Gilets jaunes : pourquoi l’exécutif fait fausse route

Les solutions à la crise des Gilets jaunes sont assez simples : réduire la dépense publique en fait partie.

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Yellow vests in Metz By: Dmitry Dzhus - CC BY 2.0

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Gilets jaunes : pourquoi l’exécutif fait fausse route

Publié le 16 décembre 2018
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Par Boris Lapeyre de Cabanes.

Voilà près de quatre semaines que le mouvement des Gilets jaunes semble laisser confus tant l’exécutif que la classe politique – qui, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, cherche à le récupérer pour ne pas se laisser dépasser par les événements. Cela a été l’occasion pour Libération de nous offrir un florilège d’âneries.

L’erreur d’appréciation de la part du gouvernement

Le gouvernement a fait deux erreurs dans la gestion de la crise actuelle. La première est une erreur d’appréciation : le mouvement des Gilets jaunes est l’expression d’un ras-le-bol fiscal ; en inviter les représentants auto-proclamés pour entendre leurs inepties marxistes est à peu près aussi utile que convoquer des enfants de 5 ans pour repenser les programmes du CP.

Puisque toutes les mesures qu’ils exigent représenteraient un coût additionnel pour la collectivité, elles devraient être compensées par de nouveaux impôts, ce qui amènerait la situation actuelle à se répéter.

Pour comprendre la cause du mouvement, il faut à mon avis s’intéresser plutôt à une phrase de la femme qui en est à l’origine : « Mais qu’est-ce-que vous foutez du pognon ? ». On peut critiquer le style, la syntaxe, l’absence d’argumentation très poussée, il n’en demeure pas moins que c’est le sentiment de payer des montants de plus en plus élevés d’impôts pour un service public de qualité moyenne qui parle, et dans le pays à la pression fiscale la plus forte de l’OCDE, l’interrogation est légitime.

Que les manifestants ne fassent pas le lien entre degré d’imposition et dépense publique est une question de manque de connaissances en économie, mais même si les mesures qu’ils exigent sont loufoques, la raison de leur colère est légitime.

Une erreur d’attitude

La seconde est une erreur d’attitude. En premier lieu, le gouvernement n’a pas su contenir les débordements qui ont eu lieu à Paris, laissant les casseurs saccager des monuments historiques, des magasins, des voitures, etc. Le deuxième article de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 cite, parmi 4 droits fondamentaux, la propriété et la sûreté ; triste état d’un État qui ne sait garantir aucune des deux.

Ensuite, même s’il est bienvenu, dans un pays où les taxes représentent 60 % du prix à la pompe, de geler la récente augmentation, la réponse apportée par le gouvernement sonne comme un aveu de faiblesse et arrive trop tard. Cette attitude donne un très mauvais signal sur l’action gouvernementale : il suffit maintenant de réussir à taguer l’Arc de Triomphe pour faire reculer l’exécutif, et il est certain que ce pas en arrière mettra le gouvernement en position de faiblesse lorsqu’il tentera d’autres réformes impopulaires – même si celles-ci s’avèrent nécessaires – à l’avenir.

Enfin, l’idée du ministre de l’Intérieur de déclarer un état d’urgence et d’exiger de l’armée qu’elle patrouille dans les rues est une absurdité liberticide : c’est dans les dictatures bananières et non dans les démocraties occidentales qu’il est de bon ton de confondre police et armée.

Les solutions sont pourtant assez simples

En France, la dépense publique représente 56 % du PIB, ce qui la place en tête des pays européens. Même si l’objectif affiché est de diminuer ce ratio d’ici à 52 % en 2022, en s’appuyant sur des hypothèses peu crédibles (croissance du PIB de 1,7 % par an en moyenne sur le quinquennat), les volumes de dépenses continueront d’augmenter d’environ 22 milliards par an.

Même si l’on considère que certaines dépenses sont indispensables au maintien de notre modèle social, une partie importante de la dépense publique ne sert en réalité pas à grand-chose : infrastructures inutiles (la France est championne du monde des ronds-points), avantages exorbitants pour certaines niches de fonctionnaires (restaurants de l’Assemblée Nationale), certaines dépenses de solidarité tellement mal gérées qu’elles ne profitent que rarement à leurs destinataires (les SDF ne voient jamais la couleur du RSA ou de la CMU), et enfin le financement d’institutions à l’utilité publique douteuse (CSA, HCE, Haut conseil pour le climat, etc.).

Réduire ces dépenses permettrait de réduire en tandem différents impôts, et de rendre leur pouvoir d’achat aux Français (il y a de quoi faire).

Cependant, il est fort probable qu’aucune de ces mesures ne soient mises en place, car l’exécutif a abordé la question de la réduction de la dépense publique sous un mauvais angle, en considérant qu’elle pourrait être intégralement pilotée depuis Paris – c’est d’ailleurs la raison qui l’a poussé à supprimer la taxe d’habitation, qui est pourtant un premier pas timide vers l’indépendance financière des mairies.

Pour que les budgets reviennent à l’équilibre et pour s’assurer que chaque denier d’argent public est bien dépensé, le meilleur moyen reste le contrôle citoyen. En donnant aux communes la possibilité de fixer leurs montants de dépenses en fonction des impôts qu’elles prélèvent, l’État garantirait aux citoyens une bien plus grande transparence sur l’utilisation qui est faite de leurs impôts, ce qui aiderait sûrement le pays à diminuer son nombre extravagant d’impôts.

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  • Réduire la Dépense Publique , c’est une insulte à leur intelligence !!

  • on peut encore moins réduire la depense publique.. 50% du pays ne vit que de çà.. c’est beaucoup plus grave que vous ne l’imaginez

    • @Claude +1 c’est exactement ça . Et le truc va mécaniquement s’accélérer, simple loi élémentaire de la physique

      •  » Et le truc va mécaniquement s’accélérer » mais pas indéfiniment. Il arrivera un moment obligatoire de déséquilibre entre les donneurs de fonds et les consommateurs. Et il semble que nous y arrivions, l’argent des autres devenant insuffisant pour nourrir la totalité des ayants droits.
        Margaret Thatcher avait raison.

    • Je ne sais pas où vous êtes allé chercher ces chiffres.
      Si vous faites référence au nombre de foyers payant l’IR, c’est farfelu, parce que l’IR ne représente ni même 10% du budget global.
      Tous les « travailleurs » (les personnes actives) payent à la fois des charges sociales et la TVA, de loin les premiers contributeurs au budget. Et les GJ sont le plus souvent dans ces classes moyennes qui paient (pas beaucoup, certes) mais ne voient pas la couleur de ce pour quoi ils payent.
      Qu’il y a beaucoup d’assistés, certes, mais si vous faites rentrer dans cette catégorie toute la fonction publique hospitalière ou tout le corps enseignant, le calcul est gravement faussé.

      • de quoi vivent les enseignants? aux résultats mirobolants

        • Ce n’est pas la question, je ne parle pas de la direction du ministère, ni des syndicalistes professionnels.
          Vous voulez fermer les écoles ? Vous faites quoi des gosses, ou vu que les vôtres sont grands, vous vous en foutez, un peu comme Macron ?
          Les enseignants peuvent très bien travailler dans des établissements privés, ils ne vont pas être au chômage, leur activité est, dans l’absolu, utile à la société. On leur demande de faire des conneries, certes, mais ce n’est pas toujours de leur faute. En gros, ils ne sont pas des assistés, c’était ça qu’il fallait retenir. Même s’ils récupèrent leurs salaires du budget de l’Etat.

  • c’est pas faux, mais à ne surtout pas porter à l’oreille de macron des fois qu’il créerait un haut conseil à la réduction de la dépense publique .

    • ah:ha!
      un exemple?
      prenez un village français , et regardez de quoi les gens vivent..dans leur majorité retraites , CAF , Chômage , RSA
      voila

      • @Claude 3/4 de la population française vit en ville. Pourquoi donc pointer du doigt cette partie de population, par ailleurs bien moins vorace en subvention que d’autres ?

        • Parce qu’encore une fois les statistiques racontent des conneries

          « Depuis le milieu des années 2000, la part de la population urbaine stagne, comme si un plafond avait été atteint. L’économie est passée du ralentissement à la récession, ce qui est peu propice au développement urbain. La définition du territoire urbain ou rural joue. L’urbain est défini ici comme un territoire où le bâti est continu, rassemblant au moins 2 000 habitants,  »

          si on considère qu’habiter un bourg de 2000 habitants c’est vivre en ville , alors vous avez raison..
          mais un bourg de 2000 habitants dans la creuse ce n’est pas la meme chose qu’un bourg de 2000 habitants a moins e 50kms d’une grande ville..
          donc non les 3/4 des habitants ne vivent pas en ville..

          • j’avais oublié çà
             » Les 33 000 communes peu ou très peu denses rassembleraient un tiers des habitants du pays avec une densité moyenne inférieure à 64 habitants au km2. Les 609 communes les plus densément peuplées (plus de 2 969 hab./km2) regroupent, elles aussi, un gros tiers de la population. »

        • Comment ça, moins vorace en subvention ? Vous avez des chiffres sur la répartition des dépenses publiques en fonction de la densité d’habitat ?

          • Je crois qu’il fait référence à des monuments d’architecture du type de la gare TGV Lorraine, construite en pleine cambrousse, qui n’est donc pas faite pour les citadins, n’est-ce pas…
            Sinon, c’est clair que les services publics pullulent à la campagne. Tout comme les investissements en salles de fêtes et autres gymnases.

      • Ah, ah ! On voit que vous connaissez bien le problème. Faut pas parler quand on ne sais pas. Si vous passez par chez nous, surtout ne vous arrêter pas, on aime pas trop se faire cracher à la gueule, de plus on est quelques peu vindicatif.

      • Oui même dans les campagnes la fainéantise urbaine se répand…
        Sur trois ans j’ai offert 4 postes de chauffeur de tracteur payés 1500 net sur 13 mois avec en plus une prime sur les rendements à la récolte….Plusieurs personnes (h et f) aptes dans les villages alentours…
        Aucun candidat,
        ils préfèrent la play station probablement….
        J’ai fais venir des chauffeurs de mon site Serbe, payés aux conditions ci dessus; ils font un super travail, toujours de bonne humeur et de bonne volonté….
        Mon député a eu le culot de me reprocher de faire travailler des non européens…je lui ai collé une remontée de bretelles qu’il n’est pas prêt d’oublier…

        • @Kansas revenu moyen serbe : 443$ vous avez votre réponse, rien à voir avec le courage du serbe , la flemme des français ou autre billevesées , juste une bonne adaptation des individus en présence au contexte économique. Le français juge qu’il n’est pas gagnant travailler à ce prix, alors que le serbe juge le contraire. Et chacun juge bien.

        • dans un pays correctement géré, ces 1500 € net seraient plutôt 2000 à 2500 voire plus, au même coût pour l’employeur… !

  • Pensez-vous vraiment que c’est un hasard si on a laissé (favorisé?) les « inepties larxistes » s’exprimer sur les plateaux télé?
    Pensez-vous vraiment que le gouvernement n’a pas « su » contenir les débordements, tout en ordonnant la violence envers des manifestants pacifiques?
    Ce gouvernement n’est pas démocratique, il a peur de la revendication centrale de cette révolte qui est celle de la démocratie, au-delà même du ras-le-bol fiscal.

    • Peut-être mais je trouve que c’est attribuer des intentions (intelligentes) aux médias et aux politiques.
      Les médias cherchent le buzz sans la moindre préparation journalistique et les politiques travaillent dans l’urgence. L’Etat est tellement patapouf et l’exécutif tellement « tripote et mascagne » qu’il n’y a pas de plan élaboré. Par exemple la mesure pour augmenter (artificiellement) le smic n’est pas financée (bon c’est presque normal dans notre bon pays) mais surtout les technocrates de Bercy ne savent pas comment mettre en oeuvre cette mesure (impossible n’est pas français). Je ne vous raconte pas la nouvelle usine à gaz très couteuse qui en sortira. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement !

      • je suis d’accord avec vous , une seule exigence
        SIMPLIFIEZ!

      • Vous croyez vraiment qu’ils ne se rendent même pas compte que cet « argent public » les fait vivre, grassement, chacun d’entre eux ?
        Que le RIC ou les coupes dans les dépenses publiques vont affecter directement leur pouvoir de nuisance et leurs possibles prébendes ?
        Certes, ils sont limités, mais rassurez-vous, l’instinct de survie de l’animal politique est bien au-dessus de la moyenne.

  • Rêvons, ils baissent la dépense publique….et alors, cela changera quoi ?
    Rien puisqu’elle sera remplacée par de a dépense privée obligatoire a coup de reglementations c’est dire au lieu de percevoir de l’impôt et de le redistribuer aux amis cela se fera en direct ..

  • Certaines erreurs sont tellement évidentes que l’incapacité de l’exécutif n’échappera à personne, mais il y a un point inquiétant qui apparaît quand on affirme qu’on n’en a pas pour notre argent avec les services publics : certains nous répondent qu’ils ont bien compris, qu’ils vont faire de gros efforts bien visibles pour améliorer, peut-être un peu, les services publics, et qu’alors ça justifiera d’étendre encore un service public au moins apparemment plus efficace et de réduire encore le secteur privé.

  • Il faudra aussi nous expliquer comment on arrive à 1,7% de croissance quand les trois premiers trimestres totalisent 0,8%…

    • C’est relativement simple : la croissance entre deux années est la croissance entre 4 trimestres et les 4 autres de l’année suivante. Elle n’a qu’une relation incomplète avec les croissances de trimestre à trimestre pendant ces 4 autres. Ce qui est idiot, c’est de vouloir faire dire à ces chiffres ce qu’ils ne disent pas, et d’oublier de leur faire dire ce qu’ils disent, et en particulier de tout orienter vers la planification annuelle. Ainsi, si les GJ conduisent à un mois de décembre à seulement 95% de ce qui était attendu, l’effet sur la croissance officielle est de -5% d’un douzième, soit -0.4%, alors que la décroissance instantanée a bien été de -5%.
      Avec une croissance instantanée aussi catastrophique, toutes les planifications sautent. Mais les chiffres de croissance officiels restent présentables, alors que 5% sur le PIB signifient 0% sur ses 60% de public, et -12.5% sur sa composante privée, ce qui est une véritable catastrophe. Et comme tant que les chiffres officiels restent présentables, on peut ne rien faire…

  • Pour prendre un panel de gens représentatifs, prenons les parents des enfants d’une école. On y trouve un bon paquet de gens sur la touche. Ces gens doivent certainement adhérer aux ronds-points tant la détresse humaine et sociale existe. Et effectivement la politique a volontairement asséché le talent humain et l’individu n’existe plus. Petit à petit on se retrouve avec des villes où il ne reste que 3 banques et 4 assureurs. Le boucher y a fait faillite ?! Le plombier s’est suicidé…le con. Reste notre ami l’URSSAF et le centre des impôts. Une mairie qui nous casse les couilles pour les permis de construire et 3 personnes pour changer les fleurs du rond-point du coin. Si c’est pas pathétique c’est quoi ???

  • Une partie de cet article n’échappe pas à la critique faite par son auteur à l’amateurisme économique de certains gilets jaunes : la suppression du financement de certains « machins » institutionnels ou des restaurants de l’Assemblée nationale ne rapporterait que des clopinettes aux Français. Tout ceci serait symbolique, aux deux sens du terme : frappant les esprits mais ne remplissant pas les portefeuilles.
    Pour comprendre et envisager d’éventuelles solutions aux questions soulevées par cette révolution jaune, il ne faut surtout pas oublier les trois étapes ou trois niveaux de cette fronde hors normes :
    1. La gronde des automobilistes et motards qui réclament moins d’entraves à leur mobilité (80 km/h, CT durci, contraintes urbaines, taxe carbone,…)
    2. La grogne contre les taxes et le souhait d’une meilleure justice fiscale
    3. La volonté d’une démocratie plus représentative voire directe (RIC, lequel RIC éviterait le retour à la démocratie « cause toujours »).
    On est dans une situation fort analogue à 1789…

    • A l’époque le peuple (le tiers état) avait une certaine réalité représentative. Aujourd’hui niet ! Pour qu’il se passe quelque chose de profond il faudrait des élections légilstives avant l’élection présidentielle. Par conséquent une modification des règles comme le type de scrutin et l’affaiblissement du pouvoir présidentiel.

      • A l’époque, aussi, la vie humaine n’avait que peu d’importance et les médias n’existaient pour ainsi dire pas.

        • C’est un contresens, la vie humaine avait de l’importance simplement elle était moins protégé par le droit. Donc justement comme elle était importante on s’est battu pour la faire respecter encore plus. On peut éventuellement dire que toutes les vies ne se valaient pas, ce qui est encore le cas aujourd’hui dans une moindre mesure.

          • Pas d’accord. On n’hésitait pas à mettre sa vie en jeu pour des vétilles (cf. les duels), c’était une question d’échelle des valeurs commune à l’ensemble de la société et pas de législation.

    • Vous avez oublié l’étape zéro :
      Que l’Etat respecte lui-même les contraintes qu’il impose aux autres. Exemple : les rapports annuels de la Cour des Comptes ne sont jamais suivi d’actes.

  • Arrêtez de rêver les gars, il n’y aura pas de réformes de l’Etat. On va agoniser encore mini 5 à 10 ans avant la grosse cata irrécupérable. Faudra patienter avec cet objectif joyeux ! Youpi

    • Le problème de la réforme de l’Etat est assez spécifiquement français. Par contre le problème démocratique est européen. S’attaquer au deuxième, qui est essentiel, peut permettre de faire avancer le premier.

  • @ Kansas beat , je confirme vos propos .. cela devrait être le contraire , ceux qui bossent, décourageant , ils ont une méthode , par ordre pour obtenir ce qu’ils ont droit !!
    Et là, surprise , ils ne sont pas content ,ils en veulent plus ..Pourquoi se gêner !! le mot travail est banni de leur vocabulaire !!!

  • la cour des comptes n’est qu’un avis consultatif , pas d’obligation et ce n’est pas près de changer des Enarques qui contrôlent des Enarques !!! c’est une coquille vide sauf pour les salaires !!! Nous avons eu un exemple SAPIN ministre des finances , ça à donner quoi comme résultat … Négatif, tant que les recommandations de la cour des comptes ne sera pas inscrit dans la constitution de les appliquer .. il n’y aura aucun effet positif …

    • Hollande, Sapin, Jouyet et de Castries étaient copains de régiment, ils ont fait leurs classes ensemble. Ca compte encore plus que d’avoir fait l’ENA ensemble !

  • @Michel, oui, et à priori ces gens à l’ego immense pensent forger notre bien alors même qu’ils creusent notre tombe. Ils perçoivent une autre réalité que nous simples mortels ne pouvons pas comprendre ! Forcément quand on prétend avoir le pouvoir de changer les gens et la planète à force de lois et de taxes que voulez vous attendre de ces tarés ? Rien. Il faudrait les enfermer avec une blouse blanche.

  • Oui 2018 terminera en couille. 2019 sera pire…
    Super macron ! Digne héritier de la rose.

    • Macron et ses sbires ont fait un paquet de c.nneries en 2018. La pression que leur a mis le mouvement GJ devrait les calmer un peu pour 2019.
      De toutes façons, même s’ils ne font plus rien en 2019, ce sera toujours mieux que de faire quoi que ce soit, sachant que ce quoi ce soit sera forcément une c.nnerie…

  • Qu’est-ce qu’une famille pauvre pour les bobos :

    Réponse : une famille ou même la femme de chambre et le chauffeur sont pauvres.

    • @alan
      quelle horreur! quand ils sont pauvres ils sont difficile a diriger.. !

      Regardez a l’elysée.. le petit personnel ne démissionne jamais
      et est très agréable et attentif..
      l’important c’est de ne pas payer soi meme ses gens ,mais de les faire payer par les autres voyons!.. tssss

  • tout ça c’était prévu, en premier lieu les maires ont mis des ronds pont partout dont on voyait mal l’utilité …en second lieu le gouvernement rend la présence du gilet jaune obligatoire dans les véhicules dont on voyait mal l’utilité enfin les gilets jaunes bloquent ronds points ..ça ressemble à un plan bien huilé..

    pas de gilets jaunes pas de ronds points ..pas de blocages..coïncidence?

  • @jacques, forcément à force d’exploser notre rondelle l’etat n’aura bientôt que des écorchés. GJ ou pas ça ne change plus rien.

  • C est bien beau de dire qu il faut baisser les impots. mais l auteur comme d habitude ne cite que des economies homeopatiques Supprimer le CSA va faire economiser 0.005 € a chaque contribuable 😉 )

    La principale ponction sur le travail c est la securite sociale (je sais en theorie c est pas un impot mais une cotisation sociale. mais vu qu elle est obligatoire c est quand meme un peu pareil non ?)

    Supposons qu on supprime l obligation de s assure a la secu. on a le choix entre
    – une approche US : pas d obligation d etre assuré mais alors qui si vous tombez malade ? c ets le contribuable qui paie ?

    – un approche suisse: obligation d etre assuré au minimun. le choix de l assureur est libre

    Que va t il se passer: une partie de la population va etre nettement gagnante (en gros les jeunes en bonne santé qui paieront soit des clopinettes soit rien si pas assuré). Par contre les retraité vont hurler car leurs primes vont exploser (50 % des couts de la secu sont sur la deniere annee de vie).

    On peut faire de meme avec les retraites (la capitalisation va mettre a sec les retraités actuels qui vivent des cotisations payes par les actifs).

    autrement dit baisser massivemnet les impots implique se mettre a dos une grande partie de la population.

    • c’est surtout que comme çà tout le monde payerait! ce qui est loin d’être la cas aujourd’hui RSA secu+ mutuelle gratuite

    • on touche aux retraités? on a ds gilets jaunes ! message bien reçu

    • A partir du moment où seule une minorité paie l’essentiel des impôts, et que les autres sont bien conditionnés à les jalouser, c’est sûr que la majorité est pour le statu quo.
      Maintenant si vous rappelez aux gens que moyennant un changement de politique ils pourraient facilement rejoindre les riches, et qu’alors non seulement ils vivraient mieux, mais que ceux qui ne se seraient pas enrichis ne vivraient pas plus mal non plus, le seul problème est que malgré la multitude d’exemples ailleurs, ils ne vous croient pas.
      Enfin, le principe d’une assurance est que les primes couvrent le risque. Avec 20 ans de retraite en moyenne, on peut très bien rester à des niveaux raisonnables. Vous croyez que les primes vont augmenter la dernière année ? Vu ce qu’elles ont augmenté, je crains bien que nous ne soyons bien nombreux à être entrés dans notre dernière année, alors…

  • @ cdg , supprimer le conseil économique social , + les commisions en tout genre …
    modifier l’assemblée de députés et sénateurs. 2 députés par départements et 2 sénateurs , voir les effectifs dans les ministères , combien au ministère de l’algriculture ? + de fonctionnaires que d’algriculteurs ?? !! a vérifier…

  • Je suis peut être primaire, mais surement pas énarque, donc je ne comprends pas où passe l’argent des impôts ou taxes. Je ne comprends pas non plus comment font les autres pays avec moins.
    Je dois donc être complètement idiot, à la limite de la débilité.

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