Libéraux et écologistes : même combat ?

De nombreuses luttes des écologistes ont pour objectif l’écoute de populations méprisées, bref la démocratie, ce qui est ou devrait être des luttes libérales. OPINION

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Libéraux et écologistes : même combat ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 mai 2019
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Par Yves Montenay.

Il y a sept mois, j’écrivais à « mes amis libéraux climato–sceptiques » de dépasser les querelles avec les écologistes, notamment du fait de l’apparition d’une mouvance pro entreprises chez une partie de ces derniers. Je pointais les points d’accord et de désaccord et concluait notamment à l’urgence d’une union contre les pollutions de l’eau, de l’air et de la terre et autres fléaux.

Tout cela reste valable et je vous invite à le relire. Mais je voudrais aller aujourd’hui plus loin : si les libéraux ne changent pas de discours sur l’environnement, ils vont couler le libéralisme.

Utiliser la vague écologiste

En effets, les libéraux ont déjà beaucoup de mal à lutter contre des réflexes étatistes puissants en France et dans une grande partie de la planète. Des arguments théoriquement « nationaux » ou « sociaux », mais en pratique dirigistes bloquent les sociétés au Nord et maintiennent les peuples dans la misère au Sud. Et comme ce dirigisme y sert de masque à des pratiques prédatrices et mafieuses sans souci de l’environnement, la convergence entre libéraux et écologistes s’appuiera sur la demande de démocratisation.

Amis libéraux, si vous vous obstinez à aller au rebours d’une opinion de plus en plus sensible à la fonte des banquises et glaciers, à la remontée des plantes et les animaux vers le nord, ou à la disparition d’espèces indispensables comme les poissons et d’autres points-clés de la chaîne alimentaire vous serez encore plus ringardisés !

Lisez bien ! Vous remarquez que je ne me lance pas dans l’analyse ni des travaux du GIEC ni des conséquences qui peuvent en être tirées. Et pas davantage dans le rapport coûts/avantages des éoliennes ou du nucléaire. Je ne veux surtout pas me lancer dans une discussion pour savoir qui a raison ou tort. Ce sont des discussions techniques certes très importantes et pour lesquelles les libéraux ont souvent des idées concrètes et efficaces notamment en matière d’organisation et de mise en œuvre.

Mais il ne faut pas confondre débat technique et affirmation des valeurs. Le libéralisme, c’est la liberté de l’individu et il ne faut pas le faire sombrer en le liant à telle ou telle décision (ou non décision) qui pourrait se révéler négative. Il y a des écologistes concrets et des écologistes dogmatiques, les premiers ayant fini par comprendre que les entreprises seraient plus efficaces qu’une réglementation paralysante. Je pense que les seconds sont condamnés, n’imitons pas leur dogmatisme !

Je veux donc rester pratique : pourquoi faire perdre sa réputation au libéralisme quand il y a accord sur la nécessité de résoudre des problèmes urgents, importants et concrets. Et surtout si ces problèmes concernent d’abord l’étranger, ce qui évite certaines disputes : il est en général moins compliqué de se mettre d’accord sur le dos d’un tiers plutôt que de régler les problèmes familiaux.

Allions-nous contre les catastrophes étrangères

Car à l’échelle planétaire la France, toute imparfaite qu’elle soit, progresse régulièrement dans la gestion des pollutions, du traitement de l’eau à la diminution des déchets de plastique, et de toute façon pèse très peu dans chaque domaine par rapport à ce qui se passe à l’extérieur. Par contre, notre immense domaine maritime (320 km autour de chacune de nos îles et de nos îlots, et Dieu sait s’il y en a dans tous les océans du monde, y compris Clipperton au milieu du Pacifique) est pillé par des flottes industrielles qui massacrent souvent aussi les fonds marins.

On pourrait parfaitement s’allier contre les quelques pays ravageurs et peut-être aussi rendre ce service à des pays amis. Je pense aux Africains que nous avons fait l’erreur stratégique de négliger pendant les décennies pour le plus grand profit des Chinois.

Donc c’est sur le plan international qu’il y a un vaste champ d’action pour contourner ces querelles intestines.

Je vais prendre l’exemple de la Chine et l’Inde, qui regroupent environ 40 % de la population mondiale et probablement une beaucoup plus grande proportion des diverses pollutions et nuisances.

Jadis l’URSS, maintenant la Chine

La Chine est typique des conséquences désastreuses d’une économie en principe communiste et en pratique étatiste et « de copinage », ce dernier étend quasi institutionnel via le parti communiste chinois qui comprend maintenant « les entrepreneurs ».

Vous souvenez-vous que la pollution mondiale a fortement baissé au début des années 1990 avec la fermeture des industries écologiquement catastrophiques de l’URSS et de ses satellites, même s’il reste encore énormément à faire ? Notamment parce que le retour à la « verticalité du pouvoir » mise en place par Vladimir Poutine met les responsables locaux à l’abri des réactions populaires.

C’est également le cas en Chine, dans un contexte différent : si le pouvoir local utilise les forces de l’ordre pour réprimer les multiples manifestations contre les dégâts des pollutions, et si les pouvoirs locaux sont hors d’atteinte des citoyens, le problème a été bien compris à la tête du pays. L’importation de déchets non triés a brusquement été interdite.

La Chine n’est plus la poubelle du monde ce qui a obligé les « exportateurs », souvent américains semble-t-il, à voir comment les traiter sur place ce qui sera coûteux mais établira une certaine vérité des prix, préalable indispensable à la recherche de solutions techniques ou organisationnelles. À moins qu’ils ne préfèrent faire pression sur des pays faibles, comme actuellement le Ghana qui est submergé par les débris des appareils électroniques. Là aussi une action internationale serait valorisante et donnerait lieu à de beaux discours libéraux sur les externalités !

Action internationale également pour réagir à l’empoisonnement de l’Europe par la Chine via le trafic de HFC, «  gaz 15 000 fois plus néfastes que le CO2 » utilisé dans les réfrigérateurs et les climatiseurs.

En Chine, c’est le copinage qui bloque les évolutions au niveau local. Précisons que ce « niveau local » regroupe des dizaines voire des centaines de millions d’habitants et est donc extrêmement puissant, d’autant que c’est à ce niveau que se détermine une large part des ressources, par exemple par le piratage du foncier au bénéfice des acteurs en place. Le pouvoir central se borne à limoger de loin en loin pour corruption un dirigeant local ayant eu l’imprudence de chercher un rôle national.

Le pouvoir central et la population me semblent donc réceptifs à une pression diplomatique officielle ou via les entreprises étrangères. Encore faudrait-il qu’écologistes et libéraux se soucient de cette action sur la Chine plutôt que de se déchirer sur d’autres problèmes.

L’Inde

Depuis que le président Xi a écarté de Pékin les industries les plus polluantes, c’est maintenant New Delhi qui serait la ville la plus irrespirable du monde. Par ailleurs l’Inde est maintenant en train de doubler la Chine par sa population et se développe plus vite depuis quelques années, en partant de bas il est vrai… mais c’était le cas de la Chine il y a quelques décennies. Donc il faut mettre la pression pendant qu’il en est encore temps, et cette pression sera efficace si on ouvre la porte aux entreprises occidentales bien rodées en matière d’environnement. Encore un argument libéral à utiliser !

L’Inde est un pays démocratique et fédéral. Beaucoup de décisions sont prises au niveau local, étant précisé que, comme en Chine, ce « niveau local » rassemble des populations très supérieures à celles de nombreux pays du monde. Malheureusement l’administration très corrompue à tous les niveaux, et ce serait même d’après Gilbert Étienne, l’observateur attentif de l’Inde sur le long terme, une des causes de son développement longtemps très lent, alors que le « civil service » de l’époque coloniale britannique était réputé pour son sérieux.

En complément de l’analyse de Gilbert Étienne je rappelle que les premières générations de l’Inde indépendante étaient imprégnées du socialisme britannique (également responsable du déclin relatif de la Grande-Bretagne à la même époque, c’est-à-dire avant Margaret Thatcher). Bref des « arrangements » avec les pollueurs contrebalancent la démocratie et les mouvements populaires seraient heureux d’être appuyés par l’étranger.

Quant au gouvernement central relativement libéral par rapport à un parti du congrès relativement socialiste, il est obsédé par « le nationalisme hindou » antichrétien et anti musulman (« hindou », donc religieux, et non pas « indien »). Il se révèle totalement impuissant même pour une cause aussi consensuelle que l’épuration du fleuve sacré hindou, le Gange, devenu un immense égout. Qui, bien sûr, pollue l’océan et la planète entière après avoir empoisonné le Bangladesh. La dernière tempête a submergé des plages de Mumbai sous des centaines de tonnes de déchets flottants dans la mer.

Que les libéraux cherchent « à sortir par le haut » !

Par ailleurs l’Inde et la Chine ont de nombreuses caractéristiques économiques, sociales et politiques qui peuvent indigner tant les libéraux que les idéalistes de gauche : en Inde, les castes, la bigoterie et les haines religieuses, et le statut de la femme qu’elles entraînent, en Chine le monde orwellien qui se met en place. C’est l’occasion d’une convergence.

Enfin une partie des opinions et des responsables indiens et chinois sont inquiets et apprécieraient probablement l’appui de pressions extérieures.

Il y a bien d’autres pays où des situations catastrophiques pourraient mobiliser des alliances libérales–écologistes. Ce serait une sortie par le haut de l’impasse dans laquelle je crains de voir les libéraux s’enfoncer.

Sur le plan tactique il vaut mieux s’allier à un mouvement puissant, et, à cette occasion le guider vers des remèdes efficaces plutôt que vers une « dictature verte ». Pour cela, « Il vaut mieux être sur l’éléphant plutôt que dessous ! »

De nombreuses luttes des écologistes ont pour objectif l’écoute de populations méprisées, bref la démocratie, ce qui est ou devrait être des luttes libérales. C’est une convergence naturelle !

Et de toute façon l’importance des problèmes à résoudre nécessite l’alliance la plus large possible.

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  • Les écologistes on une lecture des problèmes du monde qui en écarte les vraies réalités.
    La surpopulation croissante planétaire
    Vouloir associer les politiques sociales
    De gauche dont on connaît les effets pervers sur la fiscalité confiscatoire, à la préservation de la planète est une erreur qui ne resiste pas à l’analyse.
    Pourquoi accepter les politiques natalistes et les aides à la consommation ?
    Dans un monde libéral, seuls ceux qui réussissent on accès aux ressources rares, pas le plus grand nombre.
    Donc l’effet sélectif des libéraux est meilleur pour la planète que le collectivisme porté par les écologistes
    CQFD

    • Le problème est en effet dans la « lecture du monde ». Si cette lecture est erronée, il importe peu que l’erreur règne par la dictature, comme le voudraient les écologistes, ou par la conviction personnelle des individus comme le préconise M. Montenay. L’important est d’offrir aux individus la capacité de « lire le monde », comme vous dites, et d’en tirer les conséquences logiques. Oui, c’est libéral, mais il ne faut pas oublier que même dans un système libéral, les individus ne saisiront pas forcément cette capacité offerte.
      Un dirigeant autoritaire refusant les billevesées vaut hélas mieux dans certains cas que des libéraux les gobant sans discernement, car la réussite qui sélectionnerait les meilleurs est dans les domaines écologiques le plus souvent une fausse réussite, dans un marché faussé.

  • non… vous devez commencer par donner une définition de l’ecolgie politique…
    et alors on voit que c’est une impasse..

    un des problèmes quand on parle avec des gens qui se disent écologistes est qu’il ne le sont pas pour d’autres écologistes.

    sauf choix de l’inaction il n’y a donc pas de solution écologique à un problème, il y a toujours des priorités à définir et des décisions reposant sur l’arbitraire à faire.

    pour le moment l’écologie a toujours procédé par la diabolisation car sinon il lui serait nécessaire de pouvoir démontrer pourquoi ce qu’elle prône est meilleur pour l’environnement…

    et la vocation des libéraux est bel et bien de disparaître progressivement jusque les lubies du moment aient conduit à la ruine.

    connaissez vous des gens dont le but est de détruire l’environnement? je ne connais pourtant des gens qui le détruisent de fait…

    • Ce que j’essaie de dire ici, c’est que cette position traditionnelle et intellectuellement solide du libéralisme me paraît être tactiquement dépassée.

      D’une part parce ce qu’une partie des écologistes ont fortement évolué, d’autre part par ce que les évolutions que je décris, les pollutions par exemple, risquent de couler (injustement certes) le libéralisme s’il ne s’allie pas aux d’écologiste sérieux.
      Battons-nous sur les solutions, mais allions nous pour faire face aux problèmes. Bref relisez mon article _

    • Je ne parle pas de l’écologie politique, mais de faire alliance avec des gens sérieux des problèmes concrets. Relisez bien l’article !

  • Lançons une cagnotte en faveur d’Yves Montenay qui vient de péter un câble !

  • Je n’ai pas de problème avec l’écologie… Mais on trouve surtout des adeptes de l’écologisme…

  • Amis libéraux, si vous vous obstinez à aller au rebours d’une opinion de plus en plus sensible à la fonte des banquises et glaciers, à la remontée des plantes et les animaux vers le nord, ou à la disparition d’espèces indispensables comme les poissons et d’autres points-clés de la chaîne alimentaire vous serez encore plus ringardisés !…
    Vous nous dites donc que nous devons souscrire à la propagande sans chercher à rétablir les faits?

  • Au premier abord l’article peut crisper, mais une fois cette réaction passée, je pense que les propos de l’auteur mérite de intérêt. Il faudrait en effet qu’une partie des libéraux français sortent leur posture dogmatique antitout, la liberté ou rien. Pour d’autres quelques concessions sont nécessaires et permettent des avancèes.
    C’est d’ailleurs un problème interne qui déchire le mouvement écologique depuis ses débuts. D’un côté les «réalos» et de l’autre les «fundis», respectivement les réformistes et les anti-systèmes. Tous les écolos ne sont donc pas une caricature vert-rouge.

    Alors oui le pragmatisme ne consiste pas seulement dans le contenu des mesures mais aussi dans les moyens politiques. Vaut-il mieux, par libéralisme exalté de salon, laisser la main à d’autres radicalismes très militant ou non ? Pour moi c’est non !

    • surtout si on considere que grace aux ecolo d extreme gauche genre Duflot EELV ne represente rien electoralement alors qu en allemagne ils sont en train de depasser le SPD

      C est sur qu etre un taliban (vert ou liberal) c est une posture satisfaisante intellectuellement, car on peut montrer qu on est un pur. Mais si on regarde l efficacite de la posture, on constate qu elle est nulle

      • « alors qu en allemagne ils sont en train de depasser le SPD »
        Oui, enfin c’est surtout le SPD qui a baissé.

    • Vous pouvez lire : L’Erreur et l’Orgueil – Roger Scruton – L’Artilleur.
      Vous allez comprendre qu’il ne faut jamais, de près ou de loin, s’acoquiner avec des gauchistes.

  • Je crois que l’auteur oublie un peu vite que (le parle pour la France) ce sont les écolos (je parle des politiques) qui ont toujours déclaré que l’écologie était « de gauche » , donc étatiste. Il y avait, dans les années 80 une frange des écologistes qui était plutôt « libérale », portée en particulier par Antoine Waechter. Elle a été « liquidée » et on m’expliquera ce qu’il y a de « libéral » dans le programme des écolos actuels.
    Les libéraux savent bien que des solutions libérales existent dans dans de nombreux domaines pour traiter les problèmes environnementaux mais j’attends avec impatience de voir s’exprimer , en France, dans les médias, les écologistes « concrets » et « proentreprise » dont parle l’auteur de l’article. Qui sont ils ? Ou sont ils ?

    Il y a bien aujourd’hui une tendance totalitaire et liberticide chez une partie des écologistes, c’est celle-ci qui , malheureusement, s’exprime tous les jours dans les médias. L’auteur l’oublie un peu vite !

    • Je ne parle pas des gauchistes. Vous êtes en retard d’une guerre. Je parle de la masse de l’opinion publique

  • « si les libéraux ne changent pas de discours sur l’environnement »

    Quel environnement ?

    L’environnement a disparu il y a trente ans au profit du développement durable puis de l’écologie. Nous avons dépassé l’ère de la qualité de vie, du progrès et de la maîtrise pour entrer dans l’ère du n’importe quoi : l’écologie est une science, et il ne peut pas plus y avoir de transition écologique que de transition mathématique, botanique ou géophysique.

    Alors qu’on ne me demande pas de participer au combat du n’importe quoi, même si la convergence des luttes de décérébrés est à la mode en ce lendemain de Ier mai.

  • Croyez vous donc que cela me fait plaisir de voir les détritus le long des routes ❓
    On est pas contre l’écologie, la vraie.
    La vraie ne peut être que raisonnée pragmatique et non dogmatique comme avec le CO2.

  • « De nombreuses luttes des écologistes ont pour objectif l’écoute de populations méprisées, bref la démocratie, ce qui est ou devrait être des luttes libérales. C’est une convergence naturelle ! »
    Qui ne souhaite pas l’écoute des populations meprisées ? Qui ne souhaite pas la démocratie ?
    A peu près personne !
    A ce compte là, le liberalisme pourrait converger vers à peu près n’importe quoi. Des blacks blocs au Rassemblement national en passant par la Macronie.
    Il faut savoir deviner derrière les beaux discours la réalité des sociétés dessinées par les philosophies politiques en « isme ».
    Un vague point commun ne fait pas une convergence.
    Si la préoccupation de notre environnement est une chose plutôt bien partagée, les solutions et les moyens proposés par l’écologisme n’ont plus aujourd’hui grand chose à voir avec les conditions de vie dans un monde libre.

    • – Une bonne partie de LFI et du FN ne souhaite pas la democratie mais un regime dirigé par leur caudillo. Le Regime peut avoir une appaence democratique mais comme au Venezuela, si le vote n ets pas conforme au Resultat esperé et bien on l ignore

      – quant aux populations meprisees, on peut considerer que quasiment tous nos dirigeants meprisent copieusement les francais (plouc, sans dent, bas du front …).
      Evidement ils ne vont pas le dire ouvertement mais il suffit de voire les excuses piteuses quand ils sont pris la main dans le sac pour s en convaincre

  • « Il y a sept mois, j’écrivais à « mes amis libéraux climato–sceptiques » de dépasser les querelles avec les écologistes »

    Euh… le réchauffement climatique catastrophique est une réalité ou une arnaque, si c’est une arnaque il n’y a pas lieu de « dépasser les querelles » mais de faire la guerre à la plus grande tentative de collectivisation ayant jamais été tentée sur notre planète.

  • La définition de l’écologie retenue par l’auteur (la défense des petits poissons, etc…) est celle des écologistes conservateurs.
    AMHA, libéraux conservateurs et écolo conservateurs pourraient parfaitement s’entendre.
    Mais l’auteur ne semble pas apprécier leur point commun….

  • En réponse à la plupart des commentaires, je vois qu’ils prennent le mot « écologiste » au sens politique, alors que le fait relativement nouveau est que c’est un sentiment général de plus en plus puissant et de moins en moins politique.
    D’ailleurs les sondages montrent que cette préoccupation est majoritaire, alors que le vote pour les partis « écologiste », qui sont effectivement gauchistes et collectivistes est tout à fait minoritaire.

    Donc attention au sens des mots

  • Nous sommes tous des liberaux du moment que les autres font ce qu’on leur dit et avec le sourire.mais quand meme les ecolos liberaux ..ils ont une case en moins et ceux qui les ecoutent au moins la moitie du cerveau abscent !
    Un conseil , regarder lci c’est mieux que n’importe quel humoriste quelque soit le sujet ,les cerveaux-1 sont tres rigolos surtout lorsque cela cause écologie (ce soir) et le reste finalement…vraiment ce sont tous de bon comediens !

  • 2e vue d’ensemble sur les commentaires : l’absence de vue internationale.

    Ceux qui connaissent concrètement la Chine et l’Inde sont frappés par l’empoisonnement généralisé de la terre de l’air et de l’eau douce comme de la mer. Or cet empoisonnement ne s’arrête pas aux frontières de la Chine et l’Inde.

    Si, comme je le pense, rejoignant à la fois les libéraux et les gens normaux ( je n’utilise pas le mot écologiste, qui est diabolisé et bloque tout raisonnement), la démocratie au sens de la responsabilité des pouvoirs centraux et locaux est une solution, voilà une cause commune qui mérite intérêt.
    Il ne faut pas que les libéraux répondent à un dogmatisme par un autre dogmatisme, ou alors il faut se résigner à rester un groupuscule sans audience.

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