Les climato-réalistes de plus en plus présents dans les médias

Benoît Rittaud a été une nouvelle fois l’invité d’une émission télévisée : l’occasion de parler posément du réchauffement climatique, et de constater la méconnaissance abyssale que ses adversaires ont du sujet.

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Capture d'écran : Benoît Rittaud (à gauche) sur le plateau de CNews le 5 janvier 2018.

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Les climato-réalistes de plus en plus présents dans les médias

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 8 janvier 2018
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Par Benoît Rittaud.

Impossible de ne pas penser au titre de ce livre d’Olivier Postel-Vinay au sujet de l’émission de Pascal Praud sur CNews vendredi matin, que l’on peut revoir ici.

 

Benoît Rittaud sur CNews

De mon point de vue, il n’y a pas grand-chose à redire à l’organisation de l’émission elle-même. On peut critiquer ici ou là, bien sûr, mais Pascal Praud n’est pas responsable de l’attitude de certains de ses invités qui tenaient à tout prix à faire du débat une audience du tribunal de l’Inquisition.

Pour ma part, j’ai eu le sentiment qu’on m’a invité pour m’entendre et non pour me faire participer à un dîner de cons. L’émission était loyale de ce point de vue même si tous les intervenants ne l’étaient pas.

On peut parler de comédie parce que plusieurs des invités ont endossé des rôles parfaitement archétypaux, se mettant en devoir de répéter les antiennes alarmistes de façon tout à fait mécanique, assumant crânement n’avoir pas la moindre pensée propre. La seule chose qu’ils ont su faire a été de réciter leur texte, et d’exhorter à la pensée moutonnière.

On aura compris que je vise ici principalement Laurent Joffrin et Clément Vikotorovitch. Dans cette comédie, le premier incarnait la « Gauche » (ou plus précisément : la « Gauche-Libé »), tandis que le second a tenté de se présenter comme l’ « Université ».

 

Adversaires consensuels et argumentation pauvre

Que Laurent Joffrin soit un adversaire, c’était là chose prévisible. Il est en revanche surprenant de constater à quel point sa réflexion sur le sujet est faible. Quand on a une position comme la sienne, directeur de la rédaction et de la publication de Libération, on devrait quand même être capable de connaître ses dossiers, par exemple en se montrant capable de nommer au moins un ou deux de ces vilains-climatosceptiques-stipendiés-par-le-pétrole.

Pris en flagrant délit d’accusation gratuite sans le plus petit début d’argumentation qui aurait justifié une discussion (un nom, un fait, une investigation…), on aurait alors pu espérer qu’il joue profil bas sur la question par la suite. Même pas. Laurent Joffrin a illustré à la perfection la pensée journalistique circulaire en m’invitant à lire… Stéphane Foucart, ci-devant climatologue distingué journaliste au journal Le Monde.

Je ne m’étendrai pas sur ses autres interventions, notamment son analogie pathétique avec les partisans de la Terre plate : une certaine presse n’est décidément pas au niveau sur le sujet du climat, l’attitude de l’un de ses principaux représentants en a hier constitué une triste démonstration.

Laurent Joffrin a reçu en Clément Vikotorovitch son principal allié, lequel a commencé par se poser en « universitaire » pour ensuite faire avec empressement l’éloge de la pensée unique d’une façon qui laisse rêveur. Lorsqu’il m’a carrément reproché de vouloir vendre des livres, j’avoue que j’en ai eu froid dans le dos.

On n’en est pas encore au retour des autodafés, en tout cas preuve est faite qu’il ne suffit pas d’avoir des titres universitaires (quels qu’ils soient – je ne suis pas allé voir) pour être à l’abri des dérives intellectuelles.

 

Des journalistes qui ne font pas d’investigation

Un mot sur l’Appel de 15000 scientifiques qui m’a été servi à pas moins de trois reprises durant le débat.

Je n’avais pas remarqué à quel point cette initiative médiatique sans intérêt a marqué les esprits chez ces journalistes, qui n’ont semble-t-il pas fait le plus petit travail d’investigation sur son contenu – d’un malthusianisme assez limite – et ses signataires (voir ici et  pour quelques réflexions sur le sujet).

On peut être certain qu’une initiative comparable chez les climato-réalistes serait scrutée sous tous les angles (qui paye ? qui organise ? qui signe ? qui relaie ?) et sans la moindre pitié. Là, parce qu’on a affaire au Camp du Bien, la complaisance est de mise.

Ma boule de cristal me dit que dans quelques mois cet énième « appel » sera complètement oublié, remplacé par une autre initiative médiatique du même genre. En attendant, il va sans nul doute falloir continuer à se le voir infliger comme « argument » pendant encore quelque temps.

 

Michel Chevalet : l’esprit scientifique, enfin !

Dans cette comédie, Michel Chevalet a incarné l’ « honnête homme », au sens noble qu’on donnait à l’expression au XVIIe siècle (Wikipédia). S’il y en a un qui a survolé le débat, c’est bien lui. Il est le seul à avoir parlé de science, sans hésiter à entrer dans des détails techniques.

Un amateur passionné mais non passionnel, incontestablement celui qui est le mieux parvenu à tirer le débat vers le haut. Le journalisme scientifique n’est donc pas mort, ni l’esprit critique.

La personnalité la plus intéressante du débat m’a semblé être Élisabeth Lévy, dans le rôle du « bon sens » qu’elle s’est donnée. Elle a illustré à merveille ces propos que j’ai tenus il y a quelques jours à peine dans une interview à l’Agefi-Luxembourg :

Pour ce que je constate régulièrement, le grand public n’a jamais vraiment adhéré à cette histoire. Certes, en surface, le discours des uns et des autres est bien formaté. Toutefois, il n’y a jamais besoin de gratter beaucoup pour que les gens conviennent que les choses ne sont pas aussi simples. Je crois que dans sa très grande majorité le grand public n’est pas dupe des caricatures. Sans être nécessairement d’emblée climato-réalistes, les citoyens savent la valeur de la discussion libre, se méfient de la pensée unique et ne manquent pas dans cette affaire de ce sens critique qui fait défaut dans les hautes sphères.

C’est très exactement ce qui s’est passé au fil des interventions d’Élisabeth Lévy : après quelques propos initiaux d’un carbocentrisme convenu, qu’elle aurait peut-être poursuivi si l’alterpensant que je suis n’avait pas été sur le plateau, elle s’est métamorphosée en quelques minutes pour finalement devenir mon alliée la plus décidée.

Indirectement, elle donne raison aux carbocentristes qui refusent le débat avec les climato-réalistes : nous ne convainquons pas forcément, mais nous ré-autorisons les gens à penser librement, là où les Joffrin ne rêvent que d’une hégémonie de la pensée conforme.

 

Une méconnaissance crasse sur la question climatique

En dehors de Michel Chevalet, j’ai été frappé de la méconnaissance abyssale des journalistes sur la question climatique, qui ne va guère au-delà de « moi, dans ma résidence secondaire de Savoie, j’ai constaté le recul d’un glacier ».

À chaque fois que je participe à un débat de ce genre je redoute d’être pris en défaut sur tel élément scientifique ou telle investigation qui m’aurait échappée et à chaque fois je suis surpris de ne faire pour ainsi dire jamais face à des contradicteurs au niveau. Leur entre-soi est tellement total que c’est la première fois qu’il est envisageable que l’un de mes contradicteurs se soit renseigné sur les climato-réalistes avant l’émission (ses attaques m’ont semblé préparées).

En revanche, aucun d’eux ne s’est montré capable d’imaginer qu’il faudrait davantage qu’un « appel de scientifiques » pour me river mon clou. Sous-estimation de l’adversaire : erreur de débutant. Avertissement cordial à mes contradicteurs, donc : je vous suggère de bosser un peu plus vos dossiers la prochaine fois.

 

Les climato-réalistes doivent être patients

Il ne s’agit pas ici de prétendre toujours « gagner » les débats auxquels je participe, bien sûr, mais plutôt de dire qu’en face, ils sont décidément loin de mesurer trois mètres de haut. Ils ont la puissance médiatique, politique et économique mais n’en sont pas moins un géant aux pieds d’argile, qui n’en impose qu’en l’absence d’opposant. Le temps joue contre eux même s’il faut nous armer de patience car il est ici question de temps long et même très long.

Il ne tient toutefois qu’à nous climato-réalistes de retrousser nos manches pour accélérer un peu l’histoire.


Sur le web. Les titres et intertitres sont de la rédaction de Contrepoints.

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  • Une petite émission dans un océan de propagande….

  • L’ arrogance et le sectarisme de Laurent Joffrin m’ est insupportable…….

  • La science finira par remettre le problème a sa juste place qui est modeste. Le problème n’est pas un problème scientifique en fait mais l’expression de forces puissantes qui pourront certainement se saisir d’un autre prétexte si celui-ci finit par se dégonfler. Il y a des intérêts économiques (vendre et installer des éoliennes), il y a des intérêts fiscaux (taxer en prétendant que c’est pour le bien des taxés), des intérêts corporatistes (pour faire vivre le mammouth de la recherche publique bas de gamme) et enfin des intérêts politiques en présentant les gouvernants comme indispensables pour sauver le monde et en captant les voix de ceux qui ne voient pas la manœuvre et se laissent dominer par une sensiblerie écologique qui n’est même pas de l’écologie rationnelle.

  • Comme vous avez raison mais qu’il est difficile de se faire entendre!

  • Un conseil, si je puis me permettre. Eviter de chercher à rejouer le match en cherchant à vous mettre à votre avantage et en vous évertuant à dénigrer les autres… Ce n’est pas une bonne politique pour faire progresser vos idées. Le précédent article que j’ai lu de vous ici était beaucoup plus mesuré, et, de fait, beaucoup plus intéressants.
    Si vous avez quelque chose d’intelligent à dire, dites-le, au lieu d’attaquer vos adversaire. Ce genre d’attaques, en général, ne fait que montrer, éventuellement, la pauvreté de l’argumentation.
    Le fait, de plus, que vous attaquiez frontalement, ici, la gauche Libé, et que vous vous fassiez une amie de ce qui se fait probablement de pire dans la droite réactionnaire (Lévy-Causeur) dessert également vos intérêts.
    Un scientifique n’a pas de bord politique. Sinon, il devient exactement comme ceux que vous critiquez : un idéologue borné.

    • JRDC
      Un conseil.. arrêtez de poster des commentaires pleins de suffisance. Vous serez peut-être mieux audible.

      • Oh, je suis bien loin de mesurer 3 mètres de haut, question suffisance, surtout par rapport à Rittaud, dans son article.
        Enfin, ça m’amuse, moi qui suis climato-agnostique, de noter les arguments des uns et des autres, et de voir, que dans un camp comme dans l’autre, la mauvaise foi, l’idéologie, la contre-vérité scientifique, et les insultes fusent avec une égale ampleur.

        • Voila, cela vous amuse. tout est dit.
          Vous n’êtes pas là pour argumenter, mais vous mettre en scène dans votre hypertrophie de votre moi narcissique.

    • « Le pire dans la droite réactionnaire ». mais dans quel siècle vivez-vous?

      • Faut être sérieux, Lévy est encore moins crédible que Joffrin, dans la compétence scientifique. Ce n’est pas comme ça que Rittaud va marquer des points. Et surtout, quand on se pique de donner des leçons de science, on ne vient pas invoquer le « bon sens » d’un interlocuteur.

        • Il ne s’agit pas d’un débat scientifique mais politique. La question est de savoir si, quelle que soit la réalité du « changement climatique » :
          1) C’est mal ?
          2) Si « c’est mal », les politiques (« nationaux » et mondiaux) peuvent-ils y changer quoi que ce soit ?
          Sachant que les seules choses que savent faite les hommes et femmes politiques sont de taxer, règlementer et choisir (plus ou moins) qui en bénéficiera, on peut être certain que leur « action » engendrera exactement l’inverse de ce qu’ils prétendent, que ce soit dans le domaine du « climat », comme n’importe quel autre.

          • Non. C’est un débat scientifique ET politique. Mais d’abord scientifique. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre l’intervention de Rittaud qui reproche justement à ses adversaires de ne pas être à niveau sur le plan technique. La première question est de savoir si le réchauffement observé depuis un peu plus d’un siècle est d’origine anthropique ou non. La seconde est de déterminer si et de combien les températures vont continuer de grimper.
            Et ce n’est pas un débat moral. La question n’est pas de savoir si c’est « mal ». Mais d’estimer les conséquences d’un réchauffement climatique pour l’humanité.

            • @Jean Roule Du Cable
              On n’a pas du lire le même article. Celui que nous commentons ne contient aucun argument « scientifique ». Benoît Rittaud s’y contente de relater la façon dont il a vécu sa participation à une émission de télévision, relation nécessairement subjective. Pour se faire sa propre opinion, une seule solution : regarder l’émission en entier. Sans doute l’avez-vous fait et votre commentaire concerne-t-il l’émission proprement dite et non l’article ?
              Selon vous, le débat serait « scientifique » parce qu’il porterait exclusivement sur les questions de savoir si « le réchauffement » (lequel, où?) serait d’origine humaine et quelles conséquences « ce réchauffement » pourrait avoir pour « l’humanité », comme si celle-ci était une et indivisible.
              Or, seuls des individus peuvent décider de s’intéresser à quoi que ce soit. En décidant de s’intéresser à quelque chose, les individus doivent nécessairement décider d’y affecter du temps et des « moyens », temps et « moyens » qu’ils ne pourront pas consacrer à autre chose (je vous rappelle que, jusqu’à preuve du contraire, l’homme a une durée de vie limitée, et ne dispose de même que de « moyens » limités, pour la bonne raison que ces « moyens » sont nécessairement produits et maintenus avec du temps). Or il n’existe que 2 façons d’affecter du temps à quelque chose :
              – volontairement (solution « libérale » ou « économique »)
              – sous la contrainte (solution « socialiste » ou « politique »).
              Dans la deuxième façon, des individus, regroupés sous le vocable d’état, forcent d’autres individus à consacrer du temps à ce qu’ils estiment, eux, être prioritaire.
              Si nous vivions dans une société « libérale », le débat serait effectivement purement scientifique, la science étant définie comme « la recherche de relations de causes à effets entre des phénomènes ».
              Comme nous vivons dans un monde dominé par les états (pas un espace qui ne soit revendiqué par l’un d’entre eux sur les terres émergées), la décision de forcer des individus à consacrer du temps aux « recherches sur le climat » (et non à autre chose), nécessairement orientées par les commanditaires, appartient à ceux qui les dirigent. Le débat est politique, comme tout ce qui concerne les décisions d’affectation de « moyens » par les hommes des états.

    • Vos antipathies gauchistes gardez les pour vous. Joffrin est la malhonnêteté intellectuelle personnifiée, il le prouve à chacune de ses interventions et passe son temps à calomnier les gens sur son torchon.

      • Justement, c’est une raison suffisante pour ne pas se comporter comme le premier Joffrin venu. Les climato-sceptiques n’ont pas le vent en poupe, actuellement, c’est pas ici qu’on nous dira le contraire. Donc avancer des arguments avec calme et sérieux sera bien plus malin que de passer son temps à colporter des noms d’oiseaux pour les gens d’en face.

  • Une intervention irréprochable et pertinente de Monsieur Rittaud : continuez !

    Très spécifiquement Joffrin est un bel échantillon du journaliste anthropiste (un pléonasme vicieux) lambda qui cache son ignorance la plus totale en incarnant tout ce qui est condescendant, hautain, méprisant, sentencieux, pédant, pompeux, grandiloquent, prétentieux, orgueilleux, vaniteux, dédaigneux, …en un mot un imbécile. Viktorovitch est tout simplement pathétique.

    D’un autre côté Michel Chevalet a bien fait preuve d’intégrité et de rigueur en mettant le doigt sur le cœur de problème (les trois courbes plus ou moins parallèles), d’où un certain scepticisme de sa part.

    La bulle médiatique est à son paroxysme et la question est de savoir si elle va éclater avec fracas ou se dégonfler progressivement. Les données scientifiques vont continuer à tomber tous les mois ; la température de la terre a augmenté de ~0.6 ˚c en près de 40 ans ; plus récemment on est en fin de cycle de l’effet El Niño (2017 était plus froide que 2016), tout cela indépendamment de la concentration de carbone qui accroit d’une façon linéaire. Les 24 prochains mois devraient nous permettre de démontrer une corrélation parasite entre les émissions de CO2 et et la T˚de la terre.

  • Depuis plusieurs années le noyau magnétique de la terre bascule, les scientifiques le savent; lequel aura le courage ou la liberté, de montrer que cette bascule produit un « frottement » propre à « échauffer » la planète ?

  • Article rafraîchissant qui nous éloigne beaucoup delà COPE 21 tromphante de l’illustre prestidigitateur de Tulle
    Vivant hors de France je n’ai pas pu voir cette passe d’arme superbe
    J’imagine que le descendant de Sartre qui s’égosille à faire la leçon à la terre a perdu de sa superbe
    Que represente actuellement libe ce quotidien à la dérive qui faisait trembler la France avec July

  • Les erreurs scientifiques des écologistes et des «scientifiques» onusiens

    Les écologistes sont les victimes de deux énormes erreurs scientifiques:
    1 l’effet de serre est le phénomène dominant pour le climat
    2 l’effet de serre est lui-même principalement dominé par le CO2 d’origine humaine

    Ces deux affirmations, devenues des dogmes religieux, sont très largement fausses.

    1 Les écologistes, de culture scientifique incertaine et généralement embryonnaire, ont compris un jour le schéma de fonctionnement de l’effet de serre, assez simple à comprendre il est vrai. Tout heureux d’avoir compris quelque chose à connotation scientifique, les écologistes s’en sont tenus là et nous le resservent en permanence.
    Le principe est que la couverture nuageuse piège le rayonnement solaire ce qui réchauffe l’atmosphère et accroît le cycle de l’eau donc à son tour la production d’eau vapeur (le seul vrai gaz à effet de serre, le CO2 étant lui-même un GES très peu efficace) puis la couverture nuageuse. Ce phénomène, s’il était seul en jeu, serait évidemment instable et devrait rapidement conduire à un emballement et à une température torride sous une épaisse couverture nuageuse (type Vénus). Mais voilà, la Terre a connu des périodes plus chaudes et s’est refroidie ensuite. C’est donc la preuve que ce phénomène n’est pas le seul à influer sur le climat, sinon nous ne serions pas là pour en parler.
    Sur le plan atmosphérique terrestre, à partir d’une certaine épaisseur nuageuse, le rayonnement solaire passe moins et est renvoyé vers l’espace, d’où un premier contre-effet vers un refroidissement de l’atmosphère.
    Plus important aussi sur le plan cosmique, la Terre est soumise au rayonnement solaire qui est lui-même cyclique (au moins deux cycles qui se combinent). Nous sommes dans le cycle court 24 qui est plus «froid» (moindre rayonnement thermique solaire) que le précédent 23. De plus dans les minimums solaires les taches solaires chaudes diminuent et les expulsions de matière coronale augmentent. Ces dernières émettent des particules qui, au voisinage de la Terre, accentuent par leur rayonnement gamma la formation des gouttelettes dans la haute atmosphère diminuant encore le rayonnement qui atteint la Terre.
    On peut maintenant reconstituer les cycles depuis plusieurs siècles et il s’avère qu’on va droit vers une très prochaine période froide, peut-être aussi froide que le minimum de Maunder, la mini période glacière de la fin du 17e siècle et début du 18e, porteuse de famines et partiellement responsable de la Révolution. Cette période froide va s’accompagner d’une baisse de niveau des océans, de la reconstitution des glaciers terrestres, mais aussi d’une baisse de la production agricole en relation directe avec la teneur en CO2, ce gaz n’étant pas toxique comme le disent les crétins mais indispensable à la vie .

    2 Quand certains scientifiques ont comparé les courbes de CO2 dissous dans l’atmosphère et la température planétaire ils ont constaté une évolution parallèle des deux courbes. Ils en ont conclu que la teneur en CO2 induisait une augmentation de la température de la planète via le sacro-saint effet de serre. Ne sachant pas d’où venait le CO2 atmosphérique ils l’ont attribué sans preuve au CO2 des activités humaines (au lieu de celui des océans). Mais l’occasion était trop belle: voir in fine.
    Mais c’est le contraire, le CO2 ne faisant que suivre la température planétaire. Cette dernière augmente la température des océans et le CO2 dissous dans l’eau. Par équilibre thermodynamique le CO2 dissous dans l’atmosphère augmente parallèlement, le CO2 humain là-dedans est perdu dans la masse. Les deux courbes parallèles auraient dû conduire les scientifiques à examiner les deux hypothèses: a>>b ou b<<a. Ils se sont contentés de la première hypothèse faisant ainsi preuve d’une erreur de débutant que même un élève dans le secondaire ne ferait pas.
    En fait ils le savaient mais ils obéissaient à des consignes politiques. Les scientifiques du GIEC ont toujours travaillé indépendamment chacun dans leur domaine sans la vision d’ensemble (certains ont d’ailleurs officiellement protesté, d’autres ont préféré s’accrocher à leur programme de recherche; il suffisait d’inclure une expression comme «lutte contre le réchauffement climatique» dans les premières lignes du programme de recherche pour recevoir des subventions). Seuls les politiques remontaient les conclusions finales, souvent en contradiction avec les études partielles. De plus ils ont dépensé des sommes énormes pour développer un modèle qui ne vaut pas un kopeck. Cette démarche constitue une deuxième faute scientifique grave. Y aura-t-il une loi sur les «fake news» pour sanctionner ces agissements?
    Quant aux écologistes ils sont les perroquets utiles d’une politique lobbyiste et mondialiste visant, entre autres, à ne pas bouleverser les marchés du pétrole et du gaz en empêchant les pays pauvres producteurs potentiels d’utiliser leurs ressources naturelles pour se développer, avec à la clé: misère, famine, émigration… (dans ce contexte l’invasion de l’Europe n’est qu’un dommage collatéral négligeable)…Tout se tient et c’est honteux.

    • « 2 l’effet de serre est lui-même principalement dominé par le CO2 d’origine humaine »
      Cette critique est infondée. Voir le graphique ci-dessous :
      https://www.learner.org/courses/envsci/visual/visual.php?shortname=global_carbon_cycle
      Ce qui est dit (à tort ou à raison), c’est que jamais au cours de l’histoire terrestre, la concentration en CO2 (ou l’augmentation de température) n’a augmenté aussi vite en un siècle.
      Ce n’est pas la même chose.

      • lol : jamais au cours de l’histoire terrestre, la concentration en gratte-ciels (ou l’augmentation du nombre d’étages) n’a augmenté aussi vite en un siècle.

    • Enfin, une explication qui tient la route. Il n’y a que la phrase suivante :
      « Cette dernière augmente la température des océans et le CO2 dissous dans l’eau ».
      Or, la température des océans entraîne un dégazage du CO2 qu’il contient et participe à la régénération du CO2 atmosphérique. Cela doit être une coquille glissée dans votre texte.

  • Clément Vikotorovitch est docteur en science politique, ce n’est donc pas un scientifique. Il n’a absolument aucune compétence pour débattre du climat, comme il l’a prouvé dans cette émission!

    • J’ai eu la même réflexion entre le moment où M. Vikotorovitch annonce sa qualité d’universitaire pour justifier l’utilisation d’un consensus et la lecture du petit bandeau précisant sa qualité de docteur en science politique. Autant en politique, je pourrais admettre l’utilisation du consensus car il n’a pas forcément besoin de se reposer sur des faits, par contre en science non : les faits primes.

  • Bravo pour votre courage. Pas facile de s’exposer devant des professionnels de la dialectique opposés à vos idées.
    Je ne suis pas certain que cette émission est beaucoup fait bouger les lignes. On nous a encore ressorti le consensus de 98% des scientifiques, la caution de l’ONU et du GIEC, les climatoseptiques financé par le lobbying pétrolier.
    Tout ceci est tellement rabâché que s’en est devenu une vérité populaire.
    En regardant la video, je me suis dit que vous avez raté une occasion de clouer le bec à Laurent Joffrin. Au moment où il vous a parlé des partisans de la Terre plate, vous auriez pu lui retourner l’histoire de Galilée qui s’est mis la communauté à dos jusqu’à être condamné. J’y ai tout de suite pensé. Je pense que dans l’inconscient collectif cela aurait plus de poids que la pétition contre Einstein.
    En tout cas je vous réitère mon admiration de vous exposer autant pour défendre vos convictions.

  • Exemple d’article de Libération:
    « Le réchauffement planétaire induit par les activités humaines a amplifié un grand nombre de phénomènes météorologiques extrêmes en 2014, conclut jeudi l’Administration américaine océanique et atmosphérique (NOAA) »
    Pas de chance on n’a rien relevé de tel. Les archives témoignent de périodes où les cyclones, ouragans et tempêtes étaient plus sévères.

  • Vous êtes relativement optimiste. Moi pas.

    Je crains que le résultat de toutes ces histoires réchauffistes soit un discrédit généralisé de la science, des scientifiques, de leur parole, dont la fronde anti-vaccin est, par exemple, un symptôme.

    D’un côté, ce n’est pas mauvais : croire que la science a réponse à tout, cela s’appelle le scientisme et crée des catastrophes.

    D’un autre côté, ne plus croire les scientifiques sur les sujets scientifiques, c’est la porte ouverte à l’obscurantisme. Mais les scientifiques l’auront bien cherché, pour notre malheur à tous. Qu’avaient-ils besoin de mêler science, croyance quasi-religieuse et politique ? Quand on me dit qu’il y a consensus à 90 % des scientifiques, sachant la fragilité de l’hypothèse réchauffiste, je trouve cela terrifiant.

    Nota : j’ai l’impression que les médecins (hélas, je n’ai pas sous la main un échantillon statistiquement valide) sont moins réchauffistes que la moyenne. Si c’est vrai, c’est peut-être parce qu’ils se méfient des théories monsieur-je-sais-tout sur un système complexe, comme la terre ou le corps humain.

    • Ca n’est que la propagande habituelle. Demanderiez-vous l’avis d’un médecin psychiatre pour une appendicite ? Scientifique ne veut rien dire : si votre vie est en jeu, vous comprenez sans peine qu’il vous faut trouver un spécialiste du domaine concerné. Mais avec le climat, votre vie n’est pas en jeu

    • « Quand on me dit qu’il y a consensus à 90 % des scientifiques, sachant la fragilité de l’hypothèse réchauffiste, je trouve cela terrifiant. »
      Ce n’est pas un argument. Une thèse acceptée par 90 % de la communauté scientifique peut être qualifiée de solide. On attend donc une anti-thèse aussi solide, de l’autre bord.

      • « la communauté scientifique »
        Laissez-moi rire, d’abord 90% d’entre eux passent leur temps à se tirer dans les pattes, seule la perspective de subventions peut les pousser à faire la paix, et ensuite chacun sait qu’une seule réfutation suffit à anéantir une théorie, fut-elle soutenue par tous les autres scientifiques de la planète. Ceux qui comptent les pourcentages de voix ne sont pas des scientifiques mais de purs politiciens.

        • « chacun sait qu’une seule réfutation suffit à anéantir une théorie »
          Manifestement, si ce que vous dites est vrai pour un théorème mathématique, c’est un peu plus complexe pour une théorie scientifique, qui plus est sur un sujet aussi complexe que le climat (quid par exemple de l’influence des rayons cosmiques sur l’évolution du climat, pas intégré pour l’instant dans la théorie ?)
          La preuve, des réfutations, il y en a, de la part des climato-sceptiques, et elles n’ont pas, pour l’instant, emporté le morceau. Ce qui révèle soit la solidité de la théorie dominante, soit la fragilité de la réfutation.

          • Il faut arrêter : la concentration de CO2 dans l’atmosphère est de 400 ppm, soit 0,04%. Or 1% de CO2 dans l’atmosphère augmente l’indice de réfraction de 0,000000002. Il est où l’effet de serre ?

          • Quid d’une influence pas intégrée ? Nulle, jusqu’à preuve du contraire. Tout scientifique sait qu’une assertion doit être réfutable, « falsifiable » en anglais. L’influence est nulle est une assertion réfutable, et elle vaut tant qu’elle n’a pas été réfutée. Une influence est possible n’est pas une assertion réfutable, donc celui qui s’en prévaut n’est pas un scientifique et n’a rien compris à la science.

        • Effectivement quand une théorie largement soutenue bute contre des faits inexpliqués elle a du plomb dans l’aile. La plupart des grandes avancées de la physique ont suivi le même schéma. La difficulté à expliquer le spectre du corps noir à conduit à la révolution quantique. La vitesse de la lumière inexplicablement constante à conduit à la relativité…Et pourtant à la fin du XIX siècle il y avait des physiciens de renom (lord Kelvin en l’occurrence) persuadés que la vérité et le consensus étaient atteints et qu’il ne restait plus qu’à préciser quelques décimales de plus pour les grands paramètres des lois de la nature. Donc l’idée que la vérité se mesure au consensus est particulièrement fausse. On peut sans risque de se tromper estimer que tout scientifique qui s’abrite derrière un certain conformisme (le paradigme dominant) n’est pas un scientifique digne de ce nom.
          J’ajoute que la communauté scientifique d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle des temps héroïques. Les organismes de recherche sont peuplés de chercheurs « casse-croûte » cherchant désespérément la subvention et cherchant désespérément à publier en suivant les modes (la peer review favorise le conformisme et l’adhésion à des coteries se renvoyant l’ascenseur). Les vrais chercheurs faisant émerger des visions radicalement nouvelles sont exceptionnellement rares.

  • L. Joffrin fait souvent preuve de plus suffisance que de compétence. Il a l’arrogance de cette gauche bien pensante qui a conduit le pays au déclin.

  • LA faute aux scientifiques qui laissent à penser aux journalistes qu’ils en savent plus qu »ils ne le disent avec des arguments qui ne tiennent pas.

    Vous affrontez des gens qui ne savent pas mais qui pensent faire les malins car ils sont convaincus que des scientifiques savent…position ordinairement confortable de façon ordinaire. Car dans la grande généralité le consensus scientifique est raisonnable..et assez bien fondé.

    Mais vraiment…commencez par demander à joffrin monsieur joffrin..je suis un sceptique mais un sceptique de quoi…et là on va rire.

    • mais en effet grâce à chevalet il faut bien le dire l’émission n’ a pas été une ridiculisation absolu d’un sceptique de on ne sait quoi.

    • Le problème n’est-il pas avant tout de faire des émissions sur des sujets scientifiques où l’on invite des gens qui n’ont rien à y faire, comme Lévy et Joffrin pour discuter de sujets sur lesquels ils n’ont aucune compétence technique (les deux ayant fait science-po) ?
      Ca n’est ni très sain ni très sérieux. Sauf pour succomber à une mode d’émission où l’on réunit des pro et des anti autour d’une table, en espérant un joli clash pour faire le buzz…

      • si vous voulez…mais les joffrin et cie se sentent fortifiés par le fait que les scientifiques ne rectifient pas leurs erreurs et exagérations, je répété l’intervention de chevalet qui dit pourtant des choses bien anodines les déstabilise énormément.
        A titre personnel je ne considère pas que des ensembles de modèles procèdent de la science, mais de spéculation à caractère scientifique, le giec accepte juste le principe qu’un climatologue est plus fondé à spéculer que n’importe qui parce qu’il sait des trucs sur le sujet.
        Les gens ne savent pas comment le système climatique va réagir… pour pouvoir dire comment demain sera fait on fait des hypothèses et fans le cas de la climatologie on voit rarement expliqué pourquoi les hypothèses sont plus plausibles que d’autres.

        La certitude ou la quantification de la probabilité de la « catastrophe » est douteuse.

        • mais bon ces émissions sont bien des théâtres …ou des tribunaux de l’inquisition.
          Mais si les journalistes admettent leur paresse et leur volonté de ne pas regarder la science, alors, par prudence, ils devraient se poser des questions sur le consensus et les pétitions de scientifiques…

      • Après ne faire venir que des scientifiques pourraient ne pas intéresser les spectateurs car ces derniers ont souvent du mal à vulgariser leur savoir (avis personnel là dessus).

        Je mettrais une petite différence entre M.Joffrin et Mme Levy. Le premier est très sectaire et, durant cette émission, a enchaîné les attaques ad hominem (M. Rittaud n’est pas climatologue, etc.), il n’apporte rien. La deuxième a d’emblée précisé sa qualité de non scientifique et ne possédant pas de compétence dans le domaine, et elle a, à mon sens, bien cerné la coeur du problème : parler ce climat/réchauffement est devenu une affaire quasi religieuse, on doit expier nos fautes.

        Enfin, je vous rejoins sur le fait que ce type d’émission/débat est souvent fait pour obtenir du buzz, mais tant qu’elles sont faites proprement (passage de parole propre notamment) ceci ne me pose pas problème.

        • Moi, qui suis de tendance centriste, je m’estime plutôt bien placé pour juger que Lévy et Joffrin sont d’égal sectarisme, chacun dans son domaine (une gauche progressiste d’opérette pour celui-ci et une droite réactionnaire obsédée par l’islam, pour l’autre). Si votre coeur vous porte à estimer Lévy plus objective, c’est que vous êtes plutôt à droite sur l’échiquier politique.
          Cela fait progresser ma connaissance à votre sujet, mais pas sur le sujet du jour.

          • Il est tout à fait possible que Mme Lévy soit sectaire sur d’autre sujet (je ne la connaissais pas avant cette émission), mais concernant le climat et sa participation à cette émission, je m’explique. Elle précise qu’elle n’est pas scientifique et qu’elle n’a pas les compétences pour juger ou non d’un réchauffement, elle doit donc se baser sur ce qu’elle lit/écoute. Elle n’a pas utilisé d’argument spécieux et elle, comme je l’ai déjà écrit, bien cerné le côté dogmatique de ce type de sujet.

            Enfin, si M. Joffrin avait tenu les mêmes propos que Mme Levy, j’aurais eu le même raisonnement, ce qui, selon vous, m’aurait donc placer à gauche de « l’échiquier politique », amusant, non ?

            • hum le message est partie trop vite… petite correction de ma part :
              « […] sa participation à cette émission, elle a été modeste et n’a pas eu de position dogmatique sur le sujet, je m’explique. […] »

          • 1) Le débat ne portait pas sur l’Islam.
            2) Vous raisonnez à l’envers : « puisque les opinions politiques de telle personne ne me plaisent pas, ce qu’elle dit est nécessairement faux », au lieu de « j’écoute et j’analyse ce qu’elle dit et je me fais mon opinion ensuite ».

  • Plutôt que de parler du pourcentage de CO2 ou de l’âge du Capitaine, le scientifique aurait mieux fait de réfléchir « à qui le crime profite » ?
    Et là Bingo, on trouve toujours les mêmes:
    – ceux qui vivent des subsides de l’Etat généreux avec l’argent des autres, et qui sont content de trouver de prétextes pour relever les taxes en tout genres et doper une bureaucratie répressive.
    – les enfants du communisme, les pastèques, les adeptes du mode de vie « régressif » de la chasse à l’obsolescence programmée, les Zadistes crasseux et les sectaires néo-Rousseauistes.

  • @M. Rittaud : merci pour cette nouvelle intervention qui montre que l’opinion commence à changer sur ce sujet. J’ai, entre autre, apprécié votre recadrage sur l’écologie au sens large lorsque le présentateur a amalgamé (comme beaucoup de personne) réchauffement climatique et écologie. Pour moi, il pourrait ne pas y avoir du tout de changement climatique qu’il faudrait tout de même s’occuper d’écologie, les deux ne sont pas inclusifs.

    Ensuite, le seul interlocuteur valable fut M. Chevalet qui a utilisé des arguments clairs et non scabreux. J’ai d’ailleurs aimé lors qu’il a clairement dit que non le débat (entre les scientifiques) n’était pas tranché, dans un sens comme dans l’autre concernant ce sujet.

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