7 degrés de plus sur la Terre en 2100 : est-ce vraiment plausible ?

Les scenarii de référence sont ils crédibles ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

7 degrés de plus sur la Terre en 2100 : est-ce vraiment plausible ?

Publié le 21 septembre 2019
- A +

Par Michel Negynas. 

L’ensemble de la presse est unanime le soir du 17 septembre 2019 : si on ne fait rien, il fera 7 degrés de plus sur la Terre en 2100. Ce sont les modèles qui le disent, donc c’est du lourd. Peu importe qu’ils soient déjà un degré plus chaud que la réalité actuelle : ils seront encore plus chauds. Précédemment, ils étaient faux parce que trop froids par rapport aux derniers calculs (ils prévoyaient 4,5 degrés) qui viennent de sortir. Mais maintenant, avec sept degrés, ils sont justes, c’est juré. Même si pour l’instant, ils sont trop chauds.

Peu importe qu’on ait fait un degré en 150 ans ; dorénavant, on fera six en 80 ans, soit 0,75 degré tous les dix ans, une accélération d’un ordre de grandeur… Vous savez, les hydrates de méthane marins, le méthane des sols gelés, tout ça quoi…

Le ridicule ne tue plus dans les labos.

Les scenarii du GIEC sont basés sur plusieurs hypothèses d’évolution des concentrations en CO2 dans l’atmosphère (donc de nos émissions) baptisées RCP 2,6, RCP 4,5, RCP 6 et RCP 8,5. Les chiffres correspondent à une puissance en W/m2 qui intervient dans le calcul des élévations de température planétaire correspondantes. Cette puissance est le « forçage » dû au CO2, lui-même défini par une analyse technico-économique de ce que seront nos émissions… à 2100, il faut une foi d’enfer pour y croire….

Le scénario extrême

Le RCP 8,5 est le scénario extrême. Il a été défini en prenant les hypothèses les plus pessimistes pour tous les facteurs entrant dans la prévision. (En 2100 une population de 12 milliards, peu de développements technologiques, une croissance faible du PIB, une utilisation intensive de l’énergie avec de fortes émissions. (Detlef P. van Vuuren et al, Climatic Change, Nov 2011.)

En fait, ce qui était au départ une hypothèse académique d’étude aux limites (worst case) a glissé vers un statut de scénario de continuité ; business as usual. Et cela donne la figure ci-dessous :

Et c’est évidemment le scénario 8,5 qui remporte la Une des médias. Il est exponentiel.

On peut avoir une discussion sur les énergies fossiles disponibles, qui peuvent singulièrement tronquer la courbe. Mais on entrerait sur un débat genre peak oil qui serait difficile à arbitrer…

Kevin Murphy, un économiste, a lui utilisé une méthode classique d’analyse pour étudier la crédibilité du scénario 8,5. L’approche de Murphy est une approche système qui se fiche des hypothèses et se base sur une méthode assez utilisée dans des domaines très variés, à partir d’une fonction logistique issue d’observation de process similaires à ce qu’on pourrait attendre des évolutions énergétiques : des substitutions progressives au fur et à mesure des progrès et ruptures technologiques.( J.C. Fisher & R.H. Pry in their landmark forecasting paper, A Simple Substitution Model of Technological Change. )

Cette méthode stipule que le taux de croissance (ici de nos émissions) croît d’abord exponentiellement, atteint un pic et redescend vers une asymptote.

Si on étudie le taux de croissance historique du CO2, on voit que nous sommes dans la portion de courbe où il n’y a plus d’accélération, mais pas encore au niveau du pic. Cela donne la courbe ci-dessous.

On voit bien aussi que l’hypothèse RCP 8,5 ne colle pas avec un phénomène de substitution à long terme tel qu’il est analysé généralement.

Le paramétrage de la courbe logistique donne une concentration de CO2 en 2100 de 654 ppm, alors que RCP 8,5  donne 936 ppm. En fait, le scénario de référence devrait être proche de RCP 6.

Une rupture historique

Surtout, la courbe d’évolution des taux de croissance montre que pour atteindre RCP 8,5, il faut une rupture complète par rapport à l’évolution historique.

Or, tous les calculs des objectifs à ne pas dépasser en température sont basés sur 936 ppm, voire plus. L’étude citée plus haut montre que cela a une probabilité très faible de se produire. On pourrait dire que la courbe logistique est justement le résultat des efforts des COP diverses pour trouver des moyens de réduire nos émissions. En réalité il n’en sera rien : en contexte libéral et démocratique, ces efforts se feront sous des contraintes financières liées aux marchés, et pas aux réglementations. Ils dépendront essentiellement d’avancées technologiques, parfois en rupture, et donc peu prévisibles. Cela ne sert à rien d’essayer de les provoquer à grands frais si l’environnement technique n’y est pas prêt. C’est de l’argent, du temps, des ressources utilisées en pure perte. Et un frein à l’accession à la prospérité des peuples.

S’agissant d’une « menace » à long terme et incertaine, on doit la relativiser. C’est ce que font les économistes depuis toujours, cela s’appelle un taux d’actualisation. C’est le message que rabâche depuis de nombreuses années l’économiste et statisticien danois Bjorn Lomborg.

Ainsi, les objectifs de limitation de montée en température planétaire sont non seulement entachés de l’incertitude sur la sensibilité climatique elle-même (la fourchette indiquée par le GIEC est entre 1,5 degré et 4,5 degrés pour un doublement du CO2) mais aussi sur des hypothèses d’évolution « naturelle » des concentrations en CO2 irréalistes.

Mais les sauveurs de la planète pourront dire que la limitation des émissions à 654 ppm, c’est bien grâce à eux. Et pour peu qu’on soit sur la fourchette basse de la sensibilité climatique (ce qui semble actuellement le résultat le plus fréquent des dernières études), on réussira l’objectif de l’accord de Paris. En 2100, Al Gore aura des montagnes de fleurs en permanence sur sa tombe, Jean Jouzel sera le héros de mangas cultes, et Emmanuel Macron peut être au Panthéon…

Jean Cocteau disait : « Lorsque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs »

Réf : l’étude complète est ici https://judithcurry.com/2019/01/28/reassessing-the-rcps/

 

Voir les commentaires (45)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (45)
  • le but est de faire pour pour forcer à « agir »…conditionnel de rigueur.

  • nous sommes dans l’ère du réchauffement à tout prix et à toute les sauces ; attendons paisiblement le prochain petit ère glaciaire , qui est bel et bien prévu . Mère Gaïa , Ra notre soleil et les océans continueront leur cycle en se riant de la bêtise et de l’orgueil de l’homme ….

    • Je me souviens qu’en 2000 à peu près, Jouzel avait dit à Courtillot que « si dans 15 ans, il n’y a pas davantage de réchauffement, il lui donnerait raison ». Quinze ans plus tard, il n’y avait pas de réchauffement supplémentaire mais Jouzel a « oublié »…

      • Dans le dataset de la NASA :
        Anomalie moyenne de l’année 2000 : 0.40°C
        Anomalie moyenne de l’année 2015 : 0.90°C

        Soit un demi degré de réchauffement en 15 ans.

        Mais sur Contrepoints, on aime bien continuer à ignorer la réalité.

        • Et chez vous, on aime bien sortir des chiffres de leur contexte pour leur faire dire n’importe quoi. Avez-vous lu l’article ?

        • Tiens voilà un vaillant défenseur du réchauffisme qui vient nous seriner ses absurdités auxquelles il ne comprend rien, mais qu’il répète en bon âne! L’anomalie c’est de prétendre que l’homme en est la cause, alors que suite à un refroidissement la Terre se réchauffe comme elle le fait depuis des millions d’années! L’article montre les les scientifiques ne sont plus crédibles lorsqu’ils perdent toute mesure et falsifient les données pour avaliser l’escroquerie. Lisez les mails du Climategate!

        • Time series (gistemp) from 1880 to 2019.5
          #Selected data from 2000
          #Selected data up to 2015
          #Least squares trend line; slope = 0.0115886 per year
          2000 0.515513
          2015 0.689342
          Au final 1.1° par sciecles, bien loin des 7°.
          Non je ne panique pas. Contrairement à Greta et consorts.

        • Le glacier du Rhône a commencé à régresser dès 1820. Juste quelques cailloux de charbon cramés…
          Mais alors, c’estrophorrible, on va tous finir noyés sous le tsunami de la fonte du Groenland.
          Entre les flammes et l’eau, il faudra choisir, sacré dilemme.

          :mrgreen:

        • Ha ha ha , qui croit encore la nasa ,une nasa en recherche permanente de fonds a perdre dans des croisades inutiles …

        • Quid d’El Nino 2014-2016 dans votre « raisonnement » ?

          • Lisez l’article, le el Nino de 2015-2017 a entrainé une augmentation de température de 0,9°C que les réchauffistes ont répercutée sur la période 2000-2019

    • Savez vous qu’en cas de refroidissement les solutions seront le memes qu »en cas de rechauffement ?
      Le soucis majeur de nos societes est …l’energie ,et j’ai bien du mal a etre contre ce mouvement ecolo qui , malgre ses mensonges ,nous prepare a l’avenir..en jetant evidement les conneries du genre ne manger pas de viande ou valoriser vos dechets,on s’en fout des dechets aucun processus n’a un rendement de 1

  • La génération qui arrive, les « jeunes » sont complètement endoctrinés par tout un tas de fadaises : véganisme, climatisme, féminisme, anti-capitalisme, etc.
    Pour l’instant, ils sont encore nourris par papa & maman, avec des basckets à 100€, des smartphones à 1000€, et tous les abonnements internet, télé, musique, etc.
    Bientôt, il faudra gagner tout cela par soi-même et payer la retraite de papa maman, une main attachée dans le dos et les deux pieds dans un bloc de ciment.
    On va voir à quelle vitesse ils vont tourner casaque…

    • Oui Alfred comme disait Socrate la jeunesse actuelle est molle est sans force
      En attentant les jeunes je comprends qu’ils n’aient pas envie de vivre dans un monde à +5° quand on voit les conséquences par exemple cet été de la situation à +1° : sécheresses, pénuries d’eau, canicule, incendies y compris au nord de la Loire…..

      • Confondre aléas météorologiques et évolution du climat est un grand classique du réchauffisme militant. Tout le monde se souvient de la canicule (la vraie, pas les deux/trois coups de chaud de cet été !) de 2003. Mais vous souvenez-vous de l’été 2002 ? Il était glacial, pourri et humide…
        Les anciens disaient par exemple : »Septembre emporte les ponts ou tarit les fontaines ». Faut bien vivre avec des incertitudes météorologiques d’une année sur l’autre.

  • ce qui est sur le feu , et se réchauffe , c’est la justification des futures taxes qui sont deja en préparation en France
    pour le plus grand plaisir du socialisme vert a la recherche de POGNON

    • Pour compenser la fermeture des hauts fourneaux, l’état a décidé de chauffer au autre minerai pour en tirer l’argent…

    • Oui. Il me semble que les « macron leaks » sorties avant la présidentielle, montraient les discussions entre le poudré et son directeur de campagne : comment baisser la fiscalité scandaleuse sur les entreprises, et trouver un bon prétexte pour augmenter les taxes sur les particuliers. Le « changement climatique » fur la conclusion de ces discussions.
      Heureusement que les GiletsJaunes ont arrêté cette spirale taxatoire. On ne doit rien lâcher !

  • Peu importe la réalité, peu importe la fiabilité des « études » (et l’auteur a brillamment montré que tout est faux dans cette histoire à commencer par les relevés de températures), ce qui importe, c’est ce que les gens croient. Et à partir de là, on pourra tout leur faire accepter.

  • depuis des millénaires que la terre se rechauffe puis se refroidi,ce ne sont pas les gesticulations de similis ingénieurs ou autres urluberlus du giec ou d’ailleurs qui y feront quoi que ce soit; Le seul but de toutes ces manœuvres est de justifier leurs « carrières » surpayées et de faire culpabiliser la population afin de leur soutirer des impots et taxes assez élevés pour assurer leurs rémunérations; laissons faire la nature , elle n’a pas besoin de technocrates pour se débrouiller

    • Ce ne serait pas si grave s’il ne s’agissait que de ça. Il s’agit, ni plus ni moins, que de réformer le monde et de faire advenir l’homme nouveau…

  • Il vaudrait mieux que le GIEC et les medias nous assènent un bon coup le vrai de vrai, le dur de dur, le réchauffé du réchauffement. Allez, GIEC encore un effort: en l’an 2200 à cause de la méchanceté de l’homme la Terre aura gagné 80°C et notre Gaia, notre Terre-Mère, deviendra une boule de feu qui concurrencera le soleil. Une seule solution dès à présent: ne mangeons plus de viande, ne voyageons plus qu’en trottinette électrique (avec piles au lithium) et adorons Sainte Greta en affichant une de ses icones (achat via ses sponsors) dans notre entrée et en se courbant devant chaque matin et chaque soir.

  • C’est marrant mais je ne vois pas en quoi on devrait avoir peur d’un réchauffement moyen de 3 ou meme 15°C ,quand je vois la temperature de l’ocean…j’ai comme un doute sur les thermomètres ,quand je vois qu’en septembre je sus oblige de mettre une couette pour pas mourir de froid et d’effroi devant la tele….simulation plausible…mais meme leurs auteurs ne le croient pas

  • Entre ceusses qui prétendent que la moitié de la population aura disparu dans 12 ans et les autres qui annoncent une catastrophe chaque jour plus grave que la veille (7 degrés, qui dit mieux ? ) je ne comprends pas comment les « autorités climatiques » ne comprennent pas que le mieux est l’ennemi du bien…
    En faire des tonnes pour faire bouger les lignes, ça ne fait pas bouger les lignes, ça donne l’impression qu’on en fait des tonnes !

  • En trafiquant des thermomètres taxés si c’est plausible..

    • Phil Jones et Michael Mann du Climategate y sont bien parvenus. Et la Nasa les imite ainsi que le dénonce Tony Heller aux USA! Il fallait supprimer les réchauffements du passé pour prouver que l’actuel est exceptionnel et donc imputable à l’homme.

  • plus c’est gros, plus ça passe !

    faut bien cela pour relancer les médias et politiques sur le sujet et ainsi justifier les nouvelles taxes.

    • Des nouvelles taxes …non on fait mieux a bercy ,en creant la penurie ont augmente la perception de taxes fixes ,idem pour le petrole…

  • On trouve partout les valeurs des échanges des cycles du carbone, exprimées en Gt/C an, ratio rejets et puits. Mais si on exprime cela en proportion dans l’atmosphère, c’est très, très peu..
    400 ppm, ou 0.04% de CO2 dans notre atmosphère c’est vraiment peut ; la responsabilité de ce gaz dans le réchauffement, un peu trop exagérée par les médias et autres ONG partisanes.
    Tant qu’à incriminer les gaz à effets de serre, dans le rôle du réchauffement, pourquoi s’acharner sur le CO2, alors que l’on met de côté des actions contre principal gaz à effet de serre, la vapeur d’eau contenue dans l’air humide qui représente en moyenne 0,25 % de la masse totale de l’atmosphère ?Et pourtant, l’homme rejette aussi RIEN QUE par sa respiration de la vapeur d’eau et du CO2.
    Les présuppositions sur le rôle essentiel du CO2 anthropique dans le réchauffement climatique deviennent vite des hypothèses, des postulats .Elles sont devenues des vérités par la grâce performative des spécialistes du GIEC.
    Lorsqu’on se penche sur la montagne de documents traitant du réchauffement et que l‘on ne lit pas que les documents émis par le canal GIEC, on comprend assez vite que le CO2 ne peut pas être « le bouton de réglage du climat ». On ne peut constater que l’argument écologique développé par les politiques autour du CO2 anthropique, une fois de plus, ne sert qu’à justifier des taxes, et favoriser les phénomènes spéculatifs sur la nature, en jouant sur la culpabilité des citoyens.
    Vouloir prédire le climat en se fiant a des simulations assises sur des paramètres mal maitrisés, me semble très prétentieux. Comme le disait Roger Pielke :
    « La question scientifique N’EST PAS résolue, La rigueur scientifique des analyses diffusée par le GIEC, a été sacrifiée et il va inévitablement en découler des décisions politiques inadaptées. ».
    Au sujet du climat une seule observation factuelle, le réchauffement est bien réel.
    Quant aux causes, je suis désolé de constater que, quoiqu’on veuille nous le faire croire, il n’y a ni unanimité, ni consensus de la communauté scientifique sur ce sujet. La simple lecture des blogs spécialisés contradictoires, sur lesquels la communauté scientifique s’exprime, en est la meilleure illustration.

    • Il n’y a pas non plus consensus sur les conséquences d’un éventuel réchauffement. parce que pour l’instant les conséquences c’est zéro et RIEN ne permet d’affirmer ce qu’il va advenir, il se pourrait même que les conséquences soit bénéfiques au globale tout comme l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est bénéfique au plantes. Si on se réfère au passé il se pourrais bien que ce réchauffement augure d’un nouvel age d’or pour les êtres vivants, tout le contraire de la catastrophe annoncée. ce qui est sur c’est que la pire des choses qui pourrait (et qui va arrivé dans un lointain futur) serait bien un refroidissement qui lui pour le coup serait tout à fait fatal.

      • Bien sûr! L’histoire de la Terre le montre: chaque période de réchauffement a été faste pour la vie; chaque période glaciaire a été plus ou moins fatale avec une extinction quasi totale de la vie sur terre au cryogénien.

  • Ben c’est la technique habituelle des politiques (officiel ou pas) : quand tout va bien c’est grâce à eux, quand tout va mal c’est pas de leur faute…

  • L’article explique que si on réduit les émissions de CO², on parviendra à éviter une hausse moyenne de 7° des températures.
    C’est donc un article qui ne remet pas en cause l’évidence du réchauffement que chacun constate de manière toujours plus évidente… en particulier cet été en France.

    • C’est quoi cette canicule ridicule !
      Dans le sud ouest il a fait un temps relativement beau mais pas tres chaud, la seule différence avec es années précédentes pas de pluie apres le 14 juillet et le 15 août..mais ce n’etait pas grave ,des trombes d’eau etaient tombees l’année precedente et donc pas un brin d’herbe n’a séché ,totalement inabituel par contre…mais n’a ton pas dit que nous sortions d’un el nino exceptionnel ?

      • Reactitude
        Vous ne sortez pas de chez vous. En Auvergne par exemple, la sécheresse et la canicule ont eu des effets désastreux sur la production agricole. Savez vous que plusieurs communes en France n’ont plus d’eau courante ? que des dizaines de rivières et d’étangs sont à sec ? que des incendies de forêts sur des centaines d’hectares ont eu lieu au nord de la Loire ??? etc…..

        • Cétroporrible!!!
          Sans rire! 2-3 épisodes de canicule de qq jours cet été, càd comme depuis 50 ans, ni plus ni moins donc peanuts. Un déficit de précipitations sur certaines régions (que vous citez complaisamment) mais pas sur d’autres comme régulièrement.
          Bref, rien de neuf sous le soleil.
          Ah si! On en a trouvé une origine bien pratique car taxogène : C’est à cause du « réchauffement climatique » donc => taxes!

    • Le réchauffement est minime et globalement positif pour les populations, moins d’épisodes de grands froids, saison touristique élargie, etc..

  • On n’est pas spécialiste ni scientifique mais on a quand même l’impression d’une surenchère sur le catastrophisme et on en devine aussi le but.

  • La conclusion de l’article est malheureusement ce qu’il va se passer…

  • Un petit effort:
    Ce rapport ne compare pas différents modèles numériques mais les résultats d’un seul et unique modèle quand on fait varier une seule hypothèse, la densité de CO2 atmosphérique.
    Il en résulte une fourchette d’incertitude (entre 1.5 et 7°C d’échauffement).
    Or ce modèle fait intervenir un grand nombre de paramètres, notamment sur le forçage radiatif et sur les processus de rétroaction mal connus, dont la résultante influe fortement sur les résultats. Alors pour estimer ces paramètres on résoud un problème inverse qui consiste à faire coller les résultats avec l’historique constaté. L’observateur benêt en déduit que ce modèle bien calé est correct et qu’il a donc valeur prédictive pour l’avenir. Sauf que les paramètres étant nombreux il y a beaucoup de combinaisons satisfaisantes et que tant qu’à faire on peut choisir les paramètres qui rendent compte du passé et aussi de l’avenir qu’on a envie de suggérer. Montrez moi le modèle: je peux vous bidouiller les paramètres qui collent avec l’historique 1880-2019.5 et avec un vif refroidissement à l’échéance 2100.
    Donc: poubelle!

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’INSEE vient de publier un bilan démographique pour l’année 2023 qui met en évidence un affaissement de la natalité française. Selon des sources concordantes, celle-ci n’est plus guère soutenue que par la fécondité des femmes immigrées. Ce qui laisse entrevoir à terme une diminution de l’effectif global de la population, et une nouvelle configuration de sa composition ethnique et culturelle.

Faut-il s’en inquiéter ? Pour la plupart de nos concitoyens, cette question n’a pas de conséquence directe et immédiate, encore moins pour les re... Poursuivre la lecture

Par Jean-Yves Moisseron.

 

Dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023, le Maroc a connu sa plus grande catastrophe naturelle de l’époque moderne, un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter, d’un niveau supérieur au tremblement de terre d’Agadir de 1960. Toute la région du Haouz, la ville de Marrakech et l’arrière-pays montagneux ont été particulièrement affectés.

Dans l’état actuel des choses, le bilan humain s’élève à 3000 morts et plus du double de blessés. 50 000 habitations auraient été détruites, certains vill... Poursuivre la lecture

Les dernières prévisions du GIEC indiquent que les précipitations sur la France seront globalement plus abondantes, mais que cette abondance se situera en dehors des périodes de sécheresse.

Il sera donc nécessaire de stocker de l’eau pour prévenir ces dernières, et les mégabassines doivent donc être multipliées. Par ailleurs, il existe d’autres méthodes que la sobriété pour prévenir les pénuries.

 

Les « mégabassines », ou retenues de substitution

Le nom « mégabassines » a été adopté par les médias et par le public :... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles