Présidentielle 2022 : Macron n’est pas une parenthèse

La présidentielle 2022 risque de montrer que Macron n’est pas une parenthèse de la politique française.

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macron_president_louvre by French Embassy in the U.S. on Flickr (CC BY-NC 2.0)

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Présidentielle 2022 : Macron n’est pas une parenthèse

Publié le 16 mars 2022
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Les partis politiques ont vraiment beaucoup de mal à accepter l’évolution majeure de 2017. Marine Le Pen vient encore d’évoquer « la parenthèse Macron ». Selon ses dires, elle serait la mieux placée pour la refermer en 2022. Au-delà du verbiage politicien s’adressant à des fans, le mot parenthèse évoque un court instant de l’histoire politique française. Celle-ci serait appelée à revenir au statu quo ante, c’est-à-dire à l’opposition traditionnelle gauche-droite. Tout porte à croire qu’il n’en sera rien et la probable réélection d’Emmanuel Macron ne représente pas à cet égard l’élément fondamental.

Résumons donc la problématique historique en quelques points saillants.

Le jeu des partis ne trompe plus personne

Depuis l’instauration de la Ve République en 1958, une opposition dite gauche-droite s’était installée en vue de la conquête du pouvoir. Les partisans du général de Gaulle s’étaient regroupés pour former une majorité qui gouverna de 1958 à 1981. L’opposition comportait principalement les socialistes et les communistes. Son programme politique, conformément à la doxa de gauche, était centré sur la marche vers l’égalité par l’interventionnisme étatique. Arrivée au pouvoir en 1981, la gauche met en œuvre ce programme totalement à contre-courant des impératifs du moment. La période faste de forte croissance économique des trente années d’après-guerre était en effet terminée. L’Occident était en compétition avec le reste du monde et non plus le dominant incontesté.

Après une gabegie d’un an environ, la rigueur de gestion devint nécessaire dès 1983. Les doux rêves socialistes s’envolaient face aux réalités économiques et sociales. On chercha à préserver les apparences par l’endettement public, multiplié par trois de 1981 à 1995. Mais politiquement, le mal était fait. La classe moyenne se rendit compte, rationnellement ou intuitivement, que les grandes oppositions partisanes, scandées à l’unisson par les foules des meetings, n’étaient que poudre aux yeux. Gauche et droite étaient bel et bien soumises aux mêmes contraintes de gestion devant lesquelles les rêvasseries idéologiques ne pesaient pas très lourd.

La logique clanique des partis commençait ainsi à s’effondrer. Chacun pouvait comprendre que gauche ou droite étaient condamnées au réalisme pour exercer le pouvoir. Les leaders des partis perdaient toute crédibilité en affirmant le contraire. Les politiciens sont des ambitieux mais absolument pas des créatifs. Ils ont donc continué à ressasser leurs antagonismes factices, auxquels plus personne ne croyait à l’exception des militants. Mais les militants ne représentent presque rien.

La chute de l’URSS

Inutile d’insister sur ce point. La chute de l’URSS en 1991 corroborait le caractère artificiel de l’opposition traditionnelle gauche-droite. Le communisme, grand rêve du monde ouvrier du XXe siècle, avait débouché sur une épouvantable dictature gérontocratique. Un espoir s’envolait et sa justification idéologique, la dictature dite du prolétariat, ferait désormais sourire.

Les exemples étrangers

Les Français ont pu s’apercevoir que dans les régimes parlementaires classiques (Allemagne, Belgique, Pays-Bas) des coalitions comportant gauche et droite pouvaient gouverner. La fameuse grande coalition (gauche SPD et droite CDU) a gouverné l’Allemagne d’Angela Merkel de 2005 à 2009 puis de 2013 à 2021. En Belgique, la coalition dite arc-en-ciel (libéraux, socialistes et verts) a gouverné de 1999 à 2003. Depuis 2020, c’est une coalition dite Vivaldi qui gouverne (libéraux, socialistes, chrétiens démocrates et verts).

L’opposition irréductible gauche-droite à la française apparaît ainsi comme un subterfuge partisan pour accaparer la totalité du pouvoir.

Idéologie et pragmatisme

La distinction gauche-droite est avant tout idéologique (socialisme contre libéralisme, mondialisme contre nationalisme, communautarisme contre identitarisme, etc.). Or, la gouvernance des États contemporains doit nécessairement être très pragmatique. Cela signifie que le réel doit être analysé minutieusement avant toute décision et que des projections doivent être faites sur les conséquences de tel ou tel choix. Ce sont les techniciens (lato sensu, c’est-à-dire les spécialistes d’un domaine) qui réalisent les études préalables. Le choix ultime revient au politique, mais il est corseté par d’incontournables réalités, dûment étudiées.

Seuls les autocrates peuvent se couper des réalités et partir à l’aventure. L’exemple d’actualité est évidemment l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine, qui ne peut conduire qu’à un affaiblissement de la Russie sur le long terme. Le manque de réalisme de Poutine résulte de l’idéologisation communiste dont il a été victime dans sa jeunesse et de la nostalgie d’un empire disparu.

La technique et le pragmatisme ont plus d’importance aujourd’hui en politique que la philosophie et l’idéologie. Voilà la raison conceptuelle fondamentale de l’épuisement du clivage gauche-droite. Gauche et droite sont confrontées aux mêmes réalités qu’il faut appréhender par des outils à caractère technique. En prétendant qu’ils peuvent faire des choix radicalement différents sans déstabiliser la société, les politiciens en phase de conquête du pouvoir mentent effrontément. L’exemple du mitterrandisme peut toujours être rappelé à cet égard. Le tournant de la rigueur de 1982-83 était imposé par le réel.

L’effondrement du PS et de LR

La première conséquence politique de ce qui précède fut l’effondrement du Parti socialiste en 2017. Il ne s’en remettra jamais. L’aveuglement de ses partisans au cours de la primaire ouverte de 2017 est intéressant à souligner. Benoît Hamon, le plus radical des candidats socialistes en lice, la remporte malgré l’évidence qu’il n’est pas en mesure de rassembler.

Un phénomène assez proche se produit en 2021 avec la désignation de Valérie Pécresse comme candidate LR, cette fois par une primaire fermée. De sensibilité centre-droit, très proche idéologiquement d’Emmanuel Macron, Valérie Pécresse ne correspond pas du tout à l’évolution de l’électorat LR vers la droite. Elle doit droitiser son discours pour complaire à un électorat potentiel qui n’est pas le sien. Il est évidemment très difficile de faire illusion pendant des mois en prononçant des mots auxquels on ne croit pas. Rappelons la phase célèbre d’Abraham Lincoln : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. » Cette femme brillante aurait pu s’éviter une telle galère en refusant les logiques d’appareil, d’autant qu’elle avait quitté LR au bon moment, juste avant le déclin. Ses chances de figurer au second tour sont extrêmement faibles.

Recomposition en faveur de Macron

LR va s’effondrer en 2022 comme le PS en 2017. La recomposition est en cours. Les élections législatives de juin 2022 représenteront à cet égard un test majeur. La fuite d’anciens élus LR vers la macronie d’une part, vers la droite nationaliste d’autre part, est déjà largement entamée. Citons quelques exemples emblématiques :

Ralliements à Emmanuel Macron : Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, déjà ministres, Éric Woerth (président de la commission des finances de l’Assemblée nationale), Christian Estrosi (maire de Nice), Renaud Muselier (président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur), Nathalie Bouchard (maire de Calais), Nora Berra (ancienne secrétaire d’État à la santé), etc.

Ralliements à Eric Zemmour : Guillaume Peltier (vice-président de LR) Marc Muret (maire d’Arcachon), Nicolas Dhuicq (ancien député).

Ralliements à Marine Le Pen : Florent de Kersauson (cadre LR), Thierry Mariani (député).

Un véritable tsunami politique va ravager la droite de gouvernement après l’élection présidentielle de 2022. La droite sera-t-elle aussi émiettée que la gauche après cette recomposition ? La réponse reste conjecturale mais le spectacle est prometteur. Une chose est certaine : ce que représente Macron n’est pas une parenthèse puisqu’il dispose d’un socle électoral très robuste, constitué essentiellement par la classe moyenne bien intégrée économiquement et socialement : dirigeants d’entreprises, cadres du privé, fonctionnaires, professionnels libéraux. Le cœur et l’esprit de la réussite occidentale.

 

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  • Macron c’est l’UMPS. C’est ce que répétait Marine Le Pen a longueur de temps. C’est la résultante de l effondrement de la pensée politique et des convictions. Il n’y a plus que de l opportunisme et LREM en est le parfait réceptacle. Ce parti devrait donc continuer à exister.
    Aux autres partis dits « extreme » de casser ce terme s ils veulent prendre la place.

  • Analyse biaisée . Mes divergences : En 2017 celui qui aurait dû être élu dans un fauteuil est Fillon. Son éviction fut une opération de services commandés , tout fut utilisé : justice , médias, pouvoir. Fillon était sur un ligne droite ferme, conservatrice sur le plan sociétal et plus libéral sur le plan économique . Macron -que vous dites ne pas être une parenthèse- est l’institutionnalisation du rapt du pouvoir par une technostructure, des ploutocrates, sûrs de leur supériorité, suant le mépris pour le peuple . Si les partis PS et LR explosent , c’est parce ses membres se rallient sans vergogne à la clique . Vous pensez le socle électoral très robuste , au vu du matraquage médiatique constant pour le maintenir j’en serais moins sûre … Nous avons 20-30% d’insiders face à 70-80% de personnes qui sont plus ou moins hors système (MLP + Zemmour à 30%) ou bien qui luttent pour vivre et vous pensez que cette « parenthèse » va durer … comment peut on être à ce point aveugle . J’imagine que les nobles en pensaient autant en 89 ou 17.

    • Fillon, un voleur des caisses de l’Etat qui montre ce faisant son mépris pour l’Etat et ses électeurs et digne de Poutine au point de travailler pour lui , voilà ce qui nous attendait s’il continuait plus loin

      -9
      • @francis quand je vous dis que la propagande marche bien , vous venez de le prouver . Disant cela je ne suis pas particulièrement fan de Fillon et ne lui donne pas le bon dieu sans confession pour sa probité . Ce que je dis et affirme est que l’élection a été volée . Fillon ne faisait que ce que 40% des députés font (emploi de leur famille) , et le don de costume , eh bien c’est business as usual chez les politiciens . L’opération a été grossière , évidente pour qui ouvre un tant soit peu les yeux , faisant de notre république un fantôme et des élections une imposture . Maintenant concernant Fillon , je vous signale qu’il avait été premier ministre , avons nous sombré en dictature ? C’était le seul qui avait le courage de tenir le langage de vérité (je suis à la tête d’un Etat en faillite) le seul qui voulait réformer l’Etat , et voilà , les soutiens de l’Etat ne lui ont pas pardonné , toute la machine s’est mise en marche pour l’éjecter , et les gens comme vous , eh bien , ils marchent , ça passe crème . Plus dure sera la chute . Moi je l’attends , et vous ?

    • D’accord avec vous. Oui, Fillon a été démoli par les ploutocrates aujourd’hui séduit par le saint-simonien Macron qui leur a ouvert un boulevard au détriment de la démocratie.
      Quant à Fillon, lui faire payer des pratiques acceptées par tous et le traiter de voleur est la preuve que beaucoup ont un petit poix à la place du cerveau.
      Il est vrai qu’aujourd’hui, il est à la mode de renverser des statues en tout anachronisme!

      10
      • Plus de 150 députés à l’époque faisaient travailler leur famille et/ou un de leur proche…
        Quant aux costumes, il n’était pas le seul à se les faire faire « gratuitement » (https:/ /www.leparisien.fr/faits-divers/costumes-offerts-a-jack-lang-l-enquete-elargie-a-plus-de-500-000-euros-de-cadeaux-03-12-2019-8209245.php);
        Affaire sortie au bon moment avec l’amplification médiatique « qui va bien ».
        Ceci dit Fillon aurait pu s’en passer et « laver plus blanc que blanc »…
        En revanche il ne faut pas parler de l’affaire Ferrand et de toutes les autres affaires…trop nombreuses à citer (oui, je sais que Ferrand a été blanchi pas le parquet dont la responsable vient d’être nommée au conseil constitutionnel)

  • « L’exemple du mitterrandisme peut toujours être rappelé à cet égard. Le tournant de la rigueur de 1982-83 était imposé par le réel. »
    Pareil pour le Hollandisme entre 2012 et 2017: https://www.lemonde.fr/blog/luipresident/2017/05/13/mon-adversaire-cest-le-monde-de-la-finance-quel-bilan-pour-francois-hollande/ pour finir par dire via Valls https://www.lejdd.fr/Politique/Valls-au-Medef-J-aime-l-entreprise-682890

  • Là où je rejoins l’auteur, Macron ne sera malheureusement pas une parenthèse…
    Pour 2 raisons, il a accéléré et fini de faire exploser les partis traditionnels « après moi le déluge » et il va continuer à faire des dégâts pour 5 année de plus !
    Je pense personnellement ne pas aller perdre mon temps pour cette élection comme je ne l’ai pas fait pour la dernière, je pense que nous serons nombreux ainsi.
    Donc l’actuel parasite va passer, avec une base encore plus étroite que lors de la dernière élection, sa légitimité sera remise en question de manière permanente, bref il va continuer à manger des tartes pendant 5 ans. Ça c’était le côté négatif.
    Pour le positif, vu qu’il ne peut pas se faire réélire, il pourrait ( grand conditionnel !) faire des réformes intéressantes/ ou encore plomber le truc, le seul problème étant que l’on ne sait pas ces idéaux( retourne sa veste 4 x par jour)
    Le second point positif est que l’on peut lui coller un gouvernement différent de celui qu’il souhaite aux législatives et ainsi infliger le coup de grâce à cette 5 eme république désuète, à ces politiques de carrières et pourquoi pas partir sur de nouvelles bases plus saine…
    Sinon on peut voter avec ses pieds, si je n’avais pas une petite boîte ici, c’est ce que j’aurais fait !!

  • Oser écrire que le ralliement de Le maire (les articles ici-même raillant ses compétences sont innombrables) « and co » qui sont « juste allés à la gamelle », comme un signe d’excellence ne manque pas de piquant.

    Détruire les partis ayant perdu leur âme (PS & LR) est certes une victoire (aisée car ce n’était bientôt que des hologrammes faute de programmes et de convictions !), mais le foutriquet de service ne contente que la part d’internationalistes qui verraient d’un bon oeil la disparition de la France (ou du moins qui seraient indifférents à cet égard).
    Les « affaires » priment sur le reste…car l’argent n’a pas d’odeur et s’il le faut on change de pays…
    Qu’un président de la république française ait pour but la négation de celle-ci en tant qu’état souverain s’apparente à de la traîtrise.

    L’Allemagne veut garder sa souveraineté, elle ! (La cour de Karlsruhe essaye de résister : https://www.courrierinternational.com/une/opinion-en-allemagne-la-cour-de-karlsruhe-desormais-au-service-de-la-politique)

    « Foutriquet » n’a pour objectif que d’officialiser la disparition de notre nation, et de son peuple qu’il méprise, dans une europe (hélas) a-démocratique (les exemples sont nombreux démontrant le gouvernement de l’europe par le « Conseil », la commission… ).

    JDD 10 juillet 2021 :Electorat de macron :
    … cadres et professions intellectuelles supérieures (61% ont déjà voté Macron ou LREM), des chefs d’entreprise (47%), des catégories aisées (61%), des Parisiens (48%) et des habitants de grandes agglomérations (46%), ainsi que des plus de 65 ans (52%).
    Finalement il n’a de majorité (> 50%) que chez les personnes âgées (de peu d’ailleurs) et surtout aisées : les « sans-souci » et apatrides de coeur, sans racines.
    Même pas chez les chefs d’entreprise, les jeunes dynamiques et les urbains…

    …85% des partisans LREM sont pour une europe fédérale et le mondialisme. Là au moins, c’est clair.

    L’europe a existé (le peut-elle encore ?) en conservant les nations qui la composent et leurs identités ET sans guerre. C’est d’ailleurs la volonté de faire cesser les guerres qui a permis la créations de la CECA puis de l’Europe (et non l’inverse).

  • Un technocrate sans âme, creux comme une cruche, interventionniste et keynésien… lui ou un autre effectivement, c’est la même médiocrité. Pourrait on simplement avoir le candidat libéral que l’on n’a jamais eu, celui qui remettrait de l’ordre dans les finances, épurerait la fonction publique et les codes divers, organiserait la retraite par capitalisation et permettrait au pays d’espérer aller mieux dans dix ans. Avec en guise un supplément d’âme française…

  • M. Aulnas, on peut faire partie de « la classe moyenne bien intégrée économiquement et socialement » et ne pas soutenir vos convictions ni votre poulain.

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