« Les naufragés de la salle d’attente » de Tom Noti

Un huis clos agréable et distrayant, idéal pour se détendre.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

« Les naufragés de la salle d’attente » de Tom Noti

Publié le 15 avril 2019
- A +

Par Johan Rivalland.

Ce roman en forme de huis clos est à la fois captivant, facile à lire et agréable pour passer de bons moments de lecture tout en détente.

François, Hervé, Gabriela sont trois personnages aux personnalités très différentes, que nous allons apprendre à découvrir.

Ils ne se connaissent pas encore lorsqu’ils vont se retrouver enfermés malgré eux dans la salle d’attente d’un psychologue grenoblois, à la suite d’un terrible accident de tramway qui a plongé tout le quartier dans l’obscurité et rendue inopérante l’ouverture du cabinet, moderne et automatisée, s’ouvrant donc par l’intermédiaire du courant électrique.

Cocasseries et grandes tensions

Or, étonnamment, le psychologue n’est pas là, pas plus que sa femme, qui officie également dans les mêmes locaux. Ce qui renforce l’atmosphère particulière et quelque peu stressante des lieux, dans ces circonstances peu banales. D’autant qu’il leur semble bien qu’un autre individu se trouve apparemment présent dans l’une des pièces, mystérieusement enfermé et silencieux. Ce qui ne manque pas d’ajouter à leur angoisse.

Comment ces trois personnages vont-ils réagir à la situation, qui va de fait s’éterniser ? Quels liens ou méfiances vont-ils tisser ou éprouver les uns à l’égard des autres, chacun se demandant au sujet de l’autre ce qui l’amène à se trouver dans la salle d’attente d’un psychologue et s’il est fou.

Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer quelques heures de lecture plaisantes, où vont alterner scènes cocasses, instants dramatiques, méfiances réciproques, confessions intimes et tensions exacerbées. Un vrai plaisir.

Juste une petite réserve pour le dernier quart du livre, qui amorce une rupture avec ce qui précède et abandonne la relative légèreté et drôlerie de la situation pour s’enfoncer un peu trop à mon goût dans le mélodrame. Mais on oublie volontiers cette faiblesse relative pour rester sur la très bonne impression précédente et conseiller sans autre réserve cette lecture bien sympathique.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

C’est sûrement un hasard, mais le résultat n’est pas neutre : deux grands ambassadeurs, et non des moindres, ont publié coup sur coup deux livres passionnants sur leur métier. Il s’agit de Maurice Gourdault-Montagne et de Xavier Driencourt. Le premier raconte son expérience de diplomate sur le terrain, mais aussi au Quai d’Orsay, auprès des présidents de la République et dans les cabinets ministériels ; le second s’attache plus explicitement à raconter son expérience en Algérie, sur la longue durée, y ayant été ambassadeur à deux reprises.Poursuivre la lecture

Quand on passe les portes d’une librairie flamande, on est souvent consterné par la multitude de livres de gauche, d’extrême gauche et de super-gauche, en regard du faible nombre de livres de droite. Encore la Flandre se distingue-t-elle, en Europe occidentale, par le maintien d’une sorte de pluralisme, quand les librairies francophones, par exemple, ne sont plus guère que des déstockages de la Fraction armée rouge.

Pour se nettoyer la tête, je vous suggère ici huit livres de droite.

 

The Road to Serfdom (1944), par F.... Poursuivre la lecture

Par Marius-Joseph Marchetti.

 

 

1) Big Players and The Economic Theory of Expectations, de Roger Koppl (2002)

J’ai terminé récemment la lecture de cet ouvrage, que je conseille ardemment à tout un chacun.

Méthodologiquement, Koppl part de deux fondements qu'il qualifie de misésiens, inspirés de Friedrich Hayek et Alfred Schultz. Il construit par la suite une théorie des anticipations cognitives (subjectives) et a-cognitives (objectives), plus ou moins fiables selon la nature des institutions.

... Poursuivre la lecture
Voir plus d'articles