Par Elodie Keyah.
Piotr Markiełaŭ est étudiant en physique théorique à l’université de Minsk.
Voici son histoire : https://www.youtube.com/watch?v=PJO5EFFeypk
Le 17 décembre dernier, Piotr a été arrêté pour avoir demandé un recompte des votes lors des élections parlementaires en Biélorussie, objectivement truquées par la commission électorale, et pour avoir refusé de quitter le bureau de vote, sous ordre de la police, afin de dénoncer la falsification du système démocratique par les autorités.
Ce n’est pas la première fois qu’il est envoyé en prison1.
La Biélorussie, pays le plus autoritaire d’Europe
Piotr se bat pour libéraliser les politiques répressives en matière de drogues à travers son mouvement Legalize Belarus.
La Biélorussie, pays post-soviétique, est le plus autoritaire d’Europe2.
Un pays où la simple détention d’une faible quantité de drogue peut vous conduire à subir jusqu’à huit ans d’emprisonnement ; où les victimes de cette législation sont principalement des jeunes détenus dans des conditions inhumaines ; où la politique des chiffres et les promotions de carrière des agents de l’État importent plus que les analyses factuelles démontrant l’inefficacité, mais aussi la nocivité des politiques répressives pour les premiers concernés3.
Students for Liberty, des étudiants qui se battent pour le changement
Piotr fait partie de ces étudiants les plus courageux qui n’hésitent pas à risquer leur vie ou à perdre leur liberté parce qu’ils souhaitent obtenir de profonds changements sociétaux.
Ils choisissent l’action politique non-violente par la protestation, le soutien aux victimes, et l’éducation dans un cadre où l’autonomisation des individus est interprétée comme un acte de défiance envers l’autorité.
Liberté de se droguer. What else?
Liberté de disposer de son corps? What else? Vous ne protesteriez pas si on interdisait l’alcool et le café sous peine de prison?
« Liberté de disposer son corps », par contre, on souhaite une régulation sur la prostitution…
« Liberté de disposer son corps », par contre, on souhaite pouvoir être remboursé des frais médicaux quand il y a un problème…
Bref, cet argument est assez sujet à interprétation… On pourrait presque croire qu’il y a une bonne et une mauvaise « liberté de disposer de son corps ».
Si on le met en place, faisons le à fond et supprimons toutes les aides qui implique ce que nous faisons individuellement à notre corps hein 😉
« Un pays où la simple détention d’une faible quantité de drogue peut vous conduire à subir jusqu’à huit ans d’emprisonnement »…
Indépendamment de ce qu’il se passe dans ce pays, si on comprend bien l’auteur, le summum de la liberté et de la démocratie consiste à être autorisé à détenir de la drogue alors que c’est interdit, Tocqueville doit se retourner dans sa tombe…
Cette pauvre Elodie détruit la cause, sans doute juste, qu’elle entend défendre…
Confusion classique entre libéral et libertaire. La liberté n’est pas compatible avec l’absence de devoir. Ce serait même plutôt le contraire : pas de liberté sans responsabilité, pas de droit sans devoir. Le refus de toute responsabilité explique d’ailleurs le succès relatif du socialisme agrégeant les irresponsables notoires.
Cher anonyme,
Effectivement, vous n’avez pas compris le propos de l’article (ni celui de Tocqueville).
Il s’agit d’un article de présentation générale du combat de cet étudiant et du contexte dans lequel il s’inscrit, dont la lutte contre les drogues est le point central. Il n’est pas question de l’ériger « au summum de la liberté et de la démocratie ».
Petite précision cependant : un ami de Piotr, Stas Shashok, s’est présenté à cette élection et le point central de son programme est précisément d’en finir avec ce panel de lois liberticides qui ne violent les droits de personne. Il a remporté beaucoup plus de voix que les résultats officiels (à se demander s’il n’était pas majoritaire). C’est, pour le coup, une volonté partagée et exprimée démocratiquement. Mais peut-être avez-vous des leçons de morale à donner aux Biélorusses…
*lois liberticides contre la consommation de drogue, qui ne viole les droits de personne**
Ca me fait toujours rire les pseudo libéraux qui mettent des gradations dans les libertés. La liberté de se droguer est méprisable pour vous… Je comprends… Faisons la liste des petites libertés que d’autres condescendants comme vous vont trouver méprisables et secondaires, et qui méritent 10 ans de taule seloçn les uns ou les autres:
-Aller aux prostituées
-Boire de l’alcool
-Aller dans des clubs libertins
-Diffuser de la pornographie
-Posséder une arme
-Faire des carricatures parfaitement obscènes de personalités politiques
-Prendre des photos des policiers
-Faire du MMA entre adultes consentants sans aucune règle
-Offrir des soins médicaux sans être médecin
-Récolter des champignons interdits qui poussent naturellement.
-Elever un porc chez sois et le tuer pour le manger sans passer par un abattoir
-Emettre un signal radio sans avoir montré patte blanche auprès des autorités
-Atterrir sur le mont blanc en parapente
-Jouer « l’hécatombe » de brassens trop proche d’un commissariat.
-Passer plus de X % de musique étrangère à la radio
etc…
Il faut bien commencer quelque part si on veut lutter contre les lois iniques et inapplicables. Les lois dites morales comme les interdictions de se droguer, de posséder une arme (d’en porter une) ou les lois sur les pratiques sexuelles sont un excellent marqueur de la tyrannie.
Et les pères la morales qui étalent leur mépris en faisant passer ça pour des arguments sont des excellents marqueurs des « je suis libéral pour moi et tyran pour les autres. La liberté c’est quand ça m’arrange. »
En attendant, savoir qu’un mec est en taule pour avoir demandé un recomptage de scrutin truqué et vous voir vous arrêter au fait qu’il veut légaliser la drogue, je trouve ça petit et digne du sketch « Gerard tel père tel fils ».
C’est sa vie, ça le regarde. S’il veut que ça nous motive, alors commence le jeu de trouver ce qui va nous conduire à le soutenir. Et là, oui, il y a des priorités, d’autant plus que les libertés sont en nombre infini et que celles que nous pouvons défendre efficacement sont, elles, en nombre très restreint.
« La liberté de se droguer est méprisable pour vous… »
Ce n’est pas ce qui a été dit. Mais simplement que ce n’est peut-être pas la priorité quand tant d’autres libertés sont bafouées. Sauf si, in fine, son petit bonheur personnel se limite à cela et que le reste n’est pas si important…
Cela dit, liberté de se droguer? Pourquoi pas.
Mais liberté va de pair avec responsabilité et donc liberté pour les autres de ne pas accepter de travailler ou d’engager quelqu’un qui se drogue… Cela peut peser bcp plus que n’importe quelle restriction légale. A voir…
Etudiant en physique théorique… Avec quel projet de carrière ?
-1, alors je précise ma pensée : comment imagine-t-il qu’il vivrait dans un système libéral, avec la responsabilité à mettre en face de sa liberté, responsabilité de fournir quelque chose de même valeur que ce qu’il demande à la société ? La physique théorique ne présente que peu d’aspects valorisables, les seuls « clients » sont à ma connaissance des laboratoires publics ou fortement dépendants de l’état et l’enseignement. Donc dans l’affaire, sa qualité d’étudiant est presque contradictoire avec son combat pour la liberté, et les aspects de la liberté qu’il a mis en priorité ne méritant certes pas cette priorité, on peut légitimement, e semble-t-il, le suspecter d’avoir plus le projet personnel de devenir leader politique que grand physicien théorique. Moi, en tout cas, je fais partie de ceux qui le suspectent.
Si je puis me permettre votre connaissance est effectivement fort limitée… Les labos publics et l’enseignement ne sont pas les seuls éléments valorisables par la physique théorique.
On ne va pas faire la liste mais tout votre environnement en est directement issu : énergie nucléaire (E=mc2… remember), tous les services de géolocalisation basés sur le GPS (relativité générale), etc, etc….
Je n’aurais pas dit ça comme ça… Quand je tape « offres d’emploi physique théorique » dans un moteur de recherches, je ne retrouve que les labos et instituts où ceux de mes camarades qui avaient étudié ce domaine ont fait carrière. Pour moi, l’énergie nucléaire a besoin d’ingénieurs en tenue des matériaux, en soudure, en écoulements diphasiques, etc., et l’étude de la physique théorique relève de la culture ou de la recherche publique. Idem, pour le GPS, je ne vois pas trop où il y a besoin d’années d’études en physique théorique pour ce qui est l’application optimale de quelques formules où l’on peut très bien admettre l’existence des termes relativistes sans avoir plus qu’une vague teinture en physique théorique.
Ce qui m’interpelle est que cet étudiant ressemble trop à la nouvelle génération, prétendant défendre le peuple en demandant un recomptage des voix, la liberté en se focalisant sur la drogue, et se préparant pour un domaine où je ne vois pas qui d’autre que le contribuable paierait en fin de compte son travail. Si j’étais biélorusse, quelle amélioration devrais-je attendre dans ma vie de son action ?
« application de quelques formules »…
A votre avis, qui trouve les « quelques formules » ???
Une poignée de spécialistes, tous dans la recherche publique pour ceux que j’ai connus…
@RB83 Certes.
Mais les applications de la Physique Théorique, c’est le domaine de la Physique Appliquée. Et des labos de physique appliquée, il y en a effectivement dans le domaine privé ET publique.
La recherche en physique théorique, c’est le domaine de la recherche publique car les applications directes si elles existent sont souvent lointaines sans rentabilisation rapide (sous qq années).
. aux Etats Unis par exemple, une personne qui fait des études de physique trouve facilement du travail. et elle de nombreux projets. je ne m’inquiète pas du tout de l’avenir de cet individu. .
Le role d’un étudiant est d’étudier, pas de manifester ou de se droguer.
On observe trop souvent actuellement des gens qui entendent imposer leurs idées par de l’évènementiel médiatique.
Avant de devenir un citoyen libre et responsable, il faut passer par une phase éducative qui repose aussi sur de la discipline et non sur de la contestation systématique.
Laisser s’installer la toxicomanie sans limite mène des individus à être soumis à l’esclavage d’un produit, c’est à dire au contraire de ce que défendent les soi disant partisans des droits de l’homme.
Si vous vous étiez un minimum renseigné sur le site du mouvement Legalize Belarus directement cité dans l’article, vous sauriez qu’il ne se limite pas à la contestation politique, et qu’il se focalise surtout sur l’éducation et l’instruction des plus jeunes quant aux méfaits des drogues et leurs usages.
Vraiment, ce n’était pas compliqué, il aurait juste fallu cliquer.
Et la répression ne fait pas ce travail d’empêcher les jeunes de se droguer. C’est en les convainquant et non pas en les menaçant qu’on arrive à orienter les jeunes vers la modération.
Mais pour comprendre ça il faut avoir du respect pour son prochain. Et pour avoir du respect pour son prochain il faut éviter de le juger sur ses moeurs mais plutôt sur ses actes.
Je ne prône pas la répression mais de cesser une attitude de promotion de la toxicomanie et d’indifférence vis à vis des conséquences néfastes pour la santé des toxicomanes. Le respect de son prochain, c’est aussi d’avoir le courage de le dire.
Quant aux actes, malheureusement la toxicomanie conduit aussi à de la délinquance et à une déchéance individuelle parfois, désocialisation, prostitution …
Je rejoins les autres commentaires. Bien que le premier paragraphe est assez intéressant et montre le manque flagrant de démocratie dans le pays, la suite se concentre sur le fait qu’il est difficile de se droguer librement (alors qu’interdit).
Dommage.
Le manque de démocratie est consubstantiel à l’interdiction « de se droguer librement ». Autrement, les autorités ne ressentiraient pas le besoin de truquer les résultats électoraux lorsque des voix contraires à de telles politiques pénales se font entendre, et sont approuvées par la population.
Entre 8 ans ou 1 à 2 mois de travaux d’intérêt général en guise d’avertissement il y a une marge, nonobstant les élections truquées !
Pas seulement en Biélorussie, c’est encore le cas dans les pays de l’ex URSS dont la Russie de Poutine, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan.
pourquoi parler juste de la drogue et omettre les autres délits???
Les commentaires démontrent une facho.. euh… une fâcheuse tendance à l’autoritarisme, au musellement de la jeunesse, à la promotion d’un état policier.
Se prendre 8 ans pour un délit mineur, c’est pas très libéral.
Se voir critiquer dans le choix de ces études par un censeur (MichelO) qui-sait-mieux-que-quiconque ce qu’il faut pour le bien de la société, c’est pas très libéral.
Je ne critique pas le choix de ses études en lui-même, je critique la contradiction entre sa (prétendue, à mon avis) défense des libertés et la nature très étatique et dépendante des fonds publics du domaine qu’il a choisi. Oui, il doit être libre de ce choix, mais il ne doit pas en évacuer les conséquences de manière irresponsable. La liberté n’existe pas sans la responsabilité de ceux qui la prennent.
La jeunesse qui a besoin qu’on la défende et qu’on l’écoute, je suis désolé, je la vois autre. Je la vois plus consciente en tout cas de l’adage que je connaissais déjà, moi, dans la mienne : gueulez si vous voulez qu’on vous entende, chuchotez si vous voulez qu’on vous écoute.
Donc, en l’état actuel des choses, toute personne étudiant la médecine, infirmerie, kiné (bref tous les soins de santé) visent à être payés par l’Etat. C’est ridicule.
Toutes les personnes dépendantes directement ou indirectement de l’Etat ne sont pas des Etatistes autoritaristes. Vous êtes au bord de la parano.
Votre commentaire suivant sur l’action de cet étudiant améliorant ou pas VOTRE situation personnelle est crasseux d’égoïsme.
Il se bouge le derrière pour que son pays change et devienne plus respectueux des libertés individuelles et vous osez le critiquer ? Vous vous plaignez à longueur de commentaires de l’Etat, mais votre inaction au quotidien a encore moins de chance de faire bouger des choses que l’action de cet étudiant. Vous êtes une mascarade, une injure à toutes les personnes qui osent se battre contre toute forme d’autoritarisme.
Ya pas un poil de libéral dans votre slip, ya que de l’égoïsme, de la suffisance. Et quand je lis votre réponse à Elodie_M, je vois aussi que votre prétendue responsabilité disparait vite car vous attendez sagement qu’un soulèvement se produit (sans vous, faut pas prendre de risques) et vous viendrez ramasser les fruits des efforts des autres.
Un égoïste. Un profiteur. Un inutile.
(oui, je m’emporte).
Vous cherchez manifestement à vous emporter plutôt qu’à comprendre… Une lecture que je vous conseille : https://www.contrepoints.org/2018/08/02/321593-la-vertu-degoisme-dayn-rand
J’ai beaucoup réfléchi avant de répondre au lien que vous mettez. En effet, la question de la possibilité d’une éthique libérale me taraude depuis quelques temps et je dois vous remercier pour cette lecture.
Une première idée que j’avais eu : Il est souvent dit que le capitalisme, pendant économique du libéralisme, est amoral. S’il est amoral, j’en déduis que le libéralisme l’est aussi, vu que ce dernier « chapeaute » le capitalisme.
Concernant votre lien, je dois d’abord faire une remarque : il est écrit « éthique altruiste-collectiviste », nous sommes ici devant un cas flagrant de confusion liée à une interprétation biaisée de l’auteur. Cela décrédibilise fortement le contenu du lien. Il est pourtant écrit sur le site Wikilibéral que » Ayn Rand, par abus de langage, appelle cependant « altruisme » cette « solidarité » obligatoire qui oblige à se sacrifier pour autrui. ».
Pour en revenir à Ayn Rand, sa théorie est valable uniquement si le postulat de départ « chaque être humain est une fin en lui-même ». Et là… ben un postulat ne se discute pas dans le cadre de la théorie démontrée. Je signale également l’incroyable naïveté de l’auteur du lien écrivant « Dans une société libre, (…) le racisme et ses quotas, qui sont violation des droits d’autrui, ne seraient pas possibles… ». Naïveté bien sûr, mais également contradiction totale avec la liberté de discriminer. Inutile certainement de vous rappeler les commentaires de certains ici lorsque les questions d’immigration et de logements sont abordés.
Pour en revenir encore une fois à Ayn Rand, je dirais même qu’une telle éthique encourage des concepts de revenu universel, de gratuité des équipements collectifs, etc. Mais là, je m’aventure loin dans la réflexion.
Le postulat de Ayn Rand se heurte à une réalité plus simple : l’histoire de l’Homme et la biologie. La survie d’une espèce n’est pas possible sans l’altruisme. Là ou Rand « permet » à une personne de sacrifier l’espèce pour se sauver (temporairement), l’instinct, ou la raison inconsciente si je peux me permettre, privilégie la survie de l’espèce versus l’individu.
En bref, et puisque vous ne serez de toute façon pas d’accord avec moi, Ayn Rand se heurte à la réalité de notre espèce, de son histoire et de sa psychologie. Parce que l’Homme est rationnel, il est altruiste.
En lisant le lien (et d’autres choses, parce que CP est trop fortement orienté), je ne peux que constater à quel point le raisonnement exposé est laborieux car nécessite un certain bricolage constant pour tenir debout.
Et je répète ce que j’ai déjà écrit dans un autre commentaire : si j’étais biélorusse, en quoi l’action de cet étudiant aurait-elle la moindre chance d’améliorer ma situation personnelle ?
C’est précisément le sens de l’article : c’est par la multiplicité d’actions individuelles comme celles de Piotr que les changements sociétaux auxquels la population aspire adviendront sur le long terme.
Peut-être qu’à votre échelle, vous ne le constaterez pas immédiatement. Peut-être que même si vous étiez biélorusse, vous n’aurez ni amis, ni enfant emprisonnés pour 0.5 gramme de cannabis. Auquel cas le combat de Piotr ne vous concerne pas directement. Dans ce cas, il faut aborder les choses de manière globale : vos descendants et la société dans son ensemble en bénéficieront parce que la liberté est un combat long, fastidieux et surtout, jamais acquis. Aucune société libérale, et donc respectueuse des droits naturels des individus, n’aurait, par exemple, de lois réprimant aussi sévèrement des actes n’entravant la liberté de personne.
Merci de m’avoir répondu. Aucune société libérale, en effet, n’aurait ce genre de lois. Mais ma longue expérience me hurle que ça n’est pas la multiplicité des actions individuelles de ce genre qui fait passer d’une société autoritaire à une société libérale.
C’est normal : 1- les particularités et la complexité de chaque situation font qu’aucune n’est réductible à un seul et même facteur, et 2- l’échelle d’une vie humaine n’est pas suffisante pour en mesurer les effets.
Ma réflexion est que l’inflation de lois liberticides qui étouffent notre société sont le résultat de revendications et de combats de ‘minorité agissantes’ , souvent initiées par une juste cause,comme la lutte de cet étudiant pour la liberté.
Alors que la plupart du temps le but est noble, cela fini par aboutir à des lois plus ou moins réfléchies, destinées à corriger ‘une fois pour toutes’ certaines omissions (en tous cas dans ce pays).
Je ne dis pas qu’il a tort d’agir, loin de là, car chaque combat pour plus de liberté est vital, je déplore simplement que la ‘réaction’ du pouvoir soit toujours la même : encore plus de lois, au lieu d’en supprimer…
» Le gouvernement, avec toutes ses lois et ses règlements plus nombreux que les poils d’un buffle, est un oppresseur vicieux de l’individu et doit être plus craint que des tigres cruels. »
(attribué à Lao Tseu)
J’aime assez bien votre commentaire quand vous parlez des nobles buts. Tout le monde agit pour la bonne cause, mais c’est la définition de cette dernière qui est sujette à discussion.
Pour corriger, il faut agir. C’est humain. Se désengager, arrêter toute action, laisser faire le cours naturel des choses (qui n’existe pas en économie cependant), c’est un aveu d’échec, d’impuissance. Et c’est une chose très compliqué à faire.
Là où je vous rejoins, c’est la multitude de lois d’exceptions pour répondre à tous les cas possibles et imaginables, qui créent bien sûr des nouveaux cas, etc etc.