les faire marner dur, et leur faire confiance que passer les données à la moulinette d’algorithmes sans discernement, sans sens commun et sans esprit critique, puis en nourrir des journalistes béats.

    • la majeure partie des gens « font confiance au progrès humains » mais tout le monde n’a pas la même opinion sur ce qu’est un progrès humain..

  • L’intelligence artificielle ok, mais si c’est pour la mettre au service de la connerie naturelle, bof.

  • Aux différentes réactions sur l’article, je dirai que c’est tout de même embêtant de classer chaque action humaine comme suspecte ou inutile, à chaque fois qu’elle est associée au climat. A moins d’avoir l’esprit aussi tordu que les anti-capitalistes de base, qui réagissent avec un réflexe involontaire, stéréotypé et rapide.

    Je ne suis pas de la partie mais ce type de traitement de données brutes existent dans d’autres domaines comme l’astronomie et on en fait pas tout un pataquès. Je ne pense pas que ce soit un stade du process scientifique ou le politique intervient à des fins manipulatrices..

    • « The climate system is a coupled non-linear chaotic system », même le GIEC le dit. Prétendre qu’une IA peut apporter de l’aide en ce domaine, c’est nier cette nature, donc vouloir faire passer des fariboles pour des résultats probants.

      • Il n’est pas question de modèle explicatif du climat mais de traitement des observations des changements environnementaux, qui peuvent servir pour différents usages non nécessairement pro-réchauffistes. Et puis combien même cette collaboration s’inscrit dans une « obssession climatique » ce n’est pas ce qui m’inquiète, de loin, le plus.

        «Le modèle de base géospatial a été formé sur des images harmonisées Landsat Sentinel-2 (HLS) de la NASA, couvrant une période d’un an. Ce modèle est conçu pour simplifier l’analyse des données d’images satellites et fournir des informations en temps réel sur les changements environnementaux. Il a ensuite été perfectionné à l’aide de données étiquetées pour cartographier les inondations et les zones touchées par les incendies.»

        • S’il ne s’agit que de traitement de gros volumes de données, je dénie formellement à l’activité que j’ai eue depuis 40 ans l’appellation d' »intelligence artificielle ». Je sais de quoi je parle, il n’y est question ni d’intelligence (sauf au sens « renseignement »), ni d’artifice. Mais quand je vois qu’on utilise le mot « changement » là où « variations » s’imposerait, je suis encore plus inquiet. Il y a dans ce vocabulaire, et dans ces explications en général, le sous-entendu que l’on observerait un système déterministe dont le futur est la conséquence de facteurs parfaitement identifiables. Tout le contraire d’un système couplé chaotique.
          En bref, de deux choses l’une, ou on fait de l’Analyse de Données Assistée par Ordinateur et on ne fait pas de prosélytisme pour des modèles tendancieux, ou on cherche à imposer son interprétation par une IA qu’il devient impossible de remettre en question.

          • En lisant l’article j’étais moins suspicieux que vous puisque les données peuvent être utile dans plusieurs domaines pas nécessairement la science climatique. Je voyais l’aspect pratique ou le verre à moitié plein.
            Après les justifications publiques, bah c’est de l’humain donc à ne pas prendre au pied de la lettre.

          • C’est une manie qui persiste depuis 50 ans de qualifier d’intelligents de simples programmes de force brute combinatoire qui améliorent les performances par la simple vertu de la puissance de calcul passée de kiloflops à téraflops.
            Un algorithme stupide exaustif devient performant parce qu’il va assez vite pour parcourir toutes les fausses pistes.
            Les problèmes de complexité exponentielle nécessitent plus de subtilité, ce qui n’est pas le cas de l’analyse d’images présentée ici.

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