Depuis la présidentielle de 2016, il semble que l’establishment médiatique et Washington veulent la peau de Donald Trump coûte que coûte. Ça a lamentablement échoué durant sa présidence et même après avec la commission hyper-biaisée du 6 janvier.
Mais maintenant, le ton monte d’un cran. La semaine dernière, non seulement le FBI est arrivé sans crier gare à son manoir de Floride, mais l’État de New York l’a longuement questionné sur ses pratiques fiscales, soupçonnées frauduleuses.
Sur ce dernier point, il est demeuré muet comme une carpe, se prévalant abondamment du Cinquième amendement de la Constitution qui permet de ne pas s’auto-incriminer. Ce qui est plutôt ironique, lui qui a raillé Hillary Clinton qui a agi d’une façon similaire dans le passé.
La procureure de l’État qui a mené l’interrogatoire a été accusée de biais politique dans son enquête. Il est vrai qu’elle attendait la défaite de Trump de pied ferme pour remettre en place plusieurs réglementations annulées par lui. Et des médias la regardent avec des yeux tendres à l’idée que l’empire Trump tombe.
Il est curieux qu’elle ne s’acharne que sur Trump quand vient le temps d’enquêter sur des pratiques financières douteuses. La Fondation Clinton, fondée par Bill Clinton alors qu’il était président et avec des bureaux à New York, est hantée par plusieurs allégations de fraudes, aussi récemment que l’an dernier. Et plus loin dans le passé, des affaires très louches avec des pays étrangers se sont déroulées.
Imaginez un instant si des donateurs à une fondation Trump avaient obtenu de juteux contrats miniers sans expérience aucune dans le domaine…
Le jeu du FBI
En fait, vous n’avez pas besoin de l’imaginer. Quand vient le temps d’appliquer une justice supposément aveugle et équitable, le gouvernement ne semble se concentrer que sur les républicains.
Durant le raid… heu, la fouille chez Trump en Floride, sa maison a été mise sans dessus dessous, et même jusque dans le placard de Melania. Le FBI a débarqué sans prévenir alors que Trump était absent, et ses avocats étaient interdits d’accès. On craint ainsi que le FBI n’ait laissé de fausses preuves pouvant incriminer Trump dans le futur, surtout que la désactivation des caméras de sécurité avait été exigée– ce qui n’a pas été fait.
Ne criez pas à la conspiration, ça s’est produit tout récemment au Michigan. Un nouveau procès aura lieu sous peu contre les accusés, et le juge refuse que les jurés entendent les preuves incriminantes contre le FBI.
Alors, pourquoi cette invasion du FBI chez l’ancien président ? Selon l’information la plus récente, il aurait eu en sa possession des documents nucléaires confidentiels, mais aussi relatifs à Emmanuel Macron.
Si ces documents étaient si sensibles, pourquoi avoir laissé passer un week-end avant de mener la fouille ? Aurait-on pris au sérieux cette tendance selon laquelle les news du vendredi seraient souvent ignorées ? Et pourquoi avoir saisi le téléphone d’un républicain critique de l’attorney general ?
Aussi, était-ce vraiment au sujet de documents nucléaires confidentiels ? Considérant que le FBI a basé toute son enquête sur la #fakenews de la collusion russe sur des documents douteux soumis par le clan Clinton (qui n’a reçu qu’une amende), il est légitime de se questionner sur la légitimité du mandat.
Si cette saisie chez Trump se révèle être un coup monté, ce sera déjà la troisième élection où la police fédérale intervient pour aider les démocrates. Rappelez-vous 2020 : tout ce qui concernait l’ordinateur de Hunter Biden était de la désinformation russe. Le propriétaire de la boutique où était réparé ledit ordinateur aurait même reçu des menaces à peine voilées pour « tenir ça mort. »
Mais si Trump a effectivement en sa possession des documents qu’il ne devrait pas détenir, pourquoi y avoir autant dédié de ressources puisque la vie de personne n’est en danger immédiat ? On peut également se questionner sur le silence du FBI et du département de la Justice à propos de la tentative d’assassinat d’un juge de la Cour suprême ainsi et la destruction de centres anti-avortement, se concentrant plutôt sur les « terroristes » domestiques qui parlent trop fort aux réunions avec les enseignants ou qui exhibent des symboles montrant un « trop fort » scepticisme envers le gouvernement.
Bref, le temps nous dira si la descente du FBI chez Trump était véritablement justifiée. Après tout, il n’a jamais été reconnu pour agir avec des gants ou suivre les protocoles.
Mais considérant l’histoire peu reluisante de la police fédérale – elle avait poussé Martin Luther King au suicide – elle commence avec deux prises.
Pour les charges de malversations financières, il y a longtemps que les responsables de Deutsche Bank ont été flanqués à la porte pour ne pas avoir convenablement vérifié les valorisations utilisées par la société Trump. Son directeur financier a trouvé un arrangement de coopération avec la procureur, ce qui est, en général, le prélude à un procès contre d’autres dirigeants de la société.