Diesel, essence, électrique : c’est vous qui êtes roulés !

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Diesel, essence, électrique : c’est vous qui êtes roulés !

Publié le 25 mars 2019
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Par Simone Wapler.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de l’automobile et de l’écologie.

Àpartir des années 1980, l’appareil politique a poussé les gens à acheter des moteurs diesel à coups de taxations. Les véhicules légers représentaient alors seulement 4 % du parc automobile. Mais le diesel était meilleur marché que l’essence.

Citroën, Peugeot et Renault se mettent alors au travail pour offrir des moteurs diesel performants et développent une technologie à injection. Ils font un argument commercial de l’économie de carburant ainsi réalisée par leurs clients.

Pour soutenir ses constructeurs nationaux, l’État français en remet une couche par une politique de subventions : déduction de TVA, baisse de la TIPP (taxe sur les importations de produits pétrolier), système de bonus-malus écologique.

Au début des années 2000, 33 % des véhicules légers roulent au gazole et en 2011, cette proportion passe à 73 %. Le diesel – qui émet des particules fines – est considéré comme propre car les moteurs thermiques émettent moins de CO2.

Retour de manivelle du moteur politique taxation-subvention

En 2013, le vent tourne. La Cour des comptes calcule qu’en 2011 la faible taxation du diesel a conduit à une « perte fiscale » de 7 milliards d’euros. En outre, la concurrence s’est elle aussi mise au diesel et les constructeurs français ne sont plus les rois de la jungle dans ce domaine. Les particules fines des moteurs diesel sont classées « cancérogènes certains » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), antenne de organe de l’OMS et connu pour son fiasco dans l’évaluation des risques des pesticides :

« Étant donnés les impacts additionnels pour la santé des particules diesel, l’exposition à ce mélange chimique doit être réduite dans le monde entier. » (Dr Christophe Pontier, président de la commission d’étude du CIRC.)

Désormais, le balancier reprend vivement sa course dans le sens inverse. Le diesel, c’est mal et ses adeptes seront punis. Le CO2 et l’essence, c’est mal, les particules fines et le diesel, c’est mal aussi. Les taxations seront donc alignées par le haut.

En novembre 2018, les ronds-points s’emplissent de Gilets jaunes en révolte fiscale. Les actions du secteur automobile accusent le coup.

Au salon de l’automobile de Genève, début mars, Carlos Tavares, président du directoire de PSA, jette un pavé dans la mare. Le lobby écologique européen a réussi à faire imposer par le parlement de Strasbourg un objectif de réduction d’émission de CO2 de 40 % là où le lobby des constructeurs automobiles préférait 20 % avec amendes à la clé pour ceux qui ne respecteraient pas le seuil.

« Depuis deux mois, l’industrie automobile européenne a annoncé la suppression de plus de 20 000 postes. La volonté d’imposer la correction de trajectoire de l’industrie a parfaitement réussi ! Veut-on aller plus loin encore ? Très bien ! Les entreprises s’adapteront. Mais cela met en risque les 13 millions de personnes qui travaillent dans notre industrie et cela déstabilisera très certainement nos sociétés européennes.
La Commission européenne n’a jamais donné le moindre signe de vouloir engager une discussion constructive. L’Union européenne nous a totalement ignorés. Elle était elle-même ulcérée par l’affront de la tricherie d’un constructeur, ce qui l’a conduite à faire l’amalgame avec tout le secteur. Le vote du Parlement européen est un vote contre l’industrie européenne. C’est une revanche.  […]
Nous vivons un moment où personne n’écoute personne, où personne n’a confiance en personne. Les citoyens se méfient des politiques, les politiques se méfient des entreprises, les entreprises se méfient des politiques… Cette méfiance de tous, c’est le fondement de la décadence de l’Europe. »

Comment rattraper la bavure, réfléchit l’appareil politique… Une solution interventionniste lumineuse s’impose : créons un champion, un Airbus des batteries !

« De grands acteurs comme Bosch ont regardé le dossier et considéré que ce n’était pas rentable. Nous avons étudié le sujet. Le capital initial nécessaire est colossal. »

En effet, s’il faut moins de particules fines et moins de CO2, l’avenir est au moteur électrique. Problème, c’est l’Asie le champion des batteries, et c’est la batterie l’élément à valeur ajoutée d’un véhicule électrique.

Comment être cinq fois perdant

Récapitulons à ce stade notre petite histoire du jour.

En tant que contribuable vous êtes perdant à cinq titres.

  • Vous avez été taxé pour rouler à l’essence quand il fallait du diesel.
  • Puis, passé au diesel, vous êtes taxé car les fiscalités du gazole et de l’essence sont alignées par le haut.
  • Vous regardez d’un œil songeur votre facture d’électricité qui s’envole elle aussi sous l’effet de multiples taxes et de la promotion des énergies vertes. Dans ce contexte, acheter un véhicule électrique très coûteux et dont l’autonomie reste encore faible paraît peu alléchant. Car les 414 milliards d’euros de recettes fiscales sur les carburants encaissés par les États européens devront être compensés par quelque chose.
  • Du fait de la « casse sociale » prévisible, les charges et impôts liés au chômage vont augmenter.
  • La constitution de l’Airbus des batteries devrait se faire à grand renfort d’argent public, donc le nôtre.

En tant qu’investisseur, vous devez considérer que le secteur automobile européen va probablement être sinistré par cet interventionnisme et ce constructivisme. Au passage, remarquons que les constructeurs vendent leurs véhicules neufs majoritairement à crédit, les employés n’ayant pas les moyens de s’acheter comptant ce qu’ils produisent.

Quelle déchéance par rapport au capitalisme de Ford qui voulait que ses ouvriers puissent acheter son mythique Model T !

Pour plus d’informations, c’est ici.

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  • il faut sortir de la politique « verte ».. et regarder la vérité scientifique sur ces sujets , point

    • la vérité scientifique et le simple bon sens indiquent que tout usage a ses inconvénients et ses avantages, au final vous devez toujours faire un choix qui est nécessairement arbitraire.
      amettons que les chiffres soient exacts 40 000 morts prématurés, donnons en 10 000 au diesel.. ils sont déjà peu parlant car prématurées de combien? la vraie observable pertinente est dans ce cas l’espérance de vie mais passons…

      Nous vivons déjà avec ses morts prématurées..et nous vivons fort vieux..et cette espérance de vie a pour cause ,au moins en partie , ..les moteurs thermiques!

      ce que nous propose le gouvernement est de changer cela contre une alternative assez floue, plus chère et dont nous ignorons une grande partie des désavantages, pour gagner quelques mois désespérance de vie en moyenne..sachant que les nouveaux désavantages et la cherté de l’alternative peuvent aussi conduire à une baisse de l’espérance de vie..

      quand on propose des trucs comme ça on doit rester modeste…

      je rappelle que ne pas fumer ne vous donne pas une augmentation d’espérance de vie de plusieurs années..c’est à la condition vous ne dépensez par exemple pas l’argent de la cigarette pour acheter du crack….toutes choses égales par ailleurs..

      comment donc supprimer les moteurs thermiques..toutes choses égales par ailleurs…
      si nous supprimons les moteurs diesels nous aurons donc bien une baisses des morts prématurée liée aux particules associées… mais la baisse du nombre de morts prématurées réelle sera donnée par cette baisse PLUS le nombre de morts prématurées liées aux alternatives!!!

      • « quelques mois de désespérance de vie en moyenne » Joli 😉

      • « pour gagner quelques mois d’espérance (ou désespérance ?) de vie » enfin, de toute façon, l’Etat se moque comme d’une guigne de faire gagner quelques mois de vie aux citoyens, surtout que ces quelques mois représentent un coût en retraite pour une catégorie qui ne produit plus. L’Etat veut seulement culpabiliser pour taxer, excusez-moi, piquer le pognon au profit de ses affiliés qui se nourrissent des richesses produites par les autres.
        Les sauterelles n’entretiennent pas les champs, ils bouffent tout et quand il n’y a plus rien elles vont chercher ailleurs. On les appelle des nuisibles.

      • J’avais lu un article sur le chiffre de 40.000 décès prématurés, c’est une extrapolation faite sur un coin de table prenant en compte l’ensemble des données mondiales sur les maladies respiratoires, rapportée à la population française, mais en omettant de tenir compte que dans ces chiffres mondiaux qu’il y a une énorme part de maladies causées dans les pays du tiers-monde par les foyers de cuisine au bois qui causent une pollution délétère à l’intérieur des habitations.
        Comme d’habitude je dirais…

        • Le chiffre de 48.000 morts prématurés pour cause de pollution est avancé par les autorités. On imagine les médecins légistes de la série Les Experts ouvrir les poumons d’un cadavre et déclarer : assassiné par particules fines de gaz d’échappement automobile de marque allemande qui n’a pas respecter la législation en vigueur.

      • « la vraie observable pertinente est dans ce cas l’espérance de vie » mais quelle vie ? en EHPAD et sans mémoire ? Quel pied !

      • « je rappelle que ne pas fumer ne vous donne pas une augmentation d’espérance de vie de plusieurs années »…??
        En revanche fumer 20 cigarettes par jour toute sa vie d’adulte diminue l’espérance de vie de : 10 ans avec un gain de 3 ans d’espérance de vie par 10 ans d’arrêt. Quand même !

    • il faut sortir de la politique « verte ».C ‘est mal barré quand on voit l’ayatollah vert Canfin second de liste LREM

  • Entendu sur BFM, c’est bien car comme ça l’Allemagne va enfin être médiocre comme les autres pays de l’EU. Et si c’était le but justement ?

  • L’Europe , depuis au moins un siècle, s’est donnée aux pires idéologies de l’histoire de l’humanité, le communisme et sa « contre réforme » le national socialisme. Les états nations ont permis ces catastrophes et aujourd’hui le meme processus est en cours avec l’écologisme. Tous les jours les grands prêtres de cette idéologie nous disent qu’il sera inéluctable de limiter les libertés (de déplacement notamment) pour « lutter efficacement pour le climat ». De nombreux intellectuels Francais, la classe du show business ( les « artistes » ), préparent le terrain en ce moment. Comme il y a un siècle ou ils présentaient le socialisme et le communisme comme l’avenir de l’humanité .
    La décadence de l’Europe n’a pas commencé hier.

  • Le pouvoir de nuisance de la secte verte n’a pas de limites. Et c’est nous qui en payons le prix de plus en plus douloureux au niveau industriel, économique et social. Il faut détruire la secte de l’écologisme.

  • Votre histoire est incomplete il manque un element important qui a vraiment fait pencher la balance vers le diesel , le pot catalytique.
    Le prix de l’auto essence rejoignait ainsi le prix de l’auto diesel…le choix du diesel s’imposeait alors grace a la reduction de la consommation.
    Et vous remarquerez dans votre article l’absence de l’auto au gpl…dont l’expansion a ete vite stoppe par une belle campagne de peur a l’explosion de reservoir,interdiction de parking sousterrain etc.
    L’histoire de la voiture est entierement dominé par l’influence des producteurs de pétrole sur l’etat , la voiture electrique ou le fantasme de l’hydrogene ne durera pas ,c’est une certitude, le gpl finiera par emporter le marché..le gaz etant l’unique ressource carbonee de demain..
    Pour le batteries,bah, comme pour les panneaux solaires , l’investissement n’a aucun sens , vu le partage des marches, a avoir lieu en Europe ,le principal consommateur est en asie ainsi ue les ressources necessaires a leur production.

  • Le jour où une majorité d’Européens aura compris que l’UE n’a pas été construite dans leur intérêt, on aura fait un grand pas. Ce sera sans doute trop tard.

    • Bah elle aura malgre tout retarde son declin , l’europe a epuise toutes ses ressources aussi bien minerales qu’ humaines et ce depuis longtemps ,jadis la colonisation a sauve de nombreux pays mais , c’est fini le nouveau colon a les yeux brides ou boit du coca .

    • L’Europe a surtout été construite pour ne pas fonctionner, afin de rester un marché ouvert aux US (qui n’avaient pourtant pas prévu l’arrivé de la chine…) et peu belliqueux (pas d’armée, pas de « gouvernement central », pas de politique unique… rien que des briques techniques permettant de négocier un marché a Bruxelles, et non plus en 28 (27) pays…. plus facile d’y fourguer coca et autres merdes en tube US…
      Il est donc temps de passer à l’étape de reprise en main, et d’en faire une vraie…

  • Le CIRC, le truc qui fait son cirque avec le glyphosate …

  • Ce qui est cool c’est que dans 10 ans, quand tout le monde roulera à l’électrique, donc au nucléaire, il n’y aura plus de Co2 et de particules fines. Les écolos et les gouvernements n’auront plus d’excuses pour nous taxer. Non hein ? je me trompe pas ? personne ne va avoir l’idée de dire que le nucléaire c’est pas bien ? Ils nous attendent déjà avec le gourdin…

  • « ….le secteur automobile européen va probablement être sinistré par cet interventionnisme et ce constructivisme…. »
    Si rien n’est fait en 2019 pour mettre hors d’état de nuire les cons incompétents qui prétendent tout changer d’un siècle d’industrie en cinq ans, le secteur ne sera pas sinistré, mais totalement détruit, et c’est sur la France va en crever !

  • Et si la manœuvre ne consistait pas à se libérer de la pression des pays producteurs de pétrole et de justifier cette stratégiste en nous faisant passé sous les fourches caudine des taxes?
    Sauf que nous transférons cette dépendance aux pays producteurs de batteries…
    Si tel était le cas, on n’apportera aucune solution durable. Nous ne ferons que déplacer le problème.
    Mais soyons « rassurés », le génie inépuisable de nos technocrates trouvera le moyens de transférer le poids des taxes pétrolières sur l’usage de véhicules électriques.

  • Oui, vous avez raison, c’est une catastrophe!

  • Les arabes achètent les dettes de la BCE, la France coupe les jambes à l’industrie Allemande pour améliorer le target2. La France continue son boulot exemplaire de destruction de la vie. Et si toutefois il en reste faites lui confiance pour la culpabiliser suffisamment pour avoir le choix entre drogue, alcool ou mieux (idéalement) le suicide. La version spontanée des GJ n’est pas acceptable. La fin sera festive et vivrensemblesque…ou pas.

  • Parler de l’essence c’est insuffisant. C’était l’étincelle de trop pour des millions de gens. Le mal est beaucoup plus global et insidieux. Il est difficile de le comprendre et de l’appréhender. Il faut prendre point après point et analyser la route que nous impose l’administration. Il s’agit déjà de comprendre le droit individuel et de propriété. Notre corps appartient à l’Etat, le fruit de nos gains également. Notre naissance est encadrée mais notre mort l’est plus encore. Ne demandez pas de la clémence ou de la compréhension à une bête froide et insensible. Une fois que le cadre collectiviste (communiste) est posé les squads de policiers dans la rue ne font qu’illustrer les nombreux textes d’h.1.6. Les gens ne comprennent pas que ce « cistem » ne peut qu’accoucher des horreurs que l’on connait. Le diesel ou les batteries…vous y croyez vous ? Ils attaquent même les gafa si il le faut. Ils taxent l’eau, l’air, la vie. Et les gens s’offusquent pour un centime de trop à la pompe. Pour moins que ça un peuple normal et qui possède encore un peu de dignité humaine irait faire toc toc à l’Elysée pour dire: cassez vous les parasites. Vous êtes toxiques, incompétents et dangereux.

  • L’article explique bien l’historique. Qu’en est-il aujourd’hui?
    Les moteurs diesel aux normes Euro 6 d-temp (ceux qui sont produits aujourd’hui) n’émettent guère plus de particules fines qu’un moteur essence de même norme. Pourquoi? Parce que d’une part les diesels ont des filtres très poussés contre les particules et que, pour compenser le différentiel important dans la consommation entre moteurs essence et diesel (un point auquel les acheteurs sont toujours sensibles), les motoristes essence sont passés à l’injection d’essence, d’abord injection indirecte, puis, désormais, injection directe , ce qui a pour effet de produire autant de particules fines (ou presque) qu’un moteur diesel. Quant aux NOx, les émissions sont sensiblement égales.
    Donc, sur le plans des polluants (particules et NOx) le moteur essence n’a pas d’avantage sur le diesel. Mais sur la consommation, le diesel l’emporte toujours sur l’essence.
    Conclusion: pour ceux qui croient, à tort, que le CO2, c’est mal, alors le moteur diesel s’impose logiquement.
    Quant aux VE, deux remarques: si l’électricité est produite avec du charbon, un VE, comme en Allemagne (ou en Chine), roule au charbon. Seuls les VE roulant au nucléaire sont vertueux. Enfin, produire des VE aujourd’hui, c’est donner automatiquement 30% de la valeur ajoutée de la voiture aux chinois. Sur le plan industriel comme sur celui de l’emploi, le VE est un mauvais choix.
    Que fait l’Europe? Exactement l’inverse de ce qui serait raisonnable.
    Laisser l’économie et l’industrie aux politiques, surtout quand ils sont vérolés par les écolos-gauchistes, c’est stupide au dernier degré.

    • par contre vous oubliez de dire qu’à raffiner le diesel est plus cher que l’essence.

    •  » Enfin, produire des VE aujourd’hui, c’est donner automatiquement 30% de la valeur ajoutée de la voiture aux chinois »
      Non c est 30 % du prix, pas de la valeur ajoutee. C est comme sur votre telephone, c est pas sur la batterie que la valeur ajoutee se fait. Demandez a Apple

  • L auteur a une facon assez particuliere d expliquer la moindre taxation du diesel.
    La verite est assez differente. Au debut le diesel etait utilise que par des camions, vu qu un moteur diesel etait peu performant, cher et lourd pour une voiture (petit rappel une R5 par ex pesait 800 kg, pas 1.5 t comme l equivalent aujourd hui)

    Donc il n y avait peu de voitures diesel car c etait des veaux bruyants et chers. Et l Etat taxait moins le diesel par peur des camionneurs (un peu comme pour les paysans). Evidement la nature ayant horreur du vide, les constructeurs francais se sont dit qu il y avait la un creneau et ont commence a developper des motorisations diesels plus performantes. Au debut sur les routieres (genre Cx) puis jusqu au bas de gamme (205 diesel)

    PS: je serai moins affirmatifs que l auteur sur la fin des constructeurs auto. Ils ont certes loupe le virage de l electrique ou de la voiture autonome (la il n y aucune volonte d un Etat quelconque) mais tout n est pas perdu : Tesla a du mal a sortir ses voitures

    De meme la destruction creatrice devrait faire que les gens qui font des moteurs diesels peuvent tout a fait faire autre chose. Tout comme les marechaux Ferrands elimines par l automobile (ou les epiciers par les supermarches)

    • et le fameux deal dans les années 70 entre l’Etat et PSA pour mettre le diesel en avant par rapport à l’essence c’est vrai ou pas?

  • Si le postulat d’un pétrole qui décline dés 2020, comme l’affirme beaucoup, tous ces débat sont vains car sans pétrole plus d’économie car rien ne le remplace aujourd’hui ou m^me demain. La conclusion est des mouvements sociaux sans précédent avec chômage, alimentation dans les villes, sécurité etc… Et probablement avec cerise sur le gâteau des régimes fort et autoritaires.

  • Maintenant que le gasoil est taxé comme l’essence, le marché va s’équilibrer naturellement entre les deux carburants, proche de 50/50. Pour la décennie à venir, la différence se fera entre les divers mélanges carburants fossiles / biocarburants et leurs taxations respectives. Par exemple, l’E85 nettement moins taxé pourrait faire une percée. L’hybridation qui représente déjà 6 à 7% du marché complètera le tableau.

    L’indépendance énergétique partielle passe par la combinaison de ces solutions. Pour être vraiment indépendante, la France devra également exploiter ses propres ressources pétrolières.

    En revanche, l’électrique pur, en l’absence d’une percée technologique significative sur les batteries, l’autonomie et le temps de recharge, restera marginal.

  • J’ai transformé mon véhicule essence pour accepter l’éthanol il y a quatre ans. Avec un prix à la pompe imbattable de 0.7€/l, j’en suis très satisfait ! En plus l’éthanol est produit en France, à partir de la betterave.
    Jusqu’à quand la faible taxation de ce carburant durera-t-elle, je n’en sais rien, mais j’en profite bien pour l’instant…

    • La betterave est produite et récoltée avec des tracteurs diésels puis distillée avec de l’énergie…nucléaire ou fossile. Et tout cela consomme de la terre agricole susceptible de produire de la nourriture plus utile…
      Je me fais l’avocat du diable : rien n’est réellement propre et sans effet néfaste.

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