Ukraine-Russie : le choix de la liberté ou de la servitude

Les peuples peuvent choisir entre liberté et servitude. La guerre en Ukraine nous le rappelle.

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Vladimir Poutine (Crédits World Economic Forum, licence Creative Commons)

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Ukraine-Russie : le choix de la liberté ou de la servitude

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 septembre 2022
- A +

Décidément, on n’en finira jamais avec la liberté. Le monde se partage entre ses partisans et ses adversaires. Nous autres Occidentaux avions cru un instant, après la chute de l’URSS, à la fin de l’Histoire (Francis Fukuyama). Finie la guerre froide, fini le conflit de plusieurs siècles entre la démocratie et l’autocratie. Les fascistes, les nazis, les communistes avaient été vaincus et la démocratie libérale allait conquérir le monde. Eh bien non ! Les ennemis de la liberté résistent par tous les moyens mais la guerre en Ukraine nous montre que les peuples peuvent choisir la liberté.

 

Le choix des Ukrainiens et celui des Russes

La guerre en Ukraine représente un évènement majeur de l’histoire de l’humanité. Elle oppose en effet une nation cherchant à sortir de la servitude ancestrale dans laquelle elle était plongée et une dictature ne connaissant que le mensonge et la violence.

Cette guerre met en évidence le choix dont dispose les peuples : liberté ou servitude. Après avoir été soumise pendant des siècles aux tsars de Russie puis aux dictateurs communistes de l’URSS, les Ukrainiens ont opté pour la démocratie et la liberté. Le peuple russe, lui, ne s’est jamais vraiment soulevé contre l’oppression. En passant du tsarisme au communisme, par la supercherie idéologique qualifiée dictature du prolétariat dans la littérature marxiste-léniniste, la population russe a été trompée par des leaders assoiffés de pouvoir (Lénine, Staline et leurs successeurs) mais elle s’est en définitive soumise à la tyrannie communiste. Elle se soumet aujourd’hui à la dictature nationaliste de Poutine.

 

La grande question européenne : se chauffer !

Il faut donc impérativement que le camp du bien, celui de la liberté, l’emporte. Les Européens subissent les conséquences de cette guerre par l’augmentation du prix de l’énergie. La grande question, développée à foison dans les médias, est la suivante : faudra-t-il se chauffer à 19° l’hiver prochain ou faudra-t-il descendre plus bas ? 17°, c’est assurément la catastrophe.

Le ridicule de notre débat sur la « précarité énergétique » repose en grande partie sur l’ignorance du passé. Avant la Seconde Guerre mondiale, il n’était pas question de chauffer les locaux pendant l’hiver à des températures supérieures à 20°. Le confort douillet, présenté comme un droit par la classe politique occidentale, ne vise qu’à tromper les peuples sur la réalité de la situation. Quand les Ukrainiens se battent et meurent pour notre liberté, j’ai honte d’entendre les jérémiades sur un degré de plus ou de moins. Mettez trois pulls et deux paires de chaussettes braves gens et ne pleurez pas pour si peu. Ce ne sont là que des détails sans importance. Nous pouvons vivre avec beaucoup moins d’énergie.

Bien sûr, l’énergie est nécessaire à tous les niveaux, qu’il s’agisse de production ou de distribution, mais son abondance conduisait à des abus. L’énergie plus rare devient plus chère et suscite une inflation plus ou moins élevée. Là encore, le vocabulaire médiatique provoque une inutile dramatisation. Dans les cours universitaires d’économie des années 1960, le terme inflation galopante était parfois utilisé pour qualifier l’inflation allemande des années 1920 (1000 % par jour, soit disparition de la monnaie). On utilisait l’expression inflation rampante pour la petite inflation qui existait dans les décennies d’après-guerre en Occident (5 à 10 % par an). N’était-ce pas plus réaliste ?

Il n’existe absolument pas aujourd’hui d’inflation incontrôlée risquant d’aboutir à un effondrement de la monnaie mais une inflation par les coûts, plus ou moins forte selon les pays. Rien de dramatique.

 

Nationalistes et néo-communistes occidentaux

La prétendue « crise énergétique » n’existe donc que dans les esprits embrumés par l’addiction à la facilité. Ce qui compte vraiment, c’est de poursuivre le soutien militaire, économique et humanitaire à l’Ukraine car elle défend nos valeurs avec un courage qui semble bien nous faire défaut. Il ne faut pas s’étonner des réserves émises par les nationalistes et les néo-communistes occidentaux. Dans la première catégorie figurent les populistes de droite (RN en France, Ligue en Italie, AfD en Allemagne, etc.) qui observent la dictature russe avec bienveillance et pour les plus extrémistes avec admiration. Ce ne sont pas vraiment des démocrates.

La seconde catégorie est constituée des gauches radicales qui ont succédé aux marxistes en conservant l’anticapitalisme comme cœur de doctrine (LFI en France, Parti du travail en Belgique, Podemos en Espagne, etc.). Tous ces mouvements se caractérisent par un tropisme pseudo-révolutionnaire mais se manifestent surtout par des propositions démagogiques sur le plan économique, visant une autre répartition des richesses. Férocement anti-américaine, cette extrême gauche ne peut pas soutenir avec conviction le peuple ukrainien, dont la victoire dépend principalement des États-Unis. Elle prétend donc être du côté de la paix. Voilà à nouveau une habileté rhétorique qui ressemble à un mensonge : « nous ne sommes pas pour Vladimir Poutine mais pour la paix ». Laquelle ? Celle de l’acceptation du fait accompli, c’est-à-dire l’annexion par la Russie de la Crimée et de l’Est de l’Ukraine. Ces Munichois du XXIe siècle ne sont pacifistes que par électoralisme. Leurs électeurs appartiennent en effet aux catégories sociales qui supportent le plus difficilement la hausse du prix de l’énergie.

 

La défaite russe, si nous le voulons

La guerre en Ukraine est emblématique du problème politique majeur depuis le XVIIIe siècle : liberté ou servitude. Ne faisons pas le choix de la servitude en abandonnant les Ukrainiens pour quelques degrés de plus dans nos demeures et bureaux ou quelques pourcents de moins sur les prix. Poutine et sa clique vont perdre car ils ne sont porteurs d’aucun espoir. Seuls les mensonges et la violence les maintiennent au pouvoir. Leur défaite, inéluctable si nous le voulons, sera un progrès historique de la liberté.

 

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  • Mettre en parallèle la guerre en Ukraine et la crise énergétique en France est un leurre.
    La guerre en Ukraine est une horreur que seul des hommes avides de pouvoir peuvent envisager; bombarder des villes, tuer des hommes jeunes etc..
    La crise énergétique en France n’est pas due à Poutine, comme veut nous faire croire Macron, mais bien aux décisions stupides que nous subissons depuis 20 ans. Abandon du nucléaire, ENR, etc..

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  • Article sans aucune nuance et dans la droite ligne de la presse mainstream.

    Non le choix de la liberté ce n’est pas de se geler en hiver.

    La guerre en Ukraine n’est pas la notre. Il n y aurait jamais eu de guerre sans la promesse de soutien des européens et américains et depuis longtemps des accords auraient été trouvés et préservés. On ne fait que la prolonger. Il faudrait aussi que l’on se pose des questions sur les raisons de l’intervention de la Russie en Ukraine. Personne ne déclare la guerre sur un coup de tête. On s’apercevrait alors que Zelensky n’est pas tout blanc. Il faudrait aussi se poser la question pourquoi Biden tient tellement à l’Ukraine plus que n’importe quel autre pays dans le monde. On s’apercevrait que le rôle des États Unis n’est pas celui d’un gendarme.

    21
  • La liberté ne se conçoit pas dans la guerre, que cette guerre soit considérée comme juste ou non.

    • Et prendre parti, dans un conflit entre deux pays au-delà du 120e rang dans le classement mondial du classement de la corruption, ça n’est pas choisir la liberté, c’est préférer la corruption à la liberté.

  • Ségolène Royal interdite à BFMTV pour avoir mis des doutes sur l’ Ukraine……..Oui oui c’est en France.

  • D’accord avec gillib, les prix de l’énergie avaient déjà flambé avant la guerre en Ukraine, l’UE et ses pays membres sont les premiers responsables de la crise énergétique.
    Dire que l’Ukraine défend nos valeurs est presque inadmissible au vu de la corruption qui existait (et existe probablement encore) dans ce pays.
    Dès le début, j’ai pensé que l’Ukraine serait l’Afghanistan de Poutine, ça semble être le cas mais en accéléré. Tant mieux, mais ne rêvons pas, le successeur de Poutine ne sera pas libéral et si nos dirigeants européens conservent leur état d’esprit actuel (https://www.facebook.com/watch/?v=3303772206523780), on risque plus la guerre que la paix, et pas de liberté sans paix.

  • L’Ukraine n’est pas un pays mais un assemblage d’une mozaique de peuples qui est en proie a une guerre civile depuis 8 ans.
    Il y a eu un semblant d’unité avant Maïdan mais celui ci a été brisé lorsque l’ouest pro occidental (mais avec de forts relents d’inspiration néonazis) se sont emparés du pouvoir en 2014 suite a un coup d’état (il semblerait avec le soutien de la CIA) et des répressions qui ont suivi.

    La Crimée qui était presque 100% d’origine Russe a accueilli avec bienveillance le retour des militaires russes et s’est rattachée d’elle même à la Russie (aucun combats, adhésion ultra majoritaire…). Des élections ont entériné ce choix. Ce n’est pas de la servitude mais de la liberté!

    J’aimerais que l’auteur de ce torchon nous explique en quoi le souhait des russes d’organiser un referendum pour que les peuples choisissent a quel camp ils veulent ce rattacher est de la servitude?

    Personnellement, j’ai l’impression que, si les peuples de l’est de l’ukraine souhaitent un rattachement à la russie, et vu l’etat des relations est ouest dans ce « pays », la vraie liberté serait de leur en donner le choix par un referendum, Non?

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  • J’ ai 58 ans, j’ ai toujours été pro américain et anti communisme……….Mais depuis 5 ans, je suis toujours anti communiste mais je suis devenu anti américain. Les américains sont des prédateurs, des impérialistes cachés derrière leur beaux discours sur la liberté. La guerre au Yémen on en parle ?? L’ Arabie Saoudite on en parle ??? Ils veulent tout simplement avoir la main mise sur les matières premières de la planète.

  • Quel manque de lucidité !!! L’Europe libre ? Mais on rêve. L’Europe s’effondre sous la servitude de l’idéologie écologiste : agriculture, énergie, mobilité individuelle, racket par l’impôt, santé à 2 vitesse, éducation de la pensée unique… Bref un monde stalinien moderne. N’oubliez pas que les soviétiques étaient convaincus d’être plus libres que les occidentaux.

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    • Exactement, mais vous avez omis ces deux années de restrictions insensées où nos droits les plus fondamentaux nous ont été confisqués. Je ne défendrai certainement pas notre régime ecolo-communiste 3.0.

  • La Russie n’acceptera jamais d’etre annexée par les USA, par OTAN Interposé.
    Elle dispose d’un armement nucléaire et balistique sans égal.
    Faudrait peut-etre arreter de jouer au C.. avec Poutine. Que L’UE lache Biden et tout s’arrete !
    Je ne vois pas que l’on s’inquiéte des massacres de Kurdes pâr Erdogan membrer de l(Otan, Envahsseur de Chypre, ou de massacres d’arméniens par L’Azerbadjan, a qui on va achetre du Gaz …

    • La Russie était prête à intégrer l’OTAN et en avait même fait la demande. Mais les Américains ont dit NO. Si la Russie avait intégré l’OTAN, les pays membres auraient pu acheter du matériel militaire russe beaucoup moins cher que celui des Américains ; dont la performance aurait été suffisante. Mais le complexe militaro-industriel des USA aurait été bien mal en point.

  • Indigent en termes de connaissance de l’histoire russe et ukrainienne, pathétiquement nul sur le plan de la démonstration.
    Je ne me connecte pas sur contrepoints pour bénéficier d’une soupe mainstreamique !

    11
    • Tout à fait, la géopolitique, ça devient compliqué, mais ce n’est pas une raison pour publier des articles qui laissent plus la place à l’émotion mainstream qu’à l’analyse factuelle des situations et responsabilités respectives des belligérants. Reprenez vous contrepoints, vous semblez de plus en plus être dans le brouillard!

      • Il ne s’agit pas de Contrepoints mais de Patrick Aulnas, dont j’appréciai beaucoup les articles auparavant, mais depuis quelques mois, je suis souvent en désaccord avec lui.

    • Je crois que nous sommes nombreux à etre de votre avis…….

  • « Nos valeurs » ne sont donc pas partagées par 55 % du corps électoral si je me fie aux dernières élections présidentielles.
    Donc je ne suis pas sûr que « nos valeurs » aient un intérêt particulier. La France ne défend ni les Kurdes ni les Arméniens, mais aucune nuance sur l’Ukraine. Difficile de voir des valeurs autres que de la politique politicienne ici.
    Liberté des russes de ne pas suivre le même chemin que nous…servitude des Ukrainiens envers les USA ?
    On peut tourner ça dans tous les sens, mais je reste persuadé que la paix et la discussion étaient possibles.

    • Ceux qui aiment Macron (ou qui croient ce qu’il raconte) c’est plutôt le score du 1er tour maqué par l’absence de vrais candidats . On avait le choix entre 12 pingouins…La France est devenue ingouvernable, ça n’attire pas les bons…

      Le score du second tour a été le choix du moins pire, il fallait départager deux calamités, mais n’est pas représentatif de nos valeurs, enfin je l’espère…

  • Dès que j’entends la trompette de « nos valeurs » je sais que j’ai affaire à un collabo. Que des jeunes gens – russes et ukrainiens – crèvent pour la liberté que j’ai de digérer démocratiquement dans mon fauteuil !

  • Curieuse analyse. Où est la liberté de l’Ukraine asservie depuis des années au soutien des USA et la Grande-Bretagne, entre autres, grâce à l’armement et aux entrainements militaires par des soldats de ces pays? Fomenter des troubles pour imposer des « valeurs » ne semble pas réussir particulièrement si l’on considère les différents conflits qui ont déjà eu lieu en leur nom !

  • « Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l’auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction. »

    Quel dommage… Il semblait pourtant que Contrepoints se réveille avec cet article, qui ne dit que l’évidence.
    Et bien sûr, tous les poutinistes se mettent à brailler et à couiner comme des poulets qu’on étrangle. 🙂

    -11
  • la chose qui me plaît dans cet article, c’est la qualité des commentaires et commentateurs (sauf un)…

  • Je suis consterné par l’ensemble des commentaires que je lis ici, sur un site que je croyais libéral. Il faudrait être donc être pur de toute corruption pour empêcher un envahisseur de bombarder des écoles et des hôpitaux? De défendre les siens et son pays? Il faudrait se laisser détruire et asservir et refuser tout aide d’un pays ami, quel qu’il soit? Pénards derrière leur clavier, leurs auteurs ont évidemment tous les moyens de leurs principes et possèdent tous la bonne définition de la liberté, «qui ne se conçoit pas dans la guerre, que cette guerre soit considéré juste ou non». Non mais qu’est-ce qu’il ne faut pas lire…

    La banale liberté de profiter de son bien soit qu’il ne soit bombardé c’est trop demander? D’empêcher son propre anéantissement c’est encore trop demander? Le peuple ukrainien ne devrait pas se défendre sous prétexte que le pays n’est pas parfait et exempt de toute corruption c’est ça?
    Ces arguments pseudo-moraux sont franchement dégoûtants. Je vous vois participer à un référendum organisé avec présence d’hommes en armes dans toute la Crimée. Vous auriez adoré.

    -3
    • Hélas. Mais c’est plutôt libertarien que libéral. Rand Paul par exemple est un poutiniste délirant. Ce sont des gens sans colonne vertébrale.

      -5
    • La banale liberté de profiter de son bien sans qu’il ne soit bombardé, figurez-vous que ça s’appelle la paix. Ca n’a pas grand chose à voir avec l’envoi de canons à ceux qui sont bombardés pour qu’ils puissent bombarder à leur tour. Désolé de paraître radical et pédant, mais la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, y-compris dans toutes les déclarations des droits de l’homme. Bien sûr que le peuple ukrainien (je n’aime pas l’expression, il n’y a que des individus ukrainiens, le peuple signifie les dirigeants corrompus se réclamant du peuple, mais bon…) a le droit de se défendre. Mais à moins d’être des imbéciles, ils devraient comprendre qu’il y a d’autres manières de faire la paix que de bombarder à leur tour. Et puisque vous adorez l’attaque personnelle, parlez-nous un peu de votre culture personnelle à vous. Votre grand-mère est-elle morte sous des bombardements amis ? Avez-vous lu « Abattoir 5 » et avez-vous réfléchi à la justification des « tempêtes de feu » de Berlin, Hambourg ou Tokyo ? Oui à la liberté de profiter de son bien, mais POUR CHACUN.
      Quant à la corruption, ceux qui touchent et vous incitent à aller tuer pour défendre leur gang ne valent pas mieux que ceux qui les attaquent. Si vous pensez pis que pendre de ceux qui les attaquent, alors vous devriez aussi penser pis que pendre de ceux qui utilisent les mêmes méthodes en représailles.

    • Tout ça rappelle furieusement les bagarres entre supporters ou entre quartiers. Il y a un considérable besoin d’assouvissement de l’envie de se bastonner quelqu’un, et pour cela tout prétexte est bon. Quel que soit le camp qu’on interroge, c’est toujours les autres qui ont commencé, et il est « normal » de bastonner en retour. Et de bastonner aussi ceux qui prôneraient l’apaisement, et frustreraient alors les deux camps de leur juste dose de violence…

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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