Le suprémacisme blanc est contraire à l’idéal libéral

Les suprémacistes blancs, les racistes et les collectivistes de toutes sortes sont étrangers à la pensée libertarienne et sont des ennemis de nos idéaux et de nos principes.

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Le suprémacisme blanc est contraire à l’idéal libéral

Publié le 17 août 2019
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Par J. D. Tucille.
Un article de Reason.com

Au milieu d’un fatras d’idées autoritaires, telle que la xénophobie, l’anticapitalisme et l’écologisme radical, le meurtrier d’El Paso était principalement motivé par une haine féroce contre les immigrants du Sud. Son manifeste est rempli de critiques au sujet des « mélanges raciaux », de « l’invasion hispanique » et du « remplacement ethnique et culturel » – des slogans à la mode chez les racistes et les suprémacistes blancs, qui font passer un illusoire héritage culturel et racial collectif au détriment du respect des personnes en tant qu’individus.

Il n’aurait pas pu se tenir autant à distance des idées libérales/libertariennes qu’en cochant chacune de ces notions pourries.

La tradition libérale – que le libertarianisme prolonge – ne considère pas les gens comme les membres d’une sorte de collectif borg ou d’une tout autre représentation d’une identité collective. Bien que nous soyons tous humains et pas toujours à la hauteur de nos prétentions, les libertariens aspirent au moins à traiter les personnes selon leurs propres mérites – ou leur absence de, à l’instar de ceux qui profèrent le genre d’absurdité prêché par Patrick Wood Crusius à El Paso.

« Le racisme est une forme particulièrement pernicieuse de collectivisme « , écrivait John Hospers, le regretté professeur de philosophie et premier candidat présidentiel du Parti Libertarien, en 1972.

« Ceux qui profèrent des insultes raciales ne prennent pas en considération les qualités individuelles ou les faiblesses de la personne insultée ; ils ne la connaissent peut-être pas du tout, ils savent juste qu’elle appartient à un tel groupe racial (juif, noir, italien, etc.). Bien que les qualités propres de la personne puissent être très différentes de celles de beaucoup d’autres membres de son groupe, tout cela est mis de côté : tout ce qui les intéresse est que cette personne est membre de tel groupe. »

La reconnaissance de la primauté de l’individualité sur les travers de l’identité culturelle a été très tardive. Mais c’est aussi une évolution logique des principes libéraux fondamentaux qui a poussé les partisans dans la bonne direction, fût-ce parfois avec hésitation et – admettons-le – avec quelques réticences lorsque cela se révélait dérangeant. Une fois accepté le fait que les gens étaient davantage que des propriétés de l’Église ou du Roi, et qu’ils avaient une valeur intrinsèque, une voie s’est tracée sur le chemin.

Dans son livre The Libertarian Mind, publié en 2015, David Boaz note :

« Le mouvement abolitionniste est né logiquement du libertarianisme lockéen issu de la Révolution américaine ».

« Comment des Américains pourraient-ils déclarer que tous les hommes sont créés égaux… et dotés par leur Créateur de certains droits inaliénables, sans remarquer qu’ils tiennent eux-mêmes d’autres hommes et femmes en servitude ? »

Bien sûr, certains l’ont remarqué et ont fait l’inverse de ce qu’il aurait fallu. Ils ont élaboré des rationalisations morales et autres théories pseudoscientifiques pour justifier l’esclavage et les lois racistes de l’après-guerre civile, tout en rejetant explicitement les opinions libertariennes et individuelles qui exigent un traitement égal pour chacun. Ces fausses justifications conceptualisées du racisme se sont par la suite infiltrées dans le mouvement progressiste sous une forme plus moderne, posant les bases d’un traitement discriminatoire, et même de stérilisation forcée.

Les vestiges de ces inepties empoisonnent encore le débat, alimentant l’alt-right de la peur du métissage et autres absurdités qui donnent matière aux sectaristes modernes.

Quel plaisir ce serait de pouvoir affirmer que le mouvement libertarien n’a jamais été entaché de fanatisme et d’abus collectivistes sur des personnes qui devraient être traitées comme des individus, mais c’est trop pour espérer de nos semblables humains ! Trop de libertariens et d’anciens libertariens ont embrassé le sectarisme, essayant de faire converger le mépris et les mauvais traitements envers les groupes marginalisés avec un certain degré de défense des libertés individuelles.

Tristement célèbre est l’épisode du contenu raciste apparu dans certains bulletins publiés par l’ancien représentant Ron Paul dans les années 1990. Pour ce que ça vaut, Paul lui-même nie toute implication dans le document incendiaire publié sous son nom. Mais les auteurs et les rédacteurs de ces documents se sont certainement identifiés au mouvement libertarien et pensaient pouvoir s’en tirer en créant un cocktail toxique de libertarianisme et de sectarisme.

Hans-Herman Hoppe, associé au mouvement paléo-libertarien qui prétend fusionner les valeurs culturelles conservatrices avec les idéaux individualistes, flirte depuis longtemps avec les nationalistes et les racistes qui adoptent une vision collectiviste de la civilisation occidentale.

Il décrit comme naïve « la croyance libertarienne en l’égalité empirique et, par extension, en l’interchangeabilité, la substituabilité de toutes les personnes et groupes de personnes ».

Le militant populiste canadien Stefan Molyneux a, à son crédit (si on peut l’énoncer ainsi), renoncé au libertarianisme et l’a dénoncé pour avoir renié ses thèses nationalistes et blanches.

Mais tous ces libertariens et ex-libertariens se distinguent délibérément de ce qu’ils considèrent comme le courant de pensée libertarienne politiquement correct, la pensée dominante libertarienne molle qui refuse de faire place au nationalisme blanc, au racisme et au traitement collectiviste des individus.

Il est important pour nous de mettre les fanatiques mal à l’aise. Libre à eux d’aller prêcher leurs absurdités tribalistes aux quelques survivalistes bas du front qui les attendent. Mais être libertarien, c’est aussi dénoncer les ennemis de la liberté et condamner leurs idées et leurs actions.

« Il n’y a pas de pont entre le libertarianisme et l’alt-right », écrivait Nick Gillespie, sur Reason il y a deux ans, alors que l’alt-right était la dernière incarnation de la pensée raciste. Il faut dénoncer les droitards partout où ils prônent leur programme tribal, anti-moderne, anti-individualiste et anti-liberté ».

Oui, c’est exactement ça. Car dénoncer les intolérants et les tribalistes, c’est faire un pas de plus vers la liberté, la tolérance et le respect de tous, c’est traiter chacun en fonction de ses qualités personnelles et pas en fonction d’une identité collective quelconque.

Les suprémacistes blancs, les racistes et les collectivistes de toutes sortes sont étrangers à la pensée libertarienne et sont des ennemis de nos idéaux et de nos principes. Et nous devons les combattre à chaque fois que nous les rencontrons.

Traduction Contrepoints

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  • En liaison avec ce qui écrit dans cet article, et ce que je peux lire parfois dans les commentaires sur CP, je rechigne à rejoindre ceux qui se définissent «libéral» sur le seul dénominateur commun d’être contre le socialisme. Quant l’état d’esprit n’y ait pas, que reste t-il de sincère ?
    Sur le fond je partage complètement cet article.

    • Certes, certes… mais les libéraux purs sucres font moins d’1% en France, il faut bien chercher de nouveaux adeptes quelque part et les anti socialistes (non fascistes) sont des cibles naturelles (Taxed Enough Already).

      • 1% ?
        je pense moins que ca

        • attendez il y a moins de 1% de communiste « pur sucre » aussi..
          ce n’est pas la façon d’aborder a question. demander à une personne si il est libéral exige de lui l’effort de se renseigner sur le « libéralisme » …

          combien de personne pour affirmer que on peut dire ce qu’on veut sans risque d’aller en prison sauf à menacer physiquement une personne..
          qu’on ne doive pas se mêler des interactions entre deux personnes consentantes si elles ne nuisent à autrui?
          qu’on puisse jouir des fruits de son travail ?
          etc etc….

          il y a des gens attachés aux libertés individuelles!!

  • Oui à 1000%.
    Remettre ces personnalités à leur véritable place, en ne prenant chez eux que ce qui peut apporter quelque chose de positif à la doctrine libertarienne, plutôt que de prendre en bloc l’ensemble de leur discours y compris leurs contradictions les plus toxiques.

    • Même si je suis d’accord avec l’article, le titre est racoleur,
      des vrais suprématistes blancs, on les compte sur les doigts des mains non ?

      • @chk en France oui -et heureusement- mais aux US …

        • Est-ce que c’est bien sur ca?
          j’ai des amis américains, ils n’ont jamais abordé le sujet avec moi…

        • Aux US aussi ils sont une infime minorité. Contrairement à ce qu’essaient de nous faire croire les media français.

          • mais comme en france ils sont instrumentalisés et nourris par les extrémistes de l’autre bord qui sans eux perdraient toute raison d’etre… souvenons nous de sos racisme…

            les gens qui pensent que la race blanche est supérieure et doit seule exister aux usa sont minorité ridicule… mais les gens qui sont choqués par un laissez faire quant au racisme antiblanc bel et bien réel jusque au ridicule sont plus nombreux.. beaucoup le dénoncent de façon saine , , d’autres sombrent dans le racisme…par réaction.

            • Cette soif de diversité qu’on voit surtout aux US est belle et bien une forme de racisme non assumé.(et dont on voit pointer le nez ici aussi d’ailleurs)
              la seule différence qui doit être faite, pour une entreprise par exemple c’est la compétence.
              Ou peut-être la « valeur humaine » si tant est que ca ai un sens , du point de vue des relation personelles

              • Soif de diversité je ne sais pas, je dirais que la diversité existe naturellement et que l’époque favorise les revendications des minorités. D’une certaine façon c’est aussi l’expression de l’individualité en passant d’un groupe large à un groupe étroit (dans lequel on est reconnu). L’inconvénient des groupes c’est qu’il y a toujours une part minimes de personnes radicalisées, qui quand le groupe rétrécit se trouve donc en proportion plus grande avec la tendance à stigmatiser en bloc le groupe large en ignorant la conduite et les compétences individuelles.

        • @ Val
          Aux USA c’est pareil, mais la gauche, là bas et ici, exagère toujours en gonflant les effectifs. Un rassemblement ce n’est jamais que quelques centaines de personnes, sur une population de 330 millions. Faites le pourcentage!

  • Quelqu’un peut-il me définir ce qu’est un « Suprématiste ».
    Une fois la définition posée, je doute que les pseudos raisonnement économico-libéralo-débiles sur « la blancheur et l’économie », de cet article présentent un intérêt autre que de situer les tourments personnels de l’auteur. Je dois avouer que l’idée d’un tel titre, repousse les limites de la connerie.

    • Ca fait penser à un délire de SJW dans le principe

    • @esprit +1000 la définition du mouvement est dans son titre pas besoin de faire 50 lignes sur le sujet. J imagine qu aux us il existe des gens qui sont Supremacistes et qui se prônent libéraux pas peur des contorsions on dirait

      • @ Val
        Oui, et on pourrait d’ailleurs tenir le même raisonnement pour les « libéraux-conservateurs » en France.

      • @Val : « qui se prônent libéraux pas peur des contorsions  »
        Comme en France pour les gens qui votent à droite ?

        Alors, ils sont nombreux, mais on ne sait pas combien, dangereux mais ils se cachent par peur des rétorsions, aux idées absurdes mais qu’ils défendent à leur détriments…

        Des opposants rêvés, en somme.

        « Il est important pour nous de mettre les fanatiques mal à l’aise. Libre à eux d’aller prêcher leurs absurdités tribalistes aux quelques survivalistes bas du front qui les attendent. Mais être libertarien, c’est aussi dénoncer les ennemis de la liberté et condamner leurs idées et leurs actions. »

        Soit le programme des antifa, à la différence que par principe le libertarien n’aime pas la collectivisation de la lutte…

        L’incident avec Ron Paul est signalé mais très récemment, RP a été classé sur Wikipédia avec les références historiques du KKK et autres. Où est l’argumentation politique dans la création de « listes », où est la ligne qui distingue les uns des autres, qui décide ? On n’est plus dans la défense de la liberté mais l’activisme anti opposant politique, où les opinions et les accointances absurdes servent de faits aux accusations.
        Il ne reste plus qu’à lire un bel article sur « reason.org » sur l’infaillibilité du « mind reading » du Libertarien sur les non libertariens.

  • Cela ne vous gêne pas cet amalgame ?
    Parce qu’il serait naturel quand on n’aime pas un autre individu de lui faire subir de mauvais traitements, voir de le tuer. Et s’il faut l’aimer il faudrait le traiter en égal. Egal en quoi d’ailleurs tant tous les êtres humains sont fondamentalement différents ?
    Mon libéralisme, c’est d’abord la liberté et déjà celle de discriminer. Ce n’est pas pour autant que je ne sais pas admirer l’autre et surtout le respecter, mais si c’est mon choix de mettre des bornes à mes relations avec lui, pourquoi me brocarder de racisme ou autre ?
    Ceux qui le font se croient des sages et des êtres parfaits, mais à mon avis ils en sont loin, en discriminant justement ceux qui ne voient pas la Liberté comme eux.
    Et ne pas savoir regarder tout ceci d’une manière neutre en fait des êtres inférieurs et surtout manipulés.

  • « il faut dénoncer les droitards partout où ils prônent leur programme tribal, anti-moderne, anti-individualiste et anti-liberté ». Oui, et en France aussi. C’est comme ça que je me suis éloignée, peu à peu, de la presse « de droite ». Assez de lire des commentaires de gens qui n’avaient « de droite » que des idées conservatrices sur la société.

    • Il faut mettre au droitard le nez dans leurs contradictions c’est tout.
      Attention avec « ils prônent leur programme tribal, anti-moderne, anti-individualiste et anti-liberté  »
      Le vrai problème ici c’est « programme » qui sous entend politique et si on considère que l’inverse c’est le progressisme soc-dem … c’est pas mieux , l’un est pas plus liberal que l’autre

  • C’ est drôle. Ce genre d’ article me fait doucement marrer. Je vis dans le Sud de la France, non loin de Marseille, si ça vous dit quelque chose. Depuis que SOS Racisme sévit dans mon bel hexagone où l’ héritage culturel collectif est tout sauf illusoire, depuis que j’ ai 13 ans donc, les médias quelqu’ ils soient passent leurs temps, parfois en douce comme ici, à culpabiliser d’ avance le premier blanco de passage sur un prétendu racisme dont je serais génétiquement affublé, moi par exemple grand blond aux yeux bleus dont le meilleur ami d’ enfance était ivoirien. Je m’ égare, ce n’ est pas forcément le sujet de l’ article car je me suis arrêté de le lire après quelques paragraphes. Le racisme, puisqu’ il existe ici en France, il est en roue libre de l’ autre côté de la barrière. Allez lutter contre le racisme chez des gens issus de l’ immigration, maghrébine et africaine en tête, même espagnole ou italienne, arménienne, juive, ce sera bien plus constructif. Et je mets au défi de trouver un commerçant mexicain sympa à New York.

  • Suprématisme, pas « suprémacisme ».
    Ça vient de suprématie en français, d’où le ‘t’.
    En anglais, ça vient de supremacy, donc supremacism.

  • Des groupes humains qui se sentent supérieurs aux autres ou à certains autres existent partout dans le monde: les japonais, les Han en chine, les tutsi au Rwanda et Burundi, les suédois en Europe, suivi par les allemands, les parisiens sur les provinciaux etc… le « libéral » doit les laisser s’exprimer librement comme tout un chacun.

  • combattre le racisme est une bonne chose, mais surtout le racisme idéologique, il y a une forme de racisme culturel qui existe surtout chez les gens plus âgés du fait de l’histoire et l’éducation dont la condamnation est contre productive..

    en fait la définition m^me du racisme est variable aux usa, parfois c’est à minorité+ pouvoir!!! donc n’est pas personnelle et ne fait pas appel à la notion de race d’ailleurs…
    vous trouverez des tas de vidéo où des gens affirment que être blanc (definition americaine) suffit pour etre « raciste » .

    si une personne est raciste….pour moi ça reste son droit, je m’en fous… si elle réclame un traitement différent en fonction de la race par l’etat..c’est du racisme politique et c’est inacceptable car injuste et contraire au jugement individuel..une remarque …ce sont les minorités ( sens us) qui ont des privilèges systémiques aux usa!!!!
    les suprématistes blancs et noirs qui existent aux usa et les racistes ne sont pas des groupes superposables..

  • On peut lire avec profit le dernier livre de Mathieu Bock-Côté, L’Empire du politiquement correct, éd. du Cerf. Il analyse notamment le nouveau racialisme gauchiste issu des « gender studies » et autres absurdités. Il en montre le caractère oppressif digne des gardes rouges. Pas étonnant, qu’en face, le suprématisme blanc se développe : c’est les deux faces d’une même pièce antilibérale.

  • Tiens, encore un article de Reason qui commence par un mensonge éhonté, cela tend à devenir récurent…
    C’est d’autant plus triste que l’article lui même est globalement juste, mais désolé, l’ordure d’El Paso n’était pas un suprémaciste blanc, mais la caricature du résultat des politiques racialistes de la gauche « progressiste » américaine que Reason a bien du mal à critiquer. Ceux qui en doutent n’ont qu’à lire le manifeste de l’ordure, et y retrouveront sans souci un délire collectiviste (effectivement), mais surtout un passage très intéressant pour comprendre son auteur, dans lequel il appelle à une non mixité des races motivée non par une hiérarchisation (définition du racisme) mais par une volonté de garder une « variété génétique », et surtout un autre passage où l’auteur appelle à une division géographique des USA, chaque race devant avoir son propre territoire « ethniquement pur », sans qu’aucune race, et en particulier pas la blanche, n’ai une prévalence sur aucune autre.
    Ce délire sous acide vous semble correspondre à du suprémacisme blanc ? Il est clairement totalitaire, clairement anti-liberal, mais en quoi pronerait-il une supériorité de la « race blanche » ? En rien, un mensonge de plus à l’actif de Reason, qui semble visiblement avoir bien du mal avec les faits…

    • L’auteur du massacre a tout de même visé de plein gré des hispaniques. On peut douter de la cohérence d’esprit de cet homme. Ce qui n’en fait pas un argument intouchable pour l’article sans pour autant être un mensonge.

      • Il a visé des hispaniques parce qu’il reproche à cette immigration de mettre en danger le modèle social américain, modèle social qui selon lui est mis en danger par la robotisation, et ne peut donc pas se permettre d’assimiler de nouveaux membres sans quoi les membres actuels (de toutes les races) vont se retrouver à mourir de faim => crétin, socialiste, mais parfaitement cohérent et une fois de plus rien à voir avec le « suprémacisme blanc ».

        En prime : El Paso, vous connaissez ? Vous avez regardé sur une carte où se trouve cette ville ? A votre avis, ce sont des Chinois qui y forment la majorité de l’immigration ?

        • On lit bien ce qu’on a envie de lire !
          Ne pas reconnaître les intentions de ce type dans le massacre alors que lui-même écrit dans son manifeste (publié sur un site suprémaciste blanc) que cette attaque est une réponse à l’invasion hispanique. Que sa cible n’était pas les hispaniques avant de lire « Le Grand Remplacement ». C’est donc qu’il a épousé cette thèse qui n’est pas vraiment socialiste ; d’ailleurs il reproche aux démocrates leur politique immigrationniste.
          D’une manière générale, le discours humain même pour des personnes saines d’esprit, surtout lorsqu’il s’agit de justifier ou se justifier est rarement cohérent, il n’y a qu’à lire vos propos.

          Ce tueur était certainement psychologiquement défaillant, c’est même Trump qui le dit, c’est à dire un radical solitaire potentiellement capable d’utiliser la violence physique.

          Ce sont des faits et pour l’efficacité du débat ils ne doivent pas être instrumentalisé par les anti ou pro immigration. En revanche il faut toujours combattre TOUS les extrêmismes.

          • De « faits » ? Sorti par un mec qui définit 8-chan comme un « site suprémaciste blanc » alors qu’il est un forum de discussion fondé par un libertarien, c’est savoureux.

            Mais bon, tout le monde a bien compris que votre définition de « fait » est la même que celle d’un journaliste de Libération (quelque chose me dit d’ailleurs que vous n’avez probablement même pas lu le manifeste, tant tout votre discours pue le cuistre), donc…

    • J’avoue que je trouve aussi les articles de Reason assez moyen….

  • « Mais être libertarien, c’est aussi dénoncer les ennemis de la liberté et condamner leurs idées et leurs actions. »
    Les clandestins sont également des ennemies de la liberté. lorsque vous pénétré chez quelqu’un sans demander la permission, lorsque vous vivez en parasite en détrounant des ressources sans l’assentiment des pourvoyeur, vous êtes aussi un ennemie de la liberté

    • Rien à ajouter sinon, quel est le plus grand, le plus immédiat danger dans nos sociétés occidentales actuelles ? La concrétisation d’un Etat socialiste arc-en-ciel ou d’un Etat tribal blanc (mettez la couleur de votre choix) ?

      • Effectivement, et vous pouvez ajouter « avec l’aide des pseudos libéraux qui agonissent ceux qui ne cautionnent pas leurs délires libertaires et ce faisant cultivent les extrèmes » (sachant que Laurent a parfaitement raison quand il signale qu’un Open Border est un ennemi de la liberté)

  • Attention à ne pas oublier un truc essentiel dans ce beau discours:
    Le droit de discriminer est consubstantiel du libéralisme: en claire que ca vous plaise ou non, un libéral doit soutenir avec un force par exemple un raciste qui ne veut pas de noirs dans son restaurant et qui a des problemes avec la justice …

    https://www.wikiberal.org/wiki/Discrimination

  • Si je suis tricard sur ce site merci de me le faire savoir, cela me permettra de ne plus y perdre mon temps. Qui faut-il joindre pour modérer mes propos ?
    Quoique vous en pensiez, la pierre angulaire de la liberté, c’est bien le pouvoir de discriminer. Et sans forcément vouloir maltraiter ceux qui ne sont pas comme je le souhaiterais et encore moins les tuer.
    Juste mettre des bornes envers ceux qui veulent détruire mon individualité, c’est quand même la moindre des choses.

  • Merci pour cet article, qui hélas ne convaincra que les personnes déjà convaincues, d’une part parce que les autres sont pour beaucoup d’une mauvaise foi légendaire (entretenue par les politiciens démagogiques), et d’autre part parce que l’article est très succinct et très frontal (la partie qui attaque les « survivalistes » un peu gratuitement était-elle vraiment indispensable ?)
    L’article évoque trois personnalités : Ron Paul, Hans-Herman Hoppe, Stefan Molyneux. Voici mon humble opinion sur chacun d’eux :

    Ron Paul (politicien) =
    Parmi les hommes politiques on peut difficilement faire plus libéral/libertarien que Ron Paul. La plupart des autres politiciens (aux USA et partout ailleurs dans le monde) ne lui arrivent même pas à la cheville. Il existe de nombreuses anecdotes sur lui qui discréditent l’idée qu’il est raciste. Par exemple, après que Ron Paul ait été accusé en 2012 d’être raciste, un vieux afro-américain a révelé une petite anecdote datant de 1972 : à cette époque Ron Paul était encore docteur dans un hôpital du Texas ; il fut la seule personne à accepter de s’occuper de la femme enceinte blanche avec qui cet afro-américain est marié. Personne d’autre voulait s’occuper de ce couple mixte. Ron Paul a aidé la femme à accoucher et à même payé la facture.

    Concernant le fait que beaucoup de néo-nazis ont gravité (ou gravitent toujours) autour de Ron Paul, il y a deux façons – une bonne et une mauvaise – de raisonner sur ce sujet :
    — Mauvaise façon de raisonner = les néo-nazis sont attirés par Ron Paul, donc Ron Paul est illogique.
    — Bonne façon de raisonner = Ron Paul est illogique ( CHOSE QUI RESTE À DÉMONTRER ), donc les néo-nazis sont attirés par Ron Paul.
    De mon point de vue, Ron Paul est l’un des politiciens les moins illogiques, bien qu’hélas il traîne dernière lui comme un boulet certaines positions beaucoup trop étatistes, notamment sur le sujet ultra-complexe de l’immigration. La raison pour laquelle je lui accorde malgré tout le bénéfice du doute sur le sujet de l’immigration c’est que de nos jours il a le mérite de bien insister sur l’essentiel, à savoir : plutôt que de ruiner les contribuables et de renforcer le pouvoir des politiciens et des bureaucrates pour construire un mur gigantesque à la frontière afin de lutter contre l’immigration indésirable, il est préférable de réduire l’État-providence (réduire l’assistanat), mais également de cesser les politiques impérialistes et néoconservatrices et faussement humanitaires, et de cesser la coûteuse et inefficace « guerre contre la drogue », et de cesser les politiques économiques anti-libérales, afin que la situation des pays d’origine des immigrés puisse s’améliorer, de sorte qu’ils se retrouvent incités à retourner volontairement dans leur pays d’origine plutôt que quitter ces pays définitivement. (Un autre point important parfaitement compris par Ron Paul est que l’État doit cesser de mettre des battons dans les roues des immigrés qui refusent d’être des assistés et veulent bosser honnêtement.)



    Hans-Herman Hoppe (intellectuel) =
    Du fait que les intellectuels comme Hans-Herman Hoppe, lesquels se revendiquent libertariens, cautionnent sur le sujet de l’immigration tout un tas d’ interdictions étatiques (interdictions justifiées selon eux par l’existence actuelle de l’État-providence & de la propriété publique & de la démocratie ) ces intellectuels se retrouvent involontairement dans le même camp que les nationalistes : ils font la promotion d’une situation où ils seront privilégiés au détriment d’autrui. Je m’explique :

    Si Hans-Herman Hoppe possède une propriété privée (au sens large du mot) et qu’il discrimine un immigré (par exemple en refusant de lui louer sa propriété immobilière ou de l’embaucher dans son entreprise) Hans-Herman Hoppe n’est pas dans une situation qui le privilégie injustement étant donné qu’il supporte tout seul les conséquences (positives ou négatives) de sa préférence personnelle (rejeter l’immigré.)
    En revanche si Hans-Herman Hoppe cautionne tout un tas d’ interdictions étatiques empêchant ses compatriotes de louer leurs propriétés immobilières à des immigrés ou d’embaucher des immigrés dans leurs entreprises, il se retrouve dans une situation qui le privilégie injustement étant donné qu’il impose à ses compatriotes de subir les conséquences de sa préférence personnelle (rejeter l’immigré.)

    Pourquoi, moi qui déteste les politiciens, suis-je si critique envers Hans-Herman Hoppe (qui n’est pas un politicien mais un simple intellectuel) alors que je laisse à Ron Paul (qui fut un politicien) le bénéfice du doute ? Et pourquoi suis-je si critique envers les erreurs intellectuelles d’Hans-Herman Hoppe sur l’immigration alors que Ron Paul commet souvent les mêmes erreurs intellectuelles ? Réponse : parce que, malgré tous ses défauts, Ron Paul est me semble-t-il capable d’orienter les débats dans une meilleure direction du fait qu’il insiste davantage sur l’essentiel (tel qu’expliqué tout à l’heure : fin de l’assistanat + fin des politiques impérialistes + fin de la « guerre contre la drogue » + fin des politiques économiques anti-libérales = réduction de l’immigration indésirable.) Cependant si vous trouvez que mon analyse est bancale n’hésitez pas à me corriger.



    Stefan Molyneux & Lauren Southern (youtubers) =
    Début 2017, suite à un article d’H16 évoquant sans grande précaution Lauren Southern, j’avais posté le message suivant :
    « Lauren Southern, la libertarienne qui soutient [l’étatiste] Marine Le Pen, la libertarienne qui cesse d’être libertarienne à partir du moment où tel ou tel crétin de djihadiste commet un attentat, la libertarienne qui défend les libertés qui lui plaisent mais rejette les libertés qui menacent les éventuels privilèges qu’elle et sa meute de supporters enamourés sont suceptibles de bénéficier.
    Tout ça est vraiment dommage… Lauren Southern, tout comme Stefan Molyneux qu’elle côtoie, étaient réellement libertariens au départ. Du moins ils s’opposaient à l’Etat d’une manière efficace, c’est-à-dire d’une manière qui n’était pas contreproductive.
    Cependant depuis la dernière élection présidentielle, qui a vu la montée en puissance de Trump à cause du bilan politique foireux d’Obama, une grande partie des libertariens nord-américains ont basculé dans le nationalisme. Lauren Southern aime jouer sur les mots en s’autoproclamant « nationaliste-libertarienne », mais ça veut rien dire, c’est un terme auto-contradictoire.
    Les libertariens doivent prendre conscience que les nationalistes ne sont pas leurs amis, même s’ils ont en commun les mêmes ennemis, à savoir : les socialistes de gauche.
    »

  • Franchement, ras le bol de ce type d’article visant à culpabiliser les occidentaux à n’en plus finir. Ok, ces guignols existent en Europe et aux USA, mais ici comme là bas, c’est une poignée de guignols.
    A côté de cela, tous les jours en région parisienne et dans un nombre de villes croissantes en France et en Europe, il y aurait à dire sur le racisme anti blanc. Et je ne parle pas de ma situation de femme blanche qui vit désormais l’insécurité au quotidien et je sais pourquoi…. car je serais censurée.
    Alors s’il vous plait, parlez des vrais problèmes !

  • Quid du suprémacisme noir ou mulsulman ?

  • Tous ces blancs qui traitent les autres blancs de racistes, je parie qu’ils doivent être fiers et contents d’être nés blancs.

  • La dépréciation de la civilisation occidentale par le politiquement correct aux USA explique en partie la réaction de certains blancs, lassés d’être rabaissés continuellement.

  • Ceux qui ont lu Hoppe, écouté Molyneux et Paul savent que cet article n’est qu’un tissus de connerie.

  • On attend le prochain article sur les supremacistes noirs !

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Cet opus, qui fait partie d’une trilogie, est un point d’entrée à privilégier pour quiconque souhaite acquérir une compréhension solide des mécanismes du libéralisme, dont Serge Schweitzer, grande figure d’Aix-Marseille Université qu’on ne présente plus aux lecteurs de ce site, et dont le nom raisonne encore dans les couloirs de nombreux établissement d’études supérieures (j’en sais quelque chose), se fait à l’évidence le promoteur. Il y offre en effet une synthèse claire et concise à mettre entre les mains de tous, que l’on soit fervent défe... Poursuivre la lecture

Le 14 octobre 2024, le prix Nobel d’économie a été décerné à Daron Acemoglu, James A. Robinson et Simon Johnson, trois économistes libéraux dont les recherches ont largement influencé la manière dont nous comprenons les interactions entre institutions politiques et économiques, et leur rôle dans la détermination de la croissance et du développement à long terme. Ce prix consacre des années de recherches qui ont marqué l’analyse économique contemporaine, notamment sur la manière dont les institutions façonnent les performances économiques des soc... Poursuivre la lecture

L'un des principes fondamentaux du marxisme est la théorie de la valeur du travail, qui énonce que la valeur d'une marchandise est déterminée par le temps de travail socialement nécessaire pour la produire. Dans ce cadre, le travail lui-même devient une marchandise – quelque chose qui peut être acheté et vendu sur le marché. Marx affirme que, sous le capitalisme, les travailleurs sont contraints de vendre leur force de travail aux capitalistes, qui les exploitent en leur versant des salaires inférieurs à la valeur totale produite par leur tra... Poursuivre la lecture

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