Le grand retour des magiciens de l’économie

Les magiciens de l’économie sont partout : à droite, à gauche et même parfois au centre. Mais c’est souvent pour dire la même chose !

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Le grand retour des magiciens de l’économie

Publié le 26 mai 2020
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Par Yves Montenay.

Le coronavirus a favorisé le retour de l’irrationnel, qui n’a jamais été très loin. En effet, l’économie, c’est ennuyeux, ça ne fait pas de miracle. Or pour plaire au bon peuple, il faut lui dire que le miracle est possible… et, si on est un politique ambitieux, que le miracle viendra « si vous votez pour moi ».

Ces magiciens de l’économie sont partout : à droite, à gauche et même parfois au centre. Mais c’est souvent pour dire la même chose !

Commençons par un thème très populaire : « travailler moins en vivant mieux ».

Les paresseux rationnels

Juste un mot pour ceux qui, pour des raisons écologiques ou autres, vantent la frugalité. Ce ne sont pas les pires, car ils sont cohérents : moins de travail, niveau de vie réduit au minimum, préservation de la planète, temps disponible pour la famille ou la philosophie etc.

Ils négligent néanmoins quelques détails techniques : ils comptent sur le travail des autres pour disposer de médicaments et de quelques matériels, agricoles ou non (des livres, de la musique…).

De l’électroménager ? « Non, nous ferons tout à la main ». Bigre, d’autant que nous ne sommes plus à l’époque où « les femmes sont là pour ça ».

Certains ne tiennent pas longtemps dans cette « vie naturelle mais sauvage ». Mais au moins il y a une certaine cohérence.

Heureusement, pour ceux qui trouveraient ça trop rude, il y a les magiciens.

Le travail, ce sont leurs profits

Nous avons vu fleurir le slogan « notre santé avant leurs profits ». Comprenez : il vaut mieux rester chez soi (en étant payé) que de risquer sa peau à l’usine.

C’était en substance le message du fonctionnaire CGT de l’Éducation nationale invité lors de l’émission BFM du 10 mai à laquelle j’étais convié pour parler du déconfinement.

Évidemment c’est moins risqué quand celui qui vous paye ne risque pas la faillite, c’est-à-dire pour les fonctionnaires et quelques autres catégories… Dont les cadres de la CGT, association qui ne vit pas des cotisations de ses membres mais de subventions gouvernementales et du fruit de la gestion de certains domaines « paritaires », dont les caisses de retraite.

Bref, il est plus facile de rester chez soi si le travail que vous évitez n’est pas capitaliste… quitte à ce que vous paralysiez des salariés du privé.

Qu’en pensent « les capitalistes » ?

Les capitalistes de mon environnement, amis, commerçants du quartier, assureurs, pétroliers, et j’en oublie énormément, ont un rire amer en lisant ce slogan : « Quels profits ? Nous sommes en lourde perte ! ».

Idem pour les épargnants ou retraités par capitalisation dépendant, directement ou indirectement, de la bourse, avec les dividendes 2020 reportés ou annulés.

Mais les magiciens estiment que tous ces capitalistes subissent une « juste punition » et que travailler pour les capitalistes, ce n’est pas vraiment du travail, « c’est de l’exploitation ».

Le bon peuple écoute avec sympathie, et rares sont ceux qui se posent la question : « alors quel autre système ? », sachant que tous les essais jusqu’à présent ont fini dans le sang.

Même la Chine doit son succès à son secteur privé, indigène ou étranger.

Alter-éco, un magicien respecté

Il y a bien longtemps, j’avais fait connaissance de la jeune équipe d’Alternatives économiques (Alter-éco pour les intimes) que j’avais trouvée assez sympathique dans ses analyses africaines.

Mais depuis, ils alimentent en « arguments » ce que l’on pourrait appeler le « socialisme idéaliste » d’une bonne partie du corps enseignant français, ce qui ne prépare pas vraiment les élèves à la vie réelle dans notre système économique.

Le 12 mai, on trouvait sur leur site un article mi-ironique mi scandalisé : « travailler plus, le patronat en rêve encore : moins de congés et de RTT, plus d’heures de travail. Les syndicats ont immédiatement mis leur veto. »

À l’opposé, l’IFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) estime qu’avant la pandémie nous perdions déjà 100 milliards par an par rapport à des voisins travaillant plus longtemps et partant à la retraite plus tard.

Depuis, la situation s’est aggravée car les Allemands ont redémarré leur industrie avant nous et vont notamment servir, à notre place, nos clients à l’export.

Les salariés du privé savent que si la reprise tarde, leur revenu et probablement leur emploi seront touchés. Travailler davantage permettrait de les sauver.

Personnellement je ne trouve pas choquant qu’ayant touché de l’argent sans travailler pendant quelques semaines, nous essayions de rattraper la production perdue en travaillant davantage. Ne serait-ce que pour que cet argent nous serve à quelque chose, ce qui ne sera pas le cas s’il n’y a pas suffisamment à acheter, et donc de produit par quelqu’un.

J’imagine déjà un magicien disant « il n’y a qu’à acheter allemand et payer avec l’argent que l’Europe va nous prêter ». « L’Europe » en l’occurrence signifie surtout l’Allemagne et les pays sérieux du nord de l’Europe, ce qui explique leur manque d’enthousiasme.

Ces considérations nous mènent à la question de la dette.

La dette, « il faut s’asseoir dessus »

C’est ce que je lis sur les réseaux sociaux, souvent un peu catégoriques, trop heureux de trouver une solution simple.

Mais si on ne rembourse pas, plus personne ne nous prêtera. Or nous sommes en déficit et nous devons emprunter tous les jours. Et s’il n’y a plus de prêteurs, les fonctionnaires ne seront plus payés.

Objection simpliste, répondent les magiciens. Vous voyez bien que la presse multiplie les articles sur les financements « non conventionnels » par la Banque centrale européenne, parfois appelés « monnaie hélicoptère », suggérant des billets de banque jetés du ciel comme solution à tous les problèmes.

Du coup, un certain nombre de magiciens suggèrent que cette dette n’existe pas ou peut être annulée. Mélenchon et bien d’autres tentent de le démontrer, mais à mon avis, le problème n’est pas là.

Voici en effet un des articles les plus précis sur ce sujet. Pierre Khalfa , membre d’Attac et de la Fondation Copernic, déclare dans une tribune publiée par Le Monde du 20 mai : « L’annulation des dettes publiques détenues par la BCE relève d’un choix politique ».

Voici son raisonnement :

La BCE détient un pourcentage important de la dette publique des États membres. Or une banque centrale ne s’endette que par rapport à elle-même car elle a un pouvoir illimité de création monétaire tant que les citoyens et les citoyennes continuent à accorder leur confiance à la monnaie – et tant qu’un système productif est à même de produire les biens et services nécessaires. L’annulation des dettes publiques serait une décision politique et non pas une impossibilité économique, comme Jean Pisani-Ferry veut nous le faire croire avec sa formule : « Annuler la dette, c’est toujours en transférer le fardeau à d’autres ».

D’abord, ce n’est pas limpide, donc méfions-nous ! Mais surtout la phrase sur le « système productif » détruit ce beau raisonnement : comme il l’admet lui-même, ce qui compte, c’est de produire les biens et services nécessaires, donc de travailler.

On retombe sur le fait qu’il n’y a pas de miracle : même si une solution juridique était trouvée pour annuler la dette, ça ne changerait pas le problème économique : c’est la production qui manque, pas l’argent. Encore une fois, il faut travailler !

Mais d’où viennent donc ces solutions magiques ? De la guerre froide, où on enseignait au bon peuple qu’il fallait voter pour les magiciens pour profiter « du soleil qui se lève à l’Est ». C’est-à-dire à Moscou, puis dans le Pékin de Mao et aujourd’hui dans celui du président Xi !

Revenons à la source.

« L’opium des intellectuels » est toujours d’actualité

Ce livre célèbre de Raymond Aron en pleine guerre froide détournant le slogan marxiste « la religion est l’opium du peuple », décrivait l’adhésion des intellectuels au communisme. En gros, s’aligner sur le parti permettait de se targuer du modernisme esthétique, du non-conformisme moral et de la révolte.

Ce qui montrait d’ailleurs une ignorance abyssale du « socialisme réel», que les sceptiques opposaient au « socialisme rêvé ». « Socialisme réel » que je découvrais à cette époque en voyageant dans les pays de l’est en route vers « l’avenir radieux » .

Là-bas il n’était évidemment pas question du modernisme esthétique, ni de non-conformisme, moral ou pas et encore moins de révolte !

Néanmoins la consigne d’alors dans les dîners en ville était « il vaut mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron » : il était snob d’être « progressiste » et ennuyeux de se pencher sur la réalité.

Heureusement pour sa réputation, Sartre a changé d’avis à la fin de sa vie et a rejoint son « petit camarade », Aron, plus grand que lui, et ils sont allés ensemble plaider pour l’accueil des réfugiés indochinois fuyant le communisme. Communisme que Sartre, enfin lucide, appelait avec dégoût « la chose ».

Et si je remonte plus loin dans le temps, le travail d’Andrew Sobanet, Generation Stalin: French Writers, the Fatherland, and the Cult of Personality. rappelle à quel point les plus grands écrivains français ont versé dans l’adoration de Staline, notamment Henri Barbusse, Romain Rolland, Paul Éluard et Louis Aragon, en notant qu’André Gide et Boris Souvarine ont été parmi les rares à s’en dégager à temps.

Quand la culture se dévoie

Eh bien aujourd’hui nous n’avons plus Sartre, mais Juliette Binoche, chef de file de l’anticapitalisme mondain, qui se voit en Greta Thunberg et a signé un retentissant « Appel des 200 » pour qu’on ne revienne pas « à la normale » après la pandémie, mais que l’on construise un « Nouveau Monde » magique.

Dans son article « Pas d’écologie sans capitalisme » (Le Figaro, 20 mai), Luc Ferry ironise sur un appel analogue, celui des « 100 principes de Nicolas Hulot pour un Nouveau Monde »1 :

Où sont dénoncés « nos failles et nos excès » de vilains petits humains pourris par le capitalisme, le « monde d’après » se devant bien entendu d’être « radicalement différent de celui d’aujourd’hui, et ce de gré ou de force ». Bigre ! le tout signé par une pléiade de people riches et célèbres qui dénoncent « courageusement » le système dont ils profitent depuis des décennies et sans lequel ils n’existeraient tout simplement pas. Comme s’ils ne prenaient jamais l’avion, n’avaient pas de smartphones, ne se faisaient jamais payer pour faire des pubs destinées à booster la consommation !

Bref, ne nous inquiétons pas, les magiciens vont nous guider vers un futur « de lait et de miel » que nous consommerons sans quitter notre canapé.

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  • bravo ! je ne suis pas souvent d’accord avec l’auteur mais là!sa lucidité est remarquable; merci

  • Pourquoi lever l’impôt puisqu’il suffit d’équiper chaque foyer d’une imprimante ?

  • notre téloche publique a pondu un reportage sur la collecte record d’épargne ( livret A?) durant le confinement.. ceux qui ont perdu tout revenu ont dû apprécier ..

    des tas de gens ont vu le confinement comme des congés payés…

    j’ai aussi vu jadot se féliciter que le gouvernement ait fait le choix de la santé avant l’économie.. justement non banane, la santé avant l’économie quiconque peut le faire en restant chez lui…mais EVIDEMMENT sans toucher de salaire..
    la santé avant l’économie ça aurait été pars de chomage technique ou autre..

    ça craque..

  • Bonne analyse.
    N’oubliez pas de rappeler que la propagande macroniste fait intervenir à la télé les plus grands experts médicaux : Cohn-bandit, Salomon, Elkrief, etc pour éduquer le peueuple !

  • Ce ne sont pas des magiciens, mais de grands scientifiques. Aujourd’hui la science est la réponse à tout et est la justification ultime.

    De grands scientifiques qui nous réinventent perpétuellement le mouvement perpétuel. Car on est très en avance sur les mathématiques et la physique à l’ENA.

  • Si ce sont bien des magiciens,ils font disparaître l’argent des autres encore plus vite que Majax un lapin ou des colombes dans son chapeau!
    Cela fait des années qu’il y a des plans de relance ,le bâtiment,l’automobile…sans résultats et il en faut encore!
    L’automobile est surtaxée à l’achat,à l’enregistrement(carte grise),à l’utilisation…est dénigrée constamment(ceux qui roulent au diesel…n’est ce pas monsieur zob à l’air) jusqu’à en dégoûter son utilisateur et le gvt s’aperçoit que maintenant il faut un plan de soutien à l’automobile et que ce sont des emplois!!!!!!!on rêve,comment on va transformer ces emplois en pédaleurs pour éoliennes pour faire rouler des voitures électriques dont les batteries sont chinoises!

  • C’est formidable tout ça. Vous vous rappelez sans doute de notre ami le roi Midas, dont la légende situe le règne fort fort loin dans le temps. Il y a donc approximativement 2500 ans que l’on sait que l’or ne se mange pas. Et on ne l’enseigne toujours pas ?

    • Midas ? Celui qui cachait ses oreilles d’âne sous un bonnet phrygien ?

      • Certes, et pas le garagiste. Le même qui avait très bêtement demandé à Dyonisos que tout ce qu’il touchait se transformât en or. Comme quoi les pontes de la BCE ou de la FED n’ont rien inventé avec leur « helicopter money » et ça ne marche pas plus aujourd’hui que dans cette haute antiquité semi-légendaire.

    • merci pour ce lien.. ce qui prouve par A+B que l’écologie c’est une secte qui exploite les né_né

    • @nevez oui ce « modèle  » devient de plus en plus fréquent. On le voit fleurir dans tous les domaines : ainsi on voit des jeunes payer pour faire des stages afin d obtenir le fameux diplôme qui permet d’exercer. En attendant d avoir le « sésame » (qui n en est pas un) les « étudiants  » bossent gratuitement et s ils ne peuvent bénéficier du financement par la commune ils doivent payer de leur poche et parfois fort cher. Ainsi le diplôme d accompagnateur équestre qui était jadis une formalité
      demande de nos jour une longue « formation  » et coûte 5000 euros . Donc on « forme » (essentiellement du travail non payé) à grand frais souvent de l’argent public des personnes qui auront ds ce cas un diplôme qui ne pourra pas leur permettre de vivre dignement (le travail d accompagnateur équestre est saisonnier et peu rémunérateur) . Ca arrange qui ? L etat car les jeunes sont occupés et hors des stats du chômage, les clubs qui ont une main d œuvre gratuite, les jeunes qui se bercent d’illusions, leurs parents qui ont casé les mômes pour un an à faire qqchose. Je parle de cet exemple car je le connais bien mais les cas pullulent.

  • Autant j’avais adoré les articles de l’auteur sur l’islam (j’étais l’un des rares), autant ici il manque des points fondamentaux.
    – Il dit que ceux qui vantent la frugalité veulent moins de travail ? Ah bon… Pourtant une critique très fréquente en agriculture bio et permaculture est qu’il faut plus de travail et plus de main d’oeuvre pour la même production. Mais il a raison s’il dit « moins de travail inutile » : moins de fonctionnaires notamment, moins de banquiers, moins de comptables.
    Il est parlé de « production » mais il ne parle pas de « consommation » alors que c’est là la principale volonté des gens visant la frugalité (ou simplement des gens économes ou des gens avec un peu de bon sens). Le système actuel produit encore et encore car il est voué à ça, et la consommation est forcée. On nous gave de pubs, de gadgets, de produits fragiles, d’obsolescence programmée, pour qu’on consomme, qu’on paye encore et encore pour soutenir la production.
    Je lisais hier un ancien admistrateur colonial belge au Congo : il écrivait : le cultivateur congolais a eu du mal à sortir de l’économie de subsistance car il n’avait pas d’occasion de dépenser l’argent qu’il gagnait. A quoi bon produire 2x plus si l’argent gagné ne sert à rien ?
    Moins consommer pour mieux consommer, pour moins produire. Echapper à cette fuite constante en avant. Certains ici défendent l’idée magique (des magiciens comme dans l’article) d’une croissance infinie. ça n’a pas de sens, mais le mythe capitaliste se nourrit de mensonges. (ne pas confondre libéralisme capitaliste et capitalisme…)

    • Vous ne vous êtes jamais intéressé au marketing n’est-ce pas ? Au crédit à la consommation, au pouvoir d’achat (rien que ce mot est intéressant), à l' »expérience client », etc etc. A la psychologie humaine, aux désirs et à leur manipulation.

      • Qu’on cesse de bourrer le crâne des enfants avec des inepties écolo-socialo-bobo-intellectuo-bisounours et qu’on leur apprenne à réfléchir. Et vous verrez qu’il sera moins facile de les mener en bateau.

        Vous n’avez pas vu les gamins défiler pour l’écologie avec leurs baskets de marque (made in china) et leur smartphone dernier modèle (itou) ? Il n’y a pas quelque-chose qui vous interpelle ?

        • Je suppose que vous avez un programme clé en main de réflexion pour nos chers enfants. Des choses très importantes qui sont apprises à l’école est le vivre ensemble, l’entraide, la solidarité, etc, autant d’immondes valeurs socialo-bobo bisounours.
          Vous préférez en faire des ultra-performeurs concurrentiels prêts au monde impitoyable du plus fort ?
          Ou bien, pour leur apprendre à moins les mener en bateau, leur apprendre à déconstruire le système en cours qui repose en grande partie sur le menage en bateau ?
          Le coup du smartphone dernier cri, c’est un classique :-). Lol. Vous reconnaissez donc que ce smartphone est, à cause d’un système pas top top, produit (y compris les matières premières) dans des conditions pas top top non plus. C’est comme les gens qui reprochent aux écolos de ne pas communiquer uniquement par tam tam sur tambour vegan. Ou comme ceux qui reprochent à des citadins d’être écolos et ne pas vivre au milieu des bois.
          Ces jeunes (caricature facile) aimeraient bien que leur smartphone soit plus « durable », non ? Un comportement vertueux ne se construit pas en un jour. Une prise de conscience ne se fait pas d’un claquement de doigt. Agir de manière totalement cohérente n’est pas facile ou a des limites.
          Perso, j’essaye de réduire mes déchets, pourtant, cela va vous choquer, mais j’utilise encore du PQ jetable et j’achète des yaourts en pot plastique. Allez-vous me conspuer ?

          • « le vivre ensemble, l’entraide, la solidarité … » n’ont pas à être appris car ils sont innés ou du moins à la charge des parents. Ce qu’il faut apprendre, c’est à respecter les autres et leur façon de vivre et de penser. Penser vous que l’on doit enseigner une morale plutôt qu’une autre. Par exemple le respect des castes et des vaches sacrées ?

            Les gens ont tous les smartphones qu’ils veulent, tant qu’ils ne viennent pas me donner de leçon.

            Et pour l’enseignement, l’important est une tête bien faite et pas une tête bien pleine. Et comme on n’apprend que de l’erreur, il vaut mieux montrer les limites de tout système qu’en présenter un comme infaillible.

            • inné ? Pour quelques %, sans doute…
              A la charge des parents ? Genre des parents (ou un parent célibataire ou isolé) va apprendre à son enfant la sociabilité, à se comporter en groupe, la solidarité, etc.. l’enfant passe une très grande partie de son temps à l’école, tout cela fait partie du cursus, de l’apprentissage général.
              Dans d’autres sociétés, c’est le voisinage, le clan, la tribu, etc qui apprennent cela à l’enfant. Jamais uniquement les parents.
              Comment voulez-vous ne pas enseigner une morale ? Alors que vous voulez enseigner une morale libérale pour ne pas enseigner de morale… ça n’a pas de sens.
              Pourquoi parlez-vous de caste ? C’est vrai que que ce système plait à certains ici, mais je ne vois pas le rapport.

              • Ben oui inné, comme pour les singes. Ce qui n’est pas inné, c’est de ne pas entrer en conflit avec d’autres bandes de singes qui adorerait une autre idole que Gaïa ou le Dieu Soleil ou les Vaches Sacrées ou D.ieu et son P.rophète ou les merguez grillées le dimanche.

          • « le vivre ensemble, l’entraide, la solidarité, etc, autant d’immondes valeurs socialo-bobo bisounours. »

            Ces valeurs feront de vous la bonne poire qui se fait constamment avoir par ceux qui ont bien compris qu’ils pouvaient prendre avantage de ces valeurs; si on ne vous a pas, au préalable, appris à vous prendre en charge, être un individu autonome capable de sa propre réflexion.

            Ces valeurs sont tout à fait honorables MAIS elles ne peuvent être que portées par des individus libres. La solidarité a aussi un coût, elle n’est pas gratuite. Elle ne peut être que VOLONTAIRE et CONDITIONNELLE et par définition que PRIVÉE.

            Dans le monde impitoyable ultra-turbo-méga-libéral, on appelle ça la Charité. Ça passe aussi par les dons et le bénévolat.

            Ces valeurs deviennent effectivement immondes une fois qu’elles font l’objet d’un bourrage de crâne et d’une financement extorqué par l’impôt. Ce que fait le public.

          • « Vous préférez en faire des ultra-performeurs concurrentiels prêts au monde impitoyable du plus fort ? »

            La concurrence est une très bonne chose car elle vous force à vous améliorez et à devenir un bon professionnelle en vous donnant des référents: vos concurrents. De plus, elle récompense la compétence et rien d’autre.

            La performance est une très bonne chose également. Toute société saine repose sur le modèle suivant: je produis quelque chose d’utile à la société, j’en reçois une récompense (salaire) que je vais pouvoir échanger contre d’autres biens ou services qui me sont utiles produits par d’autres.

            Évidemment, on peut imaginer une société où tout le monde s’efforce d’être le moins performant tout en essayant de se faire servir ce qui nous est utile par les autres. Ces sociétés s’écroulent toujours, ça s’appelle vivre aux dépens des autres et c’est fondamentalement du vol. Réjouissez-vous, en France, nous avons un pied dans cette formidable société.

          • « Ou bien, pour leur apprendre à moins les mener en bateau, leur apprendre à déconstruire le système en cours qui repose en grande partie sur le menage en bateau ? »

            Réjouissez-vous. La déconstruction du système en cours est bien avancée et a été amorcée il y a bien longtemps maintenant par la gauche qui nous expliquent à longueur de journée que toutes relations entre humains se réduit à un oppresseur et une victime. Les minorités visibles ou imaginées qui sont les victimes des blancs oppresseurs. Les femmes oppréssées par les hommes qui veulent leur faire des enfants et les voir s’en occuper etc etc… Et aucune volonté individuelle des ses relations, il faut la protection et la direction de l’État.

            Au passage, merci, pour vous trahir de la sorte.

            • @Pierre Kirool,
              Me trahir ? Lol. Faudra me dire en quoi mon cher :-). Vous faites des raccourcis bien faciles.
              Je n’ai à aucun moment critiqué la concurrence. Elle est souvent saine, émulatrice, etc. Jamais dit le contraire. MAIS elle ne peut pas régir notre vie en continue, quand elle s’instille jusque dans nos relations privées, dans tous nos comportements. Quand un marathonien en première place se fait porter par le deuxième qui aurait pu le dépasser et gagner, là ce sont des valeurs que je partage : la saine concurrence, l’éthique des affaires, etc etc.
              Pour la charité, ben oui, elle existe partout, permet de créer des solidarités, etc. Je n’ai jamais dit que les gens pouvaient/devaient vivre en dépendant de cette charité.
              Mais la solidarité ne peut pas être entièrement volontaire (oh mon dieu, de la coercition, de la spoliation) : un individu est inscrit dans une société, il doit contribuer à un pot commun, à la mutualisation de certains risques. Car demain ce sera peut-être lui dans le besoin, parce qu’il l’a été peut-être hier.

          • Vos propositions sont pas mal…
            Vous préférez en faire des ultra-performeurs concurrentiels prêts au monde impitoyable du plus fort ?
            Oui.
            Ou bien, pour leur apprendre à moins les mener en bateau, leur apprendre à déconstruire le système en cours qui repose en grande partie sur le menage en bateau ?
            Oui, c’était le but de l’instruction publique.
            Ces jeunes (caricature facile) aimeraient bien que leur smartphone soit plus « durable », non ?
            Non, ils préféreraient avoir un nouveau portable…

      • @chat_Bleu
        quelque part vous n’avez pas tort,, consommer mieux pourquoi pas..
        mais si on regarde bien la démarche des écologistes ils ne s’attaquent pas a la pub télévisuelle qui bourre les cranes .. comment se fait il qu’ils aient oublié çà? ah çà touche le service public france television? ah çà touche les entrées de l’etat en TVA ?
        il vaut donc mieux instaurer une taxe carbone .. je me marre

        • Vous ne connaissez pas les mouvements « stop-pubs » et « antipub » ? Les logiciels « ad-blocks » pour ordinateur sont parfois issus de mouvements un peu dans la même veine.
          D’un côté, la taxe carbone est une taxe responsabilisante : ceux qui ne veulent pas la payer ont la liberté de se déplacer autrement (ou ne pas se déplacer). Moi non plus, je ne suis pas un grand fan de cette taxe. Mais c’est un peu comme payer ses déchets au poids, c’est logique et chacun paye selon sa « production » et pas celle du voisin.

          • Vous avez aussi la liberté de troller ici … ou ailleurs.

            • Alan, si vous me prenez pour un trolleur, cessez de me répondre. Seuls quelques imbéciles me traitent de troll.

              • Non mais relisez vous : « ceux qui ne veulent pas la payer ont la liberté … ne pas se déplacer » !

                Et vive la Corée du Nord !

                • En fait, ça ressemble de plus en plus à un système féodal : ceux qui ne paye pas l’impôt, on brûlera leur maison, ceux qui sont pris à braconner de l’énergie sur les terres du seigneur seront pendus haut et court.

                • Pourtant quand l’un ou l’autre sire dit « on va privatiser les rues, si quelqu’un installe un péage, libre à l’utilisateur de payer ou de faire un détour », vous ne réagissez pas. Etrange.
                  Pour le système féodal, c’est amusant car j’y repensais ya deux jours en pédalant librement sur des routes libres d’accès et vaguement entretenues pour l’intérêt général : vu ce que proposent certains ici, nous retomberions dans une division territoriale féodale : une personne riche avec son petit château, des personnes qui travaillent pour lui et avec lui sous contrat, sur un territoire donné mais pouvant dès lors être comme un paquet de confettis renversés.

                  • Vous mettez en avant (en les déformant) les anomalies de notre société (qui n’a rien de libéral) en prétendant que les lecteurs de CP les cautionnent. Tout cela afin de justifier des positions contraire à la liberté.

                    On peut très bien faire des propositions idiotes mais on ne cautionne aucun système vu qu’il n’existe pas d’état libéral mais simplement un concept. Le concept peut être élastique ; on peut dire des bêtises parce qu’on a le sentiment d’être spolié. Mais on ne peut remettre arbitrairement la liberté en question et se dire libéral.

                  • Je n’ai pas bien compris votre commentaire. Vous semblez dire qu’on peut faire des exercices de pensée (des suppositions théoriques en gros) allant du rationnel à l’absurde vu qu’on est de toute façon dans le non-réel.
                    Pour ceux qui remettent arbitrairement la liberté en question, y en a quelques-uns qui traînent en effet. Vous n’en faites pas partie je pense. Moi non plus d’ailleurs, au cas où vous en douteriez.

                  • « Pourtant quand l’un ou l’autre sire dit « on va privatiser les rues, si quelqu’un installe un péage, libre à l’utilisateur de payer ou de faire un détour », vous ne réagissez pas. Etrange. »

                    Votre analogie ne tient pas. A priori, l’argent récolté par un péage sert à l’entretien de la voie.

                    La taxe carbone ne sert pas à l’entretien des avions ni au financement des aéroports ou tour de contrôle.

                    On lui a donnée l’objectif de rendre plus cher un service pour tenter de vous décourager de l’utiliser. On vous vole et en en plus on en s’en cache même pas.

                    Comme toujours, Chat-Bleu, votre « réflexion » est une bouille indescriptible.

                  • Un péage privé sert « a priori » à l’entretien de la voie ? Ah bon ? Qui l’a décidé ? Vous allez faire de la coercition pour l’obliger à avoir une portion de route comme un billard ? Une route pas trop défoncée est largement suffisante, non ?
                    La taxe carbone (que je ne défends pas spécialement pour rappel) finance d’autres choses.

                  • La coercition est inutile, si les utilisateurs ne sont pas contents, ils emprunteront une autre route…
                    L’état de défoncement acceptable est jugé par les clients, qui n’y vont pas (et ne payent pas!) si cela ne leur convient pas.

                  • Titi : imaginez une nationale (enfin…. sans la nation) de 10km permettant d’éviter un détour de 20km qui serait divisée en 10 tronçons de 1km. Celui qui a celui du milieu par exemple pourra très bien l’entretenir a minima car c’est la qualité globale du tronçon de 10km qui importe pour l’usager. Donc le type au milieu se fera plein d’argent en ne dépensant que très peu. Qui sera lésé ? L’utilisateur :-).
                    Avec risque de tirer la qualité de la route vers le bas. Vous oubliez une chose pourtant essentielle : une route n’est pas facilement substituable à une autre. Faire 10km sur une route avec quelques trous est « mieux » que 20km sur un billard. Et si les deux routes appartiennent aux mêmes proprios, welcome dans l’abus de position dominante.
                    Bref.. tout cela pour dire qu’il faut quitter la théorie et regarder le réel pour voir que l’anarcho-capitalisme que vous proposez est inefficace (on n’est plus dans le libéralisme)

          • Sino, pour les « ad-blocks », les gens qui les utilisent cherchent simplement à « surfer sur le net » sans que cela soit rendu impossible par des Schtroumpf Bricoleurs de logiciel.

          • « D’un côté, la taxe carbone est une taxe responsabilisante : ceux qui ne veulent pas la payer ont la liberté de se déplacer autrement (ou ne pas se déplacer). »

            Voilà. Une taxe qui n’a pas pour objet de financer le régalien, ni même un service public.

            Juste de rendre plus cher un mode de transport par rapport à un autre, donc de vicier la concurrence et le performance des acteurs économiques afin de favoriser chez vous des comportements jugés vertueux par ceux qui vous dirigent.

            Et par magie, cela reste de la liberté car si vous ne voulez pas payer cette taxe inique vous pouvez toujours rester chez vous ou faire Paris-New York en vélo.

            Caht-Bleu, vous êtes un vrai phénomène et après vous allez vous étonner que tout le monde vous prenne pour un troll.

      • Tout à fait. Vous avez oublié de nous parler du « nudging » aussi.

        • Je n’ai pas oublié :-), j’en ai pas parlé. Cette pratique est assez formidable, dans le sens très efficace et très sournoise. La fameuse expérience des tourniquets est un cas d’école.
          On le retrouve sous énormément de formes, du 3+1 gratuit tout le temps au plus subtil placement de produits dans les magasins. Tout n’est pas manipulation, tout est incitation.

    • consommer moins, si c’est votre souhait, mais fichez la paix aux autres et ne généralisez pas votre cas.
      Ce n’est pas parce qu’il y a de la production et de la publicité, que vous devez consommer : usez votre libre arbitre et votre réflexion, les producteurs s’adapteront.

      « quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que cela ne se vende pas » (Coluche).

    • « On nous gave de pubs, de gadgets, de produits fragiles, d’obsolescence programmée, pour qu’on consomme, qu’on paye encore et encore pour soutenir la production. »

      Et alors ? Vous voulez interdire aux gens de commercer (pub) de rêver (gadgets) d’acquérir des produits bons marché (« obsolescence programmée », de travailler (soutenir la production) ?

      C’est cela votre conception du libéralisme : interdire tout ce qui n’est pas « moral » et interdire à chacun de récolter les fruits de son travail (production). Les libéraux ne disent pas que c’est bien ou mal, mais qu’on n’a pas le droit d’imposer une morale aux autres, de les spolier ou les contraindre. A part le minimum nécessaire pour que le monde ne se transforme pas en règlements de comptes entre « bandes morales » organisées.

      • Qui parle d’imposer une morale aux autres ?
        Qui parle d’interdire de travailler ? Qui parle d’interdire quoi que ce soit ? Vous. Pas moi.
        Vous reconnaissez donc l’existence de l’obsolescence programmée, qui est un tromperie, un acte volontaire de sabotage, une atteinte à la propriété privée (l’obsolescence programmée n’est pas l’usure normale). Imaginez acquérir une table, un jour le vendeur vient chez vous et dit « voilà, vous l’avez utilisée 10 ans, elle n’a aucun souci, mais faut la jeter ». Ben c’est pareil. De la spoliation. Soutenez vous la spoliation ?

        • Imaginez que vous achetiez une voiture diesel et qu’on vous dise :

          « voilà, vous l’avez utilisée 10 ans, elle n’a aucun souci, mais faut la jeter ». Ben c’est pareil. De la spoliation. Soutenez vous la spoliation ?

          • Est-ce que les voitures diesel de plus de 10 ans sont interdites ? Non. Est-ce que le vendeur est responsable de cette décision ? Non. Le constructeur ? non plus.
            Mauvais exemple.

            • Hahaha.

              Un vrai blagueur. Et la prime à la casse, c’est quoi?

              • C’est surtout les contrôles techniques qui ont maintenant ordre d’interdire au véhicules de rouler avec une réglementation rétroactive.

              • La prime à la casse est un incitant, pas une obligation. A vous de voir si c’est intéressant ou pas pour vous. Vous êtes libres (mais incité) de choisir.
                Encore un mauvais exemple.

        • Quelque soit la façon dont vous voulez imposer l’écologie : morale ou coercition, c’est anti-libéral. Vous pouvez juste en faire la promotion pour l’individu.

          Vous pouvez aussi d’un point de vue libéral dire que c’est une nécessité pour la sécurité. Mais il faut le prouver et montrer que le remède n’est pas pire que le mal. Ce qui n’est pas gagné.

        • Le terme « d’obsolescence programmée » est à lui seul à moitié une arnaque : la mauvaise qualité est due à l’économie pour diminuer le prix. Dans les autres cas il s’agit d’une arnaque mise en place par des société en position dominante – ayant assez de puissance grâce à la corruption pour se placer au dessus des lois.

          • M’enfin…
            La qualité n’est pas de l’obsolescence programmée.. Si j’achète une bricole chez Action ou Noz, me doute bien qu’elle ne va pas faire 5 ans. Une imprimante à 70 euro utilisée 10x par mois par contre n’a pas de raison de ne plus fonctionner après 5 ans.
            Vous faites le coup de la société en position dominante ? Ah bon ? Pourtant il n’y a pas de monopole. Et vous fantasmez que Ricoh ou Bosch est au-dessus des lois ? Vous oubliez que l’obsolescence programmée n’est pas illégale :-)))).
            Et ce serait de toute façon quasi impossible à faire…

            • L’imprimante à 70 E fait partie d’un « business model » incluant une tromperie sur la qualité. Si un compteur de page interdit à l’imprimante de fonctionner, cela doit être indiqué. Et c’est facile à prouver et faire condamner le fraudeur à rembourser tous les modèles vendus, sauf connivence avec l’état.

              Sinon, on peut aussi vous vendre une voiture électrique avec des batteries qui dure 6 mois … sans vous le dire : il ne s’agit pas d’obsolescence programmée mais de limitations techniques dues au coût …

              • Vous perdez votre temps, Alan : Pant*ne/L*ther/Chatbleu et j’en passe est irrécupérable : c’est un vrai socialiste qui colore légèrement son discours de libéralisme pour avoir un alibi et troller en toute liberté… euh, encore que, vu ses changements de pseudo j’ai comme un doute. Liberté, ou filouterie ?

                • Ah tiens Jacques B, toujours incapable de me dire en quoi je trolle, vu que mon discours est cohérent, continu et constant.
                  Et je n’en peux rien si je suis banni du site.. bien obligé de récréer un compte, non ?
                  Bizarrement, vous et l’autre personne n’ont pas été inquiétées, alors que vous avez atteint le fond du fond (surtout l’autre) de la bassesse, de l’injure, du mensonge et de la folie.
                  Et vous êtes toujours incapable de dire en quoi je suis socialiste. Spécialement sur cette histoire d’obsolescence programmée…

                  • « vu que mon discours est cohérent … »

                    Vous ne pouvez pas être le seul juge de la cohérence de votre discours. Et quand bien même il serait cohérent, il est tout sauf libéral – ce qui suffit pratiquement pour le qualifier de socialiste. Je ne sais pas qui est « l’autre », je considère que toute opinion ne regarde que celui qui en fait son credo, je ne suis pas sur d’avoir plus raison que les autres, mais quand on me marche sur les pieds je sais que la douleur n’a rien de subjectif. J’ai donc peu d’estime pour ceux qui écrasent mes petons parce qu’ils se prétendent l’élite de la pensée.

                  • @ Chatbleu : vous êtes un filou et un imposteur, merci de le confirmer.
                    Vous admettez que vous avez été banni du site, à plusieurs reprises, et que vous avez créé un nouveau compte, malgré le bannissement.
                    Vous ne respectez pas la volonté des propriétaires du site, qui est de ne plus vous voir troller ici. Le proprio vous met dehors par la porte et vous revenez par la fenêtre. Vous êtes donc un filou.
                    Et vous êtes un imposteur, parce que ce non-respect de la propriété privée est la preuve que vous n’avez rien de libéral, en réalité, la propriété privée étant une des bases du libéralisme.
                    Vous êtes un troll, un vrai de vrai. Vous ne méritez à ce titre aucun respect.

                    • Jacques B., je ne me suis jamais caché, jamais je n’ai dit « non ce n’est pas moi ».
                      Les propriétaires de ce site (ou la modération) savent très bien qui je suis à chaque fois au bout d’un certain temps, vu que mon discours libéral ne change pas et attire toujours autant la critique mensongère.
                      Il n’existe aucun règlement que je viole en étant présent ici. Vous n’aimez pas la liberté d’expression, les opinions différentes, vous avez les atours du droitard catho (je n’ai rien contre les catholiques hein, liberté de conscience etc).
                      Vous m’avez trainé dans la boue de manière féroce, et vous continuez et vous osez dire que je ne mérite aucun respect.. Diantre. Quand la haine doctrinaire est votre bouclier et votre lance, le libéral que je suis se réfugie derrière ses valeurs et je tiendrai la tête haute, mourrai et renaitrai. Encore et encore. Car je suis libre, ne vous en déplaise.

                    • « Il n’existe aucun règlement que je viole en étant présent ici »

                      Belle illustration de l’adage selon lequel les c*ns ça ose tout. Vous violez le principe de propriété individuelle, comme si moi je m’introduisais chez vous contre votre gré, et vous avez le culot de vous prétendre « libéral ».
                      Vous êtes un imposteur, un filou, un troll et ne méritez à ce titre aucun respect ; au contraire, vous méritez des coups de pied au derrière et vous n’êtes pas près de cesser d’en recevoir.
                      Vous mentez comme vous respirez.
                      Je serais le proprio de ce site, je vous ferais poursuivre en justice, par exemple pour harcèlement, et vous plastronneriez moins, voyou.

                    • Jacques B., je vais vous posez quelques questions, concentrez-vous bien : Si je suis un troll, :
                      – pourquoi je défends le nucléaire ?
                      – pourquoi je ne porte pas Macron aux nues ?
                      – pourquoi je ne dis pas que la France est ultra-libérale ?
                      – pourquoi j’ai critiqué l’attestation de sortie ?
                      – pourquoi suis-je régulièrement critique de l’étatisme, de l’administration ?
                      Répondez simplement à ces questions, si vous en êtes capable.

                      Pour le reste, je crois qu’on va en rester là, hein ? vous voguez sur le lac de la divagation. Et cela n’intéresse personne.

                • « de la bassesse, de l’injure, du mensonge et de la folie. »

                  @Jacques B.

                  Traiter les opposants de fous est un des procédés de manipulation du marxisme culturel. Je pense que vous avez raison et qu’il n’est qu’un Troll

                  • Traiter les personnes n’ayant pas le même avis de troll, de socialiste-gauchiste, marxiste etc etc, est un procédé de manipulation de euh.. de ce que vous voulez. Vous êtes fan des catégories, à vous de mettre celle qui vous convient.

                    • Vous ne pouvez pas être stupide au point de ne pas comprendre que le libéralisme est fondé sur la liberté.

                      Je pense donc que votre prétention à être libéral et votre négation que vos propos sont contraires à la liberté ne sont qu’une posture afin de manipuler.

                      Je ne répondrai plus à vous message et demande à CP de vous bannir.

                    • Mais… Alan… je défends la liberté d’un bout à l’autre…

              • Mais Alan… s’il n’y a rien d’indiqué, c’est qu’il n’y pas de compteur de page :-). Mais par un hasard dirigé, la machine se mettra en panne entre la Xème et la Yème page.

                • De toutes façons le sujet de l’article n’est pas « les travers de notre société » mais comment on croûte demain avec des professeurs Nimbus qui font des recherches sur la métaphysique de l’économie en pleine crise.

                • Très bel oxymore. Et j’imagine que vous appelez ça un argument choque.

            • Une imprimante à 70 euro utilisée 10x par mois par contre n’a pas de raison de ne plus fonctionner après 5 ans.

              Ah bon? Et pour quelle raison?

              Le nombre d’utilisation n’est pas prépondérant, mais l’usure du temps.

              Tout subie l’usure du temps.

              Les aliments pourrissent, les métaux s’oxydent et même les constructions s’écroulent si elles ne sont pas entretenues.

              Les matériaux de votre imprimante subissent l’effet du temps et votre imprimante tombe en panne même si vous ne l’utilisez pas.

              « Vous oubliez que l’obsolescence programmée n’est pas illégale :-)))). »
              Encore heureux parce que c’est un mythe du niveau d’une théorie complotiste.

              Au passage, je rappelle qu’en droit il y a la garantie contre les vices cachés et en plus en Europe, on en a rajouté une couche avec la garantie de conformité.

              « Et ce serait de toute façon quasi impossible à faire… »
              Alors là, je ne comprends pas. De quoi? L’obsolescence programmée est quasi-impossible à faire? Alors pourquoi vous la ramenez sur le tapis et faites flooder les commentaires avec?

              Vous reconnaissez donc que vous êtes un troll. Épique.

        • « Vous reconnaissez donc l’existence de l’obsolescence programmée, qui est un tromperie, un acte volontaire de sabotage, une atteinte à la propriété privée (l’obsolescence programmée n’est pas l’usure normale). »

          N’importe quoi.

          L’obsolescence programmée est un fantasme.

          Il existe en droit une garantie contre les vices cachés sur tout ce que vous achetez. Elle est légale et est imposée aux parties en plus. Elle n’a pas besoin d’être prévue au contrat pour exister et ne peut être réduite par contrat.

          Maintenant. Raisonnons. Je vous vends un produit assortie de la garantie légale et en plus je suis généreux d’une garantie renforcée de dix ans contractuelle.

          Je fais « en sorte » de fabriquer mon produit de façon à ce qu’il tombe en panne peu après ces dix ans.

          Je serais un gros débile profond. On ne peut pas faire en sorte que le produit tombe en panne pile poil après la fin de la garantie pour vous en faire acheter un autre; et je prendrais le risque inoui de voir débouler un tas d’acheteurs venant se faire rembourser leur bien tombés en panne avant la fin de la garantie.

          Mais bon. De toute façon la garantie légale contre les vices cachés existent dans tous les pays occidentaux depuis des lustres et depuis bien avant cette fiction de l’obsolesecence programmée.

          Si il y avait eu des entreprises qui se seraient amusées à faire de l’obsolescence programmées vous en auriez entendu parlé car elles auraient fait la une des journaux suite à l’avalanche de procès dont elles auraient fait l’objet.

          • Vous ne travaillez pas dans la high tech, je pense. C’est assez facile à faire, il y a quelques loupés qui font que ça tombe en panne des fois en période de garantie mais le plus gros tombe bien comme il faut. Et si ça suffit pas, on fait de l’obsolescence par logiciel : on se débrouille que seul le dernier modèle puisse avoir le dernier programme à la mode.

            • Bonjour, Menesdred.

              Ce que vous écrivez ne prouve rien.

              « C’est assez facile à faire, il y a quelques loupés qui font que ça tombe en panne des fois en période de garantie mais le plus gros tombe bien comme il faut. »

              Si j’ai bien mesuré le durée de vie du produit que je fabrique, en effet le gros des produits va tomber en panne après la garantie.

              Et les loupés qui tombent en panne avant la durée de vie anticipée vont être couvert par la garantie.

              Vous avez décrit le principe de la garantie…

              « on se débrouille que seul le dernier modèle puisse avoir le dernier programme à la mode. »

              Vous ne prouvez rien là encore. C’est du même style que ceux qui vous explique que l’obsolescence programmée c’est quand l’entreprise utilisent des matériaux de moins bonnes qualités pour faire réduire la durée de vie.

              Je ne suis pas expert mais vous ne ferez pas fonctionner Window 10 sur une ordi d’il y a 20 ans.

              Les derniers programmes les plus performants ne peuvent fonctionner que sur les derniers modèles.

          • Vous êtes un fameux vous…
            C’est tellement simple que ça en devient gênant de vous l’expliquer :
            une imprimante type X est destinée à un certain segment de marché, à une utilisation type. C’est même marqué sur la boîte. Donc le fabricant sait avec un intervalle de confiance suffisant que l’imprimante sera utilisée 10000x en 5 ans, il met un compteur/logiciel et paf, dans 5 ans (hors garantie légale), l’imprimante tombe en panne. Tartempion veut la faire réparer, ça coûte 50 euro (ça va tenir combien de temps ?). Une imprimante neuve, que le vendeur lui montrera, revient à 70 euro. Combien de clients vont acheter la neuve ? Au pire ils payent les 50 euro de réparation (qui est en fait un reset du compteur par exemple).
            Pour les vices cachés, je vous invite à lire ce qu’est un vice caché :-).
            La garantie légale est de 2 ans (hors pièces d’usure), faut déjà parfois batailler avec le magasin pour qu’il le comprenne. La garantie constructeur est différente et ne peut couvrir que ce que le constructeur veut bien, souvent les pièces qui ne cassent pas.
            Je suis pris d’un doute.. seriez-vous un troll pour sortir des réflexions ainsi ?
            (Comme à chaque fois, je vais vous demander en quoi je suis un troll. Comme à chaque fois, je n’aurai pas de réponse).

  • Entièrement d’accord avec l’auteur.

  • Si on veut que le système produise ce que les gens ont envie ou besoin de consommer, c’est l’économie de marché qui y parvient le mieux. Bien mieux qu’une économie dirigée qui est incapable de tenir compte de l’incroyable complexité du monde. Il suffit de comparer les divers pays pour s’en rendre compte.
    Mais allez donc faire comprendre cela à une population abreuvée de socialisme.

    • Sauf que le système (pour faire court) invente des besoins, créé des modes, créée de la demande, etc.
      Un cas quasi caricatural est les ménages pauvres qui ont 4 crédits sur le dos pour payer la PS4 et le Iphone du gamin.

      • Si c’est leur choix, cela ne vous regarde pas.

      • que l’etat cesse la pub a la télé , deja apres on verra..
        on veut vendre des voitures et apres on vous interdit de les utiliser..
        il y a un moment ou il va falloir etre cohérents les gars , on veut des voitures électriques et on ferme des centrales..
        non je crois que le  » en meme temps » c’est une escroquerie

      • La famille pauvre qui a des crédits … mauvaise pioche cher ami. Vous embauchez pour votre démonstration une catégorie d’entreprises parmi les moins libres : les banques. Le secteur bancaire est si réglementé que les banquiers sont quasiment des fonctionnaires. Un banquier libre y regarderait à 2 fois avant de prêter de l’argent à une personne insolvable alors que le banquier moderne, obligé de prêter et assuré de mutualiser les pertes, se contrefiche de ruiner les gens.

        • Vous n’avez pas dû parler à un banquier depuis longtemps vous… Et quid des cartes de crédit des magasins ? Des achats à crédit ? Des trucs genre Cofidis ?
          Vous n’avez aucune idée de quoi vous parlez. Ni du côté du banquier, ni du côté de l’emprunteur..

      • Le « système » a bon dos pour déresponsabiliser les gens des conséquences de leur choix.

        Tous des victimes de la société de consommation qui fait rien qu’a nous obliger à acheter contre notre plein gré.

        J’adore quand vous écrivez en toutes lettres, presque naïvement, que votre pensée, si on peut parler de pensée, penche lourdement à gauche, pour après nous bassiner que vous êtes très libéral.

      • Je vais quand même répondre sur le fond à votre commentaire idiot.

        Le « système » n’invente pas de besoin et ne créé pas de demande. Les entreprises mettent aux points des biens et des services qu’elles OFFRENT à la vente. Ces biens et services RENCONTRENT une demande qui sélectionne parmis les biens et les services offerts ceux qui répondent évidemment à leur besoin ou envie ou mettez n’importe quel mot que vous voulez.

        C’est un processus volontaire. Personne ne contraint personne.

        La demande ne se créé pas. C’est un fantasme de gaucho kénésien. Elle se découvre.

        • Vous n’avez pas dépassé Say ?
          Cas facile à comprendre : les marques qui organisent de fausses pénuries (Abercrombie & Fitch par exemple), qui payent des gens pour faire la queue devant le magasin avant son ouverture, qui crée le hype, le buzz, pour un produit.

      • Chat-Bleu.

        À vous lire tout semble facile et évident.

        Comme vous avez beaucoup de temps libre, lancez vous, montez votre entreprise, inventez un besoin, faites du marketing, du nudging et du PNL et vous deviendriez de façon certaine très riche et très rapidement.

  • comme part hasard, tous ces magiciens de l’économie n’ont jamais créé aucun emploi (à par leur femme de ménage), ne se battent pas pour avoir des commandes , des clients, pour les conserver. Ils sont nourris (gavés) d’argent des autres » (syndicats, associations, ONG). N’ayant aucune expérience économique, aucun compte, au sens comptable, à rendre, gestions des salariés souvent cahotique, et très peu de respect du code du travail (voir les salariés des syndicats ou comités d’entreprises aux mains des syndicats), ils ne devraient pas être qualifié pour perler d’économie. Mais quand on voit qu’un animateur télé ou une blondinette à tresse dicte aux états ses recommandations sur le climat, ou la santé, tout est possible, grace à l’aquiescement servile de nos politiques pour grapiller des voix.

  • A propos de l’annulation de la dette, il faudrait tout de même un jour expliquer à nos génies de l’économie, que les assurances-vie des français sont assises justement sur cette montagne de dettes, soit quand même la bagatelle de 1800 milliards. L’annuler reviendrait donc à ruiner la plupart des épargnants, le fameux ennemi invisible de Bidochon 1er qui s’appelle La Finance. En Economie, il y a toujours ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas.

    • Dont beaucoup de petits épargnants qui ont avalé tout rond la promesse d’un placement sans risque en assurance-vie.

      • Techniquement, il n’y a pas de risque de perte en capital sauf à ce que votre assureur fasse faillite prurement et simplement.

        Évidemment si votre assureur a tous placé chez l’État et que ce dernier fait défaut…

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Les auteurs : Deniz Unal est économiste, rédactrice en chef du Panorama et coordinatrice des Profils du CEPII - Recherche et expertise sur l'économie mondiale, CEPII. Laurence Nayman est économiste au CEPII.

 

Le conflit actuel pèse sur le marché du travail et sur les finances.

Mais, fort de son remarquable engagement dans la haute technologie, le pays a accumulé une position extérieure nette conséquente. Cette épargne pourrait être mobilisée pour faire face au coût de la guerre. Suffira-t-elle demain ?

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