Aidez-vous les uns et les autres mais surtout pas en France !

Une histoire récente nous montre encore une fois qu'aider une victime peut provoquer des effets indésirables au point que l'entraide, en France, sera bientôt sévèrement punie.
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Légion étrangère by Florent Bouteillier(CC BY-NC-ND 2.0)

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Aidez-vous les uns et les autres mais surtout pas en France !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 avril 2018
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Dans la plupart des pays, il est de bon ton d’aider son prochain qui, à un moment ou un autre, pourrait bien rendre la pareille. Et puis, disons-le tout franchement, une société saine repose évidemment sur des valeurs d’entraide qu’on appelait jadis charité et qui, une fois nationalisée et vigoureusement subventionnée par l’État, devient la solidarité (avec, d’ailleurs, le même effet de bord que ce que toute subsidiation provoque immanquablement).

Mais en France, question entraide, il faut y aller mollo.

Oui, venir en aide à son prochain, dans ce pays, est un acte forcément réfléchi, mûri à l’aune de l’expérience et des péripéties qui secouent l’actualité. Faire don de son temps, de son argent, de ses biens ou effectuer un service de façon désintéressée, sur un coup de tête, peut parfois provoquer des effets que certains pourraient hardiment qualifier d’adverses voire désagréables.

Sans même aller chercher dans les récents événements tragiques qui ont tout de même montré que certains n’hésitaient pas à trouver réjouissant le sacrifice pourtant ultime du Colonel Beltrame, force est de constater que la France a bien du mal à gérer ceux qui ont choisi d’aider les autres sans passer par les bonnes voies officielles, qui font des dons mais qui méritent un contrôle fiscal bien poivré, ou qui ont eu l’idée aussi sotte que grenue de contrebalancer une situation injuste par une intervention personnelle immédiate.

C’est ce dernier cas qu’illustre un récent différend musclé entre d’un côté, l’un de ces sentiments d’insécurité défavorablement connu des services de police, et de l’autre, trois légionnaires manifestement pas trop au courant de ce qu’il ne faut surtout pas faire en France.

Les faits sont, comme d’habitude, d’une banalité confondante : dimanche matin, dans le cadre d’une opération habituelle de redistribution de richesses par ingénierie sociale comme on en voit de plus en plus dans ce pays, un jeune mineur arrache le téléphone portable d’une jeune fille dans un wagon de métro, au niveau de la station Saint-Ambroise (XIe) sur la ligne 9 parisienne.

Rien que de très routinier pour les habitués des transports en commun parisien, ce qui n’a pas empêché trois légionnaires en permission à Paris, âgés de 21 et 24 ans, d’être témoins du vol et de décider, très étrangement, de se mettre à poursuivre notre ingénieur social improvisé. La bonne santé et le jarret pétillant de nos fiers soldats leur permettent de rattraper le voleur au niveau de l’impasse Truillot, derrière le boulevard Voltaire (XIe).

Étonnamment, notre futur prix Nobel en communications cellulaires a choisi de ne pas se laisser faire. Las : la Légion ne forme pas suffisamment au vivrensemble et nos trois engagés ont décidé de faire entrer quelques notions de base (pour tout dire probablement fort conservatrices) dans le crâne de notre jeune apprenti en sciences sociales, au point de lui péter une dent (ce qui, compte tenu de la situation, est finalement un moindre mal).

Pour faire bonne mesure, le trio de légionnaires et le voleur ont été placés en garde à vue. Comme je vous le disais en introduction, il ne pouvait être envisagé qu’on décide ainsi de flanquer une rouste à un voleur, ni – à plus forte raison – qu’on puisse féliciter des militaires d’avoir fait exactement ce pour quoi ils sont payés et entraînés, c’est-à-dire protéger la population qui paye leur solde. Pour la substitut du procureur qui aime les prisons trop pleines et les tribunaux correctement engorgés, il était nettement plus important que ces légionnaires soient poursuivis.

Cette affaire n’en finit pas de surprendre puisqu’au cours de leur garde à vue, les légionnaires dépités ont lâché :

Si c’est pour se retrouver en garde à vue, la prochaine fois, on n’interviendra pas pour défendre une victime.

Oh.

Franchement, que voilà une attitude étrange !

Cela nous rappelle avec acuité les péripéties d’une certaine Laurence Rossignol, alors sénatrice de son état et qui avait, souvenez-vous, découvert le sel de la vie lorsqu’un individu même pas élu lui avait sobrement piqué son pognon lorsqu’elle était, un 14 juillet, en train d’en retirer à un automate bancaire.

La pauvre sénatrice, elle aussi dépitée, s’était mise à courir après son voleur sans pouvoir le rattraper, et s’était par la suite épanchée dans les colonnes du Courrier Picard où elle expliquait trouver insupportable l’attitude des riverains, impassibles devant ses déboires et ses appels à l’aide.

En cela, elle rejoignait les constats affolés de certains commentateurs à la bonne conscience en bandoulière qui fustigeaient l’absence de réaction de la foule lors d’une agression à caractère sexuel dans un métro de Lille.

Dans ces deux cas, la soi-disant passivité de la foule était mise sur le compte d’un individualisme et d’un égoïsme sans borne, façonnés par une société ultranéolibérale (ou une variante d’icelle) incitant les uns et les autres à ne surtout rien faire pour troubler les tentatives criminelles de tous ces sentiments d’insécurité défavorablement connus des services de l’État par ailleurs totalement absent. Grâce à un raisonnement implacable type « libéralisme = caca » et « agression sans réaction = caca », on en déduisait que l’un ne pouvait advenir sans l’autre, fermez le ban et lancez le programme de rééducation.

Malheureusement, la réalité rappelle (avec cette histoire soldatesque) qu’elle est un tantinet plus complexe que ces raisonnements pour enfants défavorisés : tout indique que la façon dont on poursuit ceux qui aident trop vigoureusement des victimes joue très défavorablement contre l’extension de cette pratique.

On le sait amplement depuis l’apparition de la bijouterie de combat : l’auto-défense est, quoi qu’il arrive, punissable en France. En parler est moralement condamné. L’évoquer est honni. Y penser montre une déviance. Quant à chercher à sanctionner aussi prestement que possible un malfrat, c’est chose impensable puisqu’on le sait, dans ce pays, une décision de justice, c’est comme le vin : ça demande beaucoup de sueur, pas mal de travail et plusieurs années, ça dépend de plein de facteurs aléatoires dont la météo et ça tourne parfois au vinaigre.

Dès lors, imaginer qu’on puisse refaire les plombages d’un mineur sans papier qui emmerde tout le monde depuis trop longtemps et vole tout ce qu’il peut sans que la police y puisse quoi que ce soit, c’est bien évidemment interdit et passible de poursuites.

Non, décidément, en France, s’aider et aider les autres sera minutieusement préparé, encadré, et surtout pas laissé à l’initiative personnelle. Les débordements d’entraide, les sauveteurs un peu trop enthousiastes, les redresseurs de torts pas assez calmes seront rapidement remis dans le droit chemin, avec une sanction pénale au moins égale à celle de l’agresseur (et une sanction sociale toujours supérieure, certains citoyens ayant encore cette notion idiote de probité et le désir mal placé de conserver un casier judiciaire vierge).

Moyennant quoi, l’individu fera fort de ne pas se défendre et de ne surtout pas aller défendre les autres.

C’est efficace : « la prochaine fois, on n’interviendra pas »…


—-
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  • les français vont devenir , par la force , à l’image de leur gouvernements : des pleutres……merci quand même à ses légionnaires d’avoir fait ce pour quoi ils sont payés : protéger les gens ….

  • De ces affaires il ressort:

    – un sentiment d’insécurité (absence de forces de l’ordre…habilitées à le faire régner…), ce qui n’est même pas évitable puisqu’ils sont débordés, et démotivés par l’absence itérative de sanction judiciaire…

    – doublé par la certitude que si l’on se défend on « risque gros »…et que l’on doit « subir un bon bourre-pif » avant même d’envisager de le rendre (ce qui pour ceux qui en déjà reçu devient très aléatoire…car dur à digérer)

    – avec cerise sur le gâteau la quasi certitude que personne ne vous donnera un coup demain !

    Jeune, adepte d’un sport de combat et première ligne dans un jeu qui se joue à 15…j’avais une certaine marge de « mansuétude » me permettant de prendre du recul…

    Les ans ayant, passé, un certain surpoids, l’absence d’entraînement et même de l’arthrose, ajouté que les bandes de d’jeuns des quartchiers…agissent souvent en bande (!) : mon état de santé exigerait que j’utilise un « outil » pour me défendre…(notez que même la fuite, ce qui n’est pas mon premier réflexe, dans ce contexte, est impossible).

    Mais tout outil permettant de se défendre à distance, c’est à dire avant que l’individu soit à portée de m’assommer, poignarder, pour le compte, est interdit en France. Et ce surtout, finalement, aux gens honnêtes.

    Et il faudrait par dessus le marché que l’attaquant, bonifiant par sa présence notre beau pays, soit outillé de la même manière et qu’il ait démontré en amont sa volonté de s’en servir, pour que je puisse en faire usage.

    Combien de temps cela va-t-il durer ???

  • insincère, incapable, incompétents. L’Etat peut se décliner dans toutes les nuances de la médiocrité. L’insécurité n’est finalement pas pire que l’injustice ou l’insolvabilité. Ce pays est une blague.
    Et si vous avez l’occasion de pouvoir vous faire justice, faîtes le sans hésiter. Mais de grâce ne laisser rien trainer. Finissez le boulot. Merci d’avance. Signé Deadpool.

    • Exact.
      Petite maxime toujours d’actualité :
      « Mieux vaut être jugé par 9 que porté par 4. »

      • @cyde
        Bonsoir,
        En France on est jugé par 12, en Cour d’Assises.
        Aux 9 jurés tirés au sort parmi les listes électorales, sont rajoutés le président du tribunal et ses 2 ascesseurs, juges tous les trois, donc magistrats professionnels. Tous délibèrent ensemble.
        Il est question d’une réforme qui consiste à supprimer les jurés tirés au sort, car cela alourdit les procédures et les temps des tribunaux. Ce n’est absolument pas le nombre de lois et d’infractions qui vont avec qui engorgent les tribunaux, de l’avis éclairé de nos chers ministres.
        Les jurés ont un rôle qu’ils ne devraient pas avoir : ils décident de la sanction : peine de prison et/ou amende. Les jurés ne devraient qu’avoir la responsabilité de juger(en leur âme et conscience, en suivant le serment du juré) sur la culpabilité ou pas de(s) l’accusé(s). Le serment ne mentionne aucunement le fait de sanctionner par une peine quelconque l’accusé, mais examiner scrupuleusement les charges et les moyens de défense, avec l’impartialité et la fermeté qui conviennent à un homme probe et libre, (serment en entier ici : https://blogavocat.fr/space/sarah.desbois/content/le-serment-des-jures-d-assises_0a7f3cb3-6a59-498c-832a-7aae6bcdff25)
        La suppression de ce devoir, est une perte (de plus) de pouvoir des citoyens.

  • Dans l’affaire du Thalys, donc Clint Eastwood a fait un film, heureusement que les 3 militaires qui sont intervenus ont eu la bonne idée d’être américains. Ils ont été félicités d’emblée par leur pays comme des héros. Sans cela la France les auraient sans doute mis aussi en garde à vue.

    • Très juste vous soulevez ce qui nous différencie des américains, pourvu qu’ils ne se francisent pas trop…
      Que pouvons- nous faire pour aider ces légionnaires face à la « justice »?

      • @Did
        Bonjour,
        Les américains ont le droit de ne pas être des victimes. Nous avons tout juste le droit d’être des victimes, et le devoir de composer le « 17 » pour tout et n’importe quoi, puis d’aller porter plainte. Ce que deviendra la plainte est aussi clair que la lecture du marc de café.

    • @chicotier
      Bonjour,
      S’ils n’avaient pas été américains, ces soldats auraient été poursuivis avec de grandes chances de sanctions.
      Certains bisounours nationaux ont pesté car les soldats continuaient de frapper le terroriste, alors que celui-ci n’était plus armé, maintenu au sol, et ne représentait donc plus une menace. Certains témoins du Thalys ont parlé de coups dans les côtes de l’auteur de l’attaque. Ce que les soldats savent, et que les bisounours ne comprennent pas, c’est que la menace ne résidait pas dans l’arme, mais dans celui qui la tient. Pour les soldats, la menace claire, nettement identifiée et toujours active était le criminel. Les Forces de l’Ordre de notre pays ont exactement la même notion, autrement une fois désarmé, un individu interpelé ne serait pas jeté au sol, maintenu et menotté et extrait manu militari.

  • Oui nous en sommes là :
    « La prochaine fois, on interviendra pas pour secourir une victime. »
    Aider une victime, lui porter secours en tentant de préserver son intégrité physique et ses biens, est sanctionnable. Ne pas intervenir pour porter secours, mettre fin à un délit ou un crime aussi. (la loi sur la non assistance à personne en danger, et la loi qui dit que toute personne a le devoir de stopper un acte illégal). Le tout emballé dans celles sur la légitime défense. (L.122-1 à L.122-7 du code pénal). De plus, le code de procédure pénale dit que toute personne peut mettre en état d’arrestation un individu qui commet un acte illégal. Cet individu ne peut être menotté, la coercition est réservée aux Forces de l’Ordre. Pour signifié l’arrestation, l’individu doit être amené, par la personne qui l’interpelle, sans moyen d’entrave, à un poste de police, qui ne le placera même pas en Garde à vue.
    Bref, quoiqu’il en soit, on est bon pour un bon coup de bâton, soit de l’auteur de l’acte illégal, soit de la victime, soit de l’Etat. Voire des trois en même temps.
    C.P.E.F

    • et nul n’est censé ignorer la loi..

      • @jacques lemière
        Bonjour,
        « nul n’est censé ignorer la loi.. »
        Exact, nul n’est censé ignorer 600.000 lois, dont un paxon qui se contredisent.
        Mais… force doit rester à la loi.

      • La Loi, dans ce pays, est un filet. Les lois sont les mailles de ce filet. Le nombre de lois réduit l’espace entre les mailles de ce filet, et on s’y prend vite les pattes dedans.

  • Ce qu’il aurait fallu faire, c’est que la victime (voir édito précédent ce qui se passe quand un tiers essaie d’aider dans ce type d’affaires) appelle elle-même le 17. Avec un peu de chance un agent aurait pu lui procurer un soutien téléphonique le temps d’expédier la conversation.

    •  » Ce qu’il aurait fallu faire, c’est que la victime (voir édito précédent ce qui se passe quand un tiers essaie d’aider dans ce type d’affaires) appelle elle-même le 17.  »

      Elle a été victime d’un vol à l’arraché et que c’est son portable je crois qui fut volé. Dans ce cas là difficile de faire le 17.

  • et si le jeunot avait été armé et les avait tués, ils auraient été des héros…lâche ou héro…
    la marge de manœuvre est assez étroite , il aurait fallu rattraper
    et neutraliser le jeune voleur sans user de la force, appeler les forces de polices et attendre… voire obtenir une preuve formelle de son identité comme une copie certifiée conforme d ‘une pièce d’identité et le laisser aller ..sans user de violence excessive…
    Il faut faire au mieux..toutefois quand vous avez fait de votre mieux, des tas de gens vont arriver pour vous expliquer ce que vous avez fait est mal..de façon rigolote ils sont en général incapables de vous expliquer ce que vous auriez du faire sans provoquer une franche rigolade.

    • il y a aussi la marche blanche, la bougie sur la fenêtre en solidarité, le hashtag #bringbackourphones..
      on peut agir!!!

  • en Campagne il regroupe un central tel gendarmerie pour les urgences …qui décidé où pas d’intervenir !!!! ceux qui veux dire demerdez vous !!!!

    • @Lou 17
      Vers chez mes grands-parents, le seul relais téléphonique a été mis hors service pendant un weekend. Impossible d’appeler les pompiers ou les gendarmes. Des malandrins fort malins l’avaient pourri pour pouvoir creuser un tunnel et siphonner l’argent détenu dans une banque. Crime et mise H.S effectués un vendredi soir, constatation faite le lundi. Aucune communication pendant le weekend.
      De toute façon, vu le délai de réponse de la police, nous sommes toujours en situation de « demmerdez-vous ».

  • Vous n’avez pas tout compris ,la justice a besoin de faire travailler des avocats des juges et plein d’autres personnes , un jeune cela ne rapporte rien à part une perte de temps et de la paperasse, par contre ,3 légionnaires…… d’ailleurs, le procureur ne c’est pas mouille , il a envoyé son larbin au casse pipe…et qui des trois à casse la dent..de long mois d’enquête , des examens d’experts..toute la chaîne à du boulot pour cinq ans !

  • Quand on vous dit que notre justice de gauche défend les criminels! La PREUVE.

    • @Virgile
      En plus ce délinquant là est dans toutes les bonnes cases :
      – mineur ;
      – sans identité ;
      – étranger ;
      – blessé par des brutes sans la moindre raison, puisque le délit qu’il a commis est antérieur et plus du tout relié à la rouste qu’il a prise.
      – un pauvre petit bichounou de chaton mignon, victime de la société de consommation qu’il a rejointe mais qui l’a perverti. C’est étrange que la jeune fille victime du vol ne soit pas aussi incriminée ?
      Dans un pays un peu moins détruit par la morale actuelle, le vol serait le point de départ de tout ce qui lui arrive ensuite. Son âge (supposé, sans identité) minorerait sa responsabilité laquelle serait attribuée à ceux qui l’ont à leur charge. S’il était avéré qu’en fait il est majeur, il serait responsable de ce qui lui arrive ensuite.
      M’enfin, ce serait dans un autre pays, pas de cela dans le nôtre.

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