Par Xavier Fontanet.
Si vous voulez comprendre pourquoi la mondialisation peut être aussi le rapprochement des peuples et le progrès économique, allez au musée du Louvre. Installez-vous devant un sphinx égyptien, Mona Lisa ou une esquisse de Rembrandt, et regardez attentivement les visages des visiteurs chinois, sud-africains, iraniens, japonais et français.
Ces œuvres, qui ont toutes en commun d’être des spécificités locales et inscrites à un certain moment de l’Histoire, touchent profondément les hommes et les femmes de toutes les cultures et de tous pays, parfois même 5000 ans après leur création. La raison en est simple : la très grande classe se repère au premier coup d’œil, et le génie traverse les siècles.
Ces produits qui ont changé notre vie quotidienne
Ce qui vaut pour l’art vaut aussi pour l’économie. Les produits grands et petits qui ont changé notre vie quotidienne sont partis sans exception de spécificités locales. Le crayon graphite est parti d’Allemagne, le roulement à billes de Suède, la Moulinette de France, la fermeture Éclair et l’iPhone des États-Unis, l’agrafeuse d’Espagne, la sucette du Brésil… et la liste est très longue.
Oh, ce n’a jamais été simple, il a fallu travailler, s’adapter, développer les marchés et affronter les acteurs locaux. Mais ces difficultés ont en dernier ressort renforcé ceux qui ont accepté de les affronter et amélioré les produits.
Tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais contrairement à tout ce qu’on raconte, la mondialisation ne nivelle pas.
L’excellence de la mondialisation
C’est plutôt le contraire. Elle détecte l’excellence, étend son champ d’expression et développe les talents. Elle offre des aventures exceptionnelles aux entreprises et à leurs collaborateurs.
Elle permet à chacun de garder sa spécificité, puisque celle-ci est un levier. Elle fait bénéficier à tous de ce que chaque pays a de meilleur. Cessons donc de la diaboliser, répondons à son appel et ayons un peu plus confiance en nous.
Article publié initialement le 30 janvier 2018
—
hoo..là..là…
je voudrais casser la mondialisation, je ne m’y prendrait pas mieux que cet article.
il ne faut pas confondre échange du savoir et dumping social.
actuellemnt, la mondialisation, n’a apas les mêmes règles sociales dans le monde; d’ou, des pays qui se développe au détriment des couvertures sociales , d’autres régressent par le poids des couvertures sociales.
désolé j ai posté trop vite plein de fautes!!
on ne peu pas modifier !! comme sur d’autres sites!!
je ferais attention la prochaine fois.
là, pour le peut j’en rajoute…!!
ferai alors
Tout à fait d’accord en ce qui concerne le libre échange et l’échange d’idées. Plus du tout d’accord quand on parle de pouvoir politique, l’UE et l’ONU sont des illustrations du désastre quand la mondialisation s’installe au niveau politique.
Depuis la préhistoire l’humanité progresse par: spécialisation + échange. Le phénomène s’est parti de la tribu, pour s’étendre géographiquement en fonction des progrès des moyens de communication. Il atteint aujourd’hui le monde.
Constater que les idéologies et les politiciens sèment la pagaille, c’est constater une évidence de plus: ils sèment la pagaille partout.
Mais la nature reprendra toujours le dessus.
Vive le “laissez faire!”.
La mondialisation est surtout une merveilleuse machine à homogénéiser : les Arts et cultures (holly et Bolly Wood, la musique anglo-saxonne), les langues (l’anglais), les entreprises (multinationales deviendront quartels puis monopole, la finance (kartel d’agence de notation remettant en cause le principe liberal de la multitude des informations, donc des choix), uniformisation de l’agriculture, des semences, des écosystèmes végétaux et animaux.
J’ai plutôt l’impression que même si elle permet le rattrapage des pays émergeants sur les occidentaux, une fois le rattrapage réalisé, nous allons vers un système uniforme et monopolistique, cloisonnement des élites, la taille de géants mondiaux obstacle à l’émergence d’outsider.
problème d’approche..
la mondialisation n’ets pas “organisée”..
On va rappeler, les contraintes économiques comme les mesures protectionnistes diminuent la prospérité globale.. mais l’insecurité aussi.
Et l’augmentation de a prospérité globale impacte généralement positivement les plus pauvres sur le plan absolu.
c’est à ceux qui s’opposent à la mondialisation et au commerce libre d’expliquer ce que cela est supposé apporter.. ce qui revient à justifier des situations de rente..
Bien joué !
Comparer Mona Lisa à la Moulinette et à la fermeture éclair… faut oser…!
Ce rapprochement, tout comme la glorification de la mondialisation encensée ici, n’est possible que grâce à la perversion et l’hypocrisie. Les principes généreux et humanistes de Liberté, Fraternité,… ne sont que des masques sous lesquels agit le véritable et seul moteur, le Profit.
C’est quoi le problème avec le profit ?
De quelle perversion qui pervertie quoi s’il vous plait ?
Je suis expert.
La générosité est il un vilain défaut ?
Cet article n’en est pas un.
C’est un simple mot d’ordre sans aucun argument.
Si la mondialisation aboutit à une Humanité nivelée par le bas et dépourvue de toute culture ni d’identité, je ne veux pas que mes enfants y vivent.
On peut très bien faire du commerce de marchandises ou échanger des connaissances sans être obligé de sombrer dans un uniformisme de la pensée ou du comportement. Au contraire!
La pensée unique de la nouvelle religion climatique est l’exemple type du piège qu’on nous tend.
Comment peut-on encore se poser ce genre de question?