Quand le pédalo vogue dans l’atoll de Taxatouva

La giboulée de taxes prend maintenant des proportions biblique en Socialie française.
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Essence Gazole Station service CC Flickr Etienne BURGUY

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Quand le pédalo vogue dans l’atoll de Taxatouva

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 novembre 2018
- A +

Nous sommes en 2018 et il n’y a plus aucun doute possible : le pédalo hollandesque a fait une escale dans l’atoll du Taxatouva et Macron, malgré toute la puissance de ses petits bras, n’a jamais pu l’en faire partir.

On ne sait pas exactement comment, mais le frêle esquif, barré d’une main dilettante par un François Hollande particulièrement peu maître des éléments, s’est échoué assez rapidement après mai 2012 sur les rivages ensablés, gluants et acides de l’atoll. Depuis, malgré quelques coups de pédales manquant franchement de conviction, l’embarcation n’a guère bougé. Tout indique qu’elle s’est même plutôt enfoncée.

À l’arrivée d’Emmanuel Macron, certains naïfs avaient cru qu’enfin on pourrait profiter de la belle santé du nouveau capitaine pour tenter un désensablement. Peine perdue : dilapidant ses premières forces sur la décoration du pédalo, la taille de la barre, et faisant mine d’attendre une météo clémente, le capitaine ne l’aura finalement poussé que dans le mauvais sens.

Et dernièrement, c’est même avec une vigueur quasi-rabique que lui et son équipe semblent s’acharner à enfoncer encore un peu plus le pédalo dans plusieurs tonnes de sable, pendant que les conditions climatiques se dégradent furieusement.

Il n’est guère besoin de reprendre en détail les derniers mois pour s’en convaincre et il suffira même de se pencher sur les derniers jours pour comprendre que ce qui tenait déjà d’une bonne pluie de taxes s’est à présent transformé en véritable déluge où pas une journée ne passe sans qu’une nouvelle ponction soit imaginée, ou publiée, ou mise en forme, ou votée, ou entrée en application.

Petit-à-petit, le peuple français commence à comprendre que la ponction ne fait que commencer ; et alors même que son fondement ne s’est pas encore remis des terribles forages pneumatiques entrepris par le gouvernement et les députés, voilà que l’association des maires de France se lève comme un seul homme, trépan pétrolier à la main, en hurlant qu’il veut, lui aussi, participer à la belle opération.

On apprend en effet que cette association veut instaurer une nouvelle taxe d’un euro sur chaque colis livré à domicile.

Comme bien souvent, le geste politique suit une analyse économique indigente et part d’un sentiment aussi bon que stupide puisqu’essentiellement émotionnel et avant tout destiné à cacher l’appât d’un gain facile : pour nos maires, il s’agit officiellement de « revitaliser les centres-villes » en tabassant les commerces en ligne, espérant ainsi compenser la désaffection de ces centres par une taxe qui pourrait éventuellement aider les petits commerces locaux (dans le meilleur des cas).

On comprendra qu’en réalité, les gains éventuels de cette taxe seront bien vite affectés à l’une ou l’autre niaiserie municipale dont le résultat électoral, bien qu’incertain, sera certainement plus intéressant que la survie de l’une ou l’autre boutique qui ne représente jamais qu’une poignée d’électeurs (au mieux). Non seulement la taxe ne servira en rien les intérêts des commerces, mais elle renchérira les objets arrivant dans la commune pour les particuliers y résidant… Ce qui les incitera (en plus du reste) à aller voir ailleurs, d’autant que ces taxes viennent d’abord gréver le budget de ceux qui ont le plus de mal à se déplacer, c’est-à-dire les individus les moins aisés en premier lieu.

Les maires voudraient faire fuir les pauvres de leur commune qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.

Parallèlement à cette nouvelle invention idiote, et pour ne pas être en reste sur le niveau communal, notre représentation nationale, jamais en retard d’une ânerie si elle peut aider à remplir le tonneau des Danaïdes de nos finances publiques, s’emploie à étendre encore le domaine de la taxe.

Cette fois-ci, ce sont les chèques vacances et autres bons de Noël qui pourraient être soumis à l’impôt : selon un amendement au projet de budget 2019 pour la Sécurité sociale, au-delà de 331 euros par an et par salarié (ou 662 euros si le salarié a au moins un enfant), le montant de ces aides (bons et autres chèques) sera soumis à la fois aux cotisations patronales et à l’impôt sur le revenu.

Malgré leur totale non-représentativité et leur existence de plus en plus marginale, les syndicats de salariés ont déjà émis de vives protestations qui seront, comme il se doit, largement ignorées. Cela prendra le temps qu’il faudra mais on peut d’ores et déjà s’en assurer : bientôt, les quelques petits avantages qu’une entreprise pouvait encore offrir à ses salariés seront, eux aussi, amputés d’une bonne part (on peut raisonnablement tabler entre 25 et 50 %) pour aller abonder cette redistribution sociale que le monde entier nous envie moyennement de financer ainsi.

La queue du Mickey est largement atteinte, saisie et même mâchonnée dans le grand manège français de la taxation en folie lorsqu’on apprend que, non contents de tabasser les salariés, les consommateurs et les automobilistes comme jamais, certains députés La République À Pied entendent créer… un chèque carburant.

Encore une fois, la stupidité de l’idée s’y dispute à son invraisemblable côté contre-productif, caractéristiques maintenant spécifiques des productions de nos élus qui semblent véritablement lancés dans une espèce de concours de celui qui sortira la plus fameuse ânerie. Pour le moment, reconnaissons à Guillaume Peltier de caracoler en tête, les bras en l’air et la mine ahurie de contentement à l’écoute de ses propres niaiseries : entre deux poncifs habituels, comme la nécessité de castagner encore un peu plus les méchantes multinationales, le député préconise de taxer les sociétés d’autoroute afin de financer ce chèque carburant qui serait remis aux familles françaises les plus nécessiteuses face à la hausse des prix du carburant.

Hausses très largement imputables aux taxes, contrairement à l’insupportable propagande des thuriféraires de l’État, presse incluse : depuis 2008, le prix du baril est ainsi passé de 89 à 62 euros, tandis que celui du gasoil à la pompe est lui passé de 1,42 € à 1,55 €, sans que ni les procédés de fabrication, ni les coûts de distribution se renchérissent, tant ces filières sont depuis le temps largement rodées et amorties. En revanche, sur la période, les taxes de toutes sortes (depuis les taxes sur le travail en passant par les cotisations, jusqu’aux taxes sur les énergies et les ponctions soi-disant vertes) ont, elles, augmenté pour passer de 153 % du prix hors taxe à 297 %.

La proposition de notre petit marcheur consiste donc à oublier consciencieusement l’origine même de l’écrasante augmentation des prix. Pour résumer et selon cette tête pensante, pour contrer les taxes imposées par l’État et que le client paye aux pompes, l’État devrait imposer les sociétés d’autoroute que paye le client pour que l’État reverse ces thunes au client. Méfiez-vous : il y a un gros dindon dans l’histoire.

Tout ceci pourrait faire rire si le pays ne croulait pas déjà sous les taxes, si la situation économique d’un nombre croissant de Français ne tournait pas déjà au vinaigre, si la situation économique et sécuritaire du pays n’était pas déjà dramatique et si toutes ces gesticulations de plus en plus furieuses n’augmentaient pas dramatiquement le niveau général de misère.

Mais il y a pire. L’introduction n’était qu’une figure de style ; non pas que le pédalo n’existerait pas, ou qu’il ne serait pas coincé dans cet atoll maudit. Pour le coup, c’est absolument certain et il n’est plus question de métaphore amusante.

La figure de style réside surtout dans cette image du président Macron tentant de faire repartir le pédalo loin des eaux corrosives de l’atoll : rien de ceci ne s’est jamais produit.

En pratique, c’est même le contraire : Emmanuel Macron, maintenant parfaitement déconnecté des réalités de terrain, dit « assumer » cette hausse et explique préférer voir le carburant augmenter que le travail être taxé davantage, sans comprendre qu’il s’agit effectivement de la même chose, tant ceux qui travaillent sont aussi ceux qui prennent leur voiture pour s’y rendre ou pour l’effectuer.

Perdu dans une représentation typiquement germano-pratine de la France, il s’exclame même, emporté :

Les mêmes qui râlent sur la hausse du carburant, réclament aussi qu’on lutte contre la pollution de l’air parce que leurs enfants souffrent de maladies.

Mais non, Emmanuel, désolé de vous surprendre, mais à peu près personne ne réclame qu’on lutte contre la pollution d’un air déjà fort propre : ceux qui réclament qu’on lutte sont le noyau de bobos éco-conscients syntonisés avec Gaïa qui habitent à 300 m de leur lieu de travail, vivent dans des grandes villes aux transports en commun déficitaires payés par la collectivité, et qui ne se déplacent en voiture que lorsqu’un Uber vient les prendre en bas de chez eux pour les amener au Starbucks le plus proche où ils dégusteront un petit moccacino bio Guatemala Antigua arôme cacao, caramel et noisette en y touillant leur tringle en bambou biodégradable et en se moquant des culs-terreux de province.

Ces derniers y vivent majoritairement dans des villes petites ou moyennes, se déplacent très majoritairement en voiture parce qu’il n’y a pas de transports en commun et que 40 km en trottinette, ça n’amuse qu’une fois ; l’air y est suffisamment bon pour que les préoccupations des suceurs de cafés luxueux leur passent au-dessus de la tête mais le prix de l’essence impacte directement leur vie quotidienne…

Il faut se rendre à l’évidence : la giboulée de taxes prend des proportions bibliques et tout indique que ce n’est pas fini. Pire : de plus en plus azimuté sur des réalités alternatives, le chef de l’État, refusant un nécessaire retour à la raison, entend poursuivre dans cette voie suicidaire qui entraîne le pays vers une dissociation complète de ses « élites » et de son peuple, et vers une catastrophe financière majeure par épuisement des classes moyennes.

Ce pays est foutu.
—-
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  • Vous ne comprennez rien notre brillant financier a décidé ne pas taxer le travail , seulement les travailleurs et les autres..puisqu’il a décidé de ne plus augmenter les impôts ….tout en continuant a dépenser toujours plus..au fait , sa piscine a été démontée et revendue sur le bon coin ?

  • toujours brillant , cet article résume parfaitement la fuit en avant du gouvernement qui taxe au nom du « sauvetage de la planete » comme au moyen age pour les croisades qui devaient libérer le tombeau du christ, et éloignaient les hobereaux remuants et une jeunesse de déshérence..
    La c’est pareil, les bobos de foire entendent faire rendre gorge au vulgum pecus au nom de LA CAUSE! « Croyez au réchauffement , vous serez sauvés » « mangez bio , çà éloigne le diable » et « payez pour le clergé « vert » qui vous veut du bien ».. on croit rêver

    je pense que LREM va se prendre une tôle mémorable en mai aux européennes, il sera temps alors d’envoyer la justices chez les opposants pour les carboniser avant 2020 ..
    peine perdue Macron est foutu

  • juste un petit bemol sur la pollution. Ca ne concerne pas que les bobo parigo : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/12/22/97002-20161222FILWWW00184-vallee-de-l-arve-pic-de-pollution-d-une-duree-exceptionnelle.php

    PS: dans le cas en question, la cause principale c est pas les voitures mais le chauffage au bois

    • sauf que les limites de pollution ont été diviser par 10 en 20 ans histoire de s’assurer que quelques soit les effort fait pour limiter la dites pollution nous soyons toujours maintenu dans le catastrophisme le plus total total…

    •  » accroît les méfaits du trafic routier et du chauffage au bois. »
      enlevez le traffic routier , et cette vallée qui de chauffe au bois depuis la nuit ds temps retrouvera son calme

    • Pratique pour fumer le jambon, non ❓

    • Bèotien et peu instruit, j’attends toujours que l’on m’explique comment on dose des valeurs de 50 microgrammes, soit cinq dix millièmes de gramme, dans un volume de 1 m3, soit mille litres d’air. Pour mémoire, cette quantité d’air pèse un peu plus d’un kilog., soit cinquante millions de fois plus…
      Bonjour les erreurs de mesure, mais ce n’est pas grave, l’important c’est de faire peur. Et ça marche, ne serait-ce que dans ce forum…

  • Je propose kate stone en médicament. Il est urgent de prendre le large et de laisser le pédalo où il est. Macron l’a dit, il continuera cette réforme qui vise à détruire les dernières richesses de la France. On est bientôt à la fin. Enfin.

  • Comme Macron est « libéral il doit lire Contrepoints et H. Si il a le temps de me lire: ton intelligence nourrit l’incompétence et ta fatigue est à l’image de ton ignorance. Autant de médiocrité humaine dans un corps de 40 ans est assez remarquable. On se demande si il n’y a pas une réserve insatiable de cynisme et de morbidité pour s’enliser dans l’erreur.

  • Je voulais partager une observation sur les frontières en France. J’ai remarqué la présence de radars avant le passage dans un autre pays. (Suisse, Espagne, etc..) Souvent c’est dans des sections à 50 km/h. La conclusion est que l’on est fait comme des rats. La nasse est fermée. Rien ne sortira plus de ce pays autrement que les pieds devant et en position horizontale !
    Bonne chance.

  • « et explique préférer voir le carburant augmenter que le travail être taxé davantage, sans comprendre qu’il s’agit effectivement de la même chose » c’est quand même vachement grave pour un président qui sort d’une soi-disant prestigieuse école de dire des choses aussi stupides…..à ce niveau il mérite une bonne révolution dans ses dents

  • La fRance me fait de plus en plus penser à une personne en état de mort cérébrale mais qu’on s’acharne à maintenir en vie avec un respirateur artificiel

  • Entre Edouard Philippe qui dit qu’ils n’ont pas le choix et Emmanuel Macron évoquant ces préférences de taxes, aucun n’évoque LA solution d’une coupe dans les dépenses publiques…
    C’est un aveu de leur part et une promesse pour l’avenir du contribuable. CPEF !

    • Pas besoin, selon eux, de coupe dans les dépenses publiques : elles sont votées sans jamais le moindre problème au parlement…

    • Si l’on veut réduire les dépenses publiques ne serait-ce que d’un epsilon, il va falloir mater la révolte, donc commencer par investir dans la force publique qu’on a laissé s’atrophier.
      Où alors attendre l’improbable tsunami qui dévastera Bercy une bonne fois pour toutes.

  • Le pire, c’est qu’il n’y a rien à critiquer dans ce billets.
    CPEF 🙁

  • Je fais partie des français épuisés…
    Salaire (de fonctionnaire) gelé depuis 2010, cotisation retraite en hausse en janvier 2018 et prévue encore en 2019 /2020, mon salaire a baissé cette année, et ça va continuer.
    Pas bénéficié de la baisse de la taxe habitation,
    Grande école d’ingénieur de ma fille qui était presque gratuite maintenant payante , autre fille en classe prépa pour laquelle je dois maintenant payer l’inscription en fac (c’est nouveau depuis 2 ans),
    Hausse de quantité de taxes, baisse des prestations divers, je n’en peux plus.

    Je veux bien d’un gouvernement qui dépense moins, qui intervient moins, qui cocoone moins, mais qu’il nous laisse alors les sommes correspondantes pour que nous en fassions ce que nous jugeons nécessaire.
    Là, c’est double peine : moins de prestation, hausse des impôts.

    et ses abrutis qui proposent de créer des aides pour faire le plein… Comment prendre d’un côté, et rendre de l’autre, diminué du coût de gestion de leur bouzin…
    A moins qu’ils ne tapent sur les entreprises pour compenser. Les chefs d’entreprises qui ont cru aux idées printanières de Macron, et à la simplification administrative peuvent manger leur chapeau !

  • Pendant ce temps aux USA, ou l’on predisait les pires catastrophes en 2016…

  • Un H 16 au sommet de sa forme !!
    rien à rajouter.

  • Chaque édito est un délice. Toutefois, Peltier n’est pas EM mais LR (c’est dire le niveau de certains membres de ce parti…)

  • Tout ceci est dramatique…mais un grand merci pour m’avoir permis de rire tout seul « in petto ». Criant de réalité.
    Allez : encore un Prozac pour la soirée !

  • En fait, et ce qui est glaçant, c’est que l’Etat organise la pauvreté du plus grand nombre afin de pouvoir les transformer en mendiants obligés du même Etat qui leur distribue logements sociaux, subventions bidules, chèques machins, aides choses, … en espérant que le proverbe qui dit que l’on ne mort pas la main qui nourrit soit vrai…

    • @RB83
      Bonjour,
      Vous avez parfaitement raison. C’est le schéma socialiste. Il s’est passé de la même façon au Vénézuela avec le succès qu’on lui connaît.

  • Trop fort H16, mais c’est désespérant, je préférerais rire sur d’autres sujets…

  • L’article est trop long. La dernière phrase suffisait :

    « Ce pays est foutu ».

  • ne riez pas , c’est la dernière trouvaille du gouvernement : en plus d’installer des téléphones dans chaque cellule , les détenus vont avoir droit à des consoles de jeux…..voire un billard mais ça c’est peut être une fake news ;

    • Si ça peut les dissuader de s’évader… 🙂

    • Et des urnes pour voter en Mai ….

      • @breizh06
        Ca ! après avoir fait voter des morts et maintenant vouloir que des personnes sous tutelle aient le droit de vote ils ne sont plus à une incohérence de plus. Faire des taulards (‘socialement proches’, pour reprendre la définition que donne votre lien dans un autre sujet), des personnes sous tutelle et des défunts des citoyens, qu’est-ce que sont les citoyens de fait alors ?

  • Les commentaires sont fermés.

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