Gloria Alvarez : « Trouvez le candidat qui s’aligne le mieux sur les libertés ! »

Un entretien avec Gloria Alvarez, l’influenceuse libérale la plus connue dans le monde (seconde partie).

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Gloria Alvarez : « Trouvez le candidat qui s’aligne le mieux sur les libertés ! »

Publié le 4 mars 2022
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La première partie de l’entretien avec Gloria Alvarez (dirigé par Raphael Krivine) est ici/The first part of the interview with Gloria Alvarez is here

En France, il y a un débat sur le protectionnisme. Dans les années 1990, au siècle dernier, nous étions en faveur du marché libre, de la loi de Ricardo. Mais aujourd’hui, notre industrie ne représente plus que 12 % de l’économie. Sommes-nous allés trop loin, en faisant le choix d’acheter des produits industriels à des pays qui n’utilisent pas les mêmes règles ? Quelle est votre position ?

Permettez-moi de faire une comparaison avec les femmes. Si je voulais être une femme libérée qui parle de ses idées, devrais-je attendre que chaque femme musulmane se libère d’un mari abusif ou qu’une fille indigène au Guatemala n’aille pas à l’école parce que sa famille dit que les femmes ne devraient pas être éduquées ? Si toutes les femmes du monde doivent attendre que chaque femme de la planète se libère et coupe ses chaînes, aucune d’entre nous ne serait libérée.

Il n’y aurait jamais eu d’Amelia Earhart ou n’importe quelle femme à laquelle je peux penser qui a brisé ses chaînes. Donc je ne crois pas à l’argument selon lequel je dois attendre que chaque pays soit libre pour que mon pays le soit. Comme par exemple Venise, qui était une région libre, un havre de paix pour les scientifiques alors que le reste de l’Europe connaissait des guerres de religion. Si vous continuez à octroyer des aides sociales, vous aurez toujours des immigrants qui, au lieu d’avoir la mentalité de travailler et de s’adapter à une culture libre, créeront une niche de leur propre culture oppressive en Occident.

Et j’ai eu cette discussion, par exemple, avec des adhérents du Parti populaire d’Espagne. À ceux qui s’inquiètent des immigrés africains et des musulmans qui viennent avec ces idées horribles de charia pour les femmes et de privation de liberté, j’ai répondu : mais si vous vous débarrassiez de l’aide sociale ? Dans ce cas ces personnes n’auraient aucun intérêt à se déplacer en Europe. C’est la différence majeure avec les migrations du XIXe siècle…

Ce n’est pas qu’il s’agissait de personnes blanches qui savaient mieux se comporter, c’est juste qu’il n’y avait aucune forme d’aide sociale. Ainsi les Polonais qui ont migré aux États-Unis se sont adaptés. Les Italiens, les Juifs, peu importe. Mais le problème aujourd’hui avec l’immigration, c’est que vous migrez vers des pays qui vous disent « nous offrons cette aide sociale, nous vous acceptons tels que vous êtes, et si vous commencez à mettre en œuvre une idéologie anti-liberté, nous serons d’accord avec cela et vous n’aurez aucune répercussion ».

La dame du Parti Populaire m’a rétorqué : « Mais nous, en tant que parti de droite, nous ne pouvons pas proposer de nous débarrasser de l’aide sociale parce que nous perdrions des voix » et j’ai répondu : Le problème, c’est que les partis sont davantage intéressés par le pouvoir que par les mesures correctes qui permettraient de résoudre les problèmes. Parce que même la droite, surtout en Europe, ne veut pas de marché libre, de frontières ouvertes. Elle soutient le protectionnisme, les tarifs douaniers, davantage de barrières pour le tiers-monde et elle ne veut pas se débarrasser de son bien-être. C’est ce qui crée ce problème d’immigration.

Contrepoints : In France there is a debate about protectionism. In the 90’, we were in favor of free market, of the Ricardo law. But now our industry represents only 12 % of the economy. Have we gone too far, making the choice to buy industrial products to countries that don’t use the same rules? What is your position? 

Gloria Alvarez : I compare it with women. If I would to be a liberated woman that talks about their ideas, I would have to wait for every single Muslim woman to liberate herself from an abusive husband or an indigenous girl in Guatemala who doesn’t go to school because her family says that women shouldn’t be educated? If all the women in the world will have to wait for every single woman in this planet to empower themselves and cut their chains free, none of us would be liberated.

There wouldn’t have never been an Amelia Earhart or any woman that I can think of that has cut those chains. So the argument that I have to wait until every single country is free for my country to be free. I don’t buy it. Especially because whenever you liberate a region in the planet like for example, Venice that became a safe haven for scientists, when the rest of Europe was having religious wars. So I don’t buy the argument that we all have to wait for every single person.

Of course, I do believe that if you keep having welfare, you will still have immigrants that instead of going with the mentality of working and adapting to a free culture, will create a niche of their own oppressive culture in the West. And I have had this discussion for example, with people of Partido Popular from Spain who are worried about the African immigrants and the Muslims. And they come with this horrible ideas of the Sharia for women and taking freedom away. And I was like, well, but if you get rid of welfare and these people have no incentive to move to Europe in those scenarios, they are focused on working and adapting themselves.

That is the major difference between migration in the 19th century… It is not that they were white people who knew how to behave better. It’s just that there was no welfare whatsoever. So Polish migrating to the United States, they adapted. Italians, Jewish, whoever. But the problem nowadays with migration is that you migrate to countries that are saying, like “we have this welfare, we will accept you as you are, and if you start implementing an anti freedom ideology, we will be OK with it and you won’t have any repercussions about it”.

So the lady from the Partido Popular answered me “But we as a right wing party, we cannot propose getting rid of welfare because we will lose votes” and I’m like “the problem is that the parties are more interested in Spain in power than in do the right thing that would actually solve the issues. Because also the right wing especially in Europe there are no free market. There are no open borders. They support protectionism, they support tariffs, they support more barriers for the third world and they don’t want to get rid of their welfare. So I think that creates that migration problem”.

Quels sont vos arguments pour convaincre les jeunes séduits par l’État-providence ?

La liberté ne garantit pas que vous prendrez toujours la meilleure décision, elle garantit simplement que personne d’autre ne prendra cette décision pour vous. Et je pense que les jeunes apprécient la liberté de choisir et même de faire des erreurs, car ce n’est qu’à partir d’erreurs et d’échecs que l’on peut avoir du succès. De plus en plus de jeunes y attachent de l’importance.

La pandémie a également frappé durement les jeunes, notamment sur le plan psychologique. Le taux de suicide a augmenté. C’est la première cause de décès dans la population de moins de 30 ans et tout cela a été vendu à travers un faux sentiment de sûreté et de sécurité. Non seulement les gens disent « donnez-moi de la sécurité et je vous donnerai ma liberté », mais ils ont aussi acheté le discours de la sécurité. Ils sont malheureux et ils décident de mettre fin à leur vie.

Elon Musk, il y a quelques jours, a tweeté en disant « vendre la peur aux gens est le chemin de la tyrannie… ». Et ce que je dirais aux jeunes, c’est que les discours conservateur et socialiste vous vendent tous deux de la peur. Les conservateurs disent que « si nous ouvrons les frontières et que nous avons des marchés libres, vous allez être envahis par des mentalités et des idées horribles » et les socialistes vous disent que si vous laissez tout au marché libre, tout va être un désastre et que les pauvres vont rester pauvres. Alors que ma proposition est le contraire ! Je ne vous vends pas la peur, je vous dis juste qu’au moins la liberté garantit que personne d’autre ne prend les décisions pour vous, mais je n’ai pas besoin que vous soyez en mode peur pour fonctionner.

Elon Musk
Sheyene Gerardi spacex ELon Musk BY Telenovela Foro (CC BY-NC-ND 2.0)

La liberté a besoin de vous dans un mode inspirant, dans un mode audacieux face à ses erreurs, et tout ira bien. Alors, que voulez-vous choisir ? Voulez-vous choisir l’option de la peur ou voulez-vous choisir l’option de la liberté, des chances ? C’est un bon début pour les jeunes, d’autant plus que tout le monde en a assez de la politique en général. Tout est comme un pendule. Nous repartons comme il y a 100 ans. La vieille droite devient davantage la vieille droite et la gauche devient plus extrême. Et quand il y a des extrêmes, il y a aussi une opportunité pour un peu de bon sens.

Je crois aussi, et je le dis aux jeunes, qu’il n’est pas nécessaire d’avoir tout le monde à bord pour faire des changements. Les majorités ne changent rien. Margaret Mead dit que ce sont toujours les petits groupes qui changent le monde. C’est vrai. Nous vivons grâce à des géants comme Isaac Newton ou Elon Musk ou Steve Jobs, beaucoup de génies qui avaient la liberté de penser, de commettre des erreurs, d’expérimenter et de faire de la science, alors que la majorité de la planète n’a jamais rien créé mais profite de la liberté qu’elle a obtenue.

La dernière chose que j’ai à dire aux jeunes, c’est que parce qu’ils ne lisent pas l’histoire, ils imaginent qu’ils vivent dans la pire des époques, que l’humanité n’a jamais été aussi mauvaise. Non, allez voir les prédictions des jeunes qui condamnent le monde et qui ont toujours existé dans la Grèce antique ou à Rome. Partout dans l’histoire, vous allez trouver ce pessimisme. Lorsque vous donnez cette perspective aux jeunes, ils commencent à apprécier la liberté, au-delà des marchés libres et des données économiques et peuvent tendre vers un sentiment d’intelligence émotionnelle et d’estime de soi que la liberté procure.

How do you convince young people seduced by the welfare state ?

Freedom doesn’t guarantee that you will always make the best decision, it just guarantees that nobody else makes that decision for you. Young person value the freedom of choosing and even making mistakes because only out of mistakes and only out of failures, you can have success. More and more young people value that.

Also the pandemic has hit hard psychologically, especially young people. The suicide rates has come up. It is the number one reason of death in the population below 30 years old and it has all been sold through a false sense of safety and security. Not only people are saying like “give me safety and I’ll give you my freedom”, but also they have bought the safety speech. They are miserable and they decide to end their lives. Elon Musk, a few days ago, tweeted in saying like “selling fear to people is the path to tyranny…”. And what I would say to young people “the conservative speech and the Socialist speech are both selling you fear.

The Conservatives say that “if we open borders and we have free markets, you are going to be invaded by this horrible mentalities and ideas” and the socialist tell you that if you leave everything to free market, everything is going to be a disaster and poor people are going to be poor. Whereas my proposal is like “I’m not selling you fear”, I’m just telling you that at least freedom guarantees that nobody else makes the decisions for you, but I don’t need you in a fearful mode for you to operate. Freedom needs you in an inspirational mode, in a daring mode of making mistakes, and it is going to be OK.

So what do you want to choose? Do you want to choose the option of fear or do you want to choose the option of freedom, of chances? That’s a good start with young people, especially because everybody now is fed up with politics in general. Everything is like a pendulum. We are leaving again like 100 years ago. The old right is becoming more old right and the left wing is becoming more extreme. And when there are extremes, there is also an opportunity for some common sense. I also believe, and I say this to young people, that you don’t need everybody on board to make changes. Majorities don’t change anything. Margaret Mead says that you don’t deposit your faith in majorities that don’t change anything. It’s always small groups that change the world. It is true.

We live from the benefit of giants like Isaac Newton or Elon Musk or Steve Jobs, a lot of geniuses that were individuals working, because there was freedom for them to think and to commit mistakes, to experiment and to do science. Thanks to them versus the majority in the planet who have never created anything but benefit from that freedom. So why would you wait for everybody? No, I always say to young people, you only need an organized minority that is willing to defend the principles that make sense in order not to fall in these disastrous situations.

My last thing with young people is that because they don’t read history, they believe that they live in the worst of times, that humanity has never been this bad. No, go and see predictions of young people dooming the world that has existed since ancient Greece and Rome and the Hammurabi code. Everywhere in history, you are going to find this pessimism that everything is doomed. When you put that perspective into young people, they start appreciating freedom, beyond free markets because I wish that economic data would be enough, but I think that there has to be a sentiment of emotional intelligence, self-esteem benefits that freedom gives you.

Quelle est votre conception du féminisme ? Par exemple, êtes-vous en faveur des quotas ?

Pas du tout. Beaucoup de femmes socialistes ont gouverné l’Amérique latine et cela a été un désastre. Je préfère que des hommes transgenres, des hommes gays ou des hommes hétérosexuels libéraux ou libertaires gouvernent plutôt qu’une femme socialiste. Alors, quelqu’un comme Margaret Thatcher ? Oui, bien sûr ! Je ne vous soutiens pas à cause de vos organes génitaux… Je vous soutiens si vous avez des idées libertariennes ou libérales.

Margaret Thatcher
Margaret Thatcher By: Rachel ChapmanCC BY 2.0

What is your conception of feminism? For example, are you in favor or quotas? 

Not at all. A lot of socialist women have been governing Latin America and it has been a disaster. I rather have transgender men, gay men, or straight men that are liberal or libertarian governing than one socialist woman. With someone like Margaret Thatcher, yes of course! I support you not because of your genitals. I support you if you have libertarian or liberal ideas.

Si vous étiez présidente, quelles seraient vos décisions durant vos 100 premiers jours ?

En bref, les cinq points non négociables de ma campagne présidentielle sont : 1) la décentralisation fiscale, 2) l’anéantissement du syndicat de l’éducation et de celui de la santé. Et à la place de cela, la mise en place d’un système de chèques éducation et le système de retraite individuelle pour les travailleurs. 3) Je mettrais également en place un impôt unique et 4) je supprimerais les 14 secrétaires et les 15 ministères que compte actuellement le Guatemala et les regrouperais en quatre. 5) Enfin je consacrerais 50 % des taxes à la justice et à la sécurité.

If you were President, what would be your decisions during your first 100 days ?

Basically the non-negotiable five points of my presidential campaign are: 1) tax decentralization, 2) annihilation of the Union of Education and the Union of Health. And instead of that implementing the voucher system and the individual pension system for workers. 3) I would also implement one flat tax and 4) I will cut the 14 secretaries and the 15 ministries that Guatemala has right now. And I would just join them in four. 5) And I will divert 50% of the taxes to the line of justice and security. Those would be my first 100 days.

En France, nous aurons une élection présidentielle dans 10 semaines. Que diriez-vous aux Français qui vont bientôt voter ?

Essayez de trouver le candidat qui s’aligne le mieux sur les libertés que vous voulez préserver et défendre. Certaines personnes se disent « qu’est-ce que le candidat m’offre ». Non. Si vous avez des principes et des opinions bien trempés, la question est de savoir qui s’aligne le mieux sur ce que vous défendez… au lieu de vous interroger pour savoir qui est le plus charismatique ou le plus convaincant.

In France, we’ll have a presidential election in 10 weeks ? What would you say to the French people who will soon vote or note vote in the presidential elections?

Try to find whoever aligns better with the freedoms that you want to preserve and defend. Some people are like well, “what is the candidate offering me”. No. If you are strong willed in your principles and your opinions, the question becomes who aligns better with what I defend. Instead of being like let’s see who is more charismatic and who convinces me better.

Portrait chinois

Vos modèles féminins parmi les penseurs de la liberté ou les politiciens ? Pour des raisons pragmatiques, j’aime Margaret Thatcher ; pour des raisons philosophiques, j’aime Ayn Rand (qui manquait d’intelligence émotionnelle au-delà de sa philosophie). Mais je pense que pour le XXIe siècle, nous devons moderniser ces deux modèles.

Vos modèles masculins parmi les penseurs de la liberté ou les politiciens ? J’aime beaucoup Frédéric Bastiat. J’aime le travail de John Stossel. J’admire également le travail de Ron Paul et de Spike Cohen, le vice-président du parti libertarien.

Les livres que vous emporteriez sur une île déserte ? Sur une île déserte ? J’aurais besoin de la Loi de Bastiat, car on a toujours besoin d’une loi ! Je combinerais la philosophie du libertarianisme avec des notions plus futuristes. Par exemple, si nous créons la vie sur Mars ou d’autres planètes, quels seraient les principes à mettre en œuvre en tant que société humaine ? Je prendrais donc Cosmos de Carl Sagan. Je prendrais aussi des ouvrages sur les neurosciences.

Les derniers livres que vous avez lus. Une brève histoire des drogues d’Antonio Escohotado, l’un des plus importants penseurs classiques libéraux et libertaires d’Espagne, récemment décédé. Et je lis aussi 21 leçons pour le XXIe siècle de Yuval Noah Harari.

Les applications que vous consultez le plus souvent sur votre téléphone :  Twitter et Instagram

Votre chanson préférée du moment sur votre playlist : Politik de Coldplay

Vos sports préférés : le yoga tous les jours + beaucoup de vélo et j’aime tout ce qui touche à la nature comme la randonnée ou l’escalade…

Chinese portrait

Your female role models among freedom thinkers or politicians? For pragmatic reasons I like Margaret Thatcher; for philosophical reasons, I like Rand (who lacked some emotional intelligence beyond her philosophy). But I think that for the 21st century we need to modernize both those models.

Your male role models among freedom thinkers or politicians? I like a lot Frederic Bastiat. I like the work of John Stossel. I also admire the work of Ron Paul and Spike Cohen the vice president of the Libertarian Party.

The books you would take with you to a desert island? I will need the Law of Bastiat because you always need a law!  I would combine the philosophy of libertarianism with something more futuristic. Like if we make life on Mars or other planets, what would be the principles that we will take as a human society to implement? So I will take Cosmos from Carl Sagan. I would take I would take something about neuroscience.

The last books you have read. A brief history of drugs by Antonio Escohotado one of the most important classical liberal libertarian thinkers of Spain who recently passed away. And I’m also reading 21 lessons for the 21st century from Yuval Noah Harari

The apps you check the most on your phone:  Twitter and Instagram

Your current favorite song on your playlist: Politik from Coldplay

Your favorite sports:  yoga everyday + a lot of bicycle and I love anything involving nature like hiking or climbing…

 

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  • Ce n’est certes pas un programme pour rentiers de tous bords tels ceux qui forment la société française.

  • Les commentaires sont fermés.

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