4 conseils pour renforcer la stabilité financière – Avec les compliments de Noah Webster

Les secrets cachés de l’American Spelling Book pour une vie financière saine.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 3

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

4 conseils pour renforcer la stabilité financière – Avec les compliments de Noah Webster

Publié le 16 avril 2023
- A +

Par Annie Holmquist.

 

Avec l’inflation, les prix et les faillites bancaires qui se multiplient ces jours-ci, beaucoup d’entre nous regardent avec anxiété leur portefeuille et se demandent ce qu’ils feront lorsque la crise financière frappera inévitablement. Devrons-nous recommencer à zéro avec notre fonds de retraite ou nous appauvrir en quelques mois ?

Il n’existe peut-être pas de moyen infaillible de se protéger complètement d’une ruine potentielle mais il y a des moyens de s’en prémunir. L’un de ces moyens est caché dans un coin obscur de l’American Spelling Book de Noah Webster.

Intitulé « Domestic Economy Or, the History of Thrifty and Unthrifty », Webster (1758-1843) il raconte l’histoire de deux hommes, l’un magicien de la finance, l’autre raté.

Mais leurs gains ou leurs pertes financières ne sont pas le fruit de la chance à la bourse ou d’un génie particulier. Webster en déduit que la quête de la richesse matérielle commence par le caractère.

 

Le lève-tôt a du pain sur la planche

Selon Webster, l’un des premiers pas vers la richesse dépend de la relation que l’on entretient avec le réveil.

L’homme économe se lève de bonne heure avec les poules et commence sa journée. Une telle action n’est toutefois possible que parce qu’il refuse de brûler la chandelle par les deux bouts, se couchant à une heure raisonnable.

L’homme peu économe, quant à lui, n’est pas du matin, il se lève tranquillement chaque jour, ce qui finit par le plonger dans la consternation et le désarroi. Et bien que Webster ne le mentionne pas, la nature frénétique et toujours en retard de M. Dépensier indique que l’heure du coucher sera loin lorsque l’horloge sonnera 22 heures.

 

Un imbécile et son argent sont vite séparés

Lorsque M. Dépensier sort enfin du lit le matin, il ne se met pas immédiatement au travail. Au lieu de cela, il se précipite au bar ou se dirige vers l’armoire à pharmacie. Mais au lieu de le préparer à affronter les tâches de la journée comme il l’espère probablement, explique Webster, la boisson émousse sa sensibilité et l’incite à jeter son argent par les fenêtres.

En revanche, Webster décrit M. Économe comme quelqu’un qui « ne fréquente pas la taverne » et qui ne « boit pas tous ses gains dans des alcools qui ne lui font aucun bien ».

Il est important de noter que cet avertissement de Webster ne s’applique pas nécessairement à l’alcool seul. Le principe fondamental ici est que l’homme économe considère où va l’argent qu’il a durement gagné et s’assure qu’il ne gaspille pas continuellement son salaire pour des articles ayant peu de valeur durable ou qui diminuent sa capacité à être compétitif dans le monde du travail.

 

Ne pas gaspiller, ne pas vouloir

Lorsque nous pensons aux déchets, nous pensons souvent à des objets qui vont à la poubelle, comme de la nourriture périmée. Mais selon Webster, l’économe veille à ne pas gaspiller son bien le plus précieux : le temps.

C’est particulièrement vrai lorsque M. Économe s’acquitte de ses tâches quotidiennes. « Lorsqu’il est aux champs, il travaille sans relâche, mais pas au point de fatiguer et d’épuiser son corps. » Il ne perd pas non plus son temps en étant constamment le moulin à paroles du lieu de travail, en racontant des histoires et en s’arrêtant pour écouter les autres bavarder à la fontaine.

Cependant, le temps ne cesse d’échapper à M. Dépensier. En fait, ce dernier est continuellement en retard mais il fait preuve d’une grande activité en essayant de rattraper son retard. « Il est très pressé, il s’active pour se préparer au travail, et ce qui est fait à la hâte est mal fait, il perd une partie de la journée à se préparer. »

Malheureusement, ce n’est pas seulement son temps qui est gaspillé dans de tels efforts. Webster note qu’un autre effet néfaste de ce temps perdu est qu’il fait également perdre du temps à ceux qui travaillent sous ses ordres, ce qui se traduit probablement par un manque à gagner supplémentaire pour son entreprise.

 

Il n’y a pas de gain sans peine

Pour l’homme économe, la prévoyance et la bonne gestion sont la clé de ses gains monétaires. Il accepte les factures qui arrivent inévitablement, puis se retourne et les paie rapidement. Ce faisant, il évite les pénalités de retard et les amendes, ce qui lui permet de faire fructifier son pécule.

Il garde également ses biens en bon état : « examinant les outils pour vérifier s’ils sont tous en bon état pour les ouvriers », gardant un œil sur « l’état de sa maison, de sa grange, de son lot et de son bétail ». Ce faisant, il évite la panique et la perte de temps que connaît M. Dépensier, qui se retrouve dans l’un de ces scénarios cauchemardesques où l’on n’arrive jamais à rien :

« Lorsqu’il pense être prêt à commencer le travail de la journée, il s’aperçoit qu’il n’a pas les outils nécessaires ou que certains d’entre eux sont hors d’usage – le soc de la charrue doit être envoyé en réparation à un demi-kilomètre chez un forgeron ; une ou deux dents d’un râteau ou le manche d’une houe sont cassés ; une faux ou une hache sont bons à jeter ».

 

Le résultat final

Avec le temps, tous ces petits efforts s’additionnent et M. Économe devient un homme riche, propriétaire d’un domaine rentable « avec plusieurs centaines d’acres de terre et une centaine de têtes de bétail ». En revanche, M. Dépensier subit des pertes continuelles en raison de ses mauvais choix, « traînant quelques années de déception, de misère et de pauvreté ».

La différence entre les deux, écrit Webster, est « qu’un homme ne dépense que les intérêts de son argent, tandis que l’autre dépense le principal ».

La question est de savoir quel homme vous êtes.

Je dois avouer que, même si beaucoup me considèrent comme un bon gestionnaire, les portraits de l’économe et du non économe me font voir trop souvent mon propre reflet dans le second. Ce qui m’amène à me demander si, en cette période de ralentissement économique potentiel, notre situation financière n’est pas bien meilleure que nous ne le pensons.

La question est de savoir si nous avons le caractère – la diligence, pour être précis – pour aborder la vie en marchant dans les pas de M. Économe.

 

Traduction Contrepoints

Sur le web

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Plutôt que de réagir mécaniquement à la mise en œuvre de l’article 49.3 par le gouvernement en déposant une motion de censure qui n’aurait aucune chance d’aboutir dans la configuration actuelle de l’Assemblée nationale, Les Républicains a présenté un contre-budget conforme à ce qu’il pense être bon pour redresser les finances publiques de notre pays où pas un budget n’a été voté en équilibre depuis 1975 (sur ce sujet, voir l'entretien réalisé par Contrepoints de la députée LR Valérie Louwagie).

Sur ce point, le diagnostic est connu de ... Poursuivre la lecture

Véronique Louwagie est députée Les Républicains de la deuxième circonscription de l'Orne, Vice-présidente de la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, et responsable des questions budgétaires dans le "shadow cabinet" de LR. 

Les Républicains a publié le mardi 17 octobre 2023 un contre-budget afin "de présenter une vision alternative de ce que devraient être les orientations budgétaires de notre pays". Véronique Louwagie, qui a participé son élaboration, a accepté de répondre aux questions de Contrepo... Poursuivre la lecture

Bob Lyddon est un professionnel chevronné de l'industrie bancaire et financière, actif depuis les années 1980.

Désormais consultant dans cette même industrie, son dernier ouvrage intitulé The shadow liabilities of EU Member States and the threat they pose to global financial stability est un avertissement sérieux pour nos sociétés incapables de maîtriser leurs dépenses publiques.

En effet, si la trajectoire actuelle n'était déjà pas tenable indéfiniment, un regard plus attentif sur la structure et l'ampleur des dettes publiques ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles