Et si votre resto fonctionnait comme une éolienne ? (parabole)

Et si les restaurants fonctionnaient par intermittence, comme les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques ? Petite parabole à l’attention des dizaines de milliers de « marcheurs pour le climat » qui ont défilé hier à Bruxelles.

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Et si votre resto fonctionnait comme une éolienne ? (parabole)

Publié le 3 décembre 2018
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Par Benjamin Damien.

Pour bien comprendre l’adéquation des sources d’électricité éoliennes et solaires (dites renouvelables discontinues) avec le marché de l’électricité, le plus simple est de comparer avec une image un peu tirée par les cheveux, mais qui incite à la réflexion.

Imaginez que les unités de production d’électricité soient des restaurants.

Ces restaurants servent tous exactement le même menu (l’électricité est identique quelle que soit la source de production). Certains restaurants sont ouverts 24 h sur 24, d’autres uniquement la journée, et certains uniquement lors des heures de pointe (pour un restaurant, ce serait 12 h-14 h et 18 h-22 h par exemple).

Le prix de vente « du marché » du repas est 30 € (30 € est aussi le prix du marché du MWH) y compris une petite marge bénéficiaire pour le restaurateur (certains arrivent à produire moins cher, mais vendent quand même à 30 € le couvert).

L’économie de marché ayant fonctionné, ces restaurants répondent totalement aux besoins de la population : assez de tables de restaurant pour répondre aux besoins de repas, et les restaurants surnuméraires fermeraient parce qu’ils n’auraient pas assez de clients.

Bref, un marché efficient, à l’équilibre.

L’intermittence, briseuse de marché

Imaginons maintenant l’arrivée de restaurants discontinus.

Ces restaurants servent exactement le même menu que le restaurant classique.

La différence, c’est qu’ils sont ouverts en moyenne 3-4 h par jour (parfois, ils sont ouverts 24 h, parfois ils sont fermés plusieurs jours consécutifs).

De plus, les heures d’ouvertures sont aléatoires (impossible de faire une réservation ou de savoir si le restaurant est ouvert même une heure à l’avance), et discontinues, ce qui signifie que la plage d’ouverture n’est pas d’un bloc, mais parfois de quelques minutes. Et quand le restaurant ferme, il met tous ses clients dehors en cours de repas.

En plus, le repas n’est pas vendu 30 €, mais 100 € (le coût du MWH éolien revient approximativement à 100 € ).

Ce type de restaurant n’attirerait absolument aucun client, mais au moins il ne déséquilibrerait pas le marché classique. La seule victime serait le restaurateur discontinu qui serait rapidement poussé à la faillite.

L’État, « sauveur » d’apparence

Un problème survient quand l’État décide de favoriser les restaurants discontinus.
Il le fait de différentes manières :

1) Quand les restaurants discontinus sont ouverts, il oblige tous les restaurants classiques à fermer (dans le marché de l’électricité, il y a obligation d’achat de l’électricité renouvelable, « prioritaire » sur l’électricité produite par d’autres moyens).

2) L’État achète tous les repas produits par les restaurants discontinus, qu’ils soient consommés ou pas (mécanisme de compensation par certificats verts, liés à la production et pas à l’utilisation).

3) Enfin, pour compenser la différence de prix (100 € au lieu de 30 €), il impose une taxe sur les restaurants classiques, qui se répercute donc sur l’addition du client (votre facture d’électricité comporte une part de plus en plus importante de « soutien au renouvelable » parfois supérieure au coût de l’énergie elle-même).

Votre facture augmente ? Normal

Vous pouvez aisément imaginer que les conséquences sur l’équilibre de marché sont importantes :

  • La rentabilité des restaurants classiques disparaît, car leur marge est consommée par les périodes de fermetures imposées ;
  • Le nombre de restaurants classiques ne peut pas diminuer, car il faut quand même des tables disponibles quand les discontinus peuvent fermer.
  • Cela fait même augmenter le coût de fonctionnement des restaurants classiques, car ils doivent renvoyer ou rappeler leur personnel, et stopper ou relancer leurs équipements en fonction de l’ouverture des restaurants discontinus.
  • Cela provoque néanmoins la faillite de certains restaurants classiques, limitant ainsi le nombre de tables disponibles (l’Europe occidentale est souvent menacée de pannes de courant par manque de capacité de production).
  • Les restaurants renouvelables par contre sont très rentables. Ils vendent au triple du prix, et l’État leur achète tout ce qu’ils vendent.De plus, via des subventions massives, l’État favorise la construction de plus de restaurants renouvelables, augmentant ainsi l’instabilité du marché.

Malgré cela, en moyenne, les restaurants renouvelables ne représentent que quelques pour cents des repas vendus, mais ont un impact majeur sur tout le marché. Évidemment, plus personne ne veut investir dans les restaurants classiques, devenus peu rentables ou carrément déficitaires.

Dernier clou dans le cercueil : l’État décrète la fermeture des restaurants ouverts 24 h/24, qui offrent la majorité (plus de 50 %) des repas. (En Belgique et en Suisse, le gouvernement a décidé une « sortie du nucléaire ». En France, le gouvernement veut réduire significativement la part du nucléaire.)

Personne ne sait comment ni combien de repas seront disponibles une fois ces restaurants fermés.

L’État se contente de promettre davantage de restaurants renouvelables.

En parallèle, des partis politiques enjoignent les gens à « manger moins » pour sauver la planète.

Des citoyens, munis de gilets jaunes, bloquent les carrefours pour réclamer des repas moins chers (les prix ont explosé à cause des subventions, bien que l’État mette en cause uniquement le prix des pommes de terre).

Oui mais, me direz-vous, et si ces restaurants renouvelables étaient meilleurs pour la planète ?

Mais on se demande comment. Même si leur fonctionnement n’émet pas de vilains gaz polluants, leur construction est largement plus polluante qu’un restaurant classique.

Et surtout, l’aspect discontinu du service ne permet pas de fermer des restaurants classiques (qui tournent à vide et jettent les repas préparés), voire augmentent leur consommation d’énergie (une centrale électrique à régime variable consomme beaucoup plus que lorsqu’elle est en régime constant). Globalement, les restaurants renouvelables provoquent une augmentation globale de l’émission de gaz (même chose avec les éoliennes, accusées de faire augmenter les émissions de CO2 des autres moyens de production).

Il n’y a donc absolument aucun avantage à avoir des restaurants renouvelables (et encore moins à les subsidier et favoriser lourdement) : ils font augmenter le prix de la nourriture et diminuent la sécurité d’approvisionnement.

Il est incompréhensible que des gouvernements continuent à s’obstiner dans cette voie, alors que de nombreuses expériences ont déjà démontré que cette stratégie est vouée à l’échec.

Mais alors pourquoi ? Ignorance ? Infiltration des rouages de l’État par des chefs discontinus ? Ou bien l’État bénéficie t-il de repas gratuits ?

En tout cas, ce n’est certainement pas à l’avantage du citoyen-consommateur.

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  • A défaut de relater des faits réels ou un article ne serait-ce que pour une fois positif, vous me faites beaucoup rire pour un lundi matin, merci Contrepoints.

  • Excellent article ; félicitations pour cette parabole très bien écrite. Malheureusement, tout ceci a été dit depuis longtemps (peut-être moins bien) et sans aucun effet : nos dirigeants sont des dogmatiques qui ne veulent rien entendre.

    • Je ne sais pas s’ils sont dogmatiques mais avec Emelien et Guerini (nouveau chef de REM, la transition énergétique est garantie par WATT & HOME, entreprise à la pointe de la vente de panneaux solaires et de tout pour l’isolation des bâtiments!

  • Pas mal mais vous donnez du grain a moudre aux écolos:
    Avec ce système de restauration , tout le monde ne trouve pas de restos ouverts , baisse de la consommation , n’est ce pas le but du jeu ,diminuer notre empreinte sur terre ? Donc ça marche nous seront bientôt tellement léger que des ailes nous pousserons dans le dos en plus de l’auréole de chérubin :-).

  • Et pour continuer cette jolie parabole ;
    Les restaurants construits il y a plus de 40 ans vont bientôt fermer (dans entre 10 et 25 ans). Il faut donc donc tous les cas en construire de nouveaux ici et ailleurs. Ceux qui sont intermittents ont des menus à environ 75€ et ceux qui autrefois étaient paré de toutes les vertus sont à plus de 110€. On ne sait pas trop pourquoi mais c’est ce qui se passe pour les contrats signés avec nos voisins anglais. Il parait que les constructeurs des ces restaurants travaillent d’arrache pied pour baisser le cout vers les 90€. Pour les menus des nouveaux restaurants en France et en Suède, on ne sait même pas s’ils vont réussir a servir des repas. Ils devaient ouvrir il y a bien longtemps. Heureusement qu’il reste les vieilles cantines, les vieux restaus car pour le neuf on ne sait plus faire à 30€ depuis longtemps.
    Et les super et vieux restaurants à 30€ ouvert 24/24 ne fournisse que 10 % des repas mondiaux. Les ressources pour les faire fonctionner, il y en a pour environ 100 ans. Que ce passerait-il si l’on voulait utiliser ces restaurants pour 100% des repas …. et bien en a peine plus de 10 ans plus d’aliments pour préparer les repas. Soyons sérieux, il nous faut des solutions pour le monde et pour longtemps. Bien sur, cela ne signifie pas fermer les vieux dès demain. Sinon, il parait (source facile a trouver) que des restaus ouvert quelques heures par jour qui avait des tarifs subventionnés sont en train de rompre les contrats avec subventions pour venir sur des contrats de marché.

    • toujours le même blabla,
      je vous signale que vous avez oublié dans votre liste des « ragumentaires » des camelots anti nuc, le démantèlement, insister bien sur impossible, les déchets pour 1 million d’années,l’accident, inévitable, l’acte terroriste, un extraterrestre de passage
      il y en a surement d’autres, mais je suis sur que vous allez compléter?
      Bon, revenons aux bases
      votre démonstration tente de nous vendre de l’éolien moins cher que les conventionnels
      d’accord
      alors on arrête les subventions, on arrête l’accès prioritaire au réseau, et on laisse faire le marché, concernant les prix et puissances à fournir, avec obligation contractuelle, et on arrête de dédommager l’éolien lorsque le gestionnaire l’oblige à se déconnecter du réseau, en cas de surcharge?
      on fait la même chose pour le solaire?
      si vous marquez votre accord sur ces propositions, j’écoute vos arguments
      sinon, vous n’êtes qu’un des habituels bateleurs, idiots(ou pas) utiles du lobby vert

      • Je dis juste que pour l’investissement dans de nouveaux moyens de production, il faut rabattre les cartes. Pourquoi essayez-vous de me prêter des arguments que je n’ai pas ? C’est plus facile de répondre en caricaturant. Si EDF a demandé un prix de 115 € MWh en angleterre pour de l’électricité nucléaire c’est bien qu’EDF avait aussi peur du prix de marché et ne voulait pas investir sans un soutien. Le soutien est à 115 €. Les anglais l’ont fait et demandez-vous a quel prix est l’éolien de marché là-bas histoire de parler sérieusement. Et je ne dis pas que les anglais sont des idiots 😉 . Si lors d’une conférence, Olivier Lamarre explique qu’il faut un soutien ou des garanties pour investir dans le nucléaire en France c’est bien qu’EDF souhaite aussi que ce ne soit pas que le marché qui régule. On peut toujours croire que de façon infini les vieilles centrales produiront à moins de 50€ du MWh mais ce n’est même plus le discours d’EDF alors à 30 je n’en parle même pas. Donc non, je ne suis pas sur ce sujet pour que le marché gère tout. Manifestement vous non plus sinon, pas de nucléaire non plus. C’est du reste étonnant comme discours. Rappelez moi la part de l’état dans EDF, rappelez moi qui fait des plans sur l’énergie …. En France, grâce au nucléaire nous avons l’énergie elec la moins carbonée et cela nous permet justement de progresser vers plus de renouvelable facilement même s’il faut aider. Je n’ai pas l’impression que le nucléaire n’ait pas été aidé.
        Sinon, vous pensez quoi des ressources mondiales pour faire fonctionner les centrales nucléaires ? La fin de mon propos était juste de dire que le nucléaire ne pouvait qu’être une toute petite réponse aux problèmes de l’énergie décarbonée au niveau mondial.
        Une nouvelle qui devrait vous ravir même si c’est facile en fin de contrat : https://www.actu-environnement.com/ae/news/Eolien-deux-parcs-sortent-tarif-achat-32300.php4

        • comme toujours, vous noyez le poisson pour ne pas répondre à ma proposition
          c’est normal, car si demain l’éolien était à égalité d’accès et d’obligation , quel que soit le tarif du jour, il ne vendrait pas un kw/h
          on parle toujours de l’augmentation de la production éolienne, on ne nous dit jamais quelle part a été fournie quand il y avait une demande sur le réseau?
          En Allemagne, et en Angleterre, ils paient même les kw/h potentiellement disponibles quand la surcharge du réseau oblige de les effacer du réseau, en Allemagne il y en a eu pour 500 millions l’an dernier
          Le nucléaire a été aidé?On lui a même collé une surtaxe en Allemagne et en Belgique pour profits excessifs.
          Paraît que le consommateur allemand sera prié de rembourser , et d’indemniser, bah quelques milliards de plus, quand on aime on ne compte plus
          Vous nous parlez de problèmes d’approvisionnement pour dans 100 ans, un peu comme le climat quoi.
          Bref, moi je vois les graphiques,
          tous les pays qui ont succombé aux arguments de camelots de la secte verte, avec les habituels profiteurs en embuscade, ont vu leur tarif d’électricité exploser
          c’est un fait, incontournable
          tout le reste c’est du baratin
          et oh surprise

          https://notalotofpeopleknowthat.wordpress.com/2018/12/03/iea-energy-projections/

          et oui, la part du charbon, du gaz vont encore augmenter, et le charbon ne va pas diminuer, on peut même craindre qu’il va augmenter car en catimini, les chinois continuent à construire des centrales charbon, et vont ,avec les japonais , en exporter un peu partout
          bon, avec la prime à la conversion,Mme Michu pourra acheter, avec un prêt cetelem, une clio récente essence, mais qui émet un peu plus de CO2,en place de sa vieille clio diesel qui aurait encore pu faire 100.000 bornes,
          Dans tous les domaines, y compris les plus exotiques, se plier aux lubies des zinzins verts conduit aux aberrations les plus couteuses pour une résultat nul ou négatif

          https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/12/01/la-tourbe-cest-mauvais-pour-le-climat-mais-bon-pour-le-whisky-que-choisir/

          • Vous êtes drôle, vous me reprochez de ne pas répondre à votre question alors que j’ai dis que l’éolien avait besoin d’aide …. ce qui ressemble à une réponse.

            Vous avez une idée du pourquoi des 115€ du MWh en Angleterre sur 35 ans ou vous allez continuer sur le mode je sais tout et je donne des leçons. Pour vous c’est une aide ou c’est du prix de marché ? Peut-être considérez vous que c’est du prix de marché quand le prix est garanti par l’état pour du nucléaire et que ce ne l’est pas quand c’est moins, sur 15 ans pour de l’éolien.
            Bien sur, de votre coté pas de réponses et vous embarquez sur d’autres sujets comme le clio de Mme Michu. Le poisson n’est pas loin de la noyade.
            Allez, ne vous énervez pas, vous avez probablement raison dans votre raisonnement et devriez expliquer cela aux chinois, aux américains, aux russes…. bref à tous le monde que la solution c’est le nucléaire en masse. Du reste les clients du monde entier font la queue pour acheter des EPR plutôt que du renouvelable. Allez soyons sérieux la seule question c’est est-ce que l’on continue a faire un peu de nucléaire en se disant que c’est déjà cela de gagné sur le charbon, le fuel, le gaz … On sait depuis longtemps que c’est cher et ne pourra jamais couvrir l’ensemble des besoins. Allez on fait 10% de l’électricité avec l’atome et il n’y a aucune chance que l’on grimpe à 20%. C’est bêtement économique et je n’avance aucun autre argument que cela. En France et dans quelques autres pays, on peut toujours espérer plus avec nos stocks d’uranium mais dans le monde, c’est déjà mort ! En doublant le nombre de centrale dans le monde, on ferait peut-être 20% et on les arrêteraient faute de combustible dans 50 ans …

            Avez-vous une idée de pourquoi certains parcs éolien quittent les contrats subventionnés pour passer sur du prix de marché à terme ? Ne serait-ce pas contradictoire avec vos propos qui disent que sans aides, pas d’éoliens.
            Il y a même des ultra écolo qui publient des chiffres là :
            https://www.lazard.com/media/450436/rehcd3.jpg
            Evidemment, vous allez les contester.
            Allez, le nucléaire la seule solution à tous les problèmes énergétique du monde …. vous pourriez faire du lobby à l’échelle mondiale avec vos idées. EDF vendra des EPR a tour de bras 🙂

            • @SebM35: « Avez-vous une idée de pourquoi certains parcs éolien quittent les contrats subventionnés pour passer sur du prix de marché à terme ?  »

              Ces parcs jouent probablement sur la fluctuations des prix qui leur fait atteindre des pics à cause de la dérégulation (pompier pyromane), qui leur permet grâce à l’obligation d’achat de s’imposer face aux autres producteurs et vendre opportunément très cher.

              Il n’y a pas de miracle…

              La valeur (le prix fixé plutôt) de l’électricité intermittente est une entourloupe, une fiction, une convention, une notion qui n’a aucune réalité avec une libre estimation des productions stable ou à la demande.

              • De ce que j’avais compris, c’est plutôt un agrégateur qui a passé un contrat auprès du producteur éolien pour un rachat de la production a un tarif supérieur au tarif de contrat subventionné initial. Pas de miracle effectivement, les tarifs de marché augmentent, les consommateurs (certains) sont prêt a payer plus pour de l’électricité renouvelable.
                Pourquoi les fluctuations de prix serait du à la dérégulation et pas aux différences potentielles entre la production et la consommation. La courbe du prix de l’électricité varie en permanence.

            • bravo c’est limpide …pas vrai JOJO ?

        • ce que vous ne dîtes pas est intéressant.
          ce que vous dîtes n’est pas intéressant.

        • bien dit SebMP35 , j’ai déja essayé de faire comprendre ça à JOJO le Gillet Jaune , mais cela ne veut pas rentré …. ne perdez pas votre temps avec lui …. c’est un irréductible lobbyiste qui ne voit que le mal dans les renouvelables … Il n’a toujours pas compris quavec un Etat actionnaires à 71% d’EDF le nucléaire est LUI AUSSI subventionné …. le demantellment et l’enfouissement des dechets pas provisionné CQFD …mais pas pour lui lol

    • La comparaison des prix éolien / nucléaire n’a aucun sens: l’un concerne une production aléatoire, l’autre une production pilotable. Vous le savez probablement !
      Aujourd’hui, en France, développer (tripler !) les capacités de production éolienne revient à faire une dépense inutile, en doublon de la capacité de production nucléaire (qui reste indispensable pour couvrir la demande, car pilotable).

  • Excellent pour démontrer l’escroquerie « légale »

  • On ne peux que constater qu’en Allemagne, malgré les énormes parcs éolien et photovoltaïque à coûts astronomiques, les émissions de CO2 et autres polluants sont encore conséquents. Notre gouvernement n’en pas compris la leçon : https://www.energy-charts.de/emissions.htm?source=lignite&view=absolute&emission=co2&year=all

    • C’est le choix discutable d’avoir arreté TROP TOT les centrales nucléaires ! ce sont les centrales a Charbon qui prennet le relais MAcron ne veut pas faire cette erreur ! tant mieux

  • J’ai une autre méthode. Je choisi une belle nuit sans vent. Et comment je recharge la batterie de ma voiture électrique avec les cellules solaires sur mon toit?? J’ai une solution: me déplacer la nuit pour pouvoir recharger ma voiture le jour… Peut-être il faut trouver le job qui va avec :)) Là on voit que de l’énergie pilotable en bonne quantité est INDISPENSABLE. Les sites pour des barrages, il n’y en a pratiquement plus en France et c’est de gros problème écologiques donc il ne reste que le nucléaire en décarboné…

    • Vous pourriez toujours installer une dynamo à pédales, ce serait super écolo et bon pour la santé…

    • Le couple Voiture electrique et PV est idéal …. si vous etes en autoconsommation …. Vous pouvez charger la voiture le jour avec les paneaux solaires ( si vous pouvez la charger au boulot ou borne public gratuite ) et la nuit en cas de besoin utiliser la batterie de votre VE en batterie de stockage.
      A noter que si vous etes sur le reseau . Le linky et votre VE permet en cas de pic de conso ou baisse de tension de delester de manière transparente et temporaire …. cela permet de soulager le reseau et eviter le demarage de centrales à gaz ou charbons ( les STEPS )

  • Merci pour votre parabole très explicite.

  • on peut ajouter « devant le risque de famine et d’émeutes (en gilets jaunes) lié à la disparition des restaurants ouvertes à la demande le gouvernement décide finalement de subventionner aussi les restaurants non renouvelables »

  • Vous suggérez que le  »client » devrait pouvoir choisir la provenance de son électricité, provenance, pas fournisseur intermédiaire, ce qui me convient très bien.

    Je suis prêt à conclure un contrat avec une ou plusieurs provenances à l’exclusion des autres.

    Pour moi ça serait nucléaire + hydraulique.

    Je ne doute pas que d’autres choisissent vent + soleil.

  • comment voulez-vous qu’il en soit autrement, quand vous placez à la tête de la gestion de l’énergie, des cativistes écolos
    c’est comme si vous nommiez Fourniret proviseur dans un pensionnat de jeunes filles

  • Au delà des invectives et des insultes un peu de factuel me paraît nécessaire. Le coût du nucléaire a été évalué par la cour des comptes à 60 € / MWh… ce qui est le prix du MWh des derniers champs éoliens. Pour l’EPR de Flamanville, l’Etat s’est déjà engagé à racheter le MWH bien plus de 100 €. En Allemagne, certains s’ouvrent sans AUCUNE subvention. En effet, les prix baissent très rapidement et les rendements augmentent. Il aura fallu en effet créé un appel d’air qui aura encouragé la recherche et donc fait baisser les coûts.

    Pour reprendre la parabole (terme qui me paraît un peu biblique), les anciens restaurants laissent donc pourrir leurs poubelles dans l’arrière cour. Peut-être que les voisins vont finir par s’en émouvoir. Quant aux nouveaux, ils vont bientôt disposer de nouveaux congélateurs qui vont régler tous leurs problèmes de discontinuité.

    A moins que les anciens ne gagnent, ceux qui vont chercher leurs denrées dans des pays politiquement ultra instables, et sont donc dépendants de pays lointains.

    • Vous oubliez mes coûts indirects des « énergies renouvelables » intermittentes que sont me solaire et l’éolien. Ce qui fait qu’en Allemagne, les consommateurs paient leur KWh électrique TTC deux fois plus cher qu’en France. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/les-couts-lisses-de-l-electricite-774441.html

      • Les consommateurs allemand particuliers paient 2 fois plus. Les industriels allemands électro-intensif paient moins ….
        Les allemands partent de très très loin en terme d’émission de CO2 pour produire leur électricité et s’améliore grâce aux renouvelable. Il y a encore de la marge pour arriver aux chiffres de la France.
        Les allemands sont exportateurs vis à vis de la France. Mais pourquoi donc achète-t-on de l’électricité à l’Allemagne ?
        Evidemment les couts indirects des énergies renouvelables doivent être pris en compte (stockage, recyclage, impact sur le climat et la santé) comme pour les non-renouvelables.
        La baisse des couts de stockage est aussi importante que la baisse des couts de production. C’est bien sur un sacré défi à relever mais a-t-on vraiment le choix ?

        • exporter l’électricité n’est pas forcement intéressant …si vous y êtes forcé parce vous ne savez pas quoi en faire par exemple.

          • C’est vrai ce n’est pas forcément intéressant. Le raisonnement est-il le même pour les importations ?

            • @SebMP35: L’UE n’imposerait-elle pas les pays européens à importer l’électricité verte allemande en surplus ?
              Si un pays comme la France est dans une situation de pic, c’est intéressant d’économiser sur ses barrages par exemple.
              Mais pour le Pays Bas, c’est autre chose : ils doivent arrêter une centrale thermique, prendre un risque pour leur réseau, subir de toute façon les charges fixes qqsoit le gain à l’import.
              Donc, non, ce n’est pas forcément intéressant puisque ce n’est pas non plus intéressant pour l’Allemagne (sauf pour quelques happy few).

        • et aussi exact SebMP35 …enfin qqun qui sait de quoi il parle !

      • Oui comme j’oublie aussi les coûts indirects du nucléaire, dont on n’a qu’une idée assez approximative par ailleurs, traitements des déchets, démantèlements sans parler du coût du risque, jamais évalué…

    • exact dreuff …désolé pour mon post mal placé

  • Parabole pour parabole, en voici une autre

    Pour rappel une parabole est un court récit allégorique, symbolique, de caractère familier, sous lequel se cache un enseignement moral ou religieux. La parabole de Damien Benjamin voulait donc attirer l’attention sur le danger des restaurants renouvelables qui font augmenter le prix de la nourriture et diminuent la sécurité d’approvisionnement.

    Je vous propose la parabole du restaurant qui fonctionnera comme une centrale nucléaire.

    A première vue aucun souci, tout ira bien. La nourriture sera fournie à un prix stable et le restaurant sera accessible sans interruption (quoique, en Belgique, on observe de sérieux problèmes de disponibilté mais passons…)

    Toutefois au moment de régler la note on vous présentera un petit engagement à signer. Oh, rien de grave, simplement de s’engager à payer les coûts de démantelement lorsque fermera le restaurant. On ne les connaît pas car aucun démantelement complet n’a jamais été effectué en France. Mais si les quelques estimations avancées sont aussi bien respectées que les estimations des dernières unités en voie de construction, on risque d’avoir une très, très grosse facture.

    Dernier point, en quittant les restaurant, on vous confiera un petit paquet. Oh, rien de grave, juste quelques grammes de matière radioactive que vous devrez stocker chez vous ; Comme fidèle client du restaurant vous aurez vite une grande quantité de paquets à gérer chez vous.

    Dans ces conditions, le restaurant nucléaire est-il toujours aussi attractif ?

    • J’en suis preneur du combustible use pour chauffer ma piscine et ma maison
      Pas terrible ta parabole elle est très  » Fake news » ….mais en effet l’EPR sera très cher ..y a plein de milliards a éponger pour les errances de management , voir escroqueries en bandes organisées , de tout cela….mais , sans doute que tu n’es pas au courant que le prix de vente futur tient compte…du futur et que l’EDF veut aussi en croquer au lieu de se faire croquer !

      • Je ne suis peut-être pas au courant que le prix de vente futur tient compte…du futur mais l’auteur de l’article n’a pas l’air au courant non plus puisqu’il affiche toujours un prix de 30 … (vous avez dit fake news?). Voir commentaire de Dreuff à 17:21
        Quant au chauffer piscine et maison avec du combustible usé, c’est sûrement un trait d’humour mais …pas terrible ton humour 😉

    • joli retournement PVDD !! j’approuve

  • En Belgique les gouvernements précédents ( en 2000) avaient déjà programmé l’arrêt des centrales nucléaires mais l’élection de extrême droite flamande et des libéraux ont mis un arrêt au démantèlement de s centrales qui sont devenues dangereuses

  • Pour le nucléaire en tant que source d’appro de fond. Pour l’hydroélectrique, l’éolien et le solaire sur le toit des bâtiments (et pas en utilisant de l’espace de plus en plus rare). Pour une meilleure isolation des bâtiments (rénovation ou démolition/reconstruction; chauffer des passoires, ça n’a pas de sens). C’est un mix énergétique cohérent, pragmatique et rationnel qu’il faut. Et consommer moins d’énergie, que ce soit pas souci d’écologie ou par économie.

    • « Pour le nucléaire en tant que source d’appro de fond » C’est éventuellement possible en France pendant quelques dizaines d’années.
      Au plan mondial, c’est déjà perdu depuis longtemps. Il faut donc trouver d’autres solutions.
      Pour le reste, évidemment sobriété et efficacité énergétique, c’est primordial.

      • Pourquoi perdu depuis longtemps au niveau mondial ? La première centrale électrique date d’il y a 140 ans, la première nucléaire d’il y a déjà 65 ans. Penser que l’on est arrivé au bout de l’histoire du nucléaire me semble prématuré. Heureusement il existe encore des études sur le sujet, notamment les réacteurs au thorium et aux sels fondus.

        • C’est vrai qu’il existe encore des études. La techno en vue pour la construction des centrales envisagées c’est en gros 100 ans de combustibles au rythme de consommation actuel. La durée de fonctionnement prévu est de 60 ans. Il me semble que sans révolution dans le secteur d’une ampleur très importante, ce n’est pas LA solution même si cela peut faire une petite partie de la solution.

        • Bill Gates est à la pointe du reacteur aux sels fondus
          https://terrapower.com/

    • oui Amady c’est le bon sens !

  • Les commentaires sont fermés.

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Maintenant que le déploiement du compteur électrique Linky présenté comme « intelligent » est quasiment terminé, le rationnement imposé de l’électricité va pouvoir débuter… après plus de 20 ans d’impéritie.

 

C’est « intelligent »

Un projet de décret prévoit d’effectuer, dès cet hiver, un premier test en condition réelle au cours duquel la consommation d’électricité de 200 000 Français notifiés « par voie postale », et équipés d’un compteur Linky, sera plafonnée à 3 kilowatts (kW) au lieu de 6 kW (l’abonnement des particuli... Poursuivre la lecture

Cet article est le quatrième et dernier article de cette série. Voici les liens vers la première, deuxième et troisième partie de cette série.

 

Dans cette quatrième et dernière partie, nous allons voir qu'au rythme actuel des déploiements de panneaux solaires, avec un parc total installé qui double tous les deux ans, la taille critique sera atteinte avant 2040.

 

Un parc installé d'ici 2040 ?

Combien de temps pour arriver à 236 000 GW de puissance solaire photovoltaïque totale installée ? C’est le niveau... Poursuivre la lecture

Cet article est le troisième article d'une série de quatre. Voici les liens vers la première partie, la deuxième partie et la quatrième partie.

 

Dans cette troisième partie, nous allons voir qu'il y a assez de matières premières et de surfaces ensoleillées dans le monde pour construire et installer un parc de panneaux à même de générer chaque année le gaz de synthèse équivalent à notre consommation actuelle d'énergies fossiles.

 

Partons de la consommation mondiale annuelle totale d’hydrocarbures en 2022... Poursuivre la lecture

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