Comment le SMIC crée de l’inflation et du chômage

La hausse du SMIC va créer du chômage et de l’inflation. Une situation qui amènera la perte du pouvoir d’achat, surtout pour les plus démunis

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Comment le SMIC crée de l’inflation et du chômage

Publié le 5 janvier 2023
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Certes, la vaccination et la sécurité font les Unes de la campagne électorale. Mais le pouvoir d’achat est également objet de débats, de programmes et de promesses des candidats déclarés ou putatifs. L’idée d’une hausse des salaires généralisée imposée à tous les employeurs est désormais banale, une hausse du SMIC ou un niveau de salaire garanti à toute personne active (2000 euros par exemple), l’accroissement substantiel des traitements des enseignants et soignants, la participation obligatoire des salariés aux profits ou au capital des entreprises et enfin (sans doute mesure la plus originale) le chèque inflation.

 

Des arguments bien connus

Cette belle unanimité au sein de la classe politique, majorité et opposition confondues, mais aussi dans le monde des partenaires sociaux (syndical et patronal) repose sur des arguments bien connus.

Je rappelle ceux qui sont avancés le plus fréquemment.

Relance économique

C’est l’argument keynésien classique consistant à augmenter le pouvoir d’achat afin de garnir les carnets de commandes des entreprises, donc favoriser l’investissement et l’emploi. Le niveau d’activité d’une économie nationale dépend du dynamisme de la demande globale.

Réduction des inégalités

Trop de salariés vivent en dessous du seuil de pauvreté, certaines personnes sont discriminées, comme les femmes, les étudiants, les seniors.

Tiers système

Entre capitalisme et socialisme, chercher à désamorcer la lutte des classes en associant capital et travail à travers la participation aux profits, au capital, à la décision.

 

Certes, mon propos n’est pas de nier l’opportunité d’accroître les salaires ni la nécessité de remettre en marche l’ascenseur social, ni l’intérêt de la participation. Mais je conteste qu’il doive s’agir de mesures globales et imposées par l’État. Je soutiens, comme de nombreux économistes du monde entier, qu’une hausse globale des salaires et des revenus conduit inévitablement à l’inflation et au chômage.

Je pourrais sans doute m’en tenir au raisonnement très classique des monétaristes : une émission inconsidérée de la masse monétaire n’a aucun effet réel sur la production, elle ne fait qu’augmenter le niveau général des prix.

Je pourrais aussi faire référence à la célèbre courbe de Phillips dont les glissements démontrent la corrélation statistique entre taux d’inflation et taux de chômage : accepter et a fortiori provoquer l’inflation c’est créer plus de chômage.

Mais je préfère rappeler la logique qui mène du décret public à la catastrophe. Le décret c’est la décision politique de financer une hausse des salaires et des revenus dans l’espoir d’augmenter le pouvoir d’achat et de créer des emplois. La catastrophe inévitable c’est le chômage massif et la perte du pouvoir d’achat, surtout pour les plus démunis.

Il s’agit bien d’un rappel, je n’invente rien, je m’en remets aux idées et aux travaux d’économistes célèbres, par exemple Jacques Rueff, Hayek et Becker.

 

Jacques Rueff : distribution de faux droits

Dans la logique de l’échange, chaque personne reçoit en contrepartie de ce qu’elle donne.

Augmenter les salaires est légitime quand le travail effectué a déjà apporté ou va apporter une contrepartie réelle, quand il a ajouté une valeur au produit. Cette valeur est marchande : c’est le prix pratiqué sur le marché en fonction de la demande des clients qui la mesurent. Jacques Rueff l’appelle « prix d’équilibre ». Le salarié est payé par l’employeur, qui est payé par le client. Le salaire est donc la rémunération du service rendu par celui qui a apporté son travail.

Il est possible d’anticiper une valeur future : la contrepartie n’existe pas encore mais le marché s’annonce favorable, donc on peut imaginer un crédit et verser immédiatement un supplément de salaire qui sera compensé ex post par un supplément de recettes pour l’employeur.

Mais qu’en est-il quand la hausse des salaires est décrétée par décision publique, et a fortiori quand l’État s’engage à financer cette hausse et à l’inscrire dans les finances publiques ? La politique de relance fait abstraction du marché car elle ignore si les clients accepteront le coût des produits proposés, compte tenu de leurs besoins et de leurs moyens.

La monnaie est un instrument précieux des échanges, elle permet d’éviter les difficultés du troc, échange instantané de deux produits, précaire dans le temps et dans l’espace. Avoir de la monnaie c’est détenir un droit sur toutes les personnes qui composent la communauté de paiement.

C’est, dirait-on aujourd’hui, un « passe économique ». S’il est délivré à des gens qui n’ont rien produit, ce passe est un faux droit : totalement ou partiellement il n’a pas été compensé par un apport productif antérieur et il ne le sera jamais. Le lien entre l’apport productif et sa rémunération est rompu.

Très vite le mérite, l’ardeur au travail et l’apport productif disparaissent dans le pays, la croissance ne sera plus au rendez-vous et si dans un premier temps l’impression est celle d’un pouvoir d’achat accru puisque la manne étatique (versée directement  ou imposée par décret aux employeurs) est largement distribuée il s’ensuit très vite un déséquilibre entre droits distribués et contreparties réelles. Les biens et services que l’on peut se procurer avec les faux droits se font rares, les prix sur le marché libre grimpent rapidement, amputant lourdement le pouvoir d’achat dont disposaient les personnes aidées par la distribution de faux droits.

Distribuer des chèques inflation pour compenser l’inflation c’est évidemment proposer une monnaie de singe, c’est le type même de faux droit. Ceux qui disposent de revenus indexés ou de patrimoines solides peuvent maintenir leur pouvoir d’achat, ceux qui veulent spéculer sur l’accélération de l’inflation réaliseront des profits. Ceux qui sont dans la pauvreté n’auront aucune défense.

 

Hayek : mal-investissement, gaspillage de l’épargne

La politique de relance par la dépense publique, elle-même financée par le déficit budgétaire et la dette croissante, fait de l’État le « stratège » de la croissance. On prête aux gouvernants la capacité de prévoir l’avenir et d’anticiper les besoins de la communauté nationale à long terme, tandis que le marché serait myope, ne prenant en compte que l’offre et la demande à court terme. « Gouverner c’est prévoir » (Mendès France).

Cette idée est à la fois utopique et fallacieuse.

Utopique car la visée principale de la plupart des politiciens est la prochaine échéance électorale, il faut y figurer avec des promesses qui ne seront jamais tenues.

Fallacieuse car la planification globale, sous sa forme soviétique ou dans sa version « indicative », a toujours et partout échoué. Fallacieuse aussi parce que le marché prend en compte les anticipations des entrepreneurs dont le succès dépend essentiellement d’innovations qui reposent sur leur capacité d’anticiper la façon de mieux satisfaire les besoins de la communauté. L’art d’entreprendre (entrepreneurship) est de repérer avant tout autre les besoins du futur, il est stimulé par la concurrence et rémunéré par le profit.

Hayek a expliqué les crises économiques par les erreurs d’investissement commises par l’intervention de l’État. Les signaux du marché, prix et profits, sont faussés ou occultés : par sa politique l’État fixe ou influence les coûts de production, y compris les taux d’intérêt. Deviennent artificiellement rentables des projets sans avenir tandis que les financements manquent aux entreprises innovantes.

L’épargne disponible et les crédits bancaires sont gaspillés. Le mal-investissement dénoncé par Hayek a pris en France une importance spectaculaire et aggravée depuis au moins une décennie. Alors que l’on croyait être libéré du Commissariat au Plan depuis sa suppression en 2006, on l’a ressuscité sous forme de France Stratégie en 2013 et finalement François Bayrou est devenu Haut-Commissaire en 2020.

Mais le plus important est incontestablement le sort réservé à l’épargne populaire, puisque tous les sommes accumulées sur les livrets A sont versées à la Caisse des Dépôts et Consignations, la plus forte puissance financière de France.

La Caisse a ses filiales chargées notamment de l’équipement du territoire et du logement social, mais en 2012 a été créée la Banque Publique d’Investissement dont le capital est partagé entre la Caisse et l’État et dont la mission est de financer les PME présentées par les régions et qui ont un label « France relance » qui n’a pas seulement pour vocation de créer des start-ups mais aussi de sauver des entreprises jugées « stratégiques » en détresse. Comme si cet arsenal de mal-investissement n’existait pas notre ministre de l’Économie Bruno Le Maire a exhorté les Français à mieux utiliser leur argent et à favoriser la sortie de crise.

Faute d’investissements pour satisfaire les vrais besoins de la communauté, les produits nécessaires sont soit absents, ce qui provoque la hausse de tous les prix (dont le contrôle est illusoire et qui accentue la pénurie), soit achetés à l’étranger, ce qui détruit la production nationale et supprime des emplois (et la propagande pour le « patriotisme économique » est inefficace même avec des mesures protectionnistes).

La thèse du mal-investissement s’intègre tout naturellement dans l’effondrement social que produit l’inflation. L’histoire est sans appel : toutes les sociétés ont péri dans l’inflation, qu’il s’agisse entre autres de l’Empire romain, de l’Ancien Régime, de l’Allemagne des années 1930. La raison en est que l’inflation est mensonge, spéculation, corruption : la confiance disparaît, le contrat n’a plus de valeur, tout est permis, tout se dégrade. On peut se demander comment de telles évidences n’apparaissent pas à ceux qui prônent l’inflation, destructrice de vérité et de responsabilité.

 

Gary Becker : gaspillage du capital

Gary Becker est à juste titre considéré comme l’un des théoriciens du capital humain.

L’expression n’est pas très heureuse car beaucoup d’intellectuels anticapitalistes, par exemple Bourdieu, lui reproche de faire de l’Homme une marchandise. On investit dans l’Homme comme dans une machine. Becker a dit tout autre chose et sans doute l’inverse : ce sont les qualités personnelles qui permettent à l’être humain de progresser sans cesse et ces qualités ne sont pas décidées par l’employeur ni par l’État, elles sont le fruit d’une démarche elle aussi personnelle pouvant être facilitée par l’éducation, le savoir et l’expérience, et qui peut se poursuivre tout au long de la vie.

En quoi la hausse artificielle des salaires ou des revenus peut-elle agir sur le capital humain ? Gary Becker a étudié la question à propos du SMIC, dont il était un adversaire résolu. Le SMIC a pour effet d’amener les salariés à stopper leur propre investissement en capital humain, jusqu’à refuser ce que les employeurs leur proposent en ce sens. C’est qu’íls ne voient qu’un avantage financier mineur et qu’ils considéraient le SMIC comme un droit social qui devrait leur être garanti sans effort de leur part. En revanche la perspective de changer d’emploi, de travailler autrement, ne leur est pas souvent agréable.

Le point de vue de Becker doit aussi être compris à la lumière de ce qu’il pensait de l’élément à son sens le plus important du capital humain : la famille, qui a été un autre aspect de son œuvre scientifique.

C’est au sein de la famille que l’éducation se forme, et le désir d’épanouissement personnel naît de l’exemple des parents et des proches, et va durablement marquer l’être humain : faire mieux, vivre mieux, développer ses capacités, avoir l’esprit de service, l’esprit d’équipe. Sans doute l’école a-t-elle aussi un rôle décisif, et il est certain qu’il y a une corrélation entre le nombre d’années de scolarisation et le niveau de salaires.

Mais on se rappelle la formule de Jules Ferry : « l’école instruit des enfants éduqués par leurs parents ». Ainsi le capital humain est-il affaire personnelle, incluant le milieu familial et l’expérience vécue, bien plus qu’un droit social. Or, le SMIC dans la plupart des pays apparaît surtout comme un droit social, il devient une affaire collective, syndicale et politique, plutôt qu’une culture des capacités et un épanouissement de la personnalité.

Le résultat de cette erreur est la sous-qualification de très nombreux salariés et elle est d’autant plus accentuée que le niveau de SMIC est très élevé. De nombreux pays n’ont jamais connu le SMIC, et leur population, comme celle de la Suisse, n’en veut pas. D’autres pays ont un SMIC tout à fait symbolique (la plupart des États américains). D’autres y sont venus très tardivement, et à l’initiative de la classe politique : c’est le cas de l’Allemagne.

D’autres enfin le remettent en cause : c’est le cas de l’Italie. Mais en France l’histoire du SMIC s’est inscrite dans le schéma syndical et politique au point que parmi les pays de l’OCDE le niveau de SMIC est le plus proche de celui du salaire médian. Gary Becker avait fait un article expliquant le niveau de chômage élevé dans certains pays européens comme le résultat du SMIC, débouchant sur la sous-qualification du personnel. 

L’une des conséquences de la sous-qualification est la perte de compétitivité des entreprises. Une autre est la recherche de la robotisation.

Mais voici la plus grave : ce sont les salariés les moins qualifiés qui sont les premiers candidats au chômage en cas de réduction des effectifs, en cas de recherche de nouvel emploi. Ainsi le surcroît de droits sociaux signifie moins de protection pour une masse de salariés. D’ailleurs ouvrir de nouveaux droits sociaux ou accroître leur niveau actuel c’est ramener la dignité d’un être humain à son niveau de rémunération plutôt qu’à ses qualités, son mérite, son comportement. C’est un volet de l’économisme marxiste. À ce jeu un pays très politisé et très syndicalisé les rémunérations peuvent être totalement artificielles, nées de privilèges voire de corruptions (« le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument » Lord Acton).

Ainsi, contrairement à ce que professe la pensée unique le « progrès social » ne consiste pas à augmenter sans cesse et globalement et par décret le niveau des salaires ou des revenus, et en particulier le niveau minimum.

La cohérence du système libéral, par opposition au système collectiviste, c’est que les trois questions systémiques sont résolues par le « plébiscite quotidien du marché » pour reprendre Hayek :

  • que produire ? (révélation des préférences)
  • comment produire ? (choix et organisation des facteurs de production)
  • pour qui produire ? (répartition des revenus)

 

Il s’agit donc d’un système décentralisé, fondé sur des décisions individuelles coordonnées par l’échange libre. Par opposition le système collectiviste repose sur le plan impératif qui confie la réponse aux trois questions à une autorité politique centrale (« la démocratie politique garantit la démocratie économique » disait Georges Marchais). Il va de soi qu’il n’y a pas de tiers système contrairement à ce que la classe politique croit dans beaucoup de pays, dont la France marquée par l’étatisme jacobin.

L’élite française se croit autorisée à décréter ce qui est bon pour le peuple, qui en conçoit finalement rejet de la classe politique. Les Français seraient-ils condamnés à choisir entre le virus du despotisme et le virus du populisme ? Nous le saurons bientôt, mais un vaccin libéral serait le bienvenu.

 

Un article publié initialement le 1 décembre 2021.

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  • Modération : merci de garder un ton approprié

    Tous ces économistes théoriciens sont des gros nuls. Heureusement, en France, nous avons Bruno Lemaire qui s’appuie sur sa longue expérience et sur l’histoire économique de la France ces 40 dernières années.
    Rien ne vaut une « bonne distribution de pognon pour acheter du matos chinois » et refaire partir l’économie.
    Dommage que B. Hamon n’ait pas été élu, on aurait tous un revenu sans travailler ! Ca c’était un humaniste : le travail n’est pas fait pour l’homme ; d’ailleurs ça le fatigue…

  • Ce sont des paradigmes dépassés. Les plus récents travaux ne montrent aucun lien entre hausse du salaire minimum et hausse du chômage. Par exemple, http://sarkoups.free.fr/cengiz419.pdf

    J’ai moi-même à mon modeste niveau utiliser les données OCDE pour examiner si on pouvait trouver un lien entre coût du travail et chômage. https://sagesseliberale.home.blog/2021/04/14/pas-vraiment-de-lien-entre-cout-du-travail-et-chomage/

    Rien du tout

    -1
  • Le SMIC et sa perpétuelle augmentation autoritaire favorise les salaires élevés, les salariés formés et ceux qui ne foutent rien comme les cégétistes qui invoquent l’intérêt général pour leur intérêt particulier, bien compris.

  • On a tendance à confondre distribuer de l’argent et preter de l’argent à taux zero …
    cet argent emprunté est utilisé sur les marchés pour profiter/provoquer la hausse des cours..
    on est dans une logique FIFO first in first out pour speculer sur les vagues autogenerées.
    l’economie reelle n’a plus aucune importance dans ce genre de contexte financier
    ça explique aussi pourquoi la monnaie n’est pas vraiment inquietée.La necessité de remboursement dans la monnaie d’emprunt provoque des retours de baton qui peuvent paraitre curieux comme par exemple la course au yen pour deboucler les positions d’emprunt en yens investis en dollars .

  • Je remets une fois de plus ce lien sur le sujet. Très instructif et facile à comprendre avec un titre un peu provoquant. Mes enfants ont parfaitement compris…

  • Le rêve de Mitterrand était de faire disparaître la bourgeoisie. Pour cela, il a désindexé tous les salaires de l’inflation sauf le SMIC. Finaud le bonhomme ! Dès qu’apparaît l’inflation, le SMIC augmente et pas les autres salaires. Donc tous les salaires convergent vers le SMIC automatiquement.
    Il ne doit regretter qu’une chose de sa tombe : de ne pas à avoir vécu ce magnifique moment où tous les français deviennent des pauvres payés au SMIC.
    Du vrai stalinisme !

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