Qu’allait faire Macron dans la galère Bourdin-Plenel ?

Comment interpréter cette séquence médiatique entre Emmanuel Macron, Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, alors que la parole du Président de la République est plutôt rare ?

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Qu’allait faire Macron dans la galère Bourdin-Plenel ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 19 avril 2018
- A +

Par Patrick Aulnas.

Le Président Macron a enchaîné deux interviews télévisées en avril. Il s’agit d’un événement médiatique, mais pas politique, car aucune annonce importante n’a été faite. Jean-Pierre Pernaut interroge Emmanuel Macron le jeudi 12 avril 2018 en milieu de journée. Le dimanche 15 avril 2018, c’est au tour d’Edwy Plenel et de Jean-Jacques Bourdin, mais cette fois en soirée.

Comment interpréter cette séquence médiatique macronienne, alors que la parole du Président de la République est plutôt rare ? Le Président ciblait principalement un public de grognons, de bougons, d’insatisfaits et d’opposants.

Pernaut et les inactifs

Jean-Pierre Pernaut est une star chez beaucoup de retraités provinciaux, de femmes au foyer et peut-être même de chômeurs. Son Journal de 13h sur TF1 détient le record d’audience depuis fort longtemps. Il s’agit donc pour le Président de parler à ce public d’inactifs, de le rassurer. Le spectacle d’un monde en évolution rapide peut l’effrayer et le Président doit montrer qu’il tient fermement la barre et maîtrise parfaitement ses dossiers. Mission accomplie.

L’interview fut courtoise, bien menée par un journaliste d’un grand professionnalisme, qui avait visiblement parfaitement préparé l’émission. Le Président n’a sans doute pas convaincu ses opposants. Mais, s’adressant au grand public, qui ne suit pas de près l’actualité politique, il a clarifié certains sujets.

Plenel, Bourdin et l’antilibéralisme

Le 15 avril au soir, changement complet de registre. Il s’agit d’atteindre des opposants plus radicaux. Les deux journalistes représentaient chacun une sensibilité politique. Plenel une certaine gauche extrême, Bourdin, une certaine droite franchouillarde.

Il fut immédiatement clair que les deux compères n’étaient là que pour produire un show télévisé.

Au lieu du traditionnel « Monsieur le Président », on eut droit à « Emmanuel Macron ». Ce fut systématique, donc concerté. Et très désagréable. Les deux vieux routards du journalisme (69 ans pour Bourdin, 66 ans pour Plenel) semblaient vouloir faire la leçon au jeune Président. Brouhaha, interruptions réciproques des orateurs, nous n’étions pas entre gens de bonne compagnie, du moins la comédie télévisuelle voulait-elle nous le laisser entendre.

Il n’y a rien de commun entre les lecteurs assidus de Médiapart, qui se recrutent à l’extrême-gauche et sont noyés dans une idéologie islamiste et collectiviste, et les nationalistes bruts de décoffrage qui adorent la comédie de la brutalité jouée par Bourdin.

Le seul élément qui rapproche ces deux publics se situe dans leur addiction au conflit verbal, voire davantage pour les plus radicaux. Il ne s’agit pas d’échanger des points de vue avec urbanité. Non ! Du côté de chez Plenel, on préfère la lutte. En ajoutant à ce substantif, tantôt l’adjectif social, tantôt l’adjectif politique, nous sommes dans l’univers Médiapart. La vie n’est que politique et la politique n’est que lutte.

Du côté de chez Bourdin, on adore la menace voilée et le rapport verbal proche de la confrontation physique. Ce journaliste a l’habitude de placer ses interlocuteurs à une distance inférieure à un mètre pour simuler un match de catch verbal. Surtout pas de généralités mais des questions précises se voulant embarrassantes. Le concept est exclu. L’extrême-droite, on le sait, s’est toujours caractérisée par son anti-intellectualisme.

Entre ces gens-là et le brillant technocrate-banquier, la distance se compte en années-lumière.

Qu’allait-il faire dans cette galère ?

Le point commun entre le public de Plenel et celui de Bourdin, c’est l’opposition totale à Macron. Antilibéralisme primaire et étatisme congénital les rapprochent. Ils détestent le zeste de libéralisme que porte Macron. Plus il maîtrise ses dossiers, plus ils l’abhorrent. Pour eux, il ne suffit pas de connaître tous les tenants et aboutissants d’un problème et d’aligner des arguments. Cette rationalité aurait même tendance à les faire sortir de leurs gonds. C’est la passion qui les dévore, et qui plus est, la passion politique, mais toujours contre.

Contre quoi ? Contre tout ce qui existe et tout ce qui fonctionne à peu près correctement sur notre petite planète. Chacun conviendra qu’il vaut mieux vivre en Europe occidentale ou aux États-Unis qu’en Russie, dans la Hongrie de Viktor Orbán ou au Proche-Orient. Eh bien, nos gauchistes et nos nationalistes sont contre les démocraties occidentales, mais en profitent abondamment pour développer leurs « luttes ».

On se demande ce qu’allait faire Macron dans cette galère. Il n’avait aucune chance de convaincre les publics visés. Sa pédagogie de l’explicitation rationnelle des dossiers ne les atteint pas. Tout juste a-t-il montré sa pugnacité. Plenel lui a d’ailleurs reproché de ne pas admettre d’autres approches que la sienne, ce qui est complétement idiot. Par définition, il s’agit de confronter deux approches de la société dans un débat de ce type. Mais les deux journalistes ne faisaient pas le poids, intellectuellement parlant. Ils donnaient un spectacle à destination de leurs fans.

Espérons que la leçon aura servi et que nous ne retrouverons pas de sitôt un débat télévisé ressemblant à une scène de ménage.

 

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  • Si l’exercice consistait à démontrer la vacuité des argumentations de ces deux tendances de l’opinion, alors je le trouve au contraire plutôt réussi.

  • Edwy Plenel est insupportable.

    • S’il y avait davantage de journaleux comme lui pour faire leur vrai métier au lieu d’être loque d’un système, le pays ne s’en porterais que mieux.

      • Edwy Plenel est entièrement dans le système : il en vit !

      • @ Laurent46
        « S’il y avait davantage de journaleux comme lui  »
        Mort de rire ! Donnez nous vos dates de spectacle, vite !

      • Monsieur admire les admirateurs de tous les assassins communistes? Que faites vous sur ce site?

      • Vous ignorez les antécédents de Plenel. Il a approuvé le meurtre des athlètes israéliens à Munich, soutenu tous les dictateurs psychopathes, fait l’apologie de tous les régimes meurtriers de gauche, salué la prise de Saïgon et Pnom Penh comme la libération de Paris en 44, et dernièrement encore adoubé le massacre de Charlie Hebdo. C’est le plus fidèle soutient des islamistes radicaux.

        • il a aussi choisi le taux de TVA que Mediapart devait appliquer ce qui lui a valu un joli redressement fiscal et une belle pique de l’ado attardé.

      • @Laurent46
        Bonjour,
        « S’il y avait davantage de journaleux comme lui pour faire leur vrai métier  »
        Le vrai métier de journaliste c’est d’informer, pas de donner son avis. Les informations qu’il donne, il doit les vérifier lui-même. Pour cela il faut de la culture et des connaissances. Pour la caste journalistico éditoriale actuelle, c’est trop d’efforts et de travail. Heureusement, qu’il y a l’A.F.P.
        Edwy Plenel n’est qu’un propagandiste.

        • « Le vrai métier de journaliste c’est d’informer, pas de donner son avis. »
          Pour ça, il y a le bulletin météo. Dès qu’on sort de là, le risque est grand de donner son avis. Souvent les gens ne s’en aperçoivent pas car ils se contentent de lire ou entendre les infos qui abondent dans leur sens. Elles paraissent donc objectives. Mais en tendant bien l’oreille, vous percevez rapidement le « point de vue » d’où parle le journaliste, tous les journalistes.

          • @Jean Roule Du Cable
            Bonsoir,
            Le bulletin météo n’est pas de l’information c’est de la prévision scientifique sur un phénomène naturel. Les auditeurs ou les téléspectateurs en feront ce qu’ils voudront.
            L’information c’est un rapport écrit ou oral d’un fait. Le présentateur météo ne donne pas la météo dont il a envie, il a des données qui sont traitées auparavant et qu’on lui synthétise. Il peut dire que le temps sera doux, chaud, froid, peu importe, et même que ça l’ennuie parce qu’il ne pourra pas aller au ski ou à la plage. Le journaliste, lui, statuera sur le temps qu’il fait, ou qu’il a fait et traitera des faits. Il dira qu’il fait plus/moins chaud qu’à telle date antérieure, donnera la température qu’il aura relevée, ou qu’on lui aura transmise, et que Météo France prévoit une augmentation/chute des températures pour les x jours à venir. Il transmettra le cas échéant des recommandations de services liés aux secours et à la prévention (comme penser à s’hydrater, à se couvrir,…)

      • « Pour un journaliste de gauche, le devoir suprême est de servir non pas la vérité, mais la révolution. »

        Salvador Allende

        • @Théo31
          Bonjour,
          Merci pour cette citation, qui m’éclaire encore plus sur ce qu’est le « journalisme » actuel en France.

      • Plenel le trotskiste et ami de Tarik Ramadan……….c’ est un bon gars.

    • @ Bernard
      Non, il est « gauchiste », tout simplement, comme en ’68! Un gauchiste qui a « bien réussi »! Tant mieux pour lui! Le reste …?

    • Comment obtenir 10 « points » en 4 mots…
      Chapeau l’artiste !

  • L’ argent del’ évasion fiscale ne va pas aux hôpitaux, aux malades aux maisons de retraites est l’ argument choc des étatistes……Domage que Macron n’ ai pas dit que la dette de 50 milliards de la SNCF ne va pas non plus aux hôpitaux, aux malades et aux maisons de retraites……..

    • C’est la pratique habituelle de la gauche! Lorsqu’on évoque la réduction des fonctionnaires trop nombreux, aussitôt ils vous sortent que vous voulez réduire les infirmières et les policiers. Comme s’il n’y avaient qu’eux comme fonctionnaires de l’état. Idem pour les dépenses. Alors que le gaspillage est effréné avec des commissions et des bureaux d’études par centaines (où on place des copains et des obligés (Ségolène Royal en Reine des neiges), des subventions à tout va, des cadeaux à droite et à gauche, et que l’on renfloue des caisses déficitaires comme la SNCF qui coûte cher aux contribuables. Le gaspillage est évalué à 100 milliards tous les ans.

      • @ Virgile
        J’ai regardé des « vidéos » ce matin sur Youtube: dans l’une confirmait que N.Sarkozy a reçu de l’argent libyen (information d’origine libyenne), ce n’est pas une surprise … Mais S.Royal aussi! Disaient-ils (impossible de confirmer, pour moi!)

  • « On se demande ce qu’allait faire Macron dans cette galère. »

    Ça me semble pourtant évident. Macron a tout simplement organisé un dîner de cons. En les sélectionnant, il savait qu’il allait aisément les dominer intellectuellement. Bourdin et Plenel ont joué, à leur corps défendant, le rôle de faire-valoir pour Macron.

    Macron ne cherchait pas à « atteindre les opposants plus radicaux », qui sont hermétiques aux raisonnements rationnels, mais au contraire à mettre dans sa poche les sociaux-démocrates, modérés et sensibles à l’argumentation : cette majorité de Français de centre-gauche ou centre-droite, que l’on trouvait dans l’ « ancien monde » dispersés entre PS et UMP, et qui ne se retrouvent pas dans les populismes de gauche et de droite.

    En dominant intellectuellement les deux hérauts de l’antilibéralisme primaire, il disqualifie les populismes de gauche et de droite et apparaît comme le seul rempart, raisonnable, face à ces idéologies nauséabondes.

    • Raphaël, bien d’accord. Tout était « arrangé » d’avance, d’ailleurs à aucun moment ont été posées les questions qui auraient pu déranger. Entre autres rien sur l’étatisme de Macron, son globalisme, son laxisme total en matière d’immigration incontrôlée, sa politique de dépenses publiques à tout va. Au contraire tout était fait pour rassembler autour de Macron la masse qui rejette les extrêmes de gauche et de droite. Le débat sur le libéralisme a été soigneusement évité sauf pour le brocarder.

      • Je serais même prêt à penser que ces journalistes étaient en service commandé par Macron et qu’ils seront probablement récompensés comme il se doit dans un futur proche…

        • @ Blabolo
          Bof! Moi, je ne le ferais pas!
          Ils ont fait un show médiatique agressif sans le déstabiliser ni l’écraser! Eux se sont exprimés eux-mêmes et leurs « convictions »: c’est là où ils ne sont plus « objectifs » (ce qu’on attend d’un journaliste qui interview!). Ils se sont fait plaisir, ce qui les rémunère déjà suffisamment, en prime!

    • Les gens du centre droit n’ont toujours pas compris que Jupiter n’est PAS un libéral et un réformateur, mais un socialiste mou et un étatiste forcené, qui tel Gorbatchev tente de sauver le système en place. Ce n’est pas pour rien qu’il a offert un poste bidon mais bien rémunéré à Ségolène Royal, qui continue à vivre en parasitant la société. Mais cette comédie va sombrer dès que les taux auront remonté et que la déroute financière style de la Grèce frappera le pays.

      • @Virgile
        Bonjour
        Il n’y a pas que les gens du centre droit qui n’ont pas compris que Macron n’est pas un libéral ; les libéraux semblent être les seuls à le voir tel qu’il est : un socialiste.
        « Mais cette comédie va sombrer dès que les taux auront remonté et que la déroute financière style de la Grèce frappera le pays. »
        Avez-vous commencé à stocker du P.Q, de l’eau, de la nourriture ?
        Pour ma part ce que je réserve pour coups durs, fondent assez vite. J’ai des coups durs tous les mois.

      • Bravo Virgile. Bien dit et tout à fait d’accord !!!!

  • Je suis comme d’habitude absolument pas étonné par le niveau de médiocrité de ce genre d’exercice .
    N’avons nous pas en France des journaleux qui maîtrisent un temps soit peu les sujets économiques ?

    • @ darcia
      L’Économie n’intéresse pas les Français qui n’y comprennent rien!

      Donnez leur des « phrases », des « formules », des « slogans », des « mots », quoi!
      Cela pourra les « transporter »! (Journalistes et président n’ont fait que « parler »!)

  • le spectacle du nouveau cirque ..appeler le président par son nom et prénom comme un copain ridicule !!!!il est président de là république que l’on soit d’accord ou pas avec lui ..le respect de là fonction….ensuite le débat quel débat !!!sans aller sur le fond des probléme ex:l’a depense publique pas loin dés 60%…les niches fiscales pour l’es entreprises environ 650 poir 150 milliards pas mal…etc…

  • Des gens normaux s’entretiennent avec des gens normaux .quand on a la grosse tête on ne parle qu’aux grosse têtes..Bourdin se prend pour le journaliste le plus intégre du monde et plenel aussi ,ils sont les sauveurs de l’information..quant à Jupiter……

  • il y a bien d’autre chose à faire que de regarder ces mises en scène : c’est au mieux du mauvais théâtre.

  • Bourdin à droite ? ? ?
    Dans un paysage politique tirant tjrs plus vers la social-démocratie, peut-être . . .
    Pourquoi pas Macron social-libéral tant qu’on y est.
    Il convient de comprendre que tout ce qui est qualifiable de droite ou de libéral aujourd’hui dans notre pays, ne relève que la simple dégauchisation.

  • Faire la seule chose qu’il sait, de la com.

  • On voit que vous le connaissez pas les campagnes: de nombreux travailleurs font encore des pauses d’une heure et demi à midi et regardent le journal de PPP avant de retourner bosser. Donc pas que des retraités ou des chômeurs.
    Quant au débat, je rejoins l’analyse de Raphaël.

  • Que pouvait-on attendre de cette mascarade? Du théâtre, une mise en scène réglée, des répliques préparées, le tout savamment orchestré par les trois compères pour distraire ceux qui croyaient à une forme d’originalité!

  • Bourdin d’extrême-droite ? Illustrez vos propos.

  • En somme ce « débat » était totalement organisé, d’un commun accord avec le président (c’est très limite d’appeler le président de la France par son prénom…), l’auteur de l’article est quelque peu naïf et est tombé dans le panneau… Il n’y a rien de magique la dedans… Qu’on aime ou pas ces journalistes, c’était juste de la pure manipulation d’opinion, orchestrée par notre président. Vive la démocratie !

  • Faire de Bourdin un suppôt de l’extrême droite, il fallait le faire!!! PA l’a fait…

  • Un fou et un crétin a dit l’acamédicien
    2 gredins bons à rien ajouta le citoyen

  • Les deux débats n’auront servis à rien, chacun dans leur genre spécifique, obséquiosité et animosité.
    Macron ne venait pas pour faire des annonces. Ni pour écouter les doléances et les digérer afin d’infléchir les points qui achoppent encore et toujours…
    Il venait donc, dans son esprit à lui :
    – faire de la pédagogie
    – montrer ses petits biscottos.
    Une question comme ça en passant, pour savoir si ça a vraiment servi à quelque chose ? Les opposants au 80 km/h sont-ils venus grossir les rangs (parsemés) des (quelques) imbéc… pardon partisants qui voient la mesure d’un bon oeil.
    Du spectak, de la gesticulation politique, du « droit dans mes bottes et je vous em… »… What else ?

  • Un peu de bon sens ! Il faut être naïf pour croire qu’une telle interview ait été improvisée. Il est évident que ces trois individus étaient de connivence. Tout était orchestré pour « promouvoir » Jupiter. Un nouveau coup de pub (pour flatter son égo) et d’enfumage… car, notre déficit  » n’étant qu’à 97%  » du PIB il est pas nécessaire d’en parler. Ce n’est alarmant ni pour Jupiter, ni pour sa clique.
    Quant à Bourdin de Droite ? De qui se moque-t-on ?

  • pour un ex banquier ,pas capable de maîtriser la Dépense Publique…j’ai un doute sur sa capacité. …optimisation fiscale entre les pays européens ..ce n est pas de là fraude fiscale ..Regarder ceux qui se passe au Portugal…que plus les impôts et taxes seront important vous serrer tenté à fuir le pays..et pourtant il y a une solution simple:entre les pays ex:Portugal et la France ,il paye la différence.. moralité il vont vivre au Portugal c’est un choix de vivre et non pas pour des raisons fiscal…nous pouvons considérer que L’ÉTAT est complice de ce fait..!!! là réalité de tout ça ,vous créer les fraudes…Tabacs baisse des ventes en France ouï !!! mais le marché parallèle est en hausse continue !!!

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