Frédéric Bastiat : vraie et fausse responsabilité (18)

Dans cette vidéo, Damien Theillier revient sur les réflexions de Frédéric Bastiat à propos de la « fraternité légale » pour en dénoncer les dangers sur le plan éthique. Bastiat, avant-gardiste.

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Frédéric Bastiat : vraie et fausse responsabilité (18)

Publié le 3 juin 2018
- A +

Par Damien Theillier.

Le « droit à la solidarité » de la solidarité nationale, organisée, forcée, payée par l’impôt ou les cotisations obligatoires… est-elle bien de la solidarité authentique ?

Damien Theillier revient sur les réflexions de Frédéric Bastiat à propos de la « fraternité légale » pour en dénoncer les dangers sur le plan éthique.

Déjà il anticipait les mouvements vers l’étatisation de la solidarité et l’étouffement des mouvements mutualistes. Mais avec la crise de l’État-providence, les nouveaux modèles de solidarité ne sont-ils pas simplement à ré-inventer ?

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  • On peut retourner le raisonnement, « travailleuses, travailleurs, on vous spolie » comme disait Arlette.
    Le capitalisme est également du vol, il n’y a que ceux qui sont de l’autre coté de la barrière, les capitalistes ou les aspirant capitalistes (les pires), pour ne pas vouloir le voir…
    Le socialisme c’est robin des bois.
    Capitalisme et Socialisme sont du vol, suivant le point de vue où l’on se place et les deux se valent.
    Il est peut être temps d’imaginer des rapports économique et donc humains, basés sur autre chose que le vol, non ?

  • Je ne suis pas sûr que vous ayez bien compris ce que l’échange, c’est à dire la base du libéralisme.

    • Si si, il y a d’un coté l’utopie théorique du libre échange, où les 2 parties consentantes, trouvent leur compte.
      Et de l’autre coté, la pratique, la vraie vie, il y en a toujours un qui est roulé, le plus faible, qu’il soit salarié ou entreprise.
      Tout est rapport de force, résignation, exploitation et vol au final.
      La société dans laquelle nous baignons n’est que projection de ces merveilleuses « relations » équitables (lol).
      Ca n’existe pas le libéralisme tel que vous le rêvez, c’est tout bonnement impossible.
      Faut innover un peu les gars, le capitalisme ça date un peu…socialisme qui est une « réponse », idem.

      • Je ne peux que répéter ce que vient de vous écrire Rick là Trick : «Je ne suis pas sûr que vous ayez bien compris ce que l’échange, c’est à dire la base du libéralisme.»

        1- «l’utopie théorique du libre échange»; le libre-échange n’est pas une utopie puisqu’il existe déjà sur toute la planète.
        2- «il y en a toujours un qui est roulé, le plus faible, qu’il soit salarié ou entreprise»; rhétorique victimaire qui masque le fait que les deux parties trouvent leur compte dans l’échange, sinon il n’y aurait PAS d’échange.
        3- «Tout est rapport de force, résignation, exploitation et vol au final.»; content d’apprendre que nous vivons dans un enfer; était pas au courant. Je me ressers une bière pour boire à ça.
        4- «Ca n’existe pas le libéralisme tel que vous le rêvez, c’est tout bonnement impossible.»; voir 1
        5- «socialisme qui est une réponse»; exactement, comme au Venezuela où les gens font la file pour du papier-cul.

        • 1- OK donc vous vous satisfaisez de ce « libre échange là », entre parties inégales dans leur rapports de force. Vous échappe-t-il que certaines parties sont obligées d’accepter des « conditions » inacceptables, simplement pour survivre. Je ne vois ce que « libre » viens faire dans votre notion d’échange.
          2- lol, voir 1
          3-lol Vous êtes sans doute un privilégié du système ou un inconscient pour tenir de tels propos. Certains vivent l’enfer dans votre système chéri. Suffit de ne pas regarder, c’est vrai c’est si simple, pardon….
          5- Si vous m’aviez bien lu : je mets capitalisme et socialisme au même niveau, c’est a dire obsolètes. L’Homme mérite mieux que ces systèmes basés sur le rapport de force et le vol. Vous n’êtes pas très ambitieux pour la liberté.

  • Merci Damien pour votre vidéo, concise.

    J’aimerais juste pointer l’association entre extorsion et monopole de la violence d’Etat. C’est aussi le noeud du problème : si le peuple peut se défendre contre l’extorsion (par des armes) alors la « solidarité forcée » sera plus difficile. Le système socialiste actuel aura un appareil policier d’autant plus sévère que l’argent sera difficile à prendre. Sauve (son argent) qui peut !

  • Les commentaires sont fermés.

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