Par Alexander Hammond.
Un article de The Foundation for Economic Education
Vous ne pouvez pas y échapper : le capitalisme a mauvaise réputation.
Le 5 novembre, des milliers de manifestants anticapitalistes sont descendus dans les rues des capitales du monde entier. Vêtus de masques Guy Fawkes inspirés de V for Vendetta (dont la plupart est fabriquée en Chine), ces manifestants autoproclamés anti-système, qui participaient à la marche annuelle Million Mask March, voulaient montrer leur hostilité au système capitaliste et aux conséquences prétendument inéquitables de ce dernier.
Les grandes manifestations anticapitalistes comme celles que nous avons vues le 5 novembre n’ont rien d’inhabituel, bien sûr. En août, la police française a dispersé des milliers de manifestants anticapitalistes à Bayonne, lors du sommet du G7 en recourant aux canons à eau et aux gaz lacrymogènes.
Mais il n’y a pas que lors de ces manifestations que l’on voit du mépris pour le capitalisme. Dans tous les journaux, on trouve des titres tels que « Le capitalisme est en crise », « Le capitalisme échoue » ou, plus récemment, « Le capitalisme est mort », ce dernier étant une citation récente du PDG de Salesforce, le milliardaire Marc Benioff, qui a fait fortune grâce au système capitaliste.
Le point de vue du grand public sur le socialisme
Le pilonnage constant du capitalisme dans les médias et dans la rue a culminé dans un récent sondage YouGov montrant que près de la moitié des millennials et de la génération Z ont une vision négative du capitalisme. Le même sondage a également révélé que plus de 70 % des millennials voteraient probablement pour un candidat socialiste.
Il est foncièrement à la mode d’être socialiste et de dénoncer les prétendus méfaits du capitalisme. Mais cette condamnation permanente du capitalisme résiste-t-elle à un examen minutieux ?
Chaque année, l’Institut Fraser, un think tank canadien, publie son rapport sur la liberté économique du monde (EFW) afin de déterminer quels pays ont l’économie la plus libre (c’est-à-dire la plus capitaliste). L’EFW classe le niveau de liberté de 162 économies, à l’aide de 43 indices, selon les principaux domaines politiques : taille du gouvernement, systèmes juridiques et droits de propriété, monnaie saine, liberté du commerce international et réglementation.
L’idée derrière le rapport de la FEPE est que si on peut déterminer quels pays ont les économies les plus capitalistes, on peut alors utiliser cette information pour vérifier si cela a des répercussions plus positives sur les citoyens des pays capitalistes que sur ceux des pays plus socialistes (ou du moins, moins capitalistes). Pour analyser la corrélation entre la liberté économique et le bien-être humain, l’EFW divise les 162 économies en quartiles, en fonction de leur niveau de liberté économique. Et les résultats sont stupéfiants.
Le revenu moyen dans le quartile le plus capitaliste des pays est six fois plus élevé, en termes réels, que le revenu moyen dans les économies les moins capitalistes (36 770 dollars et 6140 dollars respectivement). Pour les plus pauvres de la société, cet écart se creuse encore davantage. Dans les pays les plus capitalistes, les 10 % les plus pauvres gagnent, en moyenne, sept fois plus que les 10 % les plus pauvres dans les économies les moins libres.
De même, plus de 27 % de la population des économies les plus socialistes vivent dans l’extrême pauvreté (telle que définie par la Banque mondiale comme un revenu inférieur à 1,90 dollar par jour), alors que seulement 1,8 % de la population des économies les plus libres vit dans l’extrême pauvreté – chiffre encore trop élevé (le chiffre optimal est zéro), mais largement supérieur au niveau observé dans les pays moins libres.
Comparons l’économie socialiste et capitaliste
Au-delà des indicateurs économiques, les habitants des pays les plus capitalistes vivent en moyenne 14 ans de plus, ont un taux de mortalité infantile six fois moins élevé, jouissent de plus grandes libertés politiques et civiles, de l’égalité des sexes et, dans la mesure où l’on peut mesurer ces choses, d’un plus grand bonheur.
Prenons l’exemple de Hong Kong, qui est l’économie la plus libre du monde selon le rapport EFW. En 1941, la journaliste et voyageuse Martha Gellhorn, accompagnée de son mari Ernest Hemmingway, visite la ville-État et a écrit :
« Le vrai Hong Kong… était d’une pauvreté la plus cruelle, la pire que j’aie jamais vue auparavant. Pire encore parce qu’elle semblait éternelle ; la vie avait toujours été ainsi, elle serait toujours ainsi. »
Mais quelques années seulement après la visite de Gellhorn, la capitulation des Japonais en 1945 entraîna le retour du pouvoir britannique sur l’île et, avec lui, une politique de laissez-faire dans l’économie de la ville.
En 1950, le citoyen moyen de Hong Kong ne gagnait que 36 % de ce que gagnait le citoyen moyen du Royaume-Uni. Mais à mesure que Hong Kong a embrassé la liberté économique (selon l’EFW, Hong Kong est classé chaque année -sauf une- depuis 1970 comme le pays à l’économie la plus capitaliste), il est devenu beaucoup plus riche. Aujourd’hui, le PIB par habitant de Hong Kong est supérieur de 68 % à celui du Royaume-Uni. Comme le note Marian Tupy, rédacteur en chef de HumanProgress.org, « la pauvreté que Gellhorn déplorait a disparu – grâce à la liberté économique ».
Nous pouvons observer des écarts beaucoup plus importants lorsque nous comparons un pays largement capitaliste avec un pays socialiste par ailleurs similaire : Chili contre Venezuela, Allemagne de l’Ouest contre Allemagne de l’Est, Corée du Sud contre Corée du Nord, Taiwan contre Chine maoïste, Costa Rica contre Cuba, etc. (oui, je sais : rien de tout cela n’était du vrai socialisme. Mais alors, c’est donc toujours du vrai socialisme, jusqu’à ce que ça n’en soit plus.)
Dénoncer les maux du capitalisme sur une pancarte ou dans les gros titres d’un journal est une tendance qui ne semble pas près de disparaître de sitôt, mais quand nous lisons ces affirmations infondées, n’oublions pas : aucune preuve ne valide les thèses anticapitalistes.
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Traduction pour Contrepoints par Phoebe Ann Moses de Anti-Capitalism: Trendy but Wrong
« l’économie socialiste »
Rien que de le lire c’est à se rouler par terre de rire.
Le socialisme est juste un parasite qui vit sur le dos du capitalisme et de l’économie de marché.
C’est ça le plus « drôle » et dramatique chez des gaucho, ils passent leur temps à hurler contre le capitalisme, mais sans lui leur système paradisiaque n’existerait pas.
Leur système paradisiaque ou leur système parasitaire ?
La motivation des anti capitalistes est difficile a cerner . Ils vivent en marge de la societe tout en beneficiant de la societe . Ils veulent scier la branche sur laquelle le peuple est assis pour le pietiner une fois a terre et creer un monde fantasmé où ils seraient sans doute les rois..pour l’instant ce ne sont que des bouffons
Ces bouffons ont bien financés par quelqu’un.
Par le racket, en partageant le butin avec ses mercenaires…
le probleme des anticapitalistes c’est qu’ils ne crachent pas sur le pognon..
L’anticapitalisme c’est un » marché » géré par des ONG ,voir des partis , rémunérés par les contribuables
Des ONG comme celle qui organise des partouzes avec des prostituées mineures, fait de l’optimisation fiscale et assure de belles rentes à ses dirigeants sur le dos des pauvres.
Les états financent/subventionnent toutes les ONG quand ce ne sont pas parallèlement les diverses administrations…et aussi quelques entreprises privées
0,76 euro le masque en grande surface en chine.
https://ibb.co/gJkKLfy
La question est: pourquoi les médias imposent-ils régulièrement à la majorité silencieuse qui vit des bienfaits d’une économie capitaliste, les délires de minorités gauchistes?
Parce que les minorités gauchistes sont actives, remuantes, et donnent donc de la matière à bavarder aux médias.
Oui, ceux que l’on appelle la classe jacassante.
La petite bête : Parce qu’ils en font partie ou en bénéficient. Les journalistes sont exonérés de beaucoup de charges et impôts. Il faut donc que rien ne change.
la place et l’attention accordée aux gens qui manifestent dans une démocratie si imparfaite soit elle a quelque chose de bizarre.. on pourrait comprendre un appel à la correction de des éventuelles imperfections voire aux violations des droits fondamentaux , la tolérance par rapport aux violence des dits « manifestants » est scandaleuse.
la majeure parties des manifestations auxquelles on assiste est antidémocratique, liberticide ou incompréhensible…
le terme capitalisme est d’ailleurs ambigu. il vaudrait mieux parler de liberté économique.. ou de liberté tout court.
Même Karl Marx a eu besoin d’un capitaliste,Engels, fils d’un des plus gros cotonnier de GB pour faire éditer son célèbre torchon dit « le Capital ».
L’anticapitalisme est au mieux une posture – on veut donner l’image d’un haut niveau moral, aux autres et à soi-même – et au pire du parasitisme, que dis-je, du banditisme organisé.
« près de la moitié des millennials et de la génération Z ont une vision négative du capitalisme »
Bref, plus de la moitié des jeunes générations ont une vision positive du capitalisme, résultat spectaculaire malgré le tabassage médiatique (80% des journalistes seraient de gauche), qui ne manquera pas de se renforcer avec l’âge, puisque les jeunes votent comme les vieux quand ces derniers étaient jeunes et ils voteront encore et toujours comme les vieux quand ils le seront devenus à leur tour.
« qui a fait fortune grâce au système capitaliste »
Système : construction de l’esprit, corps de doctrine, construction théorique cohérente, qui rendent compte d’un vaste ensemble de phénomènes.
Le capitalisme ne correspond à aucun des termes de cette définition. Le capitalisme n’est pas un système. Aucun homme ni groupe d’hommes ne l’a jamais inventé. Le capitalisme résulte de l’état naturel de l’humanité qui progresse naturellement par accumulation de capitaux immatériels ou matériels, ces capitaux étant nécessairement individuels et privés (la définition de Marx étant un truisme).
L’anti-capitalisme est un anti-humanisme.
Vous avez tout à fait raison, c’est une phénomène naturel puisque l’homme a toujours échangé et accumulé des biens!
@ Cavaignac
Oui c’est vrai. J’ai lu avec passion il y a quelques années tous les tomes de « les Enfants de la Terre » se déroulant durant la Préhistoire, rédigés par une romancière très bien documentée. Et que font ces 1ers hommes : ils développent leur « talent », soit fabrication de bols, ou de silex, ou d’armes etc etc.. et… échangent entre eux ! Vindiou !
Il a toujours été à la mode car la bêtise humaine est infinie. Ces gens sont incapables de comprendre que sans lui ils vivraient dans la misère, dans un monde sous développé comme l’Afrique!
Bof, ils s’en moquent qu’aucune preuve ne valide l’anticapitalisme, de toute façon, si vous n’êtes pas d’accord ils vont vous tabasser. Méthode simple, efficace 🙂
Posez la question suivante à un anti-capitaliste:
« Lorsque le capitalisme se sera effondré en France, comment se passeront les échanges commerciaux avec nos voisins qui eux seront toujours capitalistes ? Comment par exemple, acheter du pétrole ou des smartphones ? »
J’ai eu droit une fois à cette fabuleuse tirade: « Nos voisins n’auront pas d’autres choix que d’abandonner le capitalisme pour survivre. »
Maintenant on comprend comment le puissant Empire romain a pu chuter! C’est lorsqu’on travaille à sa propre perte et l’Occident est sur la bonne voie. La cause de cette escroquerie est à rechercher dans le fait que le monde universitaire est gangrené par l’idéologie, soit-disant progressiste, politiquement correcte et une intolérance extrême. Le climat n’y échappe pas plus que les autres sujets concernés, car il considère que l’idéologie autorise toutes les malversations.
Le capitalisme étant la propriété des moyens de production, ce serait la propriété privée des moyens de production que les socialistes et autres n’aiment pas. Ils préfèrent la propriété collective des moyens de production comme tous les régimes qui l’on adopté lors du XXe siècle et qui a lamentablement échoué. Il faudrait de nouveau en refaire l’expérience. Elle a échoué au niveau des régions qui l’on adopté, alors il faut faire l’expérience au niveau mondial. Et bien non car le résultat sera identique pour les mêmes causes et/ou raisons.