Moins d’impôts, de lois, de pauvreté : ces pays européens qui ont réussi

Comme le montrent le Luxembourg, la Suisse et l’Irlande, ce ne sont pas nécessairement les dépenses sociales et la redistribution qui élèvent le niveau des plus pauvres.

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couteau suisse credits brian hertzog (licence creative commons)

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Moins d’impôts, de lois, de pauvreté : ces pays européens qui ont réussi

Publié le 16 juin 2021
- A +

Par Eben McDonald.
Un article de Mises.org

Les sociaux-démocrates font souvent l’éloge des pays nordiques en tant qu’exemples du succès de l’impôt progressif, des États-providence généreux et des syndicats puissants.

Les partisans du libre échange ont répondu que non seulement ces pays se sont enrichis bien avant que ces politiques soient mises en place, mais qu’ils ont également autant d’agilité réglementaire que les États-Unis, selon les données de la Banque mondiale.

Cependant, nous devrions également tourner nos regards vers les pays qui ont adopté ce que l’on appelle le néo-libéralisme comme moyen de s’enrichir et de réduire la pauvreté. Il s’avère que cette stratégie a fait ses preuves et que certains pays d’Europe ont des niveaux de vie tout aussi élevés, sinon plus, que ceux des pays scandinaves. Nous examinerons ici trois exemples.

Le Luxembourg

Le Forum économique mondial est célèbre pour sa volonté de « remettre à zéro » le capitalisme afin de pouvoir « orienter le marché vers des résultats plus équitables, en tenant compte des risques et des opportunités environnementaux et sociaux et en ne se concentrant pas uniquement sur les profits financiers à court terme ».

Cependant, chaque année, le Forum économique mondial présente l’indice de compétitivité mondiale. Le but est de classer les pays les plus développés économiquement et les plus productifs de la planète en termes d’infrastructures, d’éducation et de santé publique.

Cet indice composite comporte douze indicateurs principaux : les deux plus pertinents pour notre propos sont les premier et septième indicateurs, « institutions » et « efficacité du marché du travail ». Au sein de chaque indicateur, il existe des sections plus petites. Les institutions comprennent des facteurs tels que les « droits de propriété », le « poids de la réglementation gouvernementale » et le « gaspillage des dépenses publiques », tandis que l’efficacité du marché du travail inclut « l’effet de la fiscalité sur les incitations à travailler ».

On peut facilement utiliser les données du Forum économique mondial pour démontrer que les pays les plus prospères du monde sont orientés vers le marché et favorables aux entreprises. Ici, notre exemple est le Luxembourg.

Selon le Pew Research Center, une personne à faible revenu au Luxembourg est plus riche qu’une personne à faible revenu dans n’importe quel autre pays occidental, y compris les pays nordiques.

Le pays peut se vanter d’avoir la deuxième classe moyenne la plus riche au monde et le revenu médian le plus élevé au monde. Malheureusement, le Pew Research Center ne définit pas les limites du percentile de revenu de chaque catégorie. Afin de compléter nos propos, les informations d’Eurostat montrent qu’en 2019, les 10 % les plus pauvres du Luxembourg sont les quatrièmes plus riches d’Europe.

Comment expliquer ce phénomène ? Le gouvernement luxembourgeois consacre-t-il des sommes considérables à l’aide sociale ?

Si les dépenses sociales sont légèrement supérieures à la moyenne de l’OCDE, à 21,6 % du PIB, le Luxembourg reste en dessous de nombre de ses voisins. En fait, les prélèvements fiscaux représentent 33,8 % de l’économie luxembourgeoise, ce qui est très inférieur à la moyenne ; beaucoup considèrent même le Luxembourg comme un paradis fiscal. Grâce à des taux d’imposition favorables sur la propriété, les sociétés et le capital, le Luxembourg se classe cinquième dans l’indice de compétitivité fiscale.

C’est ici que les données du Forum économique mondial prennent sens. Certes, le Luxembourg est mal classé pour la facilité de création d’une entreprise.

Toutefois, il se classe :

  • au neuvième rang pour le poids de la réglementation gouvernementale sur les entreprises, c’est-à-dire le degré de liberté d’une entreprise par rapport à la bureaucratie ;
  • au cinquième rang pour les droits de propriété ;
  • au troisième rang pour la protection de la propriété intellectuelle ;
  • au dixième rang pour les effets de la fiscalité sur les incitations à travailler ;
  • au huitième rang pour les effets de la fiscalité sur les incitations à investir ;
  • au douzième rang pour le total des impôts en pourcentage des bénéfices.

Selon ces critères, le Luxembourg est une véritable économie de marché. Il a une longue histoire d’adhésion à la liberté économique. Entre 1970 et 2001, il a constamment occupé l’une des dix premières places de l’indice de liberté économique de l’Institut Fraser.

Ludwig von Mises nous a enseigné que la productivité marginale du travail, et donc les salaires, sont déterminés par la facilité avec laquelle les entreprises peuvent investir et accumuler du capital, sans paperasserie, sans fiscalité, sans bureaucratie, sans dette publique et sans inflation. L’environnement favorable aux entreprises au Luxembourg explique pourquoi le pays possède les travailleurs les plus productifs au monde. Par conséquent, selon les normes internationales les pauvres au Luxembourg ont un niveau de vie très élevé.

La Suisse

La Suisse se situe avec le Luxembourg dans le haut du classement des indicateurs du Forum économique mondial.

Elle se classe :

  • au troisième rang pour les droits de propriété ;
  • au douzième rang pour le poids de la réglementation gouvernementale sur les entreprises ;
  • au dixième rang pour les effets de la fiscalité sur les incitations au travail (elle est très bien classée pour le reste des paramètres que j’ai utilisés. Je ne fais pas de sélection de données) ; 
  • au quatrième rang, juste devant le Luxembourg, sur l’indice de compétitivité fiscale.

Le pays est également connu pour sa discipline budgétaire. En 2001, 85 % des électeurs suisses ont voté en faveur d’un frein à l’endettement qui oblige essentiellement le gouvernement à dépenser en fonction de la croissance des recettes. Depuis l’entrée en vigueur de la loi en 2003, la dette publique de l’économie suisse est passée de 60 % du PIB à 41 % aujourd’hui.

L’accent mis par la Suisse sur la démocratie directe signifie que l’argent du gouvernement doit être dépensé de manière efficace et prudente. Une étude a révélé que la démocratisation directe dans les cantons suisses (l’équivalent des États ou des districts du Congrès) a réduit les dépenses sociales de 19 % en moyenne. Les électeurs suisses ont clairement un niveau de pragmatisme que la plupart des politiciens d’autres pays détesteraient.

Par exemple, lors d’un référendum en 2012, deux tiers des électeurs ont rejeté une proposition visant à étendre le congé annuel obligatoire du pays, ce qui « aurait pu ajouter 6 milliards de francs suisses (5 milliards d’euros, 6,52 milliards de dollars) aux coûts de main-d’œuvre des employeurs, selon l’Union suisse des arts et métiers (USAM), qui représente environ 300 000 entreprises ».

Le prélèvement fiscal global de la Suisse (28,5 % du PIB) est l’un des plus faibles de l’OCDE, et ses dépenses sociales sont de 16,7 %, bien en dessous du niveau de ses partenaires.

Pourtant, loin de ce que le modèle économique socialiste aurait prédit, les 10 % les plus pauvres de Suisse sont les troisièmes plus riches d’Europe.

Tout comme au Luxembourg, la productivité du travail en Suisse est incroyablement forte, la troisième plus élevée au monde. Les impôts et les formalités administratives sont faibles et comme la Suisse est le pays le plus ouvert du monde, les capitaux, les technologies et les investissements étrangers ont facilement accès aux marchés suisses.

Ceci dit, l’économie suisse a stagné ces dernières années. En 2020, le chômage a atteint un niveau record – un insupportable taux de 4,85 %. Cela suggère clairement que des impôts faibles et une réglementation flexible du marché du travail peuvent atténuer l’impact de la récession/stagnation économique.

L’Irlande

L’Irlande n’a pas toujours été une économie de marché enthousiaste. En 1970, en proie à de profonds conflits politiques et religieux, l’Irlande avait une note de 6,55 sur l’indice de liberté économique de l’Institut Fraser, ce qui la plaçait à une quelconque dix-neuvième place. Ainsi, en 1980, le revenu par habitant de l’Irlande était inférieur à celui de tout pays d’Europe occidentale digne de ce nom ; son taux de chômage était supérieur à 12 % ; l’inflation galopait à 20 %.

Cependant, le gouvernement a commencé à faire des réformes : les impôts et les dépenses ont été réduits, et depuis 1980, la note de liberté économique de l’Irlande a augmenté de 22 %.

Aujourd’hui, l’Irlande est célèbre pour son taux d’imposition des sociétés de 12,5 % et son attractivité auprès des entreprises. Les prélèvements fiscaux ne représentent que 22,7 % de l’économie irlandaise, et les dépenses sociales un minuscule 13,4 %. Bien qu’elle se situe en dessous des deux autres pays que nous avons examinés, l’Irlande est dans le haut du panier en termes de protection des droits de propriété, de flexibilité réglementaire et de taux d’imposition sur les bénéfices.

Nombreux sont ceux qui affirment que la prospérité de l’Irlande n’est due qu’aux vastes transferts sociaux de l’Union européenne. Une étude indique toutefois que cette position est erronée.

Elle souligne tout d’abord que ces transferts ont subventionné les entreprises agricoles. S’ils ont augmenté les revenus des communautés rurales, ils ont découragé la migration vers les zones urbaines, où ces personnes auraient inévitablement été plus productives. Les transferts ont donc été un obstacle, et non un atout, pour la croissance économique.

Deuxièmement, l’étude souligne que si les taux de croissance en Irlande ont augmenté, les subventions de l’UE ont en fait diminué : l‘Irlande a commencé à recevoir des subventions après son adhésion à la communauté européenne en 1973. Les recettes nettes provenant de l’UE représentaient en moyenne 3 % du PIB pendant la période de croissance rapide (1995-2000), mais pendant la période de faible croissance (1973-1986), elles représentaient en moyenne 4 % du PIB. En termes absolus, les recettes nettes étaient à peu près au même niveau en 2001 qu’en 1985. Tout au long des années 1990, les paiements de l’Irlande au budget de l’UE ont augmenté régulièrement, passant de 359 millions d’euros en 1990 à 1527 millions d’euros en 2000. Pourtant, en 2000, les recettes en provenance de l’UE étaient de 2488 millions d’euros, soit moins que le niveau de 2798 millions d’euros de 1991.

Troisièmement, l’étude indique que si les subventions pouvaient expliquer la forte croissance de l’Irlande depuis les années 1990, on pourrait s’attendre à ce que d’autres pays qui reçoivent également des paiements importants de l’UE affichent des niveaux de prospérité similaires.

Or, ce n’est tout simplement pas le cas :

« Les fonds structurels et de cohésion de l’UE représentaient 4 % du PIB grec, 2,3 % du PIB espagnol et 3,8 % du PIB portugais. Aucun de ces pays n’a atteint un taux de croissance proche de celui de l’économie irlandaise. L’Espagne a enregistré une croissance moyenne du PIB de 2,5%, tandis que le Portugal a enregistré une croissance moyenne de 2,6 % et la Grèce une croissance moyenne de seulement 2,2 % entre 1990 et 2000. »

Ainsi, ce sont les marchés libres, et non les investissements de l’UE, qui ont stimulé la prospérité de l’Irlande.

Selon les normes américaines, l’Irlande reste un pays relativement pauvre. Toutefois, depuis la libéralisation économique, le pays a fait d’énormes progrès en matière de réduction de la pauvreté et d’augmentation des revenus grâce à la croissance économique. Par exemple, une étude (p. 34) a révélé que la pauvreté absolue est passée de 50 % en 1993 à 20 % en 2000 (une réduction plus importante que dans tous les pays nordiques).

Réduire le taux de pauvreté de 60% en sept ans seulement est vraiment impressionnant. Selon le Pew Research Center, entre 1990 et 2010, les revenus de la catégorie des bas revenus ont augmenté de 73 % (globalement, le revenu médian a augmenté de 70 %). Les données d’Eurostat le corroborent également, car depuis 2011 seulement, les revenus des 10 % d’Irlandais les plus pauvres ont augmenté d’un tiers.

Conclusion

Les progressistes utilisent les pays nordiques comme des exemples de systèmes socialistes réussis. Bien que ce ne soit tout simplement pas le cas, les partisans du libre échange devraient utiliser ces trois pays – le Luxembourg, la Suisse et l’Irlande – pour montrer que ce ne sont pas nécessairement les dépenses sociales et la redistribution qui élèvent le niveau des plus pauvres. Ce sont plutôt la croissance économique, les gains de productivité, l’esprit d’entreprise et les droits de propriété qui enrichissent les plus pauvres d’entre nous.

Traduction Contrepoints.

Sur le web

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  • Je rajouterais l’Estonie, notamment en matière de simplicité fiscale et administrative.
    Après est ce que les revenus mentionnés sont en ppa? Car le coût de la vie en Suisse est bien supérieure à celui de la France. Et je ne parle même pas du prix des assurances santé là-bas.
    Mais je me trompe sûrement.

    • Vous ne vous trompez pas, effectivement le coût de la vie en Suisse est environ 30% plus élevé qu’en france et la santé y est très chère, mais les salaires y sont en conséquence.
      Cependant une personne qui perd son travail et a le désir de travailler n’a pas trop de problème pour en trouver rapidement un autre, le taux de chômage est explicatif en lui-même.
      En fait ce qui différencie énormément la Suisse de la france, c’est la mentalité de ses habitants : il n’y a pas de culture de la grève, de la revendication, de la jalousie de ses pairs (cela existe sans doute mais est beaucoup plus larvé que chez nous et n’entrave pas la marche des employeurs et du pays).
      Ayant travaillé de nombreuses années en Suisse je peux dire qu’on y vit en toute sérénité, comme si on était dans une sorte de « bulle »

      • cela ne dépend-il pas des cantons ?

        • Oh que oui. En Suisse romande (francophone), la gauche domine de plus en plus, surtout les villes, et la pression pour les demandes sociales y augmente fortement. La Suisse allemande a plus la mentalité germanique et est encore relativement épargnée, même si la gauche gagne du terrain dans les grandes villes.

          Mais heureusement pour nous que les suisses allemands sont majoritaires et qu’ils nous sauvent du naufrage socialiste sur les votations nationales.

        • Vii, les Swisses romands ils sont un peu plusse socialist que nous, mais le différonce de l’argent il est pas si grande…

          Hopp Schwiiz !

      • Merci pour ces explications. Effectivement, autre mentalité, autre succès 😀

    • L’Estonie, bien d’accord. Mais très difficile d’y héberger une new co. Ce que l’UE devrait en théorie faciliter est dans les faits presque impossible pour les PME et entrepreneurs (pas pour les multi, comme d’hab), a commencer par une simple ouverture de compte bancaire. En revanche, pour tous les prestataires freelance de toute la zone UE, c’est un paradis. 20% flat tax, mais surtout, une feuille A4 de formalités administratives, très leger a mettre en place (en ligne) et surtout très léger dans le suivi. Quand on travaille seul, c’est plus qu’appréciable

      • Merci pour ces explications. Ça explique bien les vagues de vidéos YouTube qui explique le « paradis fiscal » estonien pour les développeurs web/bloggeur/auto-entrepreneur 🙂

    • Dans votre comparaison, comme tout bon français, vous oubliez de tenir compte de ce votre patron paye pour votre santé, que vous ne voyez pas!

      • Justement, je sais que la secu coûte environ 250€ à un salarié, si on se base sur le salaire complet.
        Je me demande juste combien ça coûte dans les autres pays.
        J’ai lu dans ces colonnes et ailleurs que les Pays-Bas avaient le système le plus efficace en terme de coût/bénéfice.
        La Corée et Singapour semble très bien placés également.
        En gros, quel est le système de santé le plus efficace par rapport à son prix réel?

      • Votre patron ne paye rien pour votre santé; En réalité tout est payé par le travail du salarié. Le patron additionne salaire net + cotisations salariales + cotisations patronales pour calculer ce que lui coûte le salarié. Il n’embauche et ne conserve dans son entreprise qu’un salarié qui lui rapporte plus qu’il ne lui coûte.
        La répartition entre salaire net, cotisations salariales, cotisations patronales n’a pas d’importance pour le patron; c’est juste un tour de passe-passe des politiques pour vous faire croire que grâce à eux vous avez une protection santé.

    • Le salaire médian en France est de 1672 euros, le salaire médian suisse de 6000 euros soit 3,58 fois plus.
      Une assurance santé peut monter jusqu’à 400 euros suivant les prestations choisies mais on en trouve à moins de 100 euros pour les plus jeunes.

    • le prix des assurances santé en Suisse est très cher ???? vous rigolez ? Les 170 000 frontaliers français qui travaillent en Suisse et ont le choix entre notre fantastique sécurité sociale et les horribles assurances santé privées suisses ont choisi avec une écrasante majorité les assurances suisses. Pourquoi ? Car elles remboursent beaucoup mieux que la SS, et dont horriblement … moins chères !!! (faites vous faire un devis sur internet et comparez les couvertures et le prix payé, avec votre feuille de paie française, c’est maintenant facile. Vous allez avoir des surprises …)

      • Les frontaliers ne prennent ni le système français, ni le système suisse, ils ont un troisième choix qui est l’assurance complètement privée et qui est évidemment bien plus intéressante.

        Le système suisse oblige à s’assurer avec un catalogue de prestations assez étendu, ce qui rend cette assurance de base très chère. Heureusement, il y a le choix de la caisse, où les prix peuvent aller du simple au double.

  • Difficile de comparer le Luxembourg et la france. Le luxembourg, c est a peine plus grand que monaco …
    L exemple le plus pertinent est probablement l irlande, qui est certes bien plus petite que la frane mais deja d une taille raisonnable

    Pour la suisse, il faut comparer ce qui est comparable: les prelevements obligatoires sont moindres mais vous n avez pas de securite sociale dedans. cependant il est obligatoire de vous assurer.
    Contrairement a la france, c est une assurance privée -> pas correlé a vos revenus mais aux risques -> tres interessant si vous etes jeune et celibataire, beaucoup plus cher si vous etes retraité (l assurance pour enfants mineurs ne coutent pas tres cher).
    Idem pour la retraite: l equivalent francais (repartition) c est le premier pilier suisse qui ne fournit qu une pension faible

    Passer au systeme suisse signifirait donc favoriser les jeunes (moins de prelevements) au depend des retraités (assurance maladie nettement plus chere, pensions plus faibles). Inutile de dire qu avec 15 millions de retraités c est un suicide electoral

    • On s’en fiche de la taille des pays. Les solutions socialistes donnent toujours les mêmes résultats socialistes, que ce soit la Russie ou le Cambodge.

      • ben non, on s’en fiche pas de la taille. Les paradis fiscaux ne marchent que parce que les pays plus grand ont une fiscalité plus importante. Si demain, tous les pays s’alignent sur le Luxembourg, plus aucun investisseur n’ira au Luxembourg car c’est un marché trop petit et donc le Luxembourg deviendra pauvre.

        • Attention il n’y a pas QUE la fiscalité. Il y a aussi la simplicité administrative.

          Par ailleurs, dans une économie globalisée comme la notre, le facteur « taille » pour les investissements mobiles, genre fonds d’investissement, banques, sous traitance administrative, etc… n’a aucune importance.
          Après sur l’industrie c’est différent: Un paradis fiscal c’est bien mais un paradis fiscal sur le long terme c’est mieux. La stabilité juridique compte d’avantage pour les investissements lourds en capital (genre usine de prod).
          La taille du pays ne compte guère pour beaucoup d’investissements de sièges sociaux etc… Quand on a la taille du Luxembourg installer des usines n’est pas un problème. C’est une taille comparable au département du Rhône. On ne parle pas du Vatican là…

        • Ben si on s’en fiche. La taille importe peu, ce qui compte c’est un environnement propice aux citoyens.

          • sauf que ces modèles ne marchent que parce qu’ils attirent des capitaux venant des plus gros pays. Si tous les pays se mettent à suivre leur modèle, les capitaux ne resteront pas dans de tels petits marchés avec aucun avantage fiscal.

            Après le côté propice, tout est relatif. Certains vous diront que le modèle français leur convient très bien.

            • Vous avez du mal avec l’économie de marché. Les capitaux ne manquent pas, ils y en a trop. Pour avoir une économie florissante, il faut des investisseurs, des entrepreneurs.. et un environnement législatif qui respecte la propriété privée.
              Vous avez une vision de l’économie constructiviste, attirer les capitaux. Mais si vous n’avez pas d’entrepreneurs, c’est un cul de sac. Comme en France où on arrose des canards boiteux sans résultats.

              • La France a énormément d’entrepreneurs mais un accès difficile aux financements. Le cul de sac n’est pas le manque d’entrepreneur

                • C’est ce que je dis, il y a des financements pour les canards boiteux, copains du pouvoir, alias crony capitalism.
                  Mais je vous répond, mais vous êtes dans un autre monde:
                  Attirer les capitaux, c’est une solution étatique à un problème étatique dans un monde étatique.

                  • Il manque de business angels et autres sources de financement autres que les banques.

                    La France est un des pays d’Europe qui créé le plus d’entreprises. La diatribe libérale de dire que l’on a que des canards boiteux reste de la pauvre diatribe.
                    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2015363

                    C’est sûr que les pays cités dans cet article ont baissé leur fiscalité pour repousser les capitaux. Google n’est pas du tout venu s’installer en Ireland pour cette raison. A un moment il faut arrêter.

                    • @Fred31 : la France crée le plus d’entreprises, cette blague !!! car on y intègre les auto entrepreneurs, cad des seconds boulots pour fonctionnaires désoeuvrés !!! on est encore loin des GAFAM côté création de sociétés …

                    • Il y a autant de business angels potentiels que d’entrepreneurs potentiels. Simplement, les règles et la fiscalité sont telles que les business angels sont découragés au premier essai, voire avant s’ils se sont renseignés. Une entreprise, ça n’est pas un numéro SIRET ni un moyen de récupérer des subventions, c’est le résultat de l’acte d’entreprendre.

                    • Stephane12, déjà le lien que j’ai donné est « hors auto-entrepreneurs n’ayant pas démarré d’activité. » il faut lire les liens et il faut arrêter de croire que les autres pays ne créent que des méga-entreprise.

                      En termes d’entreprises selon l’importance de leur chiffre d’affaires, la France est 4ème derrière la Chine, les USA et le Japon
                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fortune_Global_500

            • Il n’y a pas que l’avantage fiscal. Il y a toute la paperasserie digne du « Domaine des Dieux »…

              • C’est complètement vrai. Parlons du Luxembourg puisque c’est le sujet. Le pavillon du Luxembourg attire des armateurs alors qu’ils sont plus chers que Panama ou le Liberia. Et pourtant C’est la grande capacité du port de Grevenmacher sur la Moselle qui fait la différence. Non, ils viennent s’enregistrer au Grand Duché parce qu’ils ont une administration hyper efficace, qui répond rapidement qui parle plein de langues, qui tient des permanences et qui les rassure.
                Il y a aussi la finance: Le Commission de Surveillance du Secteur Financier (la CSSF) est connue au Luxembourg pour donner des réponse bien plus rapidement que leurs homologues Français/Allemands/Belges. Il y a aussi des choix de gestion pour rendre le pays attrayant autrement que par l’impôt. Il y a une question de mentalité. Tous les fonctionnaires du Grand Duché ne sont pas des foudres de guerre, mais ils ont plus souvent que dans les grands pays, l’idée claire qu’ils bossent pour la prospérité et que la qualité de leur travail produit une différence.

                Bref l’absence de CGT rend le Grand Duché attrayant.

              • bien sûr qu’il n’y a pas que l’avantage fiscal mais ne me faites pas croire que les entreprises viennent s’installer dans des pays de moins de 5 millions d’habitants pour le marché qu’ils représentent. Et c’est pas non plus comme si les entreprises déménagent tous leurs moyens de production non plus devant l’ENORME avantage administratif qu’ils représentent.

                • Avec le marché commun votre objection n’a aucun sens. Vendre en France depuis la Belgique le Luxembourg ou la Suosse n’est plus compliqué que depuis Marseille.

                  • on est d’accord. Une entreprise peut délocaliser un siège dans un pays à faible fiscalité, ne rien y produire, ne faire aucun bénéfice de vente à l’intérieur de ses frontières mais y payer ses impôts. C’est effectivement une débilité sans nom. Les impôts devraient être payés dans les pays où les bénéfices sont réalisés. Si certaines entreprises ne veulent pas payer d’impôt en France et bien elles ne vendent pas en France.

                    • @Fred31 : mais c’est exactement ce qui se passe : les impots sont payés là où les sociétés font des bénéfices… (code des impots standard mondial) Pourquoi Total ne paye pas d’impot en France ? car Total perd de l’argent en France …

                • à Fred31 : la productivité des travailleurs et la facilité à accumuler du capital, ça n’attire pas les entreprises ???

            • Je te suis Fred31 !

        • Si demain, tous les pays s’alignent sur le Luxembourg, plus aucun investisseur n’ira au Luxembourg

          Totalement faux pour un pays comparable, la suisse.
          Le force de son économie repose sur son industrie, ses commerces et ses PME qui sont incomparablement plus dynamiques qu’en France (et pour cause, elle ne sont pas ravagée par la fiscalité et la régulation et le capitale n’est pas volé par l’état).
          Le taux d’activité de la population n’a rien à voir avec la France et le secteur bancaire représente le même poids proportionnellement qu’en France.
          .
          Ensuite la taille ne change strictement rien, vous avez le même nombre d’hôpitaux, de policier de route et d’école au km2. Les grands pays devraient plutôt faire des économies d’échelle donc être avantagés.

        • Tout à fait Fred

    • Surface de monaco: 2.1 km²
      Surface du Luxembourg: 2586,4 km²
      Le luxembourg est grand comme 1231 fois Monaco… A peine plus de 1000 fois plus grand donc…

      Population de Monaco: 38 300
      Population du luxembourg: 633 622
      Le Luxembourg est donc 16.5 fois plus peuplé que Monaco.

      PIB Monaco: 7.6 milliards
      PIB Luxembourg: 66.6 Milliars
      Le Luxembourg produit 8.7 fois plus de richesse que Monaco.

      Est ce que lorsque vous avez écrit « Le Luxembourg, c’est à peine plus grand que Monaco… » vous n’avez pas écrit une ânerie?

      Alors pour info, le Luxembourg est un pays certes pas très grand, mais avec une production agricole, de l’industrie, une véritable population locale historique avec sa culture sa langue (ok c’est un patois allemand mais il existe), son armée (ok, pas très grande, mais elle existe), 152 km d’autoroute, etc… Il est bien plus irrationnel de ranger le Luxembourg avec Monaco que de comparer comment un petit pays comme le Luxembourg gère des problématiques identiques à celles de son gros voisin.

      Après il y a des choses intéressantes dans votre commentaire comme le suicide électoral que consisterait à favoriser les jeunes. Mais sérieusement, arrêtez de comparer le Luxembourg à Monaco. Ca n’a absolument rien à voir.

    • @ cd : n’importe quoi : les assurances santés privées suisses fonctionnent comme les complémentaires françaises : un seul critère : l’âge. Faites vous donc faire un devis et comparez avec la SS !!! vous allez être très surpris du prix et des couvertures … et vous comprendrez pourquoi les 170 000 frontaliers qui vont travailler en Suisse ont tous choisi les assurances santé suisses !!!

  • Comme le démontre la Suisse et l’Irlande qui étaient les pays les plus pauvres d’Europe, bien gérés ils sont devenus les plus riches! Et qu’on ne nous sorte pas le prétexte convenu que ce sont des petits pays, car cela n’a rien à voir. Une entreprise gigantesque ou modeste coule lorsqu’elle est mal gérée!

  • En Irlande, le système de protection sociale (travail ou santé) peut heurter même des français dits libéraux, c’est dire notre niveau d’endoctrinement.
    Imaginez un tel modèle en France, nous serions les champions européens en 10 ans. Par contre, ça colle moyen moyen avec l' »Etat d’esprit » local… et toute une partie de la population qui ne vit que du racket institutionnalisé

    • Mon meilleur ami, fiscaliste de formation, s’est vu proposer en fin d’études des stages à 500 eur/mois en France. On lui a proposé 5 fois ce montant au Lux et il est parti y faire sa vie. Aujourd’hui il émarge à plus de 10 000 eur/mois et est très heureux avec sa femme et ses 3 enfants, et ses 2 frères… on parle de l’exil des Français vers ces pays?

      • je l’envie !!!

        • Pourquoi ne partez vous pas dans un de ces pays? Si la vie en France est si difficile, il vaut mieux partir car la France ne sera jamais un pays libéral

          • Je n’envie pas la France. Du moins plus, et j’en ai pitié.

          • @Fred, les libéraux ont entendent souvent cet argument: « Taka te barrer si t’es pas content! »
            On reconnait bien là un argument despotique: « My way or the highway » et c’est bien là la différence entre le libéralisme et socialisme. Des socialistes qui s’unissent sur leur lopin de terre et créent une communauté comme un Kibboutz par exemple, c’est possible dans le libéralisme. Et le modèle s’il plait pourrait s’imposer naturellement sans coercition. Le sosialisme c’est marche ou crève, et quand les socialistes sont lâches c’est souvent: marche ou casse toi.

            Alors moi je me suis cassé. C’est fait depuis longtemps.

            Par contre, je suis désolé mais le libéralisme peut revenir. Quand les rouges auront fini de dépenser le pognon qu’ils n’ont plus. Quand ils n’auront plus de quoi payer les soudards pour leurs chantages et leur exactions, une forme de libéralisme rejaillira par la force des choses.

            • Je dis simplement que si certains pensent réformer la France pour qu’elle devienne libérale surtout sur une échelle de temps court, ils se mettent le doigt dans l’oeil. Donc plutôt que de continuer à pleurer sur la situation, il me semble plus intelligent de partir dans un des pays cités comme étant le paradigme libéral tant recherché.

              ps: je ne suis pas socialiste

              • Vos commentaires sur l’assurance maladie laissent penser que vous etes plus socialiste que vous ne voulez bien le croire.

                • ça fait un moment que je suis ce site pour comprendre que si l’on n’est pas d’accord avec la pensée globale, on est forcément catalogué comme socialiste. Il y a une vision assez manichéenne des choses, libéral bien, tout le reste mal.
                  Je pense que la France est trop socialiste et je n’aurais aucun problème avec une assurance maladie purement privée à condition que la richesse soit équitablement distribuée dès le départ. Voilà ma position

                  • Il y a plusieurs niveaux dans la socialisme. Entre Rocard et Eva Peron il y a un monde… On peut être plus ou moins socialiste.

                    Par contre je m’interroge: Comment voulez vous obtenir une répartition « plus équitable » des revenus? Plus équitable que quelle situation? Qu’est ce qui est équitable selon vous? Mon avis est que ce qui est équitable c’est ce qui est acquis par le consentement mutuel sans menace de coercition ni fraude. Et vous votre vision de l’équitable quelle est elle?

                  • oui comme il y a plusieurs libéralismes. On peut être plus ou moins libéral.

                    Il suffit de voir les 40 dernières années pour voir que le top1% s’est accaparé une portion toujours plus grande des revenus nationaux (quasiment 25% aux US) faisant que la classe moyenne s’appauvrit (corrigé de l’inflation). Pas besoin de coercition, tout le monde a besoin d’un emploi et donc vous prenez ce qui est dispo et vous la fermez sinon les gens, comme ceux qui ce site, vous traiteront de gauchiste feignant.

                    Ma vision est simple, avec une proportion plus importante qui va à ceux qui fabriquent et produisent, l’économie et la société vont bien mieux. Pas besoin d’un état qui intervient pour essayer de corriger tout ça.

                  • @ Fred31 : la richesse équitablement distribuée dès le départ ??? mais c’est ça le socialisme, et ce n’est pas juste …

                    Si les hommes sont libres, ils ne seront pas égaux. S’ils sont égaux, ils ne seront pas libres … Sojetlitsyne…

                  • Stephane12, ben non ce n’est pas le socialisme que de demander à ce que les travailleurs qui créent la richesse soient rémunérés à leur juste valeur.

                    Depuis 1980 aux US et l’arrivée de Reagan, le top1% a vu sa répartition de richesse passée de 8% à 25%. Et pourtant la productivité des travailleurs a augmenté. Perso, je ne trouve pas normal que le top1% se soit accaparé une part plus importante et c’est pour moi LA raison principale de la baisse de croissance, de l’accroissement des inégalités, du fait que les revenus corrigés de l’inflation n’ont pas augmenté pour une grosse partie de la population

          • @ Fred31 : la France est autant mon pays que le tien, pourquoi je devrais partir ? je demande seulement la Justice, et non la dictature de la majorité…

            • je dis simplement que ceux qui attendent que la France devienne libérale peuvent attendre longtemps donc à un moment si c’est la chose la plus importante, il faut savoir avoir du courage et aller dans un pays libéral plutôt que de se taper la tête contre un mur.

  • Sinon, vu de la France, la version officielle concernant ces pays (sponsorisée par BFM, TF1, LCI, l’éducation nationale, nos élus) c’est:
    – Méchants néo-libéraux
    – Paradis fiscaux (ou concurrents sur les taux de la fiscalité)
    – Impossible de se faire soigner, notre système de santé étant le meilleur
    – Pour la retraite je n’en parle même pas, comment comparer avec notre système de retraite plus que mieux bien qui arrive à verser 1300€ de retraite moyenne, et que tout le monde sait en parfaite santé pour le siècle à venir?

  • Comment voulez vous que les ponxionnaires lâchent prise : le fromage à trous qu’ils squattent est trop bon !

  • Merveilleux, allons donc tous nous installer dans ces merveilleux pays que sont la Suisse, le Luxembourg et compagnie. Mais au fait, un élément a été oublié : le montant du salaire. Car dans ces pays cité comme exemple, on a juste oublié de rappeler la sous-enchère salariale, comme par exemple aux USA, où les habitants ne veulent pas prendre les jobs de base (nettoyage, caissier, livreur, maçon, vigile, ouvrier agricole,…), bref tous les emplois mal payés (car soit disant non qualifiés).
    Car nous sommes le mexique de la Suisse, et du Luxembourg. Et la mesure de ces ‘miracles économiques’, n’est faite qu’avec des données biaisées et dont l’interprétation est falacieuse.
    On a toujours des ‘moyennes’, en France on connait les fameux ‘chiffres’, merci l’INSEE et autres administrations chiffreuses (dont la CAF, la Sécu et les Impôts). Juste en passant, c’est quoi le coût de l’immobilier rapporté (prix au m² à l’achat) à l’accessibilité (revenu réel de tous les citoyens) ? C’est combien le prix de la santé, ou encore de l’éducation ? Et ils produisent quoi sur leur propre sol ? En nourriture, produits de consommation courante (hors l’argent et les services financiers) ?
    Bref, ce qui permet juste de vivre. Pour oser sans trembler (comme Cahuzac), continuer a comparer, encore faudrait-il que nos revenus soient tous harmonisés, avec des règlementations fiscales, comptables et sur tout le reste qui soient quasi identiques. Mêmes taux de prélèvement, même liberté d’expression, de syndicalisation, d’accès à l’éducation, à la santé, prise en charge des ‘oubliés’ et des invisibles (ceux qui sont jetés par cette obsession de la rentabilité financières avant l’humain).
    Mais si ces modèles vous plaisent, allez donc vivre à Taiwan, ou encore Hong-Kong, voire Dubai. Mais dans les mêmes conditions que les indiens, pakistanais ou autres cambodgiens. Ca vous plaira surement, d’avoir vos papiers confisqués avant l’entrée et de travailler pour moins de 10% du smic local. Bref d’avoir un réel retour à l’esclavage.
    C’est surtout ça qu’oublient de montrer votre ‘article’. Le socialisme, en terminant, c’est la sécurité sociale, l’accès à l’éducation sans condition sociale, c’est un logement de base, c’est aussi un lien social réel. Vivez donc comme des abrutis égoistes, et n’oubliez pas quand vous serez vieux, malades et grabataires, là faudra lacher la tune pour espérer être soigné, logé, voire juste pour ne pas rester seul dans un coin à baver sur vos billets, perclus d’arthrose et atteint d’alzeihmer, sans vous rappeler qui vous êtes.
    C’est aussi ça la ‘réussite fiscale’, mais c’est surtout un beau mensonge, qui est une tromperie publicitaire. Car à qui profite le crime, vous, moi, à qui ?…

    •  » n’oubliez pas quand vous serez vieux, malades et grabataires, là faudra lacher la tune pour espérer être soigné, logé, voire juste pour ne pas rester seul dans un coin à baver sur vos billets, perclus d’arthrose et atteint d’alzeihmer, sans vous rappeler qui vous êtes. »

      c’est bien comme cela que fonctionne le socialisme !

    • Toujours cette obsession qui sous-entend qu’il n’est pas possible de se faire soigner correctement et pour pas cher hors de France.

      Vous parlez de mensonge, je vous en donne un beau: la sécurité sociale qui nous coûte une blinde tous les mois (regardez votre fiche de paie), qui rembourse que dalle (53% en moyenne), qui vous oblige à prendre une mutuelle (50-250€ par mois), qui est en déficit chaque année à hauteur de plusieurs dizaines de milliards, qui a une dette cumulée de presque 200 milliards, qui ponctionne une taxe de 18% sur tous les revenus financiers (CSG/RDS).

      Il faut vraiment être socialiste pour encore croire à cette escroquerie.

    • On a exterminé des Juifs pour créer la sécurité sociale de Petain. Vous avez de belles références.

    • Votre SS (Waffen) que tout le monde ne vous envie pas, vous massacre les dents avec les bridges au lieu de vous proposer un implant, simplement parce que l’implant est plus cher à court terme, mais moins à long terme. Et plus tard, vous finissez avec une superbe prothèse à ressort dans le bec, faute de dents…
      Vous pouvez avoir une mutuelle, mais comme vous êtes déjà rincés de taxes diverses et (a)variées, vous n’avez pas les moyens de reprendre une mutuelle supplémentaire lourdement taxée. En Suisse, vous n’avez pas cette illusion, et au pire vous négociez le prix avec le dentiste.
      ce ne sont pas tous de sauvages assoiffés de pognon.

      • Waren, je suis d’accord avec vous mais pour faire l’avocat du diable, pourriez vous faire le même calcul pour un cancer et voir combien vous est remboursé par rapport à si vous aviez le même aux US?

        • C’est amusant de toujours prendre comme contre-exemple les USA, qui sont évidemment un cas tout à fait à part. Pourquoi ne pas prendre les surprenants Taiwan et même la Thaïlande dont ne parle jamais ? Pourquoi ne jamais évoquer la Turquie et ses voyages pour soins dentaires ? Ou encore plus curieux, la Colombie pour ses soins ophtalmiques ?

          Sinon, pour revenir aux USA, je peux vous en parler puisqu’il se fait que j’ai de la famille là-bas dont un très proche qui sort justement d’un cancer. Il est salarié et n’a pas payé plus qu’ici (Dixit).

          • Votre proche doit avoir un bon revenu et/ou un employeur qui paie une bonne assurance. Ma belle famille est américaine et j’ai plusieurs membres qui ne vont simplement pas se faire soigner car pas les moyens.

            Une image qui montre le out of pocket pour un cancer. Le membre de votre famille fait parti d’une extrême minorité pour n’avoir aucun coût à sa charge
            https://www.asbestos.com/wp-content/uploads/out-of-pocket-costs-during-cancer-battle.png

            • Les USA ont une situation particulière juridiquement. Ce qui coûte cher aux USA c’est que le médical est hyper administré d’un point de vue juridique. En gros c’est les avocats et les assurances des médecins qui coûtent cher. C’est un fait terrible que beaucoup d’améicains dénoncent mais qui n’a que peu d’écho politique.

              • Dans un pays libre, on a le droit de porter plainte contre un médecin en cas d’erreur et de réclamer beaucoup de réparations. Cela entraîne forcément un surcoût mais c’est le prix à payer si on veut une société libre.

                De plus quand on dépense plusieurs centaines de milliers de dollars dans les études, que ce soit les médecins ou les avocats qu’ils embauchent, forcément les tarifs sont très élevés derrière. Ma femme est américaine et avocate et a travaillé sur plusieurs cas de malpractice et effectivement les montants sont juste astronomiques.

                Les américains qui dénoncent sont souvent ceux qui veulent aller vers un système de santé universel.

            • @ Fred31 : si votre belle famille n’a pas les moyens aux USA, il y a Medicaid et Medicare. Si elle a les moyens, elle a le choix de ne pas souscrire une assurance santé, c’est la classe moyenne US qui ne souscrit pas. Et si les frais médicaux sont si chers, c’est parceque justement Medicaid et Medicare sont gratuits et font augmenter les prix, comme en France …

              • mes nièces gagnent au dessus de la limite de Medicaid. Entre le loyer, les prêts étudiants, il ne reste pas assez pour se payer une assurance santé et économiser pour la retraite à part Social Security que les gens ici aimeraient supprimer. Effectivement, elles font le choix de ne pas être assurées jusqu’au jour.

    • Oui vous avez raison, car en France la santé est gratuite.

      Euh…. enfin, sauf qu’il faut payer :
      – Les cotisations maladie (salarié + employeur).
      – La CSG, CRDS, CASA, Prélèvement social…..
      – La cotisation mutuelle (assurance privée).
      – Le reste à charge.

    • Le socialisme, ce n’est pas la sécurité sociale. La sécu c’est l’état providence. Le socialisme c’est la lutte contre la liberté. Les pays scandinaves ont un état providence, mais laissent libre sa population.
      Voir la Suède qui n’a pas enfermé sa population pendant le COVID, comme les autres pays scandinaves.

    • « Et ils produisent quoi sur leur propre sol ? En nourriture, produits de consommation courante (hors l’argent et les services financiers) ? »
      Vous parlez bien de la Suisse, je suppose.
      Et bien, comparons avec la France.
      Suisse : Industrie = 25% du PIB
      France : Industrie = Moins de 10% du PIB

  • La république française est collectiviste.
    Tout est dit!

  • Les Suisses sont prêts à nous recevoir !

  • Bon, mais 3 paradis fiscaux oú l’argent sale est blanchi et recyclé….faut tout de même bien dire les choses…..

    • L’argent est sali dans les enfers fiscaux et reblanchi ailleurs. S’il n’y avait pas d’enfers fiscaux, il ne serait jamais sali…

    • L’industrie de la Suisse qui compte 8 millions d’habitants dépasse en valeur absolue celle de la France de 67 millions ce qui démontre:
      -La prospérité de la Suisse ne vient pas d’un quelconque « blanchiment » mais de son économie productive libre, d’ailleurs le secret bancaire n’existe plus depuis dix ans.
      -L’état suisse à 35% du PIB se classe partout dans les premiers, par exemple pour les services, le pouvoir d’achat, l’emploi, la justice, l’éducation, la sécurité alors que la France avec son état à 64% est en effondrement rapide dans absolument tous les classements en plus d’être totalement en faillite.
      .
      Dès lors, la Suisse n’est absolument pas un « paradis fiscal », c’est la France qui est un enfer et si les sommes monstrueuses volées servaient à autre chose qu’à alimenter des mafias, l’électoralisme et masquer les problèmes, ça se saurait et se verrait dans les résultats.

      • @Guillaume P
        « L’industrie de la Suisse qui compte 8 millions d’habitants dépasse en valeur absolue celle de la France de 67 millions ».
        Je n’arrive pas à croire que nous serions arrivés à un tel niveau de déchéance relative.
        A défaut de liens disponibles qui renverraient à des dossiers sur le sujet, un article de Contrepoint serait souhaitable pour comparer les chiffres et la nature des productions industrielles entre les deux pays depuis les années 1970.

        • Au lieu de faire des trucs pas chers et de mauvaise qualité, les suisses font des produits et services de très haute qualité, y compris dans l’agro-alimentaire.

        • Dixit Charles Gave, je n’ai pas vérifié.
          En France on trouve les chiffres mais tout le monde s’en fout, par contre en suisse ils sont détaillés par secteur dans de multiples documents touffus, je n’ai pas trouvé le chiffre brut.

        • C’est tout vu.
          Suisse : Industrie = 25% du PIB
          France : Industrie = Moins de 10% du PIB

  • Mais qui sont ces petits pays?
    La RÉPUBLIQUE française n’a rien à apprendre d’eux!!!!

  • Enrichir les pauvres ? Mais comment vont ils rester dependants ?

  • Interview énorme de Bruno Lemaire ce matin sur BFM Business.
    Concernant les 15% minimum d’impôt sur les sociétés, il a expliqué que ce n’était en effet pas assez selon certains car ça indique comment faire du « dumping fiscal » et cela transfert des recettes vers les « méchants pays »… Et à aucun moment le journaliste ne lui a demandé : « Et pourquoi nous ne faisons pas comme l’Irlande, et mettons notre impôt sur les sociétés à 15% (suivant le minimum demandé) ? »… J’aurai bien aimé entendre sa réponse 🙂

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