Conflit ukrainien : Macron se sent pousser des muscles

Avec le conflit ukrainien, revoilà Macron dans sa petite panoplie de chef de guerre. Sauf que cette fois, c’est vraiment la guerre.

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Conflit ukrainien : Macron se sent pousser des muscles

Publié le 25 février 2022
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Poutine envahit l’Ukraine, et instantanément, on ne parle plus de virus et de petites picouses.

C’est aussi ça, la magie de la guerre : en quelques heures, chacun est rapidement rappelé aux évidences que le confort occidental actuel nous a fait oublier. Tout peut basculer très vite et ce qui se passe actuellement en Ukraine a très vite occulté les tracas du quotidien dont, au passage, on n’oubliera pas de mentionner qu’une grande partie est directement causée par les clowns à roulettes qui nous dirigent.

Et ceux qui se posaient encore la question de savoir vers quoi ils nous dirigeaient ont maintenant une réponse, assez peu joyeuse mais assez terre à terre : pour les Ukrainiens, ce sera la guerre et probablement une occupation ; pour les Européens, ce sera une saignée de leurs comptes en banque de deux façons.

D’une part, ces dernières années, à coup de votes idiots et d’écologisme d’adolescente énervée, ils ont judicieusement choisi d’éviter soigneusement toute indépendance énergétique et de choisir un approvisionnement auprès des Russes alors même que le conflit couvait déjà depuis plusieurs années. On peut raisonnablement parier sur une petite augmentation des tarifs gaziers dans les prochaines semaines. Les Allemands, qui ont abandonné nucléaire et charbon au profit du gaz, seront ravis. Est-il utile de revenir sur le rétropédalage acrobatique et grotesque de Macron en matière de centrales nucléaires, typique de son en même temps emblématique autorisant à la fois la fermeture de Fessenheim et le lancement de 14 nouveaux EPR ? Au moins ce conflit évitera au locataire élyséen d’avoir à répondre de son bilan et de ce genre de pirouettes ridicules…

D’autre part, les conflits ont une tendance à bousculer les chaînes logistiques, tendre les marchés, découpler l’offre de la demande et, à la fin, faire monter les prix. Il faudra donc s’attendre à ajouter ce paramètre à l’inflation déjà dodue que la Banque centrale européenne peine à cacher sous le tapis de ses déclarations euphémistiques, pour obtenir une nouvelle hausse des prix de détail.

Cependant, rassurez-vous : pendant que nous serons tous à nous battre pour l’ultime rouleau de papier toilette molletonné avant rupture de stock, Macron et son gouvernement ne perdront pas le nord. Pour eux, l’échéance électorale est toujours en ligne de mire et il serait idiot de ne pas essayer de tirer profit de ces tribulations extérieures.

On imagine sans mal les manœuvrettes électorales évidentes qui pourraient pousser le futur candidat Macron à reporter le scrutin aussi loin que possible afin de lui laisser le temps de régler le conflit avec ses petits bras musclés et réapparaître sur la scène politique française, dans quelques mois, auréolé de son écrasante victoire militaro-diplomatique. Mettez ce que vous voulez dedans en tenant compte à la fois des résultats factuels de sa gestion de crise covid et à la fois de la présentation qui en est faite par ses thuriféraires, médias compris, pour comprendre que même un désastre ukrainien et des déclarations débiles du président seront, dans cette hypothèse, présentées comme providentielles.

Dans ce contexte, on se surprend à repenser justement à ce qui s’est passé les dernières années et à comparer avec ce qui se déroule à présent.

Le contraste est d’autant plus saisissant que la gestion pandémique est véritablement juxtaposée avec ce nouveau chapitre de relations internationales. Alors que l’Europe se retrouve confrontée, en direct, avec un conflit sur son sol impliquant directement une puissance nucléaire, il est en effet difficile d’évoquer les déclarations grandiloquentes de Macron à ce sujet sans les rapprocher de celles exprimées deux ans plus tôt, lorsqu’il nous expliquait être en guerre contre le virus. Eh bien le voilà maintenant parti pour une guerre (une vraie celle-là) dans laquelle il semble déterminé à emmener les Français alors que son passif en matière de guéguerre sanitaire est parfaitement consternant.

De la même façon, on ne peut s’empêcher de noter l’écart tragique entre l’aspect martial des déclarations grotesques dont on nous a rebattu les oreilles pendant deux ans, les injonctions contradictoires empilées à qui mieux-mieux, l’improvisation permanente du personnel politique et des administrations en déroute, et, de l’autre côté, la réalité palpable, massivement diffusée sur les réseaux sociaux, d’une vraie offensive militaire avec poudre, plomb et bombes à l’appui.

Écart tragique qu’on retrouve aussi dans les gesticulations d’un autre homoncule, celui actuellement en charge du Canada : il n’a pas hésité à dégainer des pouvoirs spéciaux, normalement réservés à un état de siège ou d’insurrection grave, afin de pouvoir étendre encore un peu plus ses prérogatives gouvernementales, dans un pays où les manifestants ont eu le toupet de mettre des châteaux gonflables pour les enfants devant le Parlement.

Là encore, le contraste avec une vraie loi martiale en Ukraine sous les bombes laisse pantois et permet de bien rappeler l’incroyable pusillanimité des chefs d’État à la sauce Trudeau ou Macron, ainsi que le dévoiement complet des lois d’exception utilisée par ces fats pour asservir leurs peuples.

Dans l’immédiat, Macron peut bien essayer de nous faire croire à une virilité et une poigne de chef d’État, mais les dernières semaines de « négociations » avec Poutine ont surtout été humiliantes pour lui et les Français qu’il est censé représenter.

Le fiasco pandémique était déjà difficilement digérable, mais on doit légitimement s’inquiéter d’avoir le même baltringue à la tête d’une puissance nucléaire face à un adversaire, aussi en charge d’une puissance nucléaire, qui, lui, ne fait pas semblant de faire la guerre et qui, très manifestement, n’a pas peur de bousculer son image à l’international.

Dit autrement : on ne sait pas où Poutine s’arrêtera, mais on peut vraiment s’inquiéter de ce que Macron serait prêt à faire pour impressionner le monde…


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  • En tout cas, et comme par hasard ( 🙂 ), pendant l’épidémie de covid, Poutine a bien pris garde de ne pas plomber son économie et le moral de ses concitoyens par des confinements aussi inefficaces que délétères d’un point de vue sanitaire et économique, ni par l’instauration de pass sanitaire ou vaccinal…
    Pour l’instant: Poutine = 2 (covid et Ukraine) / Occident = 0

    Certains commentateurs dans la presse mainstream aiment à rappeler que l’économie russe est plutôt en mauvais état (inflation proche de 10%…etc). Mais ils se font d’une discrétion de violette sur le fait que l’envolée inéluctable des prix du pétrole et du gaz va lui apporter les liquidités nécessaires pour financer sa guerre et fluidifier son économie. D’ailleurs parmi les sanctions envisagées par l’occident, il ne me semble pas avoir lu une fin de l’importation des produits pétroliers et du gaz… Je peux me tromper bien sûr mais j’ai bien peur qu’on s’achemine vers le 3/0 dans ce cas.

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    • On se prive de gaz pour les priver d’argent, mais ils vont vendre leur blé aux Chinois. A la fin, les Russes auront de l’argent, les Chinois auront à manger, et les Européens seront comme des cons.

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      • Et achèteront aux Américains, dont Biden se vante qu’il « savait » que Poutine allait envahir l’Ukraine mais n’a rien fait pour l’empêcher, qui n’auront aucune conséquence néfaste de cette guerre, au contraire, de nouveaux marchés économiques. Cool.

    • Pas besoin de menace nucléaire, couper le gaz suffira à faire plier l’Europe! Elle est belle la prévoyance de nos politiques écolos! Les allemands vont grelotter et nous achèteront l’électricité que l’on peinera à produire!
      Personne n’a vu que depuis quelques années, le monde sombre lentement dans la folie, les occidentaux en premier, que les décisions prises par idéologie nous conduisent droit dans le mur et que nous sommes complètement désarmés industriellement, sanitairement, économiquement et militairement! L’Europe est à la merci autant de ses ennemis qui souhaitent sa dissolution que de ses amis qui laissent faire quand ça sert leurs intérêts à court terme.

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      • L’idéologie est toujours destructrice, car finissant par s’écraser sur le mur des réalités. Le principal problème de notre personnel politique, c’est que l’idéologie rapporte des voix, pas la réalité.
        Cet écrasement auquel nous assistons s’accompagne toujours d’un bon paquet de cadavres. Il ne reste à espérer que le tas ne soit pas trop haut.

  • En effet les histoires de Covid ont disparu des médias avec l’actu ukrainienne, et pourtant il se passe toujours des choses absolument scandaleuses : par exemple, l’Agence Européenne des médicaments vient de donner son feu vert pour injecter dès 6 ans avec Moderna alors qu’en France il est interdit aux moins de 30 ans (depuis novembre) à cause du risque d’inflammation du cœur. Ou alors on a aussi le vaccin Johnson&Johnson qui a été interdit il y a deux jours pour risque accru d’infarctus.
    Bref.
    En tant que citoyen européen, je considère que les types les plus dangereux pour moi ne sont pas en Russie ou en Ukraine. Mais à Bruxelles.

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    • En effet, c’est amusant de voir que ces vaccins qui sont « sûrs et efficaces » (et si vous pensez même à lever des questions vous êtes un sale complotiste) sont progressivement interdits à certains publiques ou qu’on les arrête tout court, et dans le même temps on a jamais eu autant de contaminations, d’hospitalisations etc que depuis que la population est massivement vaccinée…

      Mais faut pas y voire autre chose qu’une preuve supplémentaire du fait que « les vaccins sont sûrs et efficaces », voyons !

      Bref, je me demande si bon nombre de nos leaders occidentaux n’ont pas poussé un ouf de soulagement sonore à l’annonce de l’attaque russe (qui fait quand même, ne l’oublions pas trop vite, suite aux bombardements de notre gentil allié, l’Ukraine, qui a poussé à l’exile plus de 60 000 habitants russophones… on pourrait même penser que Biden, Trudeau, Macron et BoJo, bien embarrassés au plan national ont poussé Zelensky à « titiller l’ours russe » jusqu’à la situation actuelle, qui finalement les arrange bien, politiquement, même si elle est évidemment nuisible pour tout le monde, au niveau individuel)

      • @Franz
        Bonjour,
        De quels bombardements parlez-vous au juste ?
        Je crois comprendre que vous parlez de la violation par l’Ukraine du protocole de Minsk, non ? Protocole qui de ce que j’en ai lu est un piège contre l’Ukraine car il a surtout en visée l’Ukraine qui se.voit infligée 2 enclaves russes sur son sol pour terminer l’invasion qu’elle subissait.
        Poutine veut réinstaller l’U.R.S.S, il se moque de l’indépendance ukrainienne, de l’U.E et de Macron.

        -6
  • « Alors que l’Europe se retrouve confrontée, en direct, avec un conflit sur son sol impliquant directement une puissance nucléaire, il est en effet difficile d’évoquer les déclarations grandiloquentes de Macron à ce sujet sans les rapprocher de celles exprimées deux ans plus tôt, lorsqu’il nous expliquait être en guerre contre le virus.  »

    En réalité, ça fait 8 ans qu’il y a une guerre dans les régions autonomes de Donetsk et de Lougansk (avec des escarmouches, des assassinats et des attentats réguliers). Mais l’Europe a fermé les yeux et n’a jamais voulu reconnaître l’indépendance de ces deux régions… Pourtant, la situation est assez proche du Kosovo qui, elle, a bien été reconnue comme une région indépendante…
    En réalité, toute cette histoire montre bien que les Etats européens sont les toutous serviles des intérêts américains au mépris de leurs propres intérêts (et surtout de l’intérêt de leurs peuples).
    Les « sanctions » prévues par les pays de l’OTAN ne vont pas spécialement impacté la Russie qui a prévu le coup depuis longtemps et qui n’a aucun besoin de l’occident pour survivre.
    Par contre, ça va plonger l’Europe dans une crise très forte, au moment où on était en train de sortir d’une crise pseudo-sanitaire auto-infligée… On va vers des lendemains qui déchantent!

    « Là encore, le contraste avec une vraie loi martiale en Ukraine sous les bombes laisse pantois et permet de bien rappeler l’incroyable pusillanimité des chefs d’État à la sauce Trudeau ou Macron, ainsi que le dévoiement complet des lois d’exception utilisée par ces fats pour asservir leurs peuples. »

    Oui, c’est plus facile de déclarer une guerre bidon à un virus (parce que c’est un non-sens absolu) que de faire face à un vrai conflit… Et en plus, la « guerre contre le le virus » (sic) a permet de doter les exécutifs des « démocraties » occidentales des pleins pouvoirs depuis 2 ans.

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    • La reconnaissance du Kosovo était une insulte faite à Poutine. Pour avoir été en Serbie, je peux vous dire que les Serbes ne pardonnent pas. Cette guerre n’est que la conséquence d’une longue suite de provocations:
      maintien de l’OTAN, extension de l’OTAN, bombardement de la Serbie par l’OTAN, extension de l’UE à l’est, reconnaissance du Kosovo et non reconnaissance de la Crimée.
      Je ne défends pas Poutine, mais force est de constater que nous n’avons rien fait pour apaiser la situation. Pourquoi n’avoir pas reconnu la Crimée comme marque de bonne volonté? Ce sont des russes à 90%, et même si le référendum fut insincère, son résultat est surement juste. C’est simplement le 2 poids 2 mesures. Maintenant Macron veut interdire RT France, à cause de ses liens avec Poutine (ou plutôt parce qu’ils sont contre Macron?…)

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    • Macron sait qu’il est une mar1onnette dans les manoeuvres géopolitiques des US. Il ne va pas avouer son impuissance et se son incurie dans l’affaire, d’autant que le grand responsable est l’Allemagne de toutes manières.

      Alors il joue son propre jeu personnel, (et après moi le déluge).

      • « d’autant que le grand responsable est l’Allemagne de toutes manières. »
        C’est vrai, mais n’oublions pas que l’Allemagne est aux ordres de Washington pour deux raisons économiques : le marché américain ouvert à ses voitures, construites à moindre prix par un pays dont le budget de la défense est assumé par l’OTAN.

        • Curieux, de la séquence on a l’impression que l’Allemagne est aux ordres de Moscou, elle s’est fait violence pour livrer 5000 casques, il manque juste quelques chaussures et des lunettes. Quant aux voitures allemandes, imaginer qu’elles sont à moindre prix grâce à l’Otan est ubuesque, les voitures allemandes sont meilleures tout simplement et leur coût n’est pas grevé par les prélèvements, pas à cause d’un faible budget de la défense : comparez le budget français de la défense avec les dépenses sociales, qu’on s’amuse un peu …

  • Ce que je trouve particulièrement comique c’est que la situation Kosso-Serbie est désormais inversée par des gens qui la défendait à l’époque (bombarder un pays souverain pour « soutenir une minorité opprimée/génocidée » c’est mal quand c’est Poutine qui le fait, bien quand c’est « nous »).

    Par ailleurs, comme l’a fait remarquer Tulsi Gabbard dans un tweet, cette guerre on la doit surtout à notre intransigeance sur l’OTAN… Si on comprend la réaction des US à la crise de Cuba, on doit (normalement) comprendre la réaction Russe à la volonté de l’entourée, collé-serré, de pays membres de l’OTAN…

    Par ailleurs je remarque qu’après la guerre en Irak (la deuxième) on a encore une guerre causée par le pacifisme, « non, non, non à la guerre » ça ne fait jamais que conduire le plus fort d’un conflit potentiel à se dire « OK, je pousse plus loin ». Faut noter que les velléités d’impérialisme de Poutine se sont exprimées avec « Saint Obama de la Paix » et avec son ex-vice président « Joe Brandon, je ne me rappelle plus mon nom mais faut être gentil », et étaient nettement moins agressives avec « le vilain orange » qui jouait lui à « si tu tapes, je tape plus fort » (on nous expliqué que c’était dangereux, mal, etc. mais ça a : calmé la Corée du nord, poussé les pays arabes à des accords de paix avec Israël, contenu « l’ours russe », fait reculer les iraniens… je prends 1 Trump mal poli et avec la cravate de travers contre 1000 Macrons, sur le plan international… et national aussi, en fait)

    14
  • l’idée d’etre indépendant énergétiquement
    autrement dit se passer de fossile d’une façon stratégique, me laisse songeur..

    stratégiquement ça serait diversifier ses sources d’approvisionnement..

  • J’ai une pensée émue pour les premières victimes collatérales de la guerre en Ukraine : Mégarbane, Deray, Blachier etc, qui voient leur fauteuil occupé par des experts militaires comme BHL par exemple…
    Macron nous a promis de nous protéger, comme il l’a si bien fait avec la crise sanitaire.
    Pendant que nous passons notre temps à voter des lois bioéthiques, à saborder notre agriculture conventionnelle, à interdire la prospection de gaz de schiste, à proclamer que l’animal est une personne et autres lubies d’enfants gâtés, l’Histoire se réveille et la réalité nous pète à la gueule.
    Depuis 2007, nous n’avons que des présidents incompétents, qui n’ont aucune culture historique et sont prêts à toutes les fantaisies pour occuper l’espace médiatique : Sarkozy et ses fiançailles avec son mannequin en direct de Disney Land, Hollande et son scooter, Macron qui fait le pitre dans les jardins de l’Elysée et qui se fait peloter par de beaux jeunes hommes musclés.
    Le pire, c’est que Macron sera réélu les doigts dans le nez, puisqu’en cas de guerre, le réflexe est de se ranger derrière son chef.
    Espérons qu’il ait terminé sa crise d’adolescence et qu’il prendra enfin la mesure de sa fonction !

  • Ça sent le rance, ce rallumage providentiel d’une guerre larvée au moment précis où la pantalonnade du covid ne fait plus recette, et où l’échéance mid-term aux US promet de claquer le baigneur au gang Clintobama.

    • Ah vous aussi, vous avez été attentif pendant les cours d’histoire au collège.
      Du coup, vous voyez le très vilain copier-coller des années 1920/1930 qu’on est train de (ré-)expérimenter actuellement.

    • Les médias nous envoient leurs ministres de croisière pour opérer des frappes d’opinion chirurgicales.

  • L’UE bienpensante a choisi d’honorer la déesse planète et de prier sa sainte Greta, de privilégier les bobos, écolos, lgbt, végan plutôt que de regarder les réalités en face. Et par le hasard du calendrier et les ambitions de « Dieu parmi nous », elle se retrouve avec un chef de guerre, théâtreux, communicant et absolument pas aguerri.
    Pauvres de nous!

  • attendez j’ai le droit de ne pas respecter macron..de m’opposer à lui..

    avec poutine… c’est plus ou moins…
    je m’entedns bienavec les russes que je connais..

    poutine est un point d’achoppement..ils lui trouvent des excuses.. car ils lui sont reconnaissants..

    en france on a encore des gaullistes;.alors…

  • Ce qui nous servent de dirigeants peuvent bien miauler.

    A la fin de la journée, les éoliennes et les panneaux solaires s’arrêtent et il faut du gaz russe pour lancer les centrales thermiques qui permettent à Mme. MICHU de ne pas mourir de froid en regardant la propagande « progressiste » sur son poste de télévision. 🙂

  • Le dream. Imaginer un Zemmour prendre un chemin de soutien à l’Ukraine nationaliste, vilipender la faiblesse des Macron, Scholtz et Biden face à Poutine, c’était le jackpot. Pauvre pays qui pour combattre la gauche ne trouve rien de mieux que des ultra gaullistes, ceux de la fameuse Europe de l’Atlantique à l’Oural (capitale Moscou ?).

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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