Et maintenant, un service citoyen, universel, obligatoire et triphasé en Macronie

Le candidat Macron l'avait promis, le président Emmanuel le fait : enfin un vrai service citoyen, universel, obligatoire et triphasé. Obligatoire, vraiment ? Mais oui, obligatoire !
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Et maintenant, un service citoyen, universel, obligatoire et triphasé en Macronie

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 février 2018
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La Macronie bondissante n’a, décidément, pas grand-chose à envier à la Hollandie mollichonne. On se souvient par exemple qu’en janvier 2016 — deux ans déjà, le temps passe plus vite que les giboulées de niaiseries sur le pays, malheureusement — le président François avait décidé de modifier un peu la journée de défense et de citoyenneté dans un élan qu’on pouvait soupçonner propulsé par quelques vins trop capiteux.

À l’époque, il semblait admis par toute la République maternelle et dorlotante qu’un jeune devrait au moins passer une semaine de service actif pour la Nation afin de devenir un vrai citoyen. Mieux encore : en étendant les bonnes idées de cette semaine tout au long de la scolarité de l’enfant français, on assurait ainsi une parfaite intégration du moutard dans la société. Pour cela, François proposait même un contingent de 300 heures d’enseignement moral et civique, saupoudrées de l’école élémentaire à la Terminale, dans le but de transmettre la propag… heu les valeurs de la République, ces valeurs qui, à gauche, décident de tout et que lui et sa clique incarnent si bien (rappelez-vous, Cambadélis en a même fait un album à colorier).

Évidemment, au-delà du livret citoyen dont la création devait marquer le grand bond en avant de la citoyenneté française et qui s’est terminé dans l’habituel jus de boudin auquel toutes les décisions hollandesques furent vouées pendant son quinquennat, il n’était finalement pas ressorti grand-chose des petites manœuvres amusantes du rond-de-cuir de Tulle.

L’histoire aurait pu s’arrêter là et cela aurait été très bien. Mais en République française, à chaque coin de tapis mal étalé doit correspondre un pied pris et une gamelle retentissante. À chaque latte de parquet ministériel mal ajustée doit aussi correspondre un gadin rigolo de ministre, de porte-parlote ou de l’un de ces innombrables factotums qui grouillent dans les antichambres républicaines.

C’est donc avec une belle gourmandise qu’on se tape l’actuel feuilleton du « service national universel » remis en musique par le président Emmanuel.

Tout part d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron qui voulait instituer un service national à la fois universel, obligatoire et œcuménique : alors que la plupart des grandes tâches (disparition du chômage, diminution de la dette, sécurisation des retraite, etc.) sont maintenant amplement réalisées et couronnées de succès, il faut maintenant en venir aux promesses plus modestes de cette campagne présidentielle qui a, on se le rappelle, insufflé tant de joie et de peps dans la vie politique française. Il était donc naturel qu’on en vienne à parler de service national, sujet laissé en plan par le prédécesseur.

Ce qui devait arriver arrive donc comme prévu : le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a affirmé, mardi 13 février, sur Radio Classique et Paris Première que ce service serait obligatoire… venant ainsi infirmer avec aplomb les déclarations de la ministre de la Défense, Florence Parly, au micro de France Inter vendredi dernier et qui expliquait quant à elle que le service ne serait probablement pas obligatoire.

De son côté, Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, ne pouvant sans doute pas résister à ajouter sa touche personnelle au chaos déjà présent, avait expliqué lors d’une autre émission politique que ce service devait être obligatoire, et ce alors qu’on attend la publication le 21 février prochain d’un rapport parlementaire sur le sujet qui estimerait ni possible ni souhaitable que ce fameux service universel soit obligatoire.

Au passage, on ne s’étonnera même pas que ce rapport envisage la mise en place d’un « parcours citoyen », en trois phases, pour les jeunes de 11 à 25 ans avec, je vous le donne en mille, un joli saupoudrage de citoyenneté et de mixité sociale tout au long de la scolarité. Toute ressemblance avec le « parcours citoyen » de François Hollande est évidemment pas-fortuite-du-tout : les niaiseries politiques, c’est un peu comme les clowneries, ça se recycle très bien même chez les concurrents.

Bref, vous l’aurez compris : c’est « la totalité d’une classe d’âge, c’est universel, donc les garçons et les filles, et c’est obligatoire » comme le dit le porte-parlote, sauf que ce caractère obligatoire n’est pas certain ni même souhaitable, sauf que si, sauf que non, sauf qu’il y a encore quelques détails à peaufiner. Après tout, on parle de laver le cerveau conscientiser toute une classe d’âge, ce qui n’est pas simple si elle n’y a pas été correctement préparée, tout au long de sa scolarité.

Maintenant, pour le citoyen qui, par le truchement de ses impôts, paye ces députés, ces ministres et ce porte-parlote, et donc paye aussi pour entendre ce discours confus, il est plus que temps de s’inquiéter : qui croire de ces baltringues représentants ?

Heureusement, que notre contribuable se rassure : ses impôts seront bien employés puisque, pour justement éviter que ce genre de couacs gouvernementaux ne se reproduisent trop souvent, une nouvelle loi arrive qui va permettre de crier « fake news » dès qu’un ministre ou un député sortira du rang et racontera des carabistouilles. En effet, la « loi de fiabilité et de confiance de l’information » (oui, oui, c’est bien son vrai titre) va être présentée dans les jours qui viennent par le groupe de la majorité parlementaire.

Elle vise à réglementer les plateformes numériques et les médias sous influence d’un État étranger et, tout comme pour la promesse du service national, obligatoire, universel et triphasé, le gouvernement a su enclencher le turbo (qui, bizarrement, peine à démarrer pour redonner des couleurs à la justice, à la sécurité ou à l’éducation dans le pays) : à peine évoquée, voilà un texte qui entreprendra de bien nettoyer les intertubes (et au-delà) de toutes les rumeurs et autres nouvelles bidons qui pourraient tacher les réputations et obscurcir les discours de complotisme cracra et de doutes pernicieux sur l’omnipotence du pouvoir étatique.

Grâce à cette belle loi, il appartiendra bientôt à un juge de qualifier si une nouvelle est fausse ou pas, ce qui promet déjà d’intéressants dévoiements développements dans ce pays où la liberté d’expression est totale tant qu’il s’agit de la météo et de recettes culinaires.

Non, décidément, la Macronie bondissante n’a pas grand-chose à envier à la Hollandie mollichonne : l’emballage est différent, plus clinquant, plus coloré, mais l’emballé reste le même et ressemble beaucoup à de la propagande, du lavage de cerveau pernicieux et du musellement de l’opinion publique.

Charmant, ne trouvez-vous pas ?


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  • Il faut deux ans pour former un soldat digne de ce nom, alors un service d’une semaine… c’est plus que ridicule.

    • Le but n’est pas de former des soldats mais de formater des citoyens (et accessoirement de dépenser de l’argent public).

    • plus que de temps, ce qu’il faut, c’est la volonté et la motivation du soldat pour se former à cette compétence.
      chef de section pendant mon service militaire en 94, j’avais plus le sentiment que le régiment dans lequel j’étais était une colonie de vacances pour enfants turbulents qu’un avant poste en allemagne en première ligne si jamais les russes faisaient mouvement vers l’ouest.

    • Je suis étonné que l’Européen Macron rate une belle cible potentielle… On pourrait inciter ce service national a être plutôt européen.. ca ferait voyager un peu, ouvrirait quelques esprits… 3 mois de garde aux frontières, 3 mois de service dans les camps de réfugiés, 3 mois de support linguistiques dans les classes d’autres pays… ca resterait « citoyen », avec une belle ouverture, éviterait de se replier sur soi même en trouvant tout moche ici… et les idées ne manquerait pas, et serait surement plus enrichissant…

    • Je pense que cette iniative en carton a trois buts :
      1. créer des postes, d’encadrement – réduction du chomage
      2. occuper la jeunesse – réduction du chomage, car probablement dans une catégorie spéciale durant ce temps
      3. civil plus que militaire, je parie que cette jeunesse fera des taches locales d’entretien – réduction des couts

      Une jeunesse corvéable remplacera les agents administratifs et d’entretiens. Elle ne sera pas payée, et sortira en plus des chiffres du chomage. C’est le fonctionnariat 2.0.

      • Cela serait fort étonnant. Non plus probablement ce sera un gras show de propagande étatique avec au programmes toutes les « valeurs » à la mode du moment : diversité, féminité, vivrensemble, padamalgame, solidarité… N’oublions pas qu’à l’age indiqué de ce « service » citoyen bien peu des jeune en question sont loin d’être autonome et encore plus loin de pouvoir produire quoi que ce soit à part des fluides corporels…

  • du coup , ils vont pouvoir occuper tout ces jeunes qui apparemment ne savent trop quoi faire de leur vie et de leur temps libre ;

    • On leur apprendra à manier les armes, et à se faire des copains de régiment pour la vie, genre Hollande-Sapin-Jouyet-de Castries…

      • @MichleO
        Bonjour,
        Vous pensez qu’ils auront accès aux armes ? On leur dira qu’il faut être un professionnel aguerri, parfaitement formé, pour poser les mains sur une arme. Une arme à feu est le MAL absolu d’après ce qu’on entend. Elle est douée d’une volonté propre, et est comme un animal sauvage qui a goûté le sang.

        • Le problème de l’accès aux armes est celui du formateur. Du temps du service militaire, les séances de tir avec les appelés étaient le cauchemar des encadrants. Pas tant à cause d’actes volontaires des bidasses, qui à l’époque étaient certainement plus responsables qu’aujourd’hui, que de leurs réactions involontaires et inconscientes, parce qu’ils étaient là « bessifs » , volens nolens. Le PM inarrêtable avec heureusement la rafale se perdant dans le ciel, l’arme enrayée (ou pas) présentée canon en avant à l’instructeur, etc. Personnellement, je n’ai eu que des versions « light » (et la crise d’épilepsie du copain pendant mes propres classes 4 minutes après la fin du tir), mais j’en frémis encore. Quant à enseigner que les armes sont le mal absolu à ne jamais toucher à des jeunes chasseurs ou issus de banlieues difficiles, il y a des limites à ce qu’un instructeur peut dire sans se discréditer…
          Le problème, c’est que seuls des jeunes motivés (et noblement, on l’espère) doivent être formés au maniement d’armes, et que ça n’est certainement pas à l’Etat de s’en charger pour ceux qui n’en auraient pas besoin pour une carrière à son service.

          • @MichelO
            Bonjour,
            J’ai fait le service militaire de 1999 à 2000, et le PM Mat49 était notre arme. Nous avons tiré chacun 20 cartouches au stand de tir, après le petit weekend forestier de manoeuvres avec nos PM et des munitions à blanc.
            Je ne parlais pas des instructeurs de tir de l’armée, mais des journaux et autres politiciens quand je disais qu’une arme à feu est le mal absolu.
            Au sujet de votre dernière phrase, vous mettez pile dans le mille : c’est l’Etat qui décide qui est armé et qui ne l’est pas. Et comme vous le dites, si cela ne le sert pas, il ne laissera pas faire. C’est pourquoi je pense que le service obligatoire, tel qu’il est décrit dans l’article, ne prévoira pas de maniement d’arme aux futurs appelés. Des citoyens armés ne l’intéressant pas, l’Etat ne va pas permettre à des jeunes qu’il veut formater au bisous et au vivrensemble à savoir se servir même sommairement d’une arme à feu. Je ne pense pas qu’ils auront même quelques bases de Corps à corps dispensées.

  • Le retour du service militaire ,il faut ne pas l’avoir subit pour en vouloir ….Mais si ,il le faut, pour brasser les populations…l’exempté P4 sera sans doute majoritaire quand à l’iman en herbe il sera sans doute volontaire.
    C’est fou , d’un côté on tape sur le nationalisme et de l’autre on pousse un des symboles du nationalisme , le service militaire pour défendre la republique..république qui ne signifie pas grand chose pour la majorité de ses citoyens…on défendrait la royauté on n’y verrait aucune différence..un roi président ou un président se prenant pour un roi..bof.

  • je trouve h16 encore optimiste sur « la liberté d’expression est totale tant qu’il s’agit de la météo et de recettes culinaires ».
    certains se sont fait virer pour avoir parlé de météo trop librement à la télé et il ne se passe pas un jour sans qu’on entende à la radio ou la télé des injonctions gouvernementales sur le sucre, le sel et le gras, sur les 5 fruits et légumes par jour…

  • Quid de tous ceux qui ont échappé au Service National grâce à Chirac (tous les hommes nés après 1978) ? Ne seront-ils plus citoyens ?
     » Après tout, on parle de laver le cerveau conscientiser toute une classe d’âge, ce qui n’est pas simple si elle n’y a pas été correctement préparée, tout au long de sa scolarité. »
    Malheureusement, la javélisation cérébrale a déjà commencé, et commence au primaire. L’Education Morale et Civique me donne des boutons. Elle est instruite par des professeurs d’Histoire et Géographie au secondaire, et par des professeurs des écoles au primaire. En fac d’Histoire, ne sont pas dispensés des cours de droits. De plus, la DDHC est souvent citée, prise en exemple, ou comme référence (avec la Charte des droits de l’enfant), alors que dans le monde réel elle n’a aucune valeur légale puisqu’aucun de ses 17 articles n’est respecté en France. Les profs font les cours d’E.M.C qu’on leur dit de faire (on=l’Inspection Académique).
    Dans notre malheur, les ados actuels ne sont pas intéressés par l’apprentissage scolaire. Cela les sauvera du lavage de verveau, peut-être.

  • « Heureusement, que notre contribuable se rassure : ses impôts seront bien employés puisque, pour justement éviter que ce genre de couacs gouvernementaux ne se reproduisent trop souvent, une nouvelle loi arrive qui va permettre de crier « fake news » dès qu’un ministre ou un député sortira du rang et racontera des carabistouilles. »

    Et là dessus, le ministre ou le député pourront répliquer avec l’une de leur carte joker sortie de leur poche pour contrer l’attaque : « droit à l’erreur » ou « responsable mais pas coupable ».

    Je crois que ce jeu s’appelle les morpions politiques…

  • Triphasé ? Déphasé plutôt !
    La re-instauration d’un SN 20 ans que sa suppression par Chirac est un non-sens historique, civique et financier.
    Il a été supprimé parce qu’il coutait cher et qu’il était inutile. Inutile pour former des réservistes, et inutile pour améliorer le vivre-ensemble. De toutes façons, à l’époque, les « éléments » potentiellement perturbateurs étaient réformés (P4 ?)…
    La principale motivation pour sa résurgence est de contraindre le risque djihadiste. Soyons sérieux : qu’y pourrait faire un SN de 3 mois que n’aurait pas su faire 15 ans d’EN ?
    Quant au coût actuel, a-t-on vraiment les moyens de cette plaisanterie ? S’il s’agit de lutter contre le terrorisme, pour des jeunes, qui une fois sortis de la caserne, retourneront aussi sec à la mosquée radicalisée, il y sûrement plus intelligent à faire, avec ces petits milliards. Développer, par exemple, un service de renseignements digne de ce nom.

  • le service obligatoire va révéler là défaillance de l’éducation nationale..écrire,lire et compter….
    j’en me souviens pou r ceux qui n’avaient de métiers. ..
    le permis +permis poids lourd +transport exceptionnel ….
    voir conducteur engins…
    a là fin dû service nationale. .le s patrons d’entreprise embaucher ….
    ensuite le brassage des jeunes ….
    a voir …!!!!

  • En ce qui concerne la liberté de parler de la météo en France, je crois me souvenir qu’il y a quelques mois un cadre de la météo de France Télévision s’est fait virer avec pertes et fracas parce qu’il avait osé critiquer le dogme du réchauffement climatique.

    Pour la liberté de choix culinaire, il me semble que de nombreux directeurs d’écoles publiques imposent à tout le monde de la nourriture hallal pour se simplifier la vie …

  • Ouf , j’ai passé 30 ans je suis sauvé !!!
    Je n’aurais pas à me taper ce pseudo service civique qui m’apprendra a être un bon CONcitoyen payant les impôts la main sur le cœur et la larme à l’oeil , à faire des bisous à mes prochains et être un grand chantre du vivrensemble et padamalgam .
    Non mais plus sérieusement c’est carrément du foutage de gueule ce truc , on a rien d’autre de mieux à faire avec quelques 3 milliards d’euros que de faire des fonctionnaires temporaires !
    Ce pays est devenu complètement tarré !

    PS les enfants sont déjà conditionnés à la sauce collectiviste dès la maternelle.
    EX : Quand on fait 2 équipes pour jouer à un jeux on leur dit de prendre tous les profits ( en faisant abstraction des compétences naturelles plus ou moins développées de chacun dans certains domaines ) . On leurs enlève l’esprit de competition, la gagne etc .

    Comme le dit H16 ce pays est foutu

  • Je commence à sérieusement m’interroger sur les capacités mentales de Micron Ier. Il se mêle de tout alors qu’il n’y connaît rien!

  • Pffff. Qu’est ce que j’en ai marre des ces expériences et lubies diverses et nouvelles qu’on nous impose. On n’est pas des cobayes !!

    J’ai entendu un journaliste accuser Macron de proposer ce service militaire pour s’attirer les faveurs d’une tranche d’électeurs : les vieux qui , comme il se doit, craignent un peu les jeunes qui ne sont plus comme dans l’temps !

    Je pense qu’il a raison. D’autant que les vieux ont été un peu malmenés par la CSG, faut rattraper le coup.

    En attendant, je n’ai aucune envie que es 3 enfants soient le jouet de ce nouveau président. Ils le sont déjà suffisamment à travers les lubies des Ministres de l’Education Nationale, ça suffit maintenant !

  • trop compliqué ,trop cher ,inutile ,ca sera un flop !!

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